bah justement non, parce que à part des arguments sentimentaux (que je reçois mais qui ne me persuadent pas du tout sur le fond de la question…), j’ai pas vu grand-chose. Enfin, après tout, c’est pas moi qui ait posé la question…
Joyeux Nowel!
XXXYZZZ, tu dis : “Mais je maintiens qu’il faut essayer que les pleurs des enfants soient réduits au minimun.”
Au delà de cas marginaux que tu avances d’animateurs qui intrumentaliseraient la peine des enfants pour une “sorte de reconnaissance affective” de leur état de “bon animateur”, comment légitimes-tu une idée comme “… il faut essayer que les pleurs des enfants soient réduits au minimun” ?
Idèm pour “Ensuite j’ai entendu certains directeurs, pas beaucoup heureusement, en faire un critère de réussite de leur centre. ”
Parce que dans ces cas-là, le problème ce ne sont pas les enfants mais les anim’.
Et donc ça ne répond pas à : Pourquoi “je maintiens qu’il faut essayer que les pleurs des enfants soient réduits au minimun” ?
On ne légitime pas une “idée globale” à partir de cas marginaux.
sympa l’ambiance ici… l’esprit de noël sans doute !!! 😉
moilapa a écrit:
C’est pourtant simple :
Et là il s’agit de dire en quoi cette idée est supide.
je suis tout ouï ! 🙂
C’est pourtant simple :
Il y a des personnes qui trouvent que c’est un problème que des enfants pleurent en fin de séjour.
Et cette idée stupide circule.
Et là il s’agit de dire en quoi cette idée est supide. Pour les gens qui passent ici et qui sont peut être animateurs ou directeurs. Et qui peut être bossent dans les colos. Parce que sur ce forum il arrive qu’il passe des animateurs ou des directeurs de l’éducation populaire. (Tu aurais pu avoir la puce à l’oreille : planetanim : il y a anim dedans ; mais bon, c’est vrai que c’est pas forcé qu’on s’en rende compte).
Tu as compris ou j’essaie de te réexpliquer differemment ?
Merci Vincenzo je me sens moins seul..
moi , je vois pas le probleme qu’un gamin pleure en fin de séjour, non vraiment je ne vois pas!Et ca pour etre pour tellement de raisons différentes que je ne comprends pas ce débat!
moilapa a écrit:
On peut même adhérer à ce type d’ânerie (celle qui fait le fil de ce post) ou juste s’en accomoder.
et on a aussi le droit d’y réfléchir et d’avoir un avis, qui ne soit pas une opposition totale à cette phrase…
Effecivement, on est pas obligé.
De même qu’on est pas obligé de lutter contre la bêtise.
On peut même adhérer à ce type d’ânerie (celle qui fait le fil de ce post) ou juste s’en accomoder.
saltimbanque a écrit:
Pourquoi faut il se poser des questions sur ce qui est naturel ?
On est pas obligés hein 😉
…
JE n’ai jamais entendu parler d’une telle ânerie…
De mon côté je ne me suis jamais dit que si les enfants pleuraient en fin de séjour c’était parce que mon séjour était réussis ou non.
Personnellement je trouve ça naturel quand ça arrive.. et je ne pose aucune question à ce propos…
Moi même en tant qu’adulte (heu… oui je crois) il m’arrive de verser ma larme quand je me retrouve seul à fermer un centre en fin de séjour.
Pourquoi faut il se poser des questions sur ce qui est naturel ?
“Les cas que j’ai cité ne concernent pas souvent les ados, mais les plus jeunes.”
“Mais je maintiens qu’il faut essayer que les pleurs des enfants soient réduits au minimun.”
Alors juste sur cette idée : pourquoi cela poserait problème pour des enfants et pas ados ?
Qu’est-ce qui fait que ces pleurs d’enfants posent problème ? Et pas les mêmes pleures (pour les mêmes causes) chez des adultes ?
Et ben dis donc Moilapa, ça gamberge dur.
Plusieurs messages à la suite édité plusieurs fois, en disant toi même que tu n’as pas une “image finie”.
Et tu finis magistralement par l’un des mots qui est l’un des fleurons de notre belle langue française.
Pour en revenir au sujet initial,Je ne sais pas si cette idée circule beaucoup dans les stages BAFA ou BAFD; mais moi aussi j’en ai entendu parlé.
Ceci dit les enfants savent que la colo va finir, mais certains refusent de l’admettre dans leur tête.Cela ne fait pas d’eux des demeurés. Les cas que j’ai cité ne concernent pas souvent les ados, mais les plus jeunes.
Ensuite j’ai entendu certains directeurs, pas beaucoup heureusement, en faire un critère de réussite de leur centre.
Mais je maintiens qu’il faut essayer que les pleurs des enfants soient réduits au minimun.
Quant à tes remarques sur l’éducation populaire, d’accord qu’il y a fréquement un gouffre entre les idées défendues et la pratique de plusieurs association envers leur salariés.De plus avec les nouvelles dispositions 2009, beaucoup d’assos font avoir encore plus de mal. Pour ma petite assos c’est le cas depuis 1 an et demi. Je ne pense pas que nous pourrons survivre longtemps.
Par contre dans mon département je n’observe pas la baisse des candidats au BAFA. On pointe tout au plus une stabilité.
Pour le BAFD, il n’y a jamais eu autant de candidats qu’au dernier jury et trois stages FG BAFD ont eu lieu fin 2009, ce qui est un record pour la Réunion.
Bon le sujet est un peu décousu pour moi aussi. Allez bye
Pour revenir au thème (je vais être un peu brouillon, mais je n’ai pas encore réussi à me faire une “image finie”… et les 5 mn qu’il me reste pour poster du fait du système du forum)
Ce que je crois, c’est que l’on part d’un excés (des anim’ fiers que les enfants pleurent en fin de colo, ou dans la même veine des formateurs Bafa qui “se sont éclatés” durant la semaine)
On leur répond fort justement : “Crois-tu que la qualité d’une colo se mesure aux pleures des enfants en fin de séjour ?”
Et, au fil du temps, on en arrive à détourner l’idée : “C’est pas une bonne chose que les enfants pleurent en fin de colo” ou “vous avez loupé quelque chose au niveau de la préparation des enfants à la fin du séjour si ils pleurent”
C’est un processus que je retrouve sous d’autres formes dans l’éducation populaire.
On en vient à se battre sur le terrain avec les idées auxquelles on a crues (en fait, la réinterprétation de ces idées) ! Des idées émises par d’autres, en d’autres temps, qui vont mal de pair avec une absence d’esprit critique, de contradiction… Ou le simple fait de douter… (notions peu présentes par exemple sur les Bafa)
On se retrouve confronté à des “Oui, mais c’est dans le pp”, ce qui devrait être un point final à la réflexion !
J’y vois le même processus quand tout simplement au lieu de “un animateur c’est pas juste un amuseur”, on dit “un animateur c’est pas un amuseur.”
Toutes sortes de “symptomes qui expliquent peut être que l’éducation populaire n’est pas au mieux :
– Au lieu de penser que la théorie nourrit notre action sur le terrain, on en vient à penser que la théorie c’est le terrain. Et l’on ne remet pas en question cette théorie, même quand il semble évident qu’elle est fumeuse.
– On pense que la feuille de papier sur laquelle a été notée le pp a plus d’importance que celle qui a servi à faire un avion en papier (pour imager mon ressenti)
– plutôt que de se réapproprier les idées des autres (qui ont fait l’éducation populaire), essayer de les comprendre, on les “recrache” sans en avoir forcément compris leur sens. On les agglomère dans un projet et on fait de ce projet un élément immuable.
C’est peut être un peu brouillon, mais c’est l’une des raisons qui pour moi fait que l’éducation populaire va mal.
Sans doute faudrait-il ouvrir un autre post, mais je crois qu’au contraire ces “dénaturations d’idées” , ce que je ressens comme des dérives sont symptomatiques d’un système qui ne sait plus remettre en cause sa pensée, son fonctionnement :
Par exemple, à la question du désintérêt des jeunes pour le Bafa, on se pose la question, non pour ces jeunes, mais parce que cela met en péril le mode d’accueil des enfants. Ce qui fausse déjà les observations que l’on en fera.
Et évite de s’en poser d’autres :
– l’inadéquation de l’éducation populaires (système , Idées ?) au monde d’aujourd’hui.
– Le décalage (le gouffre) entre des jeunes qui s’inquiétent de leur avenir (chômage) et la réponse “bénévolat” ou “ça t’apportera des billes pour plus tard”, ce qui est, soit-dit en passant, la même réponse utilisée dans le système pourri des stages non rémunérés dans le monde du travail.
– le gouffre entre les valeurs de l’éducation populaire et la situation actuelle dans l’éducation populaire (telle qu’elle est décrite dans le livre noire dont on a maintes fois parlé)
“Cet échange conforte mon idée que c’est alors une des âneries que l’on colporte dans l’éducation populaire….”
vu ce que tu dis avant, il est clair que tu ne cherches même pas à comprendre….
Vive les forums de discussion!
Ah Bon ? Parce que le débat c’est forcément changer d’avis après l’écoute de l’avis des autres ?
J’ai envie de te répondre : “je ne demande qu’à ce que l’on me fasse changer d’avis, ça partirait déjà du principe ambitieux qu’il y a un avis émis.
N’est-ce pas encore une fois de plus un argument dans la même veine que toute les imbécilités-conneries que l’on accumule depuis un bout de temps ?
Ici, je me pose une question et les arguments que je lis sont très loin de me faire changer d’envie. Qui plus est, quand ces arguments n’ont pas de rapport avec la question soulevée !!!!
Et donc là, tu en conclus “que je ne cherche pas à comprendre ?”
Ne pourait-on pas faire un minimum d’effort de lecture ? Qu’au delà de la lecture du titre, ne pourrait-on pas se demander “Qu’est-ce qu’il se dit ici ? ”
Est-ce que le débat ici était “Faut-il interdire de pleurer aux enfants ? ”
Ou plutôt “En quoi est-ce un problème que des enfants pleurent en fin de colo ?
Et par delà, peut-être : n’est-ce pas le “signe” d’autre chose dans l’éducation populaire ?
La phrase la plus symptomatique de ce constat que l’on retrouve sur le forum : “Bon, j’ai pas lu les 5 pages précédentes, mais je vais donner mon avis. ”
Parce que pour le posteur, c’est ce qui compte.
Cet échange conforte mon idée que c’est alors une des âneries que l’on colporte dans l’éducation populaire, par le biais notamment des Bafa, juste parce qu’on l’a un jour “entendu dire”, juste parce qu’il devient de plus en plus difficile dans l’animation de seulement se poser la question “Quel est le sens ici ?”
Et que quand on pose de telles questions sur un Bafa, on se retrouve face à des formateurs qui perdent pieds et qui en réunion ensuite te reprochent “d’avoir voulu me piéger !!!!!!”
vu ce que tu dis avant, il est clair que tu ne cherches même pas à comprendre. C’est quoi l’intérêt d’un fil de discussion où l’auteur pose une question (en y répondant en même temps) et n’essaye même pas de comprendre les réponses? Juste à déballer des critiques (certes fondées souvent) que l’on lit depuis des mois et des mois dans tous ses posts?
Alors échanges ou justaposition de monologues ?
(je suis par ailleurs déjà d’accord avec l’idée que c’est souvent moi qui commence ce “petit jeu”)
Vive les forums de discussion! :cass:
edit: m**de, tout mon texte n’est pas passé. Je reviendrai plus tard.
Bien sur qu’il ne s’agit pas t’interdire à un enfant de pleurer en quittant le séjour.
C’est marrant ça, comme les gens disent en fait ce qu’ils veulent. Peu importe en fait ce que l’autre a dit… Le principal est de dire juste ce que l’on a envie de dire… Quit à faire passer l’autre pour un crétin (Comment pourrait-on qualifier autrement quelqu’un qui se demande si il faut interdire à un enfant de pleurer ?)
Alors échanges ou justaposition de monologues ?
(je suis par ailleurs déjà d’accord avec l’idée que c’est souvent moi qui commence ce “petit jeu”)
Je pense ,simplement, qu’il faut faire comprendre à l’enfant que le séjour de vacances est temporaire et qu’il va rentrer chez lui à une date fixée.
En se basant, bien évidemment, sur l’idée que l’enfant, (l’ado) est juste un demeuré.
Cette idée que l’enfant n’aurait pas compris que le séjour va prendre fin ne tient pas la route : il suffit de discuter avec les enfants. Quand je bosse sur un village vacances et que l’on est exactement dans la même situation, les parents en plus (ce qui d’ailleurs rend sans fondement certaines théories), les jeunes savent très bien quand leur séjour va finir. Tout y contribue, que ce soit les préparatifs du spectacle de fin de semaine, le “montage” et “démontage” de la voiture, le nettoyage du chalet qui prend au moins une journée, les clefs qu’il faut rendre, les jouets construits au mini-club qu’il faut aller récupérer, ou que l’on expose le dernier soir avant le pestacle, et qui représente une image de la (les) semaine écoulée, les amis qui partent en milieu de de semaine parce qu’eux ont fini leur séjour, le planning, le fait pour certains que c’est leur sixième saison ici, les discutions sur l’après ou l’ailleurs (c’est comment la ville où tu vis…) sur la façon de “prolonger le contact”, etc… Ce sont les mêmes réactions pour les gamins de 10 ans que de 20 ans. Donc toutes ces théories sur “les enfants mal préparés” ne tiennent pas la route pour le groupe.
Par ailleurs, bien entendu que l’on va trouver des enfants “fragiles” pour qui le retour chez eux est un problème.
Mais c’est bizarre : je n’avais pas compris le sens du post que j’ai lancé… Je pensais avoir lancer la discution sur tout autre chose…
Alors sans doute que cette idée “d’enfant mal préparé”, si elle peut correspondre à un ou deux cas sur un groupe, parce qu’enfant fragile ou anim’ à l’ouest, n’a rien à voir avec le fait qu’un groupe de gamins soit triste à la fin d’un séjour.
Et qu’il s’agit JUSTE évidemment d’enfants malheureux de quitter leurs copains ou anim’. Exactement comme c’est le cas pour un adulte…
Cet échange conforte mon idée que c’est alors une des âneries que l’on colporte dans l’éducation populaire, par le biais notamment des Bafa, juste parce qu’on l’a un jour “entendu dire”, juste parce qu’il devient de plus en plus difficile dans l’animation de seulement se poser la question “Quel est le sens ici ?”
Et que quand on pose de telles questions sur un Bafa, on se retrouve face à des formateurs qui perdent pieds et qui en réunion ensuite te reprochent “d’avoir voulu me piéger !!!!!!”
Souvent, au départ, on part d’idées raisonnables, de théories justes, et qu’au fil du temps, au fil de l’amoncellement d’idées, au fil des transformations, on dit juste pour dire. On en oublie le sens derrière l’idée.
Avé Moilapa
Bien sur qu’il ne s’agit pas t’interdire à un enfant de pleurer en quittant le séjour. ( je ne vois pas comment on pourrait le faire d’ailleurs).
Je pense ,simplement, qu’il faut faire comprendre à l’enfant que le séjour de vacances est temporaire et qu’il va rentrer chez lui à une date fixée.
Evidemment cela n’est pas facile.
De plus il y a pleurs et pleurs. Si c’est simplement l’émotion,ou le fait de quitter ses copains, rien de grave.
Par contre c’est plus inquiétant, dans le cas où un enfant sait qu’il va retrouver un milieu défavorable chez lui.
Crois moi, Moilapa, je me souviens de quelques cas tres durs.
Un enfant de 6 ans qui prenait son animatrice pour sa maman.De plus cet enfant était tres attachant.
Une autre qui a tout fait pour que je ne vois pas les conditions de son logement.
Une troisième qui a demandé à être placé et ne voulait pas rentrer chez elle.
Evidemment dans deux cas j’ai effectué un signalement.
Evidemment j’ai préparé la fin du séjour. Mais peut être qu’une meilleure préparation au départ aurait diminué l’impact de la fin du séjour.
Ceci dit je n’ai pas de recettes miracles.
Quant à la comparaison avec le star ac, NON ne mélangons pas tout ! Cela n’a rien à voir.
j’ai dû oublier des mots, Al avait raison…
Le truc du contexte social où ils vivent qui les fait chialer, c’est pas pour tous, ni tout le temps. Mais peut-être que ça peut jouer, même s’ils ne sont pas désespérés…
Pour la Star’Ac, je réfléchi encore (vaut mieux mobiliser son intelligence sur des trucs cons, que sa connerie sur des trucs intelligents il paraît…).
ps: Moilapa, pourtant “Jeeeeee suiiiiiiiiiiiis taaaaaa lumièèèèèèère” (j’espère que tu as les références ;-)).
moilapa a écrit
Et j’ai pas l’impression que ça répond à la question “Pourquoi y aurait-il un problème à ce que des enfants pleurent la fin d’une colo ?”
Le “problème” -s’il y en a un- n’est peut-être pas de savoir si les mômes peuvent pleurer ou pas à la fin (moi j’les autorise hein, de toute façon j’vois pas trop comment on pourrait techniquement stopper), mais peut-être comment se positionne l’équipe par rapport à la fin de séjour avec les enfants :
comme pour toute fin, ça peut être triste parce que oui on quitte un lieu et des gens et des moments passés ensemble (donc normal quoi), mais ça peut être aussi limite “théatralisé triste” parfois (genre on parle de la fin avec une mine déconfite plusieurs jours avant, en regrettant déjà de ne pas se revoir ; on multiplie à outrance les moyens de communication pour qu’après “on ne se perde pas de vue” en sachant bien en général que c’est une illusion ; on focalise sur “la fin” et on occulte le reste…)
Laissons les mômes qui veulent verser une larme le faire, mais faudrait pas non plus faire croire que c’est un passage obligé…
Est-on un monstre si on a pas le besoin de pleurer en quittant la colo ?
A la star ac pourtant ils pleurent tous en sortant…