pratique éducative contre les LGBTphobie

  • Ce sujet contient 7 réponses, 4 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par gabriel-le, le il y a 11 années et 12 mois.
8 sujets de 1 à 8 (sur un total de 8)
  • Auteur
    Messages
  • #69600
    crevette76
    Administrateur
      @crevette76

      gaby ?

      sinon en passant

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      #70327
      Import
        @import
        #70339
        moilapa
          @moilapa

          C’est une des grandes hypocrities de notre société qui ne s’est jamais réellement débarassée de l’influence dégueuli-catho.

          La sexualité (et surtout celle des enfants, parce que les femmes aujourd’hui ont acquis un minimum de droit de vivre leurs sexualités, même si une grande baiseuse est forcément une salope encore aujourd’hui et un mec un étalon) est quelque que chose qui remue les tripes et le cerveau de chacun. On ne peut accepter l’idée que les enfants aient une sexualité (qu’ils soient animaux sexués et sexuels !!!) En premier lieu parce que l’on “calque” nos images de sexualité adulte sur la sexualité enfant. Ce qui est une erreur.

          On fait donc tout pour que jamais les enfants ne se retrouvent entre eux, sans adulte… en prétextant toujours une question de violence… mais quelle est dans cette haine de l’entre-enfant la peur de la sexualité possible des enfants ? Dans quelle mesure, pour nombre d’adulte la vraie raison de ne pas laisser les enfants entre eux, est cette crainte de la découverte de la sexualité ? De la sexualité comme jeu, comme plaisir (et ça, les catho, ils aiment pas du tout du tout)

          Alors comment prétendre, par exemple, permettre à des enfants de se protéger de l’intrusion adulte dans leur sexualité si ils ne savent même pas ce qu’est leur sexualité !! Si ils ne savent pas ce qu’est la sexualité !

          Et cette découverte de la sexualité, je ne crois pas que c’est aux adultes de l’imposer aux enfants.
          C’est quelque chose de l’intime, qui se fait au rythme de chacun, au grès des situations… Cette découverte appartient aux enfants. Et non aux adultes.

          Ce type de démarche dont tu parles Gabriel-le, ne peut-elle pas facilement devenir un nouvel outil de contrôle, ici jusque dans l’intimité des enfants, au plus profond de ce qu’ils sont ?

          Encore et encore : fantasme de contrôle et d’accés à l’intimité des enfants…

          Du point de vue des adultes-animateurs sur leur lieu de travail : Ce métier d’animation est un métier à part. Nous allons à l’animation avant tout avec ce que l’on est. Et dans ce que l’on est, évidemment notre sexualité.

          Si un ouvrier à la chaîne peut être un être assexué, dans des métiers “du rapport à l’autre”, ce n’est pas possible (je reviens donc sur ce que je disais sur les posts précédents)

          Même si de cette sexualité nous ne faisons pas “étalage” (en tout cas consciemment) elle peut “apparaître” dans le cadre de son travail.

          Qu’est-ce qu’il fait alors que cela puisse poser problème vis à vis des sexualités “alternatives” ?
          Sans doute, au delà des rares cas de rejets homophobiques et autres dérèglements du cerveau et de la personnalité, il y a des craintes comme celle-ci :
          Et si un petit garçon, au contact d’un animateur homo (ou répertorier homo par ses collègues bien pensant), auprès de qui il aprécit d’être, de jouer, pouvait orienter sa future sexualité “posée” vers l’homosexualité ?
          Je crois que ce sont ce type de craintes couillones qui peuvent engendrer le malaise, puis l’agressivité (comme elles sont un frein à l’acceptaton de mariage homo)

          J’en reviens alors à ce que je dis de la nécessité de laisser des espaces d’intimité à l’entre-enfants sur les accueils enfants : c’est dans ce cadre du rapport à ses “pairs” que l’enfant va peu à peu expérimenter, découvrir… ou pas, d’ailleurs.
          Si cette intimité n’existe pas, faut-il alors s’étonner que l’enfant cherche ailleurs des “repères” ? Des réponses ? Faut-il s’étonner que les adolescents qui doivent alors tout découvrir “d’un bloc”, tout en étant dans une “phase” déstabilisante de ce point de vue de la sexualité, soient maladroits (et donc violents) par exemple les garçons vis à vis des filles..
          Faut-il s’étonner que les films porno directement accessibles à foison sur internet deviennent des références de pratiques ?
          Mais sur quels autres pratiques (jeux) pourraient-ils alors s’appuyer ?

          Non pas que le visionnage de porno par cette”génération internet” me pose de grands problèmes philosophiques (c’est toute la société d’aujourd’hui qui est pornographique, en passant par la télé réalité et autres nouveaux dogmes, le gouvernement qui vient de mourir, le téléphone portable…) , mais doivent-ils être la seule référence préparant à la réalité de la sexualité ?

          Et est-ce que les discours des adultes soucieux de la sexualité des enfants sont plus à même de préparer à cette réalité ? Est-ce aux adultes d’imposer ces dialogues dans un cadre institutionnel comme l’est l’école ?
          N’est-ce pas au contraire (en laissant entre les mains des adultes la découverte de cet univers de plaisirs) la meilleur façon de reproduire les schémas et réflexes homophobes ? Ces adultes allant évidemment parler de sexualité avec leurs propres références !!!!

          #70431
          crevette76
          Administrateur
            @crevette76

            moilapa a écrit :
            Les toillettes, sur les accueils enfants, sont le dernier et seul lieu d’intimité pour les enfants.

            même pas sure…

            #70433
            moilapa
              @moilapa

              Comme déjà dit sur l’autre post, je n’ai jamais rencontré de situation où la sexualité des travailleurs ait créé des conflits (des violences) sur des accueils enfants. Ni sur les campings où je passe une bonne partie de ma vie d’animation, qui sont pourtant des mini sociétés où tout y est exacerbé (pour différentes raisons, mais là n’est pas le propos)

              En grande partie sans doute parceque la sexualité est du domaine du privé et n’a pas à “émerger” dans la sphère du travail (soyons pro). Et qu’il y a le recourt à la justice pour répondre aux situations où cette violence se serait exprimée d’une façon ou d’une autre.
              Le problème n’est-il pas dans cette “propention” à ne pas savoir “fermer”, cloisoner les différentes réalités de sa vie ?

              Par exemple sur ces campings : quand s’arrête le boulot ? Est-ce que l’on peut avoir un “petit copain” dans l’équipe dans laquelle on bosse ?
              Si effectivement la vie privée des individus ne regardent qu’eux, que chacun couche avec qui il veut (dans la limite de ce qui dit la loi) , être professionnel, c’est faire en sorte que sa bite se retire au moment où l’on arrive sur le lieu de travail : que si Brigitte et Robert qui ont baisé puis se sont bouffer la gueule ensuite, cela ne doit pas influencer sur leur place dans l’équipe de travail.
              Et que si c’est le cas, c’est qu’ils n’ont pas su penser cette séparation (certes plus facile à dire…)
              Si la sexualité “a pris place” dans le cadre du travail, qui en est responsable ?
              Doit-on ses couilles et ses ovères en passant la porte du lieu de travail ?
              Evidemment que c’est n’est pas aussi simple que ça : surtout dans des métiers du relationnel, de “l’humain” : par exemple, dans le cadre de notre métier d’animation, la sexualité des uns et des autres est à l’oeuvre dans le rapport entre les personnes : y compris entre adultes et enfants, enfants adultes : on peut facielement observer des situations de séducation, d’un “côté” et de l’autre…

              La question est donc : comment (par qui ?) cette sexualité a pris “pied” dans “l’entreprise” ?
              La personne n’était-elle pas en mesure d’arriver sur son lieu de travail comme “individu sexuel” ? est-ce possible ? Peut-on dans le cadre de son travail être juste un travailleur (assexué) ?
              J’aurais envie de dire : pas dans notre profession..

              Par contre, autant je n’ai pas de réponse du point de vue des adultes, se pose par contre la question de la place de la sexualité fes enfants sur les acceuils enfants.

              Toi, Gabriel-le, par exemple, que mets-tu en place sur les acceuils enfants pour permettre à ces enfants d’exprimer, de découvrir leur sexualité ? Quels lieux d’intimité existent sur les acceuils où tu bosses ? Quelle organisation ?
              Par intimité des enfants, j’entends des lieux où les enfants ne sont pas sous le regard des adultes. (mater ou primaires)

              Comment est-ce possible dans des accueils où cette intimité n’existe pas ???????? où il est impossible à ces enfants de ne pas avoir des adultes sur le dos (si j’ose m’exprimer ainsi dans un tel débat) , ailleurs que quand ils vont chier ?

              Les toillettes, sur les accueils enfants, sont le dernier et seul lieu d’intimité pour les enfants.

              Comment ces enfants pourraient-ils alors grnadir harmonieusement, sans violence, dans un système totalitaire où ils sont constamment “sous le regard de”… ?

              #71010
              gabriel-le
                @gabriel-le

                Ce WE (19-20 mai), au centre LGBT Paris-ile-de-France, se tiendront deux réunions sur les pratiques pédagogiques possibles. Vous êtres les bienvenues.

                Programme :
                http://www.centrelgbtparis.org/spip.php?rubrique34

                Gabriel-le

                #15993
                gabriel-le
                  @gabriel-le
                  #71011
                  gabriel-le
                    @gabriel-le

                    J’ai déjà ouvert un sujet sur la création d’une association pour le personnel LGBT (Lesbienne Gay bi et Trans) :
                    https://archive.planetanim.fr/modules/newbb/viewtopic.php?topic_id=13821&forum=4
                    Pour toutes les questions sur l’association, merci de prendre le premier sujet.

                    J’ouvre un deuxième sujet pour attaquer les questions de fonds.

                    Depuis l’arrêté du 17 janvier 2012 les animateurs doivent lutter contre les discriminations dont celles homophobes, lesbophobes, biphobes, transphobes, sexiste, hétérosexiste…
                    Si je ne parle pas des autres (racisme, état de santé, look, apparence, classe sociale, religion…) ce n’est pas par oubli/mépris/ignorance mais pour cibler le sujet.

                    1 – Il existe un film pour les enfants de CM2, agréé par le ministère de l’éducation national : le baiser de la lune.
                    – l’avez vous déjà vu ? L’avez vous déjà diffusé dans votre structure ? Allez vous le faire ?

                    http://www.lemonde.fr/ecole-primaire-et-secondaire/article/2012/04/27/en-primaire-le-detour-par-la-fiction-pour-combattre-l-homophobie_1692369_1473688.html

                    2 – Le comité Idaho (http://www.idahofrance.org) vient de lancer une campagne pour mesurer la politique des municipalité sur la question LGBT.
                    – Comment votre ville, mais pourquoi pas votre structure, association… se positionne sur les points suivants :
                    * Politiques publiques dans le domaine de l’éducation (7 points)
                    Actions de sensibilisation dans le domaine de l’éducation populaire (3 points) ? Mise à disposition de matériel pédagogique dans les bibliothèques municipales et dans les centres d ‘information (1 point) ? Incitation à travailler sur les questions LGBT dans les écoles via des projets éducatifs en partenariat (2 points) ? Soutien à la recherche sur les questions LGBT (mise en place de bourses, aides aux chercheurs, etc.) (1 point)
                    *Sports et Loisirs (7 points)
                    Formation des éducateurs et entraîneurs sportifs (2 points) ? Signature par la ville et les fédérations soutenues par la ville de la charte du Paris Foot Gay (1 point) ? Budgets des clubs conditionnés à la mise en oeuvre d’actions sur les problématiques LGBT, comme le fait le ministère des sports (1 point) ? Présence de matériel LGBT (livres, films, etc.) dans les médiathèques (1 point) ? Qualité des liens avec les commerces LGBT (librairies, bars, restaurants, discothèques, hôtels, etc.) (2 points)

                    *intégralité des thématiques évaluées : http://www.idahofrance.org/actualite-idaho-france_lire_notre-actualite-france_121_0_0.html?PHPSESSID=b9328aa47e9580976f105569b69355af

                    3 – En parcourant le très long corpus de revendication du Collectif éducation contre les
                    LGBTphobies en milieu scolaire, http://www.cfdt.fr/content/medias/media38898_JmUibbrhRquCzvz.pdf ,
                    y a t il des idées qui vous passe en tête ?

                    4 – Avez vous reçu une formation pour lutter contre les discrimination en générale ? LGBT en particulier ?
                    Avez vous mis en place des actions ? Avez vous reçu des associations (MAG, Contact, Sos homophobie, le kiosque info sida…) pour intervenir dans votre structure ?

                    En attendant vos réponses,
                    cordialement
                    Gabriel-le

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