Et avant ça, le droit de n’en avoir rien à foutre.
Des trouduculs qui les désignent comme “futurs citoyens”.
Les connards (on appelle ça aussi “animateurs du sociocul”)
qui mettent en place des “jeux” avec des objectifs.
Les sacamerdes qui parlent de “loisirs éducatifs”…
Les fils de chiennes qui viennent nous dire que le loisir
doit être productif, que l’amusement ne suffit pas,
que l’animation doit avoir un “but” !!!!
Que “le jeu pour le jeu…” qu’il y aurait d’un côté des
ateliers “occupationnels” et de l’autres des ateliers
“éducatifs”, issus d’un “projet”…
Comique ?
La question pour ces “décideurs”, ce n’est
absolument pas les enfants, l’enfance : c’est
la question du contrôle.
Il faut réellement penser ces enfants comme de
la viande dans ces logiques, dans ces discours.
Ce qui suffit à justifier pour le simple animateur alors de ne tenir compte d’aucun
texte, d’aucune demande, d’aucun projet.
Et c’est ce qui fait la liberté d’action de ce métier
à nulle autre pareille.
Là où l’on peut avoir un regard amusé,
c’est par exemple quand Léo Lagrange
Midi pyrénées, qui détient une bonne part
du gateau des claé à Toulouse, organise une
exposition en fin d’année pour “montrer”
ce qui ce fait sur “ses” claés. Avec la présence
du maire ou de certaines de ses sbires.
Il ne s’agit évidemment aucunement d’enfants ici,
mais de politique “régionale” : il s’agit de flâter
ceux qui ont prêté (pour un temps) cette part
de gateau à Léo Lagrange.
Qu’y a t-il à voir, à part quelques gamins
totalement instrumentalisés, qui décorent
la pièce au même titre que des plantes vertes :
des réalisations d’artistes payés au prix fort
par Léo, dont personne n’est assez naïf pour croire
que c’est là l’œuvre d’enfants… (quand il
s’agit de sortir du fric à foison dans le sociocul,
on trouve toujours)
Est-ce de ces gens là qu’il faudrait chercher
une parole censée et saine ?
Il n’y a qu’à assister à l’une de ces singeries pour
comprendre tout ce qu’il y a à vomir.
Il n’est pas question d’enfants, nulle part : mais
de contrôle, de pouvoir.
Ce n’est que de la gerbe. Et il n’y a que de la gerbe
à sortir de la bouche de cette femme.
j’apprécie évidemment beaucoup cette dernière idée que tu développes…
il suffit de regarder, d’observer, pour voir que même à de petites échelles il y a toujours cette volonté de décider pour, à la place (des anims, des enfants, des parents). Alors j’imagine qu’à l’échelle des fédés ou de grandes villes, ça doit être comique.
Plutôt un point positif, non ?
Elle dit donc “je veux”…
Mais est ce la question ici, de sa petite
personne où de tous ces adultes traumatisés
qui aimeraient partager leur traumatise avec
les gamins ??? . De leur volonté, de leur toute
puissance enfantine…
La question est celle des gamins. de ce qu’ils
ont ou pas besoin de parler de ce non événement…
Et non pas de ce que des andouilles estiment
leur imposer d’abord leurs larmes gerbantes,
puis leur point de vue à la con…
Et de ce que j’en observe, pour ceux qui ont été
protégés de ces adultes névrotiques, ils
en ont rien à foutre, notamment durant ce qui
nous concerne : leurs temps de loisirs.
Les paroles de cette andouille ou de tout autre
andouille n’ont d’intérêt que pour ceux qui y voient
un intérêt…
Elle n’a absolument aucun droit, aucun droit de propriété
sur ces enfants, sur l’Enfance.
A une autre échelle : ce n’est pas au maire,
aux dirigeants de la fédé qui a gagné la part
de marché… de dire ce que doit être ce face
à face animateur-enfants.
Ils n’ont pas plus de poids, de légitimité
que n’importe quel individu pensant (et moins
que ceux qui vivent ce face à face) : l’enfance
n’appartient à personne, et certainement pas
à la société où se trouvent ces enfants.
Ce n’est pas parce que je travaille à Léo Lagrange ou ailleurs
que je vais en quoi que ce soit adhérer à une
pensée politique, philosophique, à un quelconque
projet, objectif, désir…
C’est à moi (à chacun) de construire cette
pensée à partir de ce qu’il estime nécessaire,
de ce qui “lui parle”… De ce qu’il vit avec ces
mômes.
Je ferais un rapprochement entre cette question
du “peut-on parler de tout avec les enfants”
avec le livre “Docteur ne me dîtes pas tout”
d’Anne-Marie Merle Béral.
Selon cette psychiatre, la médecine aujourd’hui
est devenue très efficace s’agissant de traiter les maladies,
mais pas s’agissant de soigner les malades.
Ce qui ne serait donc pas la même chose
(traiter une maladie et soigner une personne)
Cette médecine hyper technique pêcherait s’agissant de la parole,
de savoir parler aux malades. Soit une médécine
technique et non “humaine”.
IRM, scanner : on voit tout, on dit tout.
Or, le patient n’a pas besoin de tout savoir :
cela nuirait même à sa guérison.
Pourrait le détruire psychologiquement.
Le parallèle me semble alors évident avec
ce que l’on dit ici. Sur ce qu’il conviendrait
de dire ou ne pas dire aux enfants.
En ajoutant une donnée : ici, ce sont les adultes
les malades (qui jouent au médecin), les névrotiques, ceux qui ressentent
absolument le besoin de partager leurs angoisses.
Quelle meilleur oreille alors que ces enfants sous
la main, vierges, si ouverts à la parole de
l’adulte, avides d’entendre…
«Dans le contexte actuel, le directeur de l’école a décidé de signaler ce qui s’est passé à la police», a expliqué à l’AFP le commissaire Marcel Authier, en notant qu’il ne s’agit aucunement d’une plainte. «On a convoqué l’enfant et son père pour essayer de comprendre comment un garçon de 8 ans peut être amené à tenir des propos aussi radicaux», a indiqué le directeur départemental de la sécurité publique. «Visiblement, l’enfant ne comprend pas ce qu’il a dit. On ne sait pas où il est allé chercher ses propos»
J’ai été à l’école (primaire) à Nice justement, moi je sais où il est allé chercher ses propos. Cette ville est un repaire de fachos en tout genre, j’avais 7 ans que j’étais déjà choqué d’entendre des remarques ouvertement raciste partout, tout le temps, à la boulangerie, chez le coiffeur, chez des “amis”.
Un copain de mon école (Samir, je m’en souviens encore), s’était fait trainer par notre professeur de CE1 par l’oreille, il hurlait en passant devant moi et le maitre lui a dit “Tu vas voir si ce sont les bicots qui font la loi ici”. J’avais dû demander à mon père ce que c’était un bicot.
Pour l’élection du conseil des élèves, j’avais été surpris d’apprendre de la bouche du maître qu’il fallait, pour être éligible, trois grands parents sur quatre d’origine française. Des anecdotes comme ça je pourrais en tartiner le sujet pendant des pages et des pages.
C’était il y a plus de vingt ans, et je ne suis pas surpris le moins du monde de l’évolution des choses. Les parents de mes amis fermaient leur bouche, mais leurs gamins… Je ne sais pas ce que je serais devenu si j’avais du subir ne serait-ce que le dixième de ce qu’ils vivaient à l’école.
Je le (re)vois comme si c’était hier ce directeur, aussi laid et con que mes anciens professeur, j’ai un goût de vomi dans la bouche en l’imaginant se rendre chez les flics. Putain de déséquilibré.
consternant non ? et le premier commentaire encore plus
ça donne pas vraiment envie de rire
et de l’autre côté de l’Atlantique (francophone), on puise dans les racines pour comprendre…
(cette contribution pourrait très bien alimenter le débat sur la modération du forum…)
Je travaille dans le 93 (et c’est une partie de mon boulot de connaître :-D).
Shaaa a écrit :
Bon, du coup, ça m’étonne moins. Ils font effectivement des choses chouettes. 😀
Comment tu connais?
lauretteee a écrit :
Shaaa a écrit :
C’était quelle formation à tout hasard ? 😀
C’est une formation qui se fait via une ludothèque dans le 93 “les enfants du jeu”
la formatrice est vraiment très intéressante et pédagogue.je vous met le lien de la formation 😉
http://www.les-enfants-du-jeu.com/pageDynamiquePrevisu.php?contenuPage_id=33
Bon, du coup, ça m’étonne moins. Ils font effectivement des choses chouettes. 😀
Charlie, je ne veux voir dépasser aucune tête, le monde diplomatique
Shaaa a écrit :
C’était quelle formation à tout hasard ? 😀
C’est une formation qui se fait via une ludothèque dans le 93 “les enfants du jeu”
la formatrice est vraiment très intéressante et pédagogue.
je vous met le lien de la formation 😉
http://www.les-enfants-du-jeu.com/pageDynamiquePrevisu.php?contenuPage_id=33
lauretteee a écrit :
ludou a écrit :
le jeu, du second degré ?
Et comment tu fais pour être sûre que ce n’est qu’un jeu ? ça m’intéresse…
Et bien c’est sur que ce n’est pas forcément évident de le savoir.
en règle général l’enfant à qui tu dis “c’est pas bien de faire la guerre” est capable de te dire “mais je suis en train de jouer”. il sait faire la part des choses entre le jeu et la réalité.
un enfant qui “joue” sans être capable de revenir à la réalité ne joue pas, il y a forcément un souci plus ou moins grave derrière.
je sais pas si c’est très clair :/mais ce que j’ai pu apprendre lors de ma formation sur le jeu de l’enfant, c’est que le jeu à des caractéristiques pour être considéré comme jeu et le second degrés est la plus importante même si j’en conviens elle n’est pas la plus évidente à déterminer.
C’était quelle formation à tout hasard ? 😀
Oui tu as raison, je me suis me paumée dans les citations, je croyais que tu parlais de mon deuxième post…
(Bref, vais me coucher)
bah quand tu rapportes les propos de ta directrice comme si c’était aussi ton avis. Non ?
Pour le second degré et le jeu, il me semble que shaaa l’avait évoqué dans un post, par contre je ne me souviens plus lequel (si Crevette et ses pouvoirs magiques de dénicheuse passent par là :-)).