peut on parler de tout ?

  • Ce sujet contient 150 réponses, 20 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par laure, le il y a 8 années et 3 mois.
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    Messages
  • #20297
    moilapa
      @moilapa

      Au temps pour moi pour le doublon…

      Sur ces syndicats et organisations d’enfants :

      Depuis les années 1975, des organisations d’enfants et d’adolsecents travailleurs (EJT) existent dans plus d’une trentaine de pays du Tiers-monde, qui regroupent désormais “plusieurs dizaines de milliers d’enfants. D’après le site d’une association française qui soutient leurs revendications, Voix des Enfants Actifs, ce serait en fait des centaines de milliers d’EJT qui seraient ainsi organisés de par le monde.
      La plupart se prononce explicitement contre la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE) et pour le droit au travail, contre l’exploitation. (…)
      L’organisation Kraetzae à Berlin elle aussi, se prononce clairement contre cette convention , qu’elle condamne au nom de… la Déclaration Universelle des Droits de “l’Homme”.”

      “En Afrique, la MAEJT regroupe 340 associations de 26 pays”

      Mais aussi en Inde…
      Toutes sortes d’organisations et syndicats dont on n’entend jamais parlé dans les médias…

      #20300
      Matim
        @matim

        moilapa a écrit :
        Exemple d’un point de vue d’enfants sur cette guerre, bien réelle elle, que nos sociétés font à l’enfance, aux enfants, à laquelle des gens comme matim participent allègrement, avec délectation

        Merde.. t’as rechuté Moilapa. Quelle saloperie cette maladie. Je crois que tu vas pas t’en sortir.

        En plus tu commences à radoter, tout ça tu l’as déjà écrit mot pour mot il y a quelques jours: #80
        C’est moche comme maladie, mais c’est tellement drôle.

        Pour le reste, je ne sais pas si on peut répondre à une caricature de l’école dictée par un traumatisme manifestement encore trop présent chez toi:

        En France, en dehors de quelques bien trop rares écoles brûlées par des enfants, le système de violence sur les enfants est tellement efficace qu’il n’existe rien s’agissant d’expression libre des enfants, d’organisations… existe t-il un pays plus inhospitalier pour l’enfance que ce pays pourrissant ?

        **

        #20304
        moilapa
          @moilapa

          Exemple d’un point de vue d’enfants sur cette guerre, bien réelle elle, que nos sociétés font à l’enfance, aux enfants,
          à laquelle des gens comme matim participent allègrement, avec délectation :
          Tract distribué dans la rue par les enfants de “l’indianer kommune”, un groupement de mineurs en allemagne attaqué toute son existence par la milice de l’Etat:

          Nous sommes à nous ! Et nous ne sommes pas à nos mères, pères, profs et nous n’appartenons pas non plus aux patrons, à l’armée, à l’Etat ou à l’Eglise. Pour nous, la guerre est partout ! Ceux qui manifestent contre le rascisme et le fascisme, pour l’égalité des droits et la paix ne sont pas les derniers à nous orpprimer. Traîtres !
          La guerre, c’est l’éducation, les pédagogies, la surveillance, les coups, les thérapies le boulot, l’argent et encore le boulot, et tout cela soit disant pour notre bien. Ha ! Ha ! Ha !
          La guerre c’est l’école où nous apprenons à haïr et prostituer notre liberté. C’est la persécution et la punition des fugueurs (…) Elle est nécessaire à la paix des adultes. Chaque jour en France, 3-5 enfants sont les victimes de cette guerre. Plus de 100 000 mineurs sont emprisonnés dans leurs institutions (foyers, asiles et unités psychiatriques…) sans compter les millions d’entre nous qui sont retenus toute la journée dans les familles ou les écoles. Voilà l’oeuvre des adultes, qui n’ont jamais appris à vivre sans règlements, sans violence et sans oppression. Est-ce étonnant si l’on compte plus de 100 000 fugueurs chaque année ? Avec leurs modes et leur morale, ils ont occupé nos corps et nos pensées et écrasé nos désirs (…)
          Libérons-nous de l’éducation (…) Es-tu la marionnette de ceux qui ont intérêt à ce que les enfants soient maltraités et tenus pour immatures et irresponsables ? Soutiens-nous ! Crée des lieux et des droits pour les réfugiés de la terreur scolaire, des foyers et des parents fachos (…)
          Nos exigences sont politiques :
          – pouvoir quitter quand on veut la maison familiale, aller où on veut, pouvoir voyager aussi sans papa et maman.
          – abolition des foyers, psychiatries et autres prisons pour enfants
          – indépendance matérielle : par exemple les moyens de transport, le gîte et le couvert gratuits
          – refus de la criminalisation des relations sexuelles librement consenties (quelles qu’elles soient)
          – – accés libre pour les enfants à toutes les informations et abolition de la censure d’Etat des livres pour la jeunesse.

          A noter que la France, s’agissant d’enfance, est quand même référence dans un domaine : le nombre d’enfants assassinés chaque jour dans leurs familles.
          Sur la question du travail : ce point de vue sur le refus du travail, sera remis en cause par l’autre organisation d’enfants qui a pris en Allemagne la suite de celle-ci (l’Etat ayant réussi à la faire dipsaraître)
          En organisant des rencontres internationales de regroupements et de syndicats d’enfants d’un peu partout dans le monde. En confrontant leur point de vue d’enfants occidentaux avec les enfants travailleurs d’autres continents, de ce que ces enfants se battent pour garder ce droit au travail, cette indépendance financière (l’un n’allant pas sans l’autre)
          bien évidemment l’abolition de la convention internationale des droits de l’enfant….

          En France, en dehors de quelques bien trop rares écoles brûlées par des enfants, le système de violence sur les enfants est tellement efficace qu’il n’existe rien s’agissant d’expression libre des enfants, d’organisations… existe t-il un pays plus inhospitalier pour l’enfance que ce pays pourrissant ?

          Je comprends parfaitement qu’un enfant puisse ne pas se sentir concerné quand des andouilles disent que c’est notre “civilisation qui est attaqué, notre société”… que de devenir “terroriste” le fasse plus rêver que de défendre une société où il n’est que viande.

          #20308
          moilapa
            @moilapa

            C’est le même problème : des gens bouleversés, incapables
            de gérer leurs émotions, qui agissent dans l’immédiateté”, sans recul,
            alors qu’ils sont en plein dans ce qui vient juste d’arriver….

            Ce qui explique ici qu’ils disent aux enfants que c’est la troisième guerre mondiale…

            Avec un minimum de recul, ils ne pourront que constater la bêtise de leurs propos….

            Et encore une fois, les enfants servent de déversoir aux peurs de ces
            adultes fragiles…
            Pauvres mômes…

            #20314
            Simon
            Administrateur
              @simon

              Parler de tout oui mais pas n’importe comment :

              [Acrimed] Les attentats du 13 novembre 2015 expliqués par la presse jeunesse : des choix éditoriaux au garde-à-vous

              par Chloé Jiro, lundi 14 décembre 2015

              Comment parler des attentats avec les enfants ? Une question difficile à laquelle ont dû se confronter parents, proches et personnels éducatifs dans les jours qui ont suivi. Les professionnels de la presse jeunesse ont alors proposé des supports au contenu parfois…. très discutable. Lire la suite…

              #20356
              Matim
                @matim

                Toujours la même rengaine,oui.
                La base de l’échange n’est elle pas sur le respect de la pensée de l’autre? (et donc, pas la déformation !)

                Et pourtant on n’en sort pas: qu’est ce que tu veux que je réponde à quelqu’un qui sait mieux que moi ce que je souhaite exprimer et ce que sont mes actes au quotidien.

                Que veut tu répondre à une personne comme toi qui normalise une relation parent enfant en disant “les parents sont comme ça !” et “ça veut dire ceci..”.
                C’est juste absurde et cet enfermement est révélateur des œillères qui te bloquent.

                Et c’est pas parce que tu vas l’affirmer 100 fois que tu auras raison, Moilapa.

                Malgré mes reformulations (post #56) tu t’obstines à pas vouloir comprendre, tellement tu es enfermé dans ta parano habituelle: notion de “peur”, notion de “propriété de l’enfant”.. bref tout l’inverse de ce que j’ai précisément écrit et surtout ce que je PENSE et VIS.
                Tu fantasmes trop Moilapa. Faut arrêter et faut juste lire sans prisme déformant.

                Malheureusement je ne pourrai donc pas t’aider ni te répondre car cela ne sert à rien tu es bloqué. La base est vérolée.
                Tu ne vois pas cet irrespect intellectuel chez toi, que tu dénonces tant chez les autres..

                **

                #20357
                moilapa
                  @moilapa

                  Toujours la même rengaine : “j’ai jamais dit ça, etc….”
                  Ce qui importe ce n’est pas ce que tu crois devoir dire (et oui : j’ai bien lu tes propos) mais ce que tu dis de part ta non maîtrise (qui infirme d’ailleurs ce que tu prétends, par exemple ton “donner la vie” ou ton “j’ai la vérité !” s’agissant du fait que l’on serait en guerre et qu’il faudrait préparer les enfants à cette guerre…)
                  Evidemment que tu ne vas pas avouer que t es violent avec ton
                  enfant ou ceux qui te sont confiés… mais tu le fais involontaiment….

                  Tu es ce que je décris s’agissant de violences faites aux enfants, cette violence “invisibilisée”, quotidienne… Ici en utilisant les enfants pour tromper tes peurs, cette utilisation “médicale” des enfants…
                  Ou “ton” enfant, ta chose à qui “tu as donné la vie”…

                  C’est cette violence, ce mélange de revendication et de dénégation qui a un intérêt, ta façon haineuse de penser l’enfance.

                  #20370
                  Matim
                    @matim

                    Simon,

                    Simon a écrit : Vous jouez au même jeu.

                    C’est pas faux, mais je dirais que je me mets au niveau sur lequel Moilapa intervient. Mais tu as raison et je te l’accorde c’est pas ce qui me convient le plus, j’essaye juste de me faire comprendre avec ses propres méthodes.
                    Tu noteras que je ne fais que répondre. Je ne peux pas laisser des propos absurdes comme les siens se dérouler sans rien dire.

                    Devenir parent ne signifie en rien mieux comprendre, mieux accepter, mieux aimer un enfant… Le quotidien le rappelle sans cesse.

                    C’est vrai aussi et c’est bien pour cette raison que j’ai employé par 2 fois dans la même phrase :“peut être”. C’est donc une possibilité de mieux comprendre mais pas une certitude (pédagogie de l’expérience).

                    Car, pour revenir au sujet, qui d’autre que celui qui est confronté aux enfants au quotidien, peut donner son avis éclairé ?
                    Toi, moi, Moilapa…chacun est légitime à son niveau mais à condition de ne pas enfermer l’autre dans ce qu’il n’est pas ou dans ce qu’il ne pense pas.
                    Et c’est sur ce point que je m’oppose à certains discours réducteurs tenus ici par certains qui se disent contre l’enfermement, contre les clichés, contre les préjugés etc.(par exemple le discours sur la propriété d’un enfant, le discours sur la relation parent enfant qui est formatée, le discours sur l’animateur pervers par défaut etc..)
                    Tu l’as compris.

                    **

                    #20371
                    Simon
                    Administrateur
                      @simon

                      Dans les deux cas Matim, réduire ou qualifier une personnes -en supposant la complexité de l’humain- à des seuls propos tenus ici avec tout ce qu’il y a de limité et limitant est pour ainsi dire absurde et stupide. Vous jouez au même jeu.

                      Sinon, juste un petit truc agaçant dans tes propos. La rengaine du : “vous n’êtes pas parent, vous ne pouvez pas comprendre” c’est vraiment archi bateau et bidon. Devenir parent ne signifie en rien mieux comprendre, mieux accepter, mieux aimer un enfant… Le quotidien le rappelle sans cesse.

                      Je passe.

                      #20372
                      Matim
                        @matim

                        -Moilapa ou l’art de la contradiction..
                        -Moilapa ou l’art de ne pas vouloir répondre tout en répondant qu’il ne répondra pas… mouarf. Addiction je te dis.
                        Au final ca te tiltille mon garçon et j’en suis bien content, si ça peut te permettre de prendre un peu de recul.
                        -Enfin et surtout, Moilapa où l’art de DÉFORMER encore et toujours les propos des autres à travers le prisme de ses propres peurs ou de ses propres angoisses:

                        Pour faire bref,

                        Moilapa a écrit: Pour les humains, hors viol et naissance non décidée, c’est tout sauf un “don” : c’est un incroyable égocentrisme : la création d’un autre soi, d’un objet
                        qui nous appartient corps et âme./// Son enfant, Sa chose, ce jouet qui m’appartient et dont je peux
                        jouir à loisirs…

                        Alors que si tu avais lu sans ton filtre habituel, tu aurais vu ceci dans mes propos:

                        Matim a écrit :JE pense qu’être parent c’est tout sauf égoïste car à partir du moment ou tu as un enfant tu sais qu’]il ne t’appartient pas, tu sais qu’il vivra sa vie.
                        C’est mon point de vue et pas celui de tous les parents.

                        Je reformule? Je dis précisément qu’en tant que parent je n’ai aucun droit et je ne suis pas “propriétaire” de cet enfant et que je ne me sens aucunement détenteur de quoi que ce soit.
                        Mais ça c’est c’est ce que tu aurais compris si tu n’avais pas cette maladie qui te ronge, Moilapa. Capito?

                        A partir de là, tu comprends que le reste du propos qui semblait m’être destiné perd à nouveau toute crédibilité car basé sur ton fantasme, ton imagination maladive et TES propres angoisses d’enfant ou d’adulte qui apparemment à mal vécu des trucs dans sa vie passée.. et du coup, tu vois le mal partout chez les autres.
                        Bon cas d’école que tu es.

                        Tes parents t’ont peut être pas désiré, cher Moilapa, ou alors t’as vécu des trucs moches étant petit, mais saches que c’est pas le cas de tout le monde.. (peut être un jour tu sauras ce qu’est être parent et là tu auras peut être un discours plus posé)

                        Après, que que tu veuilles rattraper ce manque avec des peluches et des doudous à gogo, tout en en voyant les autres parents /animateurs comme des pervers et des incompétents.. ben ça doit pas être facile à vivre pour toi tous les jours.. j’ai presque de la peine.

                        Alors détend toi, essais à nouveau de comprendre les autres SANS TES PROPRES FILTRES D’ANGOISSES et … je pense que tu y arriveras.
                        Bisous

                        **

                        #20373
                        moilapa
                          @moilapa

                          Voilà un exemple de prise de paroles d’enfants, quand ils ont l’occasion de s’exprimer, un tract de l’Indianer Kommune (communauté anarchique en Allemagne de 1976 à 1996 persécutée par la police et l’Etat durant des décennies) qui était distribué aux mineurs:
                          Nous sommes à nous Et nous ne sommes pas à nos mères, pères, profs et nous n’appartenons pas non plus aux patrons, à l’armée, à l’Etat ou à l’Eglise. Pour nous, la guerre est partout ! Ceux qui manifestent contre le rascisme et le fascisme, pour l’égalité des droits et pour la paix ne sont pas les derniers à nous opprimer. Traîtres !
                          La guerre, c’est l’éducation, les pédagogies, la surveillance, les coups, les thérapies, le boulot, le boulot et l’argent, et tout cela soit-disant pour notre bien. Ha hah ha ! La guerre, c’est l’école où nous apprenons à haïr et prostituer notre liberté. C’est la persécution et la punition des fugueurs (…) elle est nécessaire à la paix des adultes. Chaque jour en France 3-5 enfants sont victimes de cette guerre. Plus de 100 000 mineurs sont emprisonnés dans leurs institutions (foyers, asiles et unités psychiatriques…) sans compter les millions d’entre-nous qui sont retenus toute la journée dans les écoles ou dans les familles. Voilà l’oeuvre des adultes qui n’ont jamais appris à vivre sans règlements, sans violence et sans oppression; est-ce étonnant si l’on compte plus de 100 000 fugueurs chaque année (…)
                          Libérons-nous de l’éducation ! Mais il n’y a personne pour revendiquer çela. Es-tu la marionnette de ceux qui ont intérêt à ce que les enfants soient maltraités et tenus pour immatures et irresponsables ? Soutiens-nous ! Crée des lieux et des droits pour les réfugiés de la terreur scolaire, des foeyrs et des parents fachos (…)
                          Nos exigences sont politiques :
                          – pouvoir quitter quand on veut la maison familiale, aller où on veut, pouvoir voyager aussi sans papa et maman.
                          – abolition des foyers, psychiatrie et autres prisons pour enfants
                          – aucun enfant ne doit être obligé d’aller à l’école
                          – indépendance matérielle : par exemple les moyens de transport, le gîte et le couvert gratuit
                          – refus de la criminalisation des relations sexuelles librement consenties (quelles qu’elles soient)
                          – accès libre pour tous les enfants à toutes les informations et abolition de la censure d’Etat des livres de jeunesse

                          A noter que la France s’agissant d’enfance est référence
                          dans au moins un domaine : le nombre d’enfants assassinés chaque jour.

                          #20374
                          moilapa
                            @moilapa

                            Su cette saloperie “état d’urgence”, cette course
                            à la connerie permanente, cette logique de créer des lois
                            dans l’urgence à chaque non événement….

                            le débat sur la chaîne Public Sénat autour de 18H
                            avec des professeurs de droit, la constitutionnalité
                            de cette loi de 55, la question de sortie de cet
                            “état d’urgence” : parce que cela voudrait dire alors que
                            la question “terroriste” est réglée, et cet “état d’urgence”
                            qui de fait ne peut être permanent…

                            Cette situation mille fois pire que le terrorisme.

                            #20375
                            moilapa
                              @moilapa

                              l’être humain est programmé pour donner la vie. donner
                              Cette vision des choses est très intéressante : elle est à la base de ce
                              qu’est la violence sur les enfants dans la famille “aujourd’hui”.
                              Cet enfant pourtant qui n’appartient à personne, ni à sa famille, ni à la société,
                              ni à l’Etat.
                              Comme un adulte non esclave n’appartient à personne.
                              A lire : “la domination adulte” de Yves Bonnardel, et tout particulièrement les
                              pages sur la famille (et donc sur les violences inhérentes à la famille,
                              les 98°/° d’enfants martyrisés qui le sont dans ce cadre “protecteur” ….

                              et référence pour certains politiques et autres français défilant dans les rues contre les pd et
                              les idées autres de la famille édictées par les chefs religieux…

                              Dit ainsi, ça peut paraître complètement con, mais il y a des gens
                              qui pensent réellement “avoir donner la vie”.
                              avec tout ce que cela entraîne de façon de penser cet
                              être vivant qui nous est redevable, puisqu’on “lui a donné la vie”,
                              cette chose, notre chose…

                              Il ne s’agit en rien d’un “don”, on ne peut donner ce que l’on ne possède
                              pas.
                              La seule chose que tu est faite, Matim, c’est de baiser avec ta femelle.
                              Tu n’as rien fait d’autre.
                              Rien d’autre n’est de votre fait que d’avoir baisé.
                              C’est bien la seule chose qi vous est imputable vous n’avez rien fait d’autre : ce n’est
                              pas vs qui avez décidé qu’au 3ème mois le fétus allait…

                              Ca me fait toujours marrer quand une femme très fière me raconte qu’elle a “donné la vie” :
                              Je l’aide à relativiser :
                              – La moindre vache fait tout aussi bien et elle n’en fait pas tout un fromage.
                              participant ainsi à son éducation.

                              La vache, elle, a une excuse : elle n’a pas conscience d’elle-même,
                              elle ne par exemple pas faire le lien entre le taureau qui l’a montée et
                              sa mise bas. La femelle humaine, elle, a le choix : celui de n’être pas “programmée”,
                              de décider par elle-même. Faire le choix auquel la vache n’a pas droit.
                              En ça, la vache “donne la vie”, parce qu’elle n’a rien choisit, n’est que ce que “la nature
                              a fait d’elle”.

                              Pour les humains, hors viol et naissance non décidée, c’est tout sauf un
                              “don” : c’est un incroyable égocentrisme : la création d’un autre soi, d’un objet
                              qui nous appartient corps et âme.

                              C’est exactement ce mode de penser l’Autre qui fait l’inceste parents-enfants.
                              L’inceste est résumé dans cette idée unique “donner la vie”…
                              Son enfant, Sa chose, ce jouet qui m’appartient et dont je peux
                              jouir à loisirs…

                              Dans ce “donner la vie”, il y a l’idée déjà que l’on est
                              propriétaire de quelque chose, et que ce que l’on peut donner on peut
                              le reprendre : il n’y a que dans les comptines enfantines que cela
                              n’est pas possible.

                              Tout le rapport moderne (occidental) parents-enfants repose sur cette
                              pensée narcissique.

                              C’est ce qui fait que ce qui serait impossible pour tout être vivant,
                              est possible quand il s’agit d’un parent et de son enfant : c’est la seule
                              exception dans la rue : un adulte peut cogner sur “son” enfant sans que
                              personne ne réagisse : parce que c’est “son” enfant, qu’il a
                              “donné la vie”…

                              C’est cette pensée là qui est le berceau de la violence des parents sur les enfants.

                              Parallèle très intéressant avec ce autre mot détestable : “animateur”.
                              Soit : celui qui donne la vie !
                              Celui qui anime (donc ce qui était inanimé : les enfants entre eux comme rien, juste
                              des morts, des “inanimés” avant que l’adulte heureusement n’arrive…)

                              Cet adulte persuadé de mettre en vie ce qui ne l’était pas avant son arrvée.

                              Là encore, ce seul mot explique bien des choses sur les violences dont se croient
                              alors permis ces “animateurs” , infructueuses andouilles : ceux qui donnent la vie, ces petits dieux qui règnent
                              sur un parterre d’enfants à leur merci…

                              C’est ce qui permet à des gens comme matim de faire ce qu’ils veulent de ces enfants
                              à leur merci, parce qu’ils ont réussi à ne voir cet enfant que comme une chose, à qui
                              par exemple on peut faire ce que l’on veut, selon ses lubies et projets stupides du moment…

                              ‘enfant n’est pour ces personnes qu’objet de jouissance.

                              #20554
                              balthazaar
                                @balthazaar

                                @shaaa
                                Tout à fait. Quoi que le délai me semble vague car il y a déjà des ballons d’essai concernant d’autres prolongations de l’état d’urgence… voire même des modifications constitutionnelles.

                                #20558
                                moilapa
                                  @moilapa

                                  Dés maintenant !

                                  Autant rien à branler des attentats, autant
                                  ce qu’il se passe en France aujourd’hui me donne la gerbe.
                                  Pas juste cet “état d’urgence” de mes couilles, mais tout ce délire
                                  et la facilité avec laquelle les gens se laissent faire.

                                  Par exemple ces militants écolos empêchés de se déplacer librement,
                                  obligés d’aller pointer 3 fois par jour dans un commissariat…

                                  Si le but c’est de donner la haine, c’est réussi.
                                  Moi ça me donne envie d’une seule chose : d’encore plus de violence.

                                  S’agissant des enfants : il faut les aider à relativiser :
                                  1 semaine avant Paris, le double de russes se sont fait zigouiller et
                                  pas un seul français n’a défilé dans les rues, la larme à l’oeil…
                                  Ce que ces gens qui prétendent “rendre hommages aux victimes” font
                                  quand elles défilent, c’est de s’apitoyer sur leur petite personne, parce
                                  avec Paris elles ont l’impression “que ça aurait pu être moi”.
                                  Rien à branler des morts en eux-mêmes.

                                  Ces quelques morts à Paris ont-ils plus d’importance que ces 200
                                  russes ou des enfants martyrisés au Guatemala ?
                                  Bin non.
                                  Rien à branler de votre trop plein d’affects.
                                  Pas de drapeau à ma fenêtre et jamais de marseillaise dans ma bouche.

                                  #20559
                                  Shaaa
                                    @shaaa

                                    Celui-là aussi sera utile dans quelques semaines (https://wiki.laquadrature.net/%C3%89tat_urgence/Recensement). 😀

                                    #20573
                                    Simon
                                    Administrateur
                                      @simon

                                      Attentats, terrorisme, djihad. Des ressources éducatives pour les animateurs, une sélection de ressources éducatives pour répondre aux questions des enfants et des adolescents suite aux attentats du 13 novembre. Source de la compilation : Journal de l’Animation.


                                      Expliquer aux enfants et aux adolescents

                                      • Le troisième numéro du P’tit Libé est consacré aux attentats
                                      • Plusieurs articles sont disponibles sur le site du Journal des enfants, et une édition spéciale du journal est sortie le 17 novembre.

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                                      #20583
                                      XXYYZZ
                                        @xxyyzz

                                        Sur la mort voila une belle chanson de G.Brassens. ce remarquable artiste.

                                        #20592
                                        moilapa
                                          @moilapa

                                          Bin, j’ai pensé à une animation comme j’aurais pu penser à
                                          mes chiottes à déboucher.
                                          C’est pas quelque chose “à quoi je me raccrochais ou je ne sais quoi”. C’est juste ce à quoi j’ai pensé.
                                          Quand ça arrive au kayak, je pense juste à rien : là parce qu’il y a une notion d’action, que l’on n’est pas spectateur impuissant. Pareil en voiture : sur le moment, tu penses juste à rien qu’à ce qui est en train d’arriver…

                                          Je suis d’accord avec Situla : “l’accumulation” d’expériences dans ce domaine permet sans doute de mieux aborder cette question de la mort… mais pour ma part, je me rappelle que petit la mort d’un proche ne m’intéressait pas plus qu’aujourd’hui.
                                          J’ai un frère qui est mort, mon père, et je m’en tamponne comme c’est pas permis : un mort c’est un mort. Il n’est plus rien : il ne ressent rien. Pas la peine de s’apitoyer, on ne fait en fait que s’apitoyer sur sa petite personne (c’est vrai aussi que mon point de vue sur le concept “famille” est un peu particulier…) (en même temps, quand je vois une vidéo de bébé chat sur internet, je suis le type de spectateur le plus con qui soit, dans le genre “trop mignon” et compagnie…)

                                          Cette question de la mort, du rapport à la mort, c’est quelque chose de très personnel, propre à chaque personne (c’est en partie pour ça qu’il est difficile de parler de ce sujet), qui se construit, comme toute pensée (comme le fait de petit à petit d’arriver à ce stade où l’on n’a rien à branler du regard des autres sur soi, là aussi une bonne piste pour vivre heureux, (hein Crevette : c’est quand qu’on fait une saison d’été à poils ensemble ?)

                                          C’est une interrogation (l’Interrogation avec un grand I) indisociable de ce que l’on vit. Parler de la mort en fait, c’est parler de soi…

                                          Au moment de l’explosion d’AZF (j’habitais à côté, je voyais la cheminée de l’usine de chez moi) j’étais en train de regarder le ciel (donc en mode branleur à 11 heures du matin, à me gratter les couilles): et je dois être le seul ce jour-là à d’abord voir le ciel devenir orange fluo. Ce qui m’a permis de me dire “heu, visiblement y’a quelque chose qui cloche”)
                                          Puis du haut de l’immeuble, j’ai vu arriver l’onde de choc (c’est exactement comme dans les reportages sur les explosions atomiques à la télé : c’est juste fascinant à vivre, c’est le moment le plus fort de ma vie : je n’ai jamais retrouvé cette sensation-là, même sur des fleuves en crue, même dans des situations de kayak où j’étais très mal engagé)

                                          Là, j’ai eu le temps de penser (Oh ! Les cons ! le temps de penser ça, c’est donc le temps dont on dispose entre le moment où on voit arriver l’onde de choc et celui où on se retrouve au sol, recouvert des bouts d’une baie vitrée… moins de deux secondes)

                                          En fait, la stupéfaction dure 4-5 secondes encore : après tu vois bien que tu es vivant : et que ce n’était donc pas une explosion nucléaire (très con comme pensée, mais à ma décharge quelques jours plus tôt y avait eu les attentats à New-York. Et même si j’ai l’esprit très terre à terre, sur ces deux secondes avant que tout explose autour de moi, j’ai pensé que l’on était attaqué, même si je trouvais la peur de l’époque (semblable au délire d’aujourd’hui) complètement conne…

                                          En fait, je me rends compte que j’ai eu une chance énorme de voir arriver l’onde de choc : contrairement à tous ces gens dans la rue, j’avais vu arriver… En me promenant parmi ces milliers de personnes, tous ces gens affolés, tous les bouchons partout, le chaos total… j’ai pensé à tous ces gens qui prétendent “ne pas avoir peur de la mort”… je regardais tout ça et j’avais l’impression d’être dans un film mais comme spectateur quand même, d’apartenir à autre chose…

                                          Et je n’ai jamais ressenti une telle émotion (même très courte) face à un pareil spectacle de 2 secondes : parce que ça l’était.

                                          Le kayak est là aussi un formidable “façonneur” d’expériences dans ce domaine : il l’est “de fait”, c’est inclus dans la pratique… Même au club où généralement “ça bouge pas beaucoup” (sauf crue de la Garonne où là c’est folklo) les gens se font de bonnes petites panique, au seul fait de se retrouver dans une eau en mouvement, de se rendre compte de la force de l’eau…) même hors période comme en ce moment, où l’air commence à baisser un peu, et l’eau avec.
                                          il y a 3 semaines, une débutante (c’était sa première sortie en rivière, femme d’une quarantaine d’année, pas du tout le profil “classique” des personnes du club, que je ne sentais pas avant même qu’elle n’aille sur l’eau (on s’était un peu accroché avec l’autre “encadrant” à son sujet, lui disait qu’elle était pre^te (avant de venir avec nous les samedis sur des rivières, les débuttants ont des cours dans la semaine) et je savais qu’au premier passage un peu “teigneux”, elle se foutrait à l’eau : et je savais où elle allait se foutre en l’air)…
                                          elle s’est retournée à la première difficultée : pratiquement à chaque fois que quelqu’un se retourne, aussi novice soit-il, il sort très rapidement de sous le bateau… c’est parfois très drôle, c’est un réflexe, c’est animal (l’eau froide, l’obscurité (il fait noir dessous)) elle est restée dessous : totalement incapable de faire le moindre geste, moins qu’un animal qui lui aurait essayé de fuir : bloquée sous son bateau, contre un rocher : elle a été sortie de dessous un peu “virilement”: elle a dû y rester moins de dix secondes (mais je vous assure que dans une rivière, 10 secondes c’est une éternité) elle a fait quelques mètre ensuite poussée par le courant avant qu’on ne la remonte sur la berge, elle pousait des gémissements à peine mots,… elle était bouleversée (et on a eu un échange avec mon collègue et j’ai dit que ça suffisait : elle finissait là la descente ; on s’est organisé avec les véhicules)
                                          Plus que la terreur, quand on la revue à l’arrivée, c’est de la honte qu’on lisait sur son visage : d’avoirv été si “animal”, totalement hors de contrôle d’elle même…
                                          Ca n’arrive pas toujours à ce point à chaque sortie (heureusement!) mais les premiers mois (années) sont très “bousculantes” pour certains. C’est une confrontation à ces peurs immenses, comme le noir, le vide… je trouve ça très animal…

                                          Vient un temps où cette peur viscérale devient jouissance : comme de se retrouver sur un fleuve en crue ou de se retrouver face à un passage où il est juste interdit de se planter, de sortir du bateau… (il y a d’ailleurs quelque chose de pas loin d’être malsain dans la volonté de retrouver ce que l’on a ressenti la première fois)
                                          Y’a quelques activités comme ça, pratiquées de façon “extrème” qui pose la question de ce que les pratiquants recherche réellement…
                                          Voici par exemple l’une des dernières vidéo de mon club, tournée par une copine (c’est elle-même qui filme sa galère !):

                                          En voyant la vidéo, je me suis marré et quand je l’ai revue après visionnage, mon premier réflexe a été de la chambrer (parce qu’elle s’y est pris comme une merde)
                                          Sauf que, si dans ce passage elle s’était par exemple coincée la jambe dans un rocher sous l’eau, ‘pas sûr que quelqu’un aurait pu quelque chose pour elle, malgré le soleil, l’ambiance…
                                          Le risque, c’est d’aussi finir par ne plus être autant “vigilant”, d’être dans la routine…

                                          Je trouve que c’est là un formidable “révélateur” : j’ai vu des gens perdre totalement leurs moyens, appeler leur maman, reoncer, ne plus être que des pantins… elle, elle est remontée dans le bateau, (de toute façon là, y’avait pas le choix)

                                          Le truc en rivière qui me fait vraiment “steeder”, ce sont les enfants…
                                          Nos gamins (et il n’y a pas que des garçons) ont tous pris de sacré clacs, à un moment ou un autre. Pour un enfant encore plus qu’un adulte (mais à ces moments là, ces adultes ne sont plus des adultes) c’est une confrontation à cette peur ancestrâle, animale, viscérale…
                                          Etre sur des rivières un peu costauds en étant avec des gamins, c’est pas quelque chose que j’apprécie beaucoup : ce qui permet de surpasser cette peur, c’est le fait de devoir agir (là, ta juste des mômes qui comptent sur toi pour revenir vivants, je parle même pas des parents… et sur une rivière à partir de la classe 3, un “enfant difficile” ça n’existe pas. Une fois séchés, au chaud dans le 9 places, ils peuvent retrouver leur capacité à être chiants, mais sur l’eau, aucun enfant n’aurait l’idée de venir faire chier un des adultes encadrants…
                                          Là oui, le “déjà vécu”, l’expérience, font que cette question de la mort n’est pas tétanisante. C’est pas du manège façon montagnes russes où tu joues à avoir peur…
                                          Aujourd’hui, je kiffe jamais autant que quand je suis seul sur la rivière… et j’ai demandé il y a 3 ou 4 ans à ce que les gamins ne viennent plus les samedis où c’est moi qui organise…

                                          (Végéteuse, si tu veux tester le kayak, vue que tu es de Toulouse, je m’ ferais un plaisir… )

                                          #20595
                                          XXYYZZ
                                            @xxyyzz

                                            L’angoisse (de mort ou autre) n’est pas quelque chose qui se décide ni vraiment un choix. Ça dépasse. Et on ne peut blâmer les gens de ressentir cette peur et de réagir n’importe comment pour la contrer, y compris en se perdant dans la religion

                                            Ou bien sur la religion ou autre chose, la politique, croire très fort en une cause, ou alors une occupation ( au sens large) son boulot, ire un bouquin , etc. Mais tout le monde n’en ai pas capable.

                                            Dans les camps de concentration nazis, parmi les personnes qui ont le mieusx résisté il y avait des pretres catholiques et des communistes ” purs et durs”

                                            Cependant .je me demande si certains ne sont pas plus inquiets ou m^me angoissé de la mort d’un proche(parents ou amis proches) que de la leur.
                                            Après tout; Je ne sais plus qui, a dit :

                                            Quant on est mort ,on ne le sais pas; c’est pour les autres que c’est embétant.

                                          20 sujets de 61 à 80 (sur un total de 151)
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