crevette 76 je vais essayer de te répondre . je travaille sur un centre qui fonctionnent par groupes d’age avec des propositions d’activités obligatoires programées. ce fonctionnement est décrit dans le PP et est appliqué durant les mercerdis et les vacances .lors de mes directions je choisis un autre mode qui est le suivant plus de groupe d’age et des ateliers tournants en effet l’enfants peut passer de l ‘un à l’autre et il y a un animateur qui ne propose rien et encadre les enfants qui n’ont pas fait de choix . j’organise des forum de la passion où un enfant présent aux autres sa passion puis je lui permets si il le désire de faire découvrir sa passion voila deux exemples qui bien sur ne sont pas de l’auto gestion mais il me semble que le cadre laisse plus de liberté que celui de l’année . mais comme je l’ai déja dis le directeur a t-il réelement le pouvoir ? donc moi je fais pas grand chose mais j’essaie et comme toi je me pose des questions
Ah mais si vous n’êtes pas précis comment voulez vous que je vous réponde ???
Le “président de séance” est un animateur qui est chargé de donner la parole et d’annoncer l’ordre du jour. Ainsi le directeur ne fait que le rôle d’animateur de séance, il délègue la présidence à un animateur et peut participer comme tout un chacun. Manière de procéder vue en formation et qui me semble très bien convenir.
Pour Images : le président de séance ne peut pas me dire que ça ne fonctionne pas, il a signé, il m’a rencontré, on a parlé de mes méthodes, il connait le projet pédagogique… Il ne peut donc pas m’attaquer sur mes méthodes sinon il ne fallait pas qu’il vienne !
Directeurdu34 a écrit :
Il faut savoir déjà de quel président tu parles, si c’est Hollande je l’emmerde je continuerais comme je fais.
on savait déjà que tu ne savais ni écrire ni réfléchir. On se rend compte maintenant que tu ne sais pas lire…
Tu parles toi-même d’un président de séance qui tourne et le post d’après tu demandes de quel président on parle ? Mais tu serais juste à mourir de rire si tu n’étais pas aussi dangereux.
Directeurdu34 a écrit :
on peut même faire construire ces règles par les enfants, aidés des animateurs)
tu pourras juste m’expliquer comment tu t’y prends pour faire construire des règles déjà décidées par toi à des enfants en leur faisant croire que ça vient d’eux ?
T’inquiète, y’a pas de piège, la réponse est très facile, des centaines de dirlo font comme ça…
Il faut savoir déjà de quel président tu parles, si c’est Hollande je l’emmerde je continuerais comme je fais.
Moi j’ai mangé une pomme à midi… Bruno c’est toi ? t’es revenu non ? ça y’est ta BD a tellement bien marché que ta ou te payer un BAFD et un DEJEPS ?!
Sinon vu que tu répond à coté de la plaque…. je recommence :
et tu fais quoi si le président te dit que ton fonctionnement ne vaut rien et qu’il remet absolument toute ton organisation en cause avec le reste de l’équipe ?
Je n’ai jamais eu de problèmes avec mes organismes, j’ai toujours été libre sur mes projets pédagogiques et ma pédagogie à tenir, donc je ne me pose pas la question.
La seule chose qui revient chez tous les organismes, associations comme entreprise c’est “sécurité”, ils sont obnubilés par ça, donc je dois avoir raison quelque part…
et tu fais quoi si le président te dit que ton fonctionnement ne vaut rien et qu’il remet absolument toute ton organisation en cause avec le reste de l’équipe ?
En formation, nous avons eu la fameuse question “quelle différence faites-vous entre un directeur et un coordinateur ?”… Pas facile de répondre car si on regarde la définition de “directeur” il est dit qu’il dirige mais aussi qu’il coordonne…
Je pense qu’il faut trouver un équilibre, entre les règles non négociables de sécurité et de respect (ça c’est valable partout, on peut même faire construire ces règles par les enfants, aidés des animateurs), et les activités qui peuvent être menées de diverses manières.
Pour ma part, je pense que pour mes prochaines réunions d’animateurs j’utiliserais le système du président de séance tournant, comme ça je leur donnerais des responsabilités et les impliquerais dans la réunion.
lejoueur27 a écrit :
moi cet idée me plait et à chaque fois que je prends des directions je souhaite atteindre ce but.
mais comment en pratique ?
Perso cette question a toujours été en suspend dans mon job, en ACM comme ailleurs.
Et ce qui semble compliqué c’est que -comme pour beaucoup d’autres manières de bosser ou attitude en groupe/société- notre rapport à cette notion de diriger, avoir/prendre/garder/justifier un pouvoir est vachement conditionnée…
et du coup sortir de l’usage c’est pas simple ; autant pour celui qui dirige que les autres d’ailleurs je crois.
En tout cas moi j’ai pas complet réglé le truc, pis entre ce que je pense démontrer, ce que les autres perçoivent, ce que je voudrais (et déjà suis-je bien certaine de ce point en fait ?), ce que “la société” impose plus ou moins à chacun dans son rôle et/ou dans son rôle à partir du moment où un autre sort du cadre communément admis, y’a des nuances, voire des gouffres.
Sans compter que j’bosse pas toujours avec la même équipe tout le temps (et que d’ailleurs quand j’ai bossé avec des mêmes équipes mais en changeant les rôles respectifs des gens, ça a pu donner des trucs heu… intéressants à observer…).
bon, mon post sert pas à grand chose, m’enfin c’est pas pire que certains 🙄
voici un débat de fond sur la maniére d’assurer les fonctions de direction dans nos différente structures . quel sont les impactes de l’exercice du pouvoir chez les gens ?
les directeurs sont-ils les seul décideurs sur nos structures ?
Vouloir coordoner une équipe n’est pas la même chose que la diriger . Ors dans la pensée générale un directeur est une personne qui donne des ordres comme le disent certains.
Dans de nombreuses structures on demande au directeur d’être un gestionnaire en premier(budget planning horaire planning d’activité état de préssence ect ) puis d’être un concepteur de projet et par la suite d’encadrer une équipe d’animateurs souvents imposés et composée de personnes n’ayant pas forcément le même objective.
Donc il est plus facile pour le responsable de rester sur le modele de hierargie descendante .
c’est pourquoi ta question peut passer pour une utopie mais moi cet idée me plait et à chaque fois que je prends des directions je souhaite atteindre ce but. pour moi la richesse de l’animation c’est le public et les animateurs . il est donc temps de remettre au centre de ce travail les relations humaines.
Mais pour cela il faidrait que les organisateurs le veulent car les réels décideurs ce sont eux et dans certains car ces derniers ne veulent assurer qu’un moyen de garde sécurisant !!!!!!!!!!!
Directeurdu34 a écrit :
C’est exactement ce que je vis dans le CLAE où je travaille. Dés qu’un conflit entre enfant éclate, il faut cadrer, punir, enlever les jouets, réduire les libertés… Tout faire pour que plus rien ne se passe entre les enfants, et là, on nous félicite pour avoir fait du bon travail !
Le suicide collectif c’est aussi très efficace pour pallier à la surpopulation de la terre, aux famines, aux épidémies en cours et à venir, à….
L’efficacité, c’est le problème de l’évaluation. Si tu avais regardé la vidéo de solleana d’hier (pourtant c’est un support que tu maîtrises, la vidéo, c’est peut-être bien le seul même, non ?), tu aurais eu l’occasion d’amorcer un début de réflexion…
Dans cette phrase, tu parles de prise de pouvoir sur les anims par la direction, ou sur les enfants par les anims?
les 2 mon général le second découlant indubitablement du premier !
tirlibibi a écrit :
Directeurdu34 a écrit :
Effectivement, c’est ce que j’appelle aussi du “bon travail” !
pas moi !
C’est ton droit, mais ça fonctionne, c’est très efficace !
Directeurdu34 a écrit :
Effectivement, c’est ce que j’appelle aussi du “bon travail” !
pas moi !
Vegeteuse a écrit :
On ne peut s’empêcher de revoir surgir cette peur de laisser un animateur “s’essayer” au contact avec les enfants et vivre ce contact et cet échange avec eux. L’argument appelé par les directeur sera bien souvent sécuritaire (parfois admissible) mais cachera trop souvent la peur de perdre le contrôle sur ses subordonnés et pire : sur les enfants qu’il faut “cardrer” “gérer”.
C’est exactement ce que je vis dans le CLAE où je travaille. Dés qu’un conflit entre enfant éclate, il faut cadrer, punir, enlever les jouets, réduire les libertés… Tout faire pour que plus rien ne se passe entre les enfants, et là, on nous félicite pour avoir fait du bon travail !
[/quote]
Effectivement, c’est ce que j’appelle aussi du “bon travail” !
Le numéro de ce mois-ci de NVA (n°323) est disponible. Il est consacré à la question de l’équipe (famille, école, sport, entreprise…) :
FAIRE EQUIPE : pourquoi ? comment ? Autonomie & Coopération
« Faire équipe » suppose non seulement de partager un même projet, mais également d’avoir différentes compétences comme savoir écouter les autres, savoir développer des processus de coopération plutôt que de surenchère ou de compétition… On ne peut « faire équipe » que si chacun coopère. Tandis que le groupe se forme quasi spontanément, l’équipe nécessite une organisation, des énergies, des méthodes d’action. L’équipe a également besoin d’une ou plusieurs personnes dont l’autorité et la compétence reconnues vont être facteurs de cohésion et de progrès.
Dans l’entreprise, par exemple, une équipe s’établit sur la base d’un projet commun et d’une mise en œuvre collective. Loin de la simple addition d’actions individuelles, l’esprit d’équipe nécessite la mobilisation de tous pour un dépassement de chacun. Le travail d’équipe implique un partage à la fois des responsabilités et des rôles dans la gestion du projet. Malheureusement, combien de fois ne voit-on pas le beau « projet d’équipe » n’être que l’initiative d’une personne ou la décision de la direction ? Quand les responsabilités sont individuelles, on reste dans le cadre d’un groupe de travail, pas dans un travail d’équipe.
De même dans les sports collectifs, l’esprit d’équipe pousse les joueurs à compter davantage les uns sur les autres, à développer des tactiques collectives – le contraire du jeu « perso » ! – et à s’épauler dans la difficulté. L’esprit d’équipe peut aussi exister dans les sports individuels quand au sein d’un club les uns et les autres s’encouragent ou se conseillent mutuellement. Finalement, l’esprit d’équipe, ça se cultive dans tous les domaines de la vie, dans les apprentissages de la classe également. Cela demande du temps et de l’énergie, mais porte les fruits de l’autonomie et de la coopération. Il ne manque pas d’outils pour faire d’un groupe une équipe vivante, dynamique, solidaire… et qui réussit !
Au sommaire de ce numéro :
Edito : Faire Équipe : pourquoi ? comment ?
Savoir travailler en équipe : une compétence indispensable – Entretien avec Christian STAQUET, formateur autour de l’approche positive des personnes : accueil, empathie, pédagogie coopérative.
Articuler l’individu et le groupe, par Jacques TRÉMINTIN, travailleur social, journaliste, formateur.
Au cœur de la relation : confiance ou rapport de forces ?, par Hervé OTT, formateur en approche et transformation constructives des conflits, accompagnement d’équipes.
Vacances : un temps d’apprentissage du mieux être ensemble, par Sergio POLATIAN, Association « Le Petit Prince », séjours de vacances à visée d’éducation relationnelle et sociale.
Travailler en équipe : un choix stratégique, pas un dogme ! – Entretien avec Philippe PERRENOUD, professeur à la Faculté de psychologie et des sciences de l’éducation de Genève.
Groupe classe et Équipe enseignante, par Édith TARTAR GODDET, psychologue clinicienne, formatrice.
Innovation pédagogique – Enseignants et élèves se forment ensemble à la médiation scolaire, par Dalila TERZI-DELMOTTE, enseignante, formatrice à MédiActeurs Nouvelle Génération.
Au collège St Exupéry de Chaumont en Vexin (Oise), par Anne LERAILLE et Nathalie MAILLARD, coordinatrices de projet.
Petite enfance : Plus que le « Nous », favoriser le « Je » coopératif,par Arnaud DEROO, éducateur de jeunes enfants, formateur en relations humaines, responsable du service Petite enfance de la ville de Lambersart (59).
Ressources : livres, outils pédagogiques, jeux coopératifs.
Bloc-notes, formations : les petites annonces en France et ailleurs
La méthode ESPERE ®, quatrième volet – Chronique de Jean-Luc MERMET, directeur du Centre Reliance de Grenoble.
Images a écrit :
Le serpent se mord ainsi la queue, il y a lutte pour le “pouvoir” car il y a reconnaissance de ce “pouvoir” et l’ambition de garder ce “pouvoir” entraîne un certain mode coercitifs qui engendre à nouveau lutte pour le pouvoir de la part des subordonnés ne voulant pas perdre la face non plus…
Dans cette phrase, tu parles de prise de pouvoir sur les anims par la direction, ou sur les enfants par les anims?
En fait, dans les 2 cas je suis d’accord avec toi 🙂 Même si j’ai l’impression que certains anims se complaisent dans la soumission et appliquent les règles de la hiérarchie avec beaucoup de zèle (ou alors c’est qu’ils se vengent sur les enfants?).
On ne peut s’empêcher de revoir surgir cette peur de laisser un animateur “s’essayer” au contact avec les enfants et vivre ce contact et cet échange avec eux. L’argument appelé par les directeur sera bien souvent sécuritaire (parfois admissible) mais cachera trop souvent la peur de perdre le contrôle sur ses subordonnés et pire : sur les enfants qu’il faut “cardrer” “gérer”.
C’est exactement ce que je vis dans le CLAE où je travaille. Dés qu’un conflit entre enfant éclate, il faut cadrer, punir, enlever les jouets, réduire les libertés… Tout faire pour que plus rien ne se passe entre les enfants, et là, on nous félicite pour avoir fait du bon travail !
le jeu sera donc mis à mal par cette intrusion voir stoppé par de faux arguments cachant une fois de plus les peurs que j’ai déjà cité.
Il serait d’ailleurs intéressant de s’attarder sur la réaction du groupe (enfants) face à cette intrusion et de voir quel mécanismes de défense se mettent en place dans ces cas la…
Pour avoir vécu plusieurs fois l’intervention de mon responsable ou des collègues alors que j’étais en train de régler un conflit qui prenait un peu de temps ou que je tentais d’instaurer un climat plus serein en ludothèque (c’est à dire sans crier pour imposer le silence). Ça me donne toujours l’impression qu’un rhinocéros vient charger un brin d’herbe qui tentait de pousser dans son coin 🙂 En général, ça casse tout ce que j’essayais de mettre en place et les enfants se renferment.
Laclairiere83 a écrit :
@ Moilapa:
“L’idée même d’autonomie, par exemple, n’a pas le moindre sens sur les accueils enfants : parce que les “passeurs” de cette idée, sont ces animateurs enfantillisés, qui ne peuvent prendre de décision, inventer, créer…”Là, je ne te suis pas, qu’entends tu par la?
Je comprends cette phrase de Moilapa, comme l’injonction paradoxale qui est faite aux anims en leur demandant d’être, à la fois, les simples exécutants des règles “établies depuis toujours par les autorités supérieures” ET d’incarner l’adulte référent auprès des enfants.
C’est ce qui se passe dans mon CLAE, où on m’a clairement dit que je devais respecter les règles et… point barre (!!!) tout en me reprochant (ainsi qu’à toute l’équipe) de ne pas représenter l’adulte référent auprès des enfants (dans ce cas, le problème est que les enfants prennent trop de liberté dans la cour et que ça génère des conflits).
Or comment être un adulte référent, voire même simplement un adulte dans toute sa complexité, lorsqu’on est en bout de chaine et que notre rôle consiste juste à appliquer les règles sans pouvoir les contester, les adapter, les définir…?
De fait, sur le terrain les anims ont aussi peu de liberté et de responsabilités que les enfants. Ils sont donc entre-deux. Et souvent, ils ne peuvent s’en sortir que d’une seule manière : en “jouant” à l’adulte. C’est à dire en n’en gardant que l’approche autoritaire (en usant de sa taille, sa force, sa voix) et en verrouillant les comportements des enfants pour ne pas flinguer ce si fragile masque.
Mais est-ce parce que l’enfant obéit qu’on est adulte? Pourquoi réduire le rôle de l’adulte uniquement à l’autorité? Au contraire, ne devenons-nous pas adulte une fois capable de dépasser les règles, d’expérimenter la liberté, la créativité, l’invention? Et en sortant de ce schémas dominant-dominé?