C’est dommage : il faudrait cracher sur rousseau
pour ce qu”il a écrit.
sinon les grands penseurs qui passnet leur temps dans l’analyse et jamais dans l’action me cassent les c…
ben faut pas !
il a toujours fallu des intellectuels pour impulser les révolutions, peu importe que concrètement ils n’assurent pas, il faut des gens pour parler pour le peuple qui n’a pas forcément les mots ou qui n’ose pas ou qui va exploser de violence sans pouvoir dire pourquoi avec justesse
on crache sur Rousseau parce qu’ils a abandonné ses enfants, n’empêche qu’il a bien été un précurseur
dans un équipe, c’est souvent celui ou celle qui maitrise le verbe, qui va contester, s’opposer aux décisions, discuter, porteur de la colère des autres, et il est reconnu par les autres même si c’est une brêle en animation parce lui (elle) sait dire
vincenzo a écrit :
par consommation a outrance je parle par là de colo où les gamins ont des activités de consommation matin et apres midi, sans avoir le temps de se poser, d’aller à leur rythme, malheureusement ça arrive et c’est fort domage…
Peut être que ce rythme plait à certains enfants. Le problème pour moi n’est pas tant que ce système soit proposé mais qu’il soit imposé à tous les enfants du centre ou de la colo.
Si on prétend respecter le rythme de chacun il faut couvrir du ” je veux faire plein d’activités” à “je ne veux pas en faire et juste jouer avec mes copains”
” les grands penseurs qui passent leur temps dans l’analyse et jamais dans l’action me cassent les c…”
Donc il fallait comprendre que cela n’avait pas de rapport avec
les posteurs, avec le post, que tu voulais juste comme ça intervenir,
mais sans rapport avec ceux qui échangeaient ici, leurs échanges…
mais sur le coup alors : mais pourquoi intervenir ? Ici ?
Tu aurais aussi bien pu intervenir sur un forum sur les jeux
vidéo, ou sur l’herpès, le chicoungounia, c’est ça ?
au temps pour moi : j’ai bêtement cru quelqu’un qui
intervenait dans un échange voulait dire quelque chose en rapport
avec cet échange ce qui a été dit avant, les
personnes qui participent à cet échange… mea culpa.
C’était donc “juste comme ça” : tu avais envie de dire.
Un peu comme le hoquet…
Itou pour :
Je trouve que la distinction est trop marquée entre ce que pourrait être différents accueils
Au temps pour moi : j’ai cru qu’ici on parlait des colos… C’est vrai que j’ai été trompé
par le titre, par le post premier, l’intention de la personne, tous les
échanges qui ont suivi…
Encore une pertinente intervention du webmaster !!
Sinon simon : OK, la famille est violente, OK l’école est violente… et donc ?
C’est moins grâve si la colo est violente alors ?
en tout cas merci pour ces deux révélations : voilà deux idées
toutes nouvelles qui n’avaient jamais été évoquées sur le forum au fil
des années, et grace à ta clairvoyance on va enfin se pencher
sur ces questionnements…mais tu es sûr quand même ? L’école violente ?
Ca me semble un peu gros, quand même…
on n’en parle pas parce qu’on ne la connaît pas ou peu, on ne la rencontre pas en camping….
Pourrais-tu développer , J’ai hâte d’entendre tes lumières en ce domaine… nul
doute qu’un webmaster a tout plein de sagesses à faire partager, sur un milieu
qu’il connaît forcément très bien…
Mais pourrais-tu aller un peu plus loin que ton intervention faussement stupide
(une telle bêtise de ta part ne pouvant être évidemment quun astucieux prélude
pour nous appâter avant de développer un éblouissant contenu…
Mais je me pose une question : pourquoi ne pas juste avoir
créer un autre post, puisqu’ici il s’agissait d’échanger sur la colo ?
sinon pour la personne qui parlait de l’absence des parents,
ce n’était pas du point de vue de l’enfant et de ce que cela le fragilise,
mais de ce que c’est justement ce qui fait l’attrait des colos pour
les animateurs : cet absence des parents-gêneurs…
Pour en revenir à la colo et à l’animation (si cela ne
gêne pas trop le webmaster que l’on parle de colo sur un post sur la co
sur un forum suanimation) et cette
“activités de consommation”…
En quoi une équipe lambda, qui a pondu un thème disons
“les années 80” et qui déroule toute la semaine toutes les conneries
qu’on retrouve un peu partout en colo, n’est pas de la consommation,
de la production ?
(Et l’on peut mettre là toutes les thématiques et animations pondues par les
andouilles qui sont “éclairées” par un projet éducatif et une volonté
éducative)
Est-ce que c’est parce que ces crétins prétendent œuvrer àl’éducation de ces personnes (qui ne leur nt rien demandé,
et qui sans doute, si on leur demandait, voudrait
juste qu’on leur foute la paix avec ces intentions sur leurs
maigres temps de loisirs) qu’il y aurait “pas consommation” ?
Qu’Est-ce qu’une animation qui n’est pas consommation ? J’ai pas
bien compris ce principe…
et de là, cet activisme”, très vieille connerie de l’animation sociocul
que je ‘ai jamais bien compris non plus… si quelqu’un d’éclairé pouvait.. merci.
@moilapa
C’est ça il n’y a pas de consensus, seulement quelques grandes idées et faits qui se rencontrent, à l’heure de la transformations du système français vers un fonctionnement plus marchand, moins égalitaire.
@vicenzo
et oui les colos servent aussi à aider les enfants à développer leur créativité, leur esprit critique
Pourquoi pas. Je ne suis pas convaincu mais après tout moi-même j’encourage les enfants à critiquer ce qu’on leur propose, alors pourquoi pas d’autres… Par contre pas tous les autres, ça j’en suis certain.
Dans une majorité de cerveaux, encourager l’esprit critique signifie apprendre aux gens qu’il ne faut pas tout croire sur internet. Donc grosso modo on identifie des cibles qu’il est bon de critiquer (les complots, les xénophobes, les intégristes…) et on identifie aussi parfois les pôles qu’il est mauvais de critiquer (mais c’est plus compliqué que ça)… Ce n’est donc pas de l’encouragement à l’esprit critique mais de la formation plutôt hiérarchisée et structurée.
Quant à développer la créativité, c’est pareil. Pourquoi pas.
Mais là encore il me semble que quand on parle de créativité, une majorité de cerveaux pensent au bricolage, aux travaux manuels… Et très couramment un encadrant (enseignant, animateur…) propose un modèle que l’enfant doit respecter, c’est donc tout le contraire de la créativité.
J’aurais plutôt tendance à trouver créatifs ceux qui détournent les activités, ceux qui résolvent les problèmes de manière inattendue. Dans les écoles, les enfants ayant l’esprit résolument créatif se font taper sur les doigts car il leur est reproché de ne “rien faire comme il faut”.
En loisirs, c’est plus courant de laisser les enfants ne pas faire comme il faut. Mais il y a vraiment de tout dans les pratiques. J’ai mille exemple très courants en tête de choses qui se font ou qui se disent et qui sont autant d’incitations à faire comme tout le monde ou à faire “comme il faut”.
par consommation a outrance je parle par là de colo où les gamins ont des activités de consommation matin et apres midi, sans avoir le temps de se poser, d’aller à leur rythme, malheureusement ça arrive et c’est fort domage…
Souvent j’ai vu qu’autour de moi c’était le mot “activisme” qui était employé (ce n’est pas son vrai sens, d’ailleurs) ; comme manière de dire “trop d’activités”. Cette expression de “consommation à outrance” est restée dans l’argot éduc-pop mais elle est devenue inutile. Tous les commerçants aujourd’hui savent bien que les gens consomment davantage quand ils ont l’impression de le faire “à leur rythme”.
sinon les grands penseurs qui passnet leur temps dans l’analyse et jamais dans l’action me cassent les c…
Mais alors du coup tu n’as plus de couilles? 😀
Les disous, là où on les identifie le plus facilement, c’est les gens de pouvoir dans un colloque sur les loisirs des jeunes. L’argot du socio-culturel y est la langue officielle… mais ces gens-là n’analysent rien.
en disant cela je n’ai jamais opposé ceux qui analysent et ceux qui agissent…car beaucoup comme agissent et analysent leur action et il n’y a aucun probleme pour faire les 2, c’est ce que j’essaie de faire personnellement
Aaah! On est devenu plus raisonnable! 😛
@simon
et totalement commandé par des impératifs économiques.
Des choix économiques, pas des impératifs tombés du ciel…
par consommation a outrance je parle par là de colo où les gamins ont des activités de consommation matin et apres midi, sans avoir le temps de se poser, d’aller à leur rythme, malheureusement ça arrive et c’est fort domage…
d’autre part je dis que
” les grands penseurs qui passent leur temps dans l’analyse et jamais dans l’action me cassent les c…”
en disant cela je n’ai jamais opposé ceux qui analysent et ceux qui agissent…car beaucoup comme agissent et analysent leur action et il n’y a aucun probleme pour faire les 2, c’est ce que j’essaie de faire personnellement
mais certains passent leur temps dans l’analyse au détriment de l’action et c’est également un probleme, car une analyse sans action n’est pas possible apres en idsant cela je ne visai personne de particulier…
Donc je ne sais pas pourquoi MOILAPA tu t’excites ainsi???tu dois avoir de sérieux souci pour etre
aussi hargneux…
vincenzo
les colos sont ni mieux ni moins bien qu’avant , elles évoluent…mais pas forcément uniquement vers de la cosommation a outrance…le rythme, les avis et les besions des enfants sont également de plus en plus pris en compte…
C’est quoi de la consommation à outrance ?
Après ce n’est pas parce que tu estimes que la grande majorité des gamins aiment la colo qu’il faut ne pas se poser des questions sur comment le système pourrait être amélioré. Un exemple tout bête, quand j’avais 16 ans les animateurs ont voulu sanctionner tout le monde en nous demandant d’aller nous coucher à … 22h ! Bon ben à 2h du matin personne ne dormait, ni ado ni anim, ils avaient réussi à se liguer la vingtaine que nous étions contre eux. Résultat : les jours d’après ils nous ont foutu la paix : les anim allaient se coucher et nous on allait papoter loin de ceux qui voulaient dormir. Mais qu’est-ce que ça aurait donné sur des enfants, disons entre 6 et 10 ans ? Je ne suis pas sure qu’ils auraient été capable de leur faire comprendre qu’ils ne voulaient pas ça pour leurs vacances.
Sinon, je suis partie en colo quand j’étais ado, principalement pour pouvoir faire du rafting, du canyoning, de la rando, (des activités que je n’aurais jamais faites avec mes parents), mais à cet age là j’avais le choix d’y aller ou de rester à la maison et je choisissais mon séjour. Or j’ai connu des ados qui se retrouvaient en colo non par choix, mais parce les parents voulaient les y envoyer. Inutile de préciser que le ressentit n’était pas le même entre nous.
Bref, je ne suis pas aussi extrémiste que Moilapa, tout n’est pas nul / à chier/ dangereux (rayer ce que vous voulez), mais il y a toujours moyen de faire mieux pour que chacun puisse vivre à son rythme (ça passe par se lever/coucher quand on veut, des repas échelonnés, des activités non obligatoires, la possibilité de rien faire, etc…)
Je trouve que la distinction est trop marquée entre ce que pourrait être différents accueils. j’ai toujours exprimé ici mon total désaccord avec cette idée. Vous êtes sérieux…? Un enfant forcément allez disons le comme ça “plus heureux” en camping qu’en colo ? Un enfant parce “qu’extrait de sa famille et de son milieu” serait en souffrance? Vous alignez des généralités là…. d’une facilité déconcertante à démonter…
On parle de violences. Faut-il rappeler que le premier milieu où s’exerce pleinement la violence à l’enfant loin de tout regard, loin de toute observation, de tout contrôle est bien justement la famille. Et même devrait-on dire que parce que l’on est parent, on serait forcément une saloperie violente et infanticide?
Faut-il rappeler la violence religieuse, faut-il rappeler la violence scolaire et celles des pairs. Ahhhh on n’en parle jamais celle là des pairs. Quel animateur en camping avec son atelier poui poui ou chateau en carton a pu voir s’exercer la violence des pairs? Et celle de soi sur soi, la violence intérieure, l’auto destruction, la soupape… on n’en parle pas parce qu’on ne la connaît pas ou peu, on ne la rencontre pas en camping….
Pourquoi ne pas admettre aussi la nécessité et l’intérêt de la coexistence de plusieurs formats d’accueil sans forcément les frotter l’un contre l’autre?
Ceci sans renier l’emprise du marché qui est sûrement aujourd’hui le premier élément à fortement faire reculer, à réguler, à contrôler dans toutes les secteurs d’activité.
Ceci sans taire l’abandon qui a été fait par l’animation socioculturelle dans sa masse et par ses fédérations à réfléchir et penser son métier comme passeur d’émancipation, comme pleinement travailleur social, comme héritier d’une éducation populaire qui était subversive parce que faite par ceux d’en bas pour ceux d’en bas.
N’oublions pas pour autant ceux qui travaillent encore aujourd’hui à maintenir une autre donne : réseau d’écoles parallèles, autre psychiatrie, éducateurs libérals, réseau d’école à la maison, séjours à mixité sociale, accueils alternatifs, projets sociaux qui subsistent dans le contexte d’un état social qui a totalement abandonné lui aussi toute idée et valeur d’une éducation à être, d’une éducation à être libre et totalement commandé par des impératifs économiques.
C’est un réseau entier qu’il faut voir émerger d’autres approches, d’autres regards pour que ce parcours d’enfant aujourd’hui mesclat (au moins 10 adultes différents dans une journée, autant de repères différents) puisse ressemble à quelque chose d’autre. A ce titre, ne serait-ce qu’un prof de musique qui changerait son regard sur l’enfance, son approche pédagogique, c’est une victoire et c’est ça de gagné.
C’est bien un regard qu’il faut changer. Qui débouchera ensuite sur une autre pratique. L’enfance c’est l’histoire d’une domination tue. Mais partout dans la société et pas seulement limité ou cantonnée à un seul endroit. C’est la dernière des grandes dominations à abattre. Et il ne suffira pas d’un animateur caricatural en camping 4 étoiles pour y venir à bout.
Ca, c’est une des autres grandes constantes
de l’animation soiocul (et combien de fois
a t-on lu ce même message…
Avec d’un côté les gens qui analyseraient et
de l’autre “ceux qui agissent”…)
Les andouilles (ont je parle ci dessous) se plaçant d’office,
évidemment parmi “ceux qui agissent”…
Et quand on leur demande ce qu’ils font… bin,
c’est le vide…
Analyse et action sont indissociables dans notre
métier, ne serait-ce que pour ce demander (à minima)
si ce que l’on ne fait n’est pas violence pour le
public visé par “nos actions”…
Ou se demander quelles jouissances on tire à côtoyer
des enfants, par exemple dans une colo où l’on est débarassé
de gêneurs comme les parents…
Vincento : qui seraient ceux qui n’agissent pas ici ?
Sur quoi tu te bases pour dire qu’ils “ne sont jamais
dans l’action” ???
Moi, ce qui me casse les couilles, ce sont les abrutis comme toi,
les cancrelats qui pullulent dans ce métier.
Oui, continue à ne pas te poser de question,
à juste jouir des enfants qui te sont livrés,
dans le cadre des ces colos où rien ne peut
venir gêner cette jouissance des adultes,
où les enfants n’ont aucune possibilité de vous
échapper, où nul “regard extérieur” ne
viendra gêner vos pratiques…
juste : tes limites intellectuelles et ta fainéantise sont
le début des violences pour les enfants : parce que tu ne
travailles pas avec de la viande froide et ce que
tu fais subir aux enfants à un impact sur ces personnes…
donc toi, tu es quelqu’un (à raison de penser) qui “agit”… ok…
Pourrais-tu ici nous dire ce que tu fais donc ? Que l’on puisse
voir ce qu’est que “quelqu’un dans l’action” ?
wahou quelle morosité sur ce débat!c’est flippant!
ben moi perso, je trouve que dans une très très très grande majortié, les gamins sont loin d’etre traumatisé par les colos!!!
les colos sont ni mieux ni moins bien qu’avant , elles évoluent…mais pas forcément uniquement vers de la cosommation a outrance…le rythme, les avis et les besions des enfants sont également de plus en plus pris en compte…
et oui les colos servent aussi à aider les enfants à développer leur créativité, leur esprit critique
sinon les grands penseurs qui passnet leur temps dans l’analyse et jamais dans l’action me cassent les c….
Pourrais tu développer ou n’es tu qu’un
couillon de plus qui pullulent dans l’animation
sociocul ?
(petit indice : le spécimen se présente comme
“formateur bafa-bafd !!!)
Merci, merci, merci !
Ne changez rien !
C’est énorme !
C’est collector !! COLLECTOR
‘pas sûr, Balthazar, qu’un consensus soit
en train d’émerger, en dehors de l’anecdotique forum et des colloques
où l’on croise d’autres personnes que des parties prenantes
de l’animation sociocul…
A part chez des ludologues, ludothécaires, spécialistes de
la petite enfance et chercheurs, universitaires, dernièrement je n’ai entendu
aucune remise en cause de ces logiques de violences s’agissant de
l’enfance…
Sinon, évidemment d’accord avec la remarque de Xinome sur
cette tarte à la crème que je ne relève même plus, à savoir que
certaines colos seraient “mieux” parce qu’ils n’y auraient pas
de loisirs de consommation” évidemment absurde.
Les gamins sont mille fois mieux dans un raft qu’entre les mains d’animateurs
persuadés de devoir les éduquer durant leurs temps de loisirs…
emmaetarnaut a écrit :
Oui c ‘est vrai beaucoup font que de la conso, mais il existe encore qq séjours et organismes qui s’attachent aux valeurs de vivre ensemble et privilégient l’enfant !!
Je vais poser une question conne, mais en quoi c’est si mal de partir en centre de vacances qui propose des activités “commerciales” ? (d’ailleurs c’est quoi ?) Ça pourrait être l’occasion de faire des choses que les enfants ne feraient pas avec leur famille.
J’ai proposé il y a quelques années à un organisateur de faire une colo type “village vacance” où les jeunes feraient exactement se que font les adultes en villages vacances c’est a des dire ; ils prennent des vacances …. j’attends toujours la réponse…..
Je ne sais pas comment c’est ailleurs mais au village où je travaillais les vacanciers avaient le programme des activités/soirées proposées pour la semaine et venait/repartait qui veut. Tu dois pas être si éloigné de ça dans tes séjours, non ? C’est d’ailleurs amusant de voir comment certains vacanciers venaient à beaucoup de chose quand on ne voyait quasi jamais d’autres.
Un constat est en train d’émerger selon lequel nous serions en train de faire plus de mal que de bien.
A mon avis ça atteint tout le monde, adultes comme enfants : on fait du mal aux autres et on a tendance à trouver ça normal parce que “c’est notre travail”.
On ne pense pas à la place des enfants, on pense en tant que nous-mêmes quand on se rend compte qu’on aimerait bien faire autrement mais qu’on ne peut pas toujours le faire. Pas toujours… ce qui veut dire que parfois oui.
Et pour pousser le bouchon dans la prise en compte des enfants:
– Quid de ceux qui, formatés par le fonctionnement des institutions pour jeunes (écoles, centre de loisirs, etc.) réclament la présence d’animateurs et se complaisent dans ce système ?
Car de dire que ces organisations de structures sont violentes vis à vis des enfants est une chose (et un fait avéré), vouloir en changer le fonctionnement en est une autre. Car n’est on pas là déjà en train de penser à la place de ces enfants ? Celui qui ne jure que par tel anim et les “activités” du sociocul pour reprendre l’expression, tient on compte de son avis, de ses envies ? Biaisées ou non, sont elles recevables ces envies ? Et comment réagir quand elles vont à l’encontre de ce que l’on défend ?
Michmuch parle d’échange, de rencontres. Je suis tout à fait ok. Mais il faut bien mettre en place les conditions pour provoquer ces rencontres… Interventionnisme des adultes ? Pourquoi les enfants ne mettent ils pas ces choses là en place par eux mêmes ? Parce qu’on ne leur a jamais laissé l’opportunité ou… ?
déjà je tiquais sur le modèle “villages vacances”,
le modèle “camping” me semblant un peu moins loin de
ce que pourrait être un début de prise en compte de l’Autre,
fusse t-il un enfant (dans limite de ce qu’il n’y a pas une
réalité camping, et que la base de départ pourrait être justement
ce qui se fait dans le cadre de ces colos et autres organisations
façon sociocul…. comme ce qu’il faudrait ne pas faire :
un lieu réservé aux enfants, des catégories d’âges, un système où
e parent confie son enfant à un autre adulte, pas de nécessité de présence
d’un animateur (d’ne personne centrale), pas d’horaires, de plannings
journée ou semaine, de projets pré existants, de buts…)
Comme l’on pourrait prendre la famille comme autre “exemple”
à fuir….
mais dans l’idée où tu part avec tes copain pour t’amuser….
mouais… quid des adultes ? Ces enfants ont-ils donné leur accord
à leur présence ? Peuvent-ils partir à tout moment ? Ne pas avoir affaire
aux adultes s’agissant de leurs choix de loisirs ?
L’organisation a t-elle pris en compte par exemple des situations où ces enfants
peuvent avoir librement des rapports sexuels : çàd des temps et des lieux
où ils échappent au regard des adultes ?
Quid du travail de déscolarisation de ces adultes ?
Si on ne commence par cette déconstruction de la personne,
peut importe le format.
La question est de dépasser le modèle éducatif (extraire les enfants de leur pour leur apprendre qqchose), laisser au marché ce qui relève du marché et (re)penser ce que pourrait être des vacances pour des enfants avec ou sans les parents.
Bref, il faut rendre aux personnes l’initiative et renvoyer les fédés à ce qu’elles font du commerce.
L’animation, les colos, c’est d’abord et avant tout des rencontres, des relations et surtout pas de l’éducatif, de l’apprentissage.
ça reste des adultes qui vont organiser la vie d’enfants.
ça reste un organisateur qui va gérer les enfants (comme un patron gère ses salariés, comme la ménagère de 40 ans gère son caddie…).
Le modèle village vacances n’a évidemment pas tous les inconvénients (horreurs) de l’école ou des colos ou des centres de loisirs, mais il a aussi les siennes propres (et l’exploitation des travailleurs fait aussi partie de ce monde, comme du tourisme en général).