En effet, il n’existe pas de qualification BAFA micro Fusées.
Il est nécessaire, pour prétendre effectuer le lancement d’une micro-fusée, de détenir un agrément dispensé par l’ANSTJ (à l’époque) qui te donne le droit d’acheter des propulseur à poudre (limités à une certaine puissance puisqu’il existe aussi les mini-fusées bien plus puissantes).
C’est une formation qui (à l’epoque toujours) durait 2-3 jours.
Par contre, tout aussi intéressant à mettre en place avec les stagiaires et donc avec les enfants en ACM, ce sont les fusées à eau. Un propulseur est construit en 3-4h, et les fusées en elles-mêmes, en 1h ou 2. L’avantage par rapport aux Micro-Fusées, c’est qu’on peut réutiliser les fusées à eau, alors qu’une micro ne se lance qu’une seule fois (règles de sécurité obligent)
Voilu 🙂
Non, il n’existe pas de qualif micro-fusées…
Il existe par contre une formation (sanctionnée par un brevet je crois) qui est indépendante du BAFA (pour les fusées à poudre).
—–
Les “doit s’affirmer au sein d’une équipe” et autres “public conseillé : 3-6 ans” me font hurler dans les appréciations…
Qui peut juger qu’une personne doit travailler avec tel ou tel public après l’avoir vu pendant une semaine en situation de formation théorique et sans le moindre contact avec des enfants ?
Les gens timides ne seraient donc bon qu’à encadrer des maternels… Et les maternels n’auraient donc aucun besoin d’animateurs expansifs ?
M’enfin… On vois encore des formateurs justifier une session satisfaisante par un “a atteint les objectifs fixés en début de session”, ce qui dénote d’une parfaite personnalisation de l’appréciation portée sur le candidat. :-p
Je n’ai pas vraiment le temps de tout lire, j’ai donc lu les deux premiers paragraphes. Il me semble malgrés tout que tu ne parles pas assez de pédagogie. Quelles téchnique avez vous employé pour faire travailler vos stagiaires? Cours magistrales? travail en groupes? Qui animaient les jeux? Tu ne parles, a mon sens, pas assez de l’aspect téchnique.
Ensuite tu as l’air de considérer que des réunions faitent bénévolement sont inacceptables. Ce n’est pas mon avis. Pour moi une colonie se doit d’être preparé, et je ne parle pas de 2 réunions de 2 heures. Certains organismes n’ont pas forcement les moyens de payer des réunions. L’important n’est pas qu’elles soient payés ou pas, mais qu’elles existent ou pas. A mon humble avis bien sur.
Alors sur les méthodes effectivement je suis vite passé, la faute aux nombreuses discussions que j’ai eu à ce sujet avec mes deux directeurs consécutifs et durant lesquelles on avait fait le tour du sujet.
Donc pour faire synthétique : pédagogie active, du début à la fin. Même sur des temps qu’ils ne maitrisent à priori pas ou mal comme la législation ou la responsabilité (surtout en base), on les laisse réfléchir sur des situations fictives et on n’intervient que pour rectifier quelque chose que personne dans le groupe n’est en mesure de savoir (pourquoi il faut un BSB mais pas forcément un BE natation par exemple, ou l’énoncé du 1382 du code civil).
En fait j’utilisais cette technique depuis des années en animation/initiation micro, et il a suffit qu’on me fasse une réflexion du style “pourquoi tu t’en sers pas aussi en formation ?” pour que je réalise que ouais, c’était pas spécialement stupide comme idée. En plus y’a des tas de trucs auxquels les stagiaires pensent et qui, sur le coup, peuvent m’être sorti de la tête (j’ai pas une check-list des trucs à dire pour chaque temps de formation non plus :-/ ).
Concernant les réunions, mon propos est à nuancer. Je ne fais pas de prosélytisme syndical, mais je vois tout de même beaucoup plus de cas ou la réunion n’est pas payée “parce que c’est normal/comme ça/habituel/partout pareil” que de situations ou les finances de l’organisateur ne lui permettent vraiment pas de payer les anims sur des temps de prépa, qui sont des temps de travail nécessaires pour garantir la qualité du séjour (on est d’accord sur ce point). Si l’organisateur n’a pas de ronds, il peut mettre en contact l’équipe par moyen électronique (on peut très bien organiser une réunion via mail ou VoIP).
Mais en fait mon propos visait surtout les centres de loisirs, ou l’organisateur est le plus souvent une mairie. Les stagiaires qui ont effectué leur pratique en colo sont rares (inversement proportionnels aux “doit s’affirmer au sein d’une équipe” et autres “public conseillé : 3-6 ans” :p).
Et autre chose, ce qui est vrai pour un animateur professionnel ne l’est pas forcément pour un jeune vacataire dont c’est bien souvent la première expérience professionnelle. Si on ne lui donne pas la possibilité de comprendre qu’une réunion de travail, quel que soit le travail, doit être payée par l’employeur, il va se faire bouffer dans le privé (déjà, j’en vois certains qui trouvent normal de se faire virer sans raison autre qu’un “la présidente ne m’aime pas”…).
Pour les qualif, y’a pas un “micro-fusées” aussi ?
Il te manque “activités mécaniques” ou un truc du genre (les mini motos et les quads quoi).
merde j’ai écris de qualification alors que je voulais mettre d’approfondissement.
En stage de qualification nous avons kayak, voile, le nouveau de surveillant de baignade, et… Il m’en manque un???!!!
Merde du mal a penser droit moi ce soir
Plus précisément, c’était probablement des stages d’approfondissement, et peut-être de qualification (il n’en existe que 4, clairement définies par la règlementation).
Les sessions de perfectionnement sont elles réservées au BAFD et n’existent plus dans le BAFA.
Bonsoir
Tout d’abord bravo pour ta démarche. En effet tu te donnes les moyens d’avancer en nous presentant ton évolution.
Quelques petites choses cependant. Tout d’abord je pense que ce n’est pas des stages de perfectionnement que tu as passé, mais de qualification. YYXXZZ t’expliquera cela mieux que moi par écrit.
Je n’ai pas vraiment le temps de tout lire, j’ai donc lu les deux premiers paragraphes. Il me semble malgrés tout que tu ne parles pas assez de pédagogie. Quelles téchnique avez vous employé pour faire travailler vos stagiaires? Cours magistrales? travail en groupes? Qui animaient les jeux? Tu ne parles, a mon sens, pas assez de l’aspect téchnique.
Ensuite tu as l’air de considérer que des réunions faitent bénévolement sont inacceptables. Ce n’est pas mon avis. Pour moi une colonie se doit d’être preparé, et je ne parle pas de 2 réunions de 2 heures. Certains organismes n’ont pas forcement les moyens de payer des réunions. L’important n’est pas qu’elles soient payés ou pas, mais qu’elles existent ou pas. A mon humble avis bien sur.
Je prendrais le temps de lire tout ca plus tard afin d’aller plus loin.
A +
Bonjour à tous !
Depuis ce premier stage en aout dernier, j’ai eu l’occasion d’en encadrer trois autres (deux perf’ et un base). Certaines remarques et observations m’ont pas mal aidé à structurer mon attitude et la façon d’aborder la formation (d’autres moins, mais on va éviter les sujets qui fâchent :-D)
Enfin bref, sur ce quatrième stage, comme je disposais d’un ordinateur portable j’en ai profité pour renouveler l’expérience du journal, mais cette fois “en direct”.
http://www.laadna.fr/index.php/2009/04/27/46-journal-d-un-formateur-bafa-edition-revisee
Bonne lecture. 🙂
>Enfin, la réaction décrite ici et supposée pour les stagiaires correspond surtout à une réaction de type “scolaire”.
Oui, on le sait bien,mais il faut prendre tout de même en compte cette relation induite par le conditionnement de l’école nationale dans l’esprit des stagiaires. On ne peut l’ignorer.
Effectivement, idéalement, on aimerai s’en passer et que le formateur ne soit pas vu comme une hiérarchie mais comme une aide.
Mais à partir du moment où ce sont eux qui signent les papiers, la relation est faussée.
Très rares sont ceux qui dépassent ce conditionnement…
Libertaire a écrit:
“Par exemple, bien que j’aie joué mon gros lourd de base qui torche l’activité proposée pour faire le pitre ensuite, je n’ai ni été puni, ni accaparé l’attention de plusieurs animateurs (…) J’avoue avoir pris un certain plaisir à joncher le sol de morceaux de papier en espérant me faire engueuler et devoir passer le balai, …”
C’est à dire mettre en échec le-s stagiaire-s en se faisant passer pour un gamin QUE NE NOUS SOMME PAS. Le-s stagiaire-s ont déjà une pression parce qu’il veulent réussir parfaitement leur “Mise en situation d’animation”, inutile d’en rajouter.
Rien que le statut de formateur empêche le-s stagiaire-s de vouloir sanctionner, parce que finalement c’est toi qui décidera du satisfaisant ou non. Donc dans leurs têtes, il ne faut pas aller contre toi.Comme il a été dit, c’est la description des conneries à ne pas faire.
Enfin, la réaction décrite ici et supposée pour les stagiaires correspond surtout à une réaction de type “scolaire”.
Il est quand même important que les formateurs évitent de tomber dans ce type systématique de relation, en utilisant une pédagogie active plutôt que descendante, et en mettant en valeur les compétences des stagiaires plutôt que de se positionner en enseignants face à des apprenants passifs et/ou incultes.
“Par exemple, bien que j’aie joué mon gros lourd de base qui torche l’activité proposée pour faire le pitre ensuite, je n’ai ni été puni, ni accaparé l’attention de plusieurs animateurs (…) J’avoue avoir pris un certain plaisir à joncher le sol de morceaux de papier en espérant me faire engueuler et devoir passer le balai, …”
C’est à dire mettre en échec le-s stagiaire-s en se faisant passer pour un gamin QUE NE NOUS SOMME PAS. Le-s stagiaire-s ont déjà une pression parce qu’il veulent réussir parfaitement leur “Mise en situation d’animation”, inutile d’en rajouter.
Rien que le statut de formateur empêche le-s stagiaire-s de vouloir sanctionner, parce que finalement c’est toi qui décidera du satisfaisant ou non. Donc dans leurs têtes, il ne faut pas aller contre toi.
Comme il a été dit, c’est la description des conneries à ne pas faire.
Laadna a écrit:
moilapa a écrit:
A partir du moment où tu partages ces ressentis, tu acceptes un autre regard. Tu acceptes la critique.
Voir les claques, souvent bénéfiques. Un peu comme ici, sur le forum (certains d’ailleurs viennent ici justement pour cette confrontation)C’est mon cas. Je ne suis pas venu pour me la faire reluire ou vous demander de “lâcher des com”.
Travail, d’ailleurs, qui aurait peut être dû être fait dans son organsime. (sous forme d’un retour après cette première expérience avec des regards extérieurs ? Qui aurait peut-être contre-balancé cette situation ou deux personnes “se sont fait leur petit Bafa à leur sauce” ? L’une d’elle étant d’ailleurs “novice” , ça donne quand même l’impresion d’un “stage aux mains d’une seule personne”.)
Oui, j’ai trouvé cela dommage mais rien n’était prévu (en même temps, qui s’en serait chargé ? A part mon collègue et moi-même, aucun formateur ou ancien formateur n’était disponible).
La formation initiale et continue des formateurs BAFA/D est une obligation légale.
C’est donc à l’organisme de s’en charger !
S’il n’a pas les moyens de faire cela, j’ai de sérieux doutes sur ses moyens à mettre en œuvre des sessions… Et donc sur sa légitimité à garder son agrément J&S.
moilapa a écrit:
Si tu écris chez toi, pour ta petite personne, tes expériences, tu peux avoir de la complaisance pour tes petites actions, utiliser un ton qui dénote une certaine satisfation, t’affranchir de toute auto-critique, bref te faire plaisir.A partir du moment où tu partages ces ressentis, tu acceptes un autre regard. Tu acceptes la critique.
Voir les claques, souvent bénéfiques. Un peu comme ici, sur le forum (certains d’ailleurs viennent ici justement pour cette confrontation)En venant ici faire un lien vers le récit de son expérience d’un fonctionnement de Bafa très discutable, forcément il allait avoir à faire à la critique. Surtout quand il semble évident que les questionnements soulevés par les forumeurs ne semblaient pas avoir effleurés le posteur.
Travail, d’ailleurs, qui aurait peut être dû être fait dans son organsime. (sous forme d’un retour après cette première expérience avec des regards extérieurs ? Qui aurait peut-être contre-balancé cette situation ou deux personnes “se sont fait leur petit Bafa à leur sauce” ? L’une d’elle étant d’ailleurs “novice” , ça donne quand même l’impresion d’un “stage aux mains d’une seule personne”.)
Et, jusqu’à preuve du contraire, Yoda n’avait pas le Bafa.
Ce n’est pas si souvent, alors pour une fois que je suis d’accord à 100% sur tout un post de Moilapa je viens le signaler !
Rebonjour, désolé pour l’absence.
fg6327 a écrit:
Personnellement je ne connais ni SPARADRAP ni PSADRAFRA, et pourtant j’ai 14 ans d’animation derrière moi, dans presque tout les types de structures existants et avec toutes les tranches d’âge.Pourquoi ?
Parce-que j’utilise d’autres techniques qui ne sont ni meilleurs ni pire que celles-ci… Ce sont simplement des OUTILS différents. On ne peut pas présumer que des OUTILS précis ont été acquis en base BAFA !
Je ne connaissais pas non plus ces outils avant de débuter cette formation. J’ai appris autrement, mais ce moyen mnémotechnique m’a paru assez simple pour s’assurer de ne rien oublier durant la menée d’un atelier. La question n’a jamais été “connaissez-vous le SPARADRAP” ? Si “non”, vous êtes de mauvais animateurs”. Pour le coup, ce fonctionnement serait plus scolaire que l’EN.
Encore une fois, si je l’ai évoqué c’est d’abord car ce billet a été rédigé pour des gens qui ne sont pas animateurs.
Et bien moi je considère qu’un stagiaire qui prépare mal son atelier et l’explique mal est tout à fait satisfaisant s’il est capable ensuite d’analyser ses problèmes et il est encore plus satisfaisant s’il est capable de proposer des solutions pour y remédier… Un stagiaire n’est pas un animateur accompli, et s’il s’est se remettre en question il répond à un critère de validation de son stage (UN, pas TOUS les critères).
J’ai vraiment mal dû m’exprimer si j’ai fait comprendre que cette démarche n’a pas été demandée et effectuée. Malheureusement et comme je l’ai écrit, l’analyse d’une manière générale était rarement creusée par les stagiaires.
Quand on sais que beaucoup de spécialistes estiment désormais que l’adolescence au sens large s’étant de 10 à 30 ans, on est bien aprtis !
On dit aussi que l’adolescence prendrait vraiment fin avec l’achat de la première machine à laver le linge, qui est le vrai coup de ciseaux dans le cordon ombilical…Sur le fond, je ne suis pas d’accord.
Un grand ado en “crise” avec ses parents ne sera pas forcément un mauvais animateur, au contraire cela peut l’aider à se structurer. Je ne dit pas que l’animation est une thérapie, mais je dit par contre que l’attitude d’un jeune au lycée ou à la maison n’est pas révélatrice de ce qu’il sera en situation de responsabilité.
J’en suis un exemple (je ne dirais pas un bon, ce serait tendre le bâton). Cependant, durant les stages et lorsque je travaillais, je mettais justement les symptômes de cette crise de côté. Ce n’est pas l’impression que j’ai eu ici, ou vers la fin, quelques stagiaires étaient en conflit avec les formateurs en tant qu’autorité.
enadiras a écrit:
Bonjour,moi je souligne la démarche de mettre un journal en ligne, ce qui est courageux. Ensuite je souligne aussi que c’était sa première expérience, et s’il est facile pour nous de voir des dysfonctionnements cela est plus dur pour laadna. Quelle formation a-il eu avant cette expérience ?
Laadna, il faut que tu continue cette démarche que tu as amorçè en te posant des questions et partageant ton vécu. J’ai beaucoup de réactions quand je lis ton journal, et beaucoup de conseils, je me permettrait de te donner ça en mail privé pour éviter de t’accabler devant tout le monde, mais c’est pour ton bien.
Mais encore une fois, quand on est inexpérimenté, on manque d’outil, on manque de méthodes, on manque de ce fameux “flair” qu’on les anciens, on fait des erreurs, et cela est normal.Avé, comme dirait notre Yoda à nous,
Formation en général, j’ai un BAFA et un BAC S depuis 5 ans, et un BPJEPS depuis 2 ans (et j’ai presque envie de dire BPJEPS autodidacte vu le désastre de l’organisme)
Formation de formateur, je suis autodidacte.
Les réactions de fg6327 m’ont déjà bien aidé, après je n’ai aucun soucis pour prendre les remarques en public (les réflexions gratuites font rire ou donnent pitié, celles qui ont demandé à leurs auteurs un minimum de réflexion peuvent servir à tout le monde). J’ai eu ton mail mais vraiment, aucun soucis pour en parler ici ou en commentaire sur le blog. Je n’ai pas honte de ce que j’ai écrit ou de l’impression que je donne de moi-même. 😉
Si vraiment tu tiens à ce que ces remarques restent privées, passe par le formulaire (à gauche), c’est le plus simple.
moilapa a écrit:
A partir du moment où tu partages ces ressentis, tu acceptes un autre regard. Tu acceptes la critique.
Voir les claques, souvent bénéfiques. Un peu comme ici, sur le forum (certains d’ailleurs viennent ici justement pour cette confrontation)
C’est mon cas. Je ne suis pas venu pour me la faire reluire ou vous demander de “lâcher des com”.
Travail, d’ailleurs, qui aurait peut être dû être fait dans son organsime. (sous forme d’un retour après cette première expérience avec des regards extérieurs ? Qui aurait peut-être contre-balancé cette situation ou deux personnes “se sont fait leur petit Bafa à leur sauce” ? L’une d’elle étant d’ailleurs “novice” , ça donne quand même l’impresion d’un “stage aux mains d’une seule personne”.)
Oui, j’ai trouvé cela dommage mais rien n’était prévu (en même temps, qui s’en serait chargé ? A part mon collègue et moi-même, aucun formateur ou ancien formateur n’était disponible).
Si tu écris chez toi, pour ta petite personne, tes expériences, tu peux avoir de la complaisance pour tes petites actions, utiliser un ton qui dénote une certaine satisfation, t’affranchir de toute auto-critique, bref te faire plaisir.
A partir du moment où tu partages ces ressentis, tu acceptes un autre regard. Tu acceptes la critique.
Voir les claques, souvent bénéfiques. Un peu comme ici, sur le forum (certains d’ailleurs viennent ici justement pour cette confrontation)
En venant ici faire un lien vers le récit de son expérience d’un fonctionnement de Bafa très discutable, forcément il allait avoir à faire à la critique. Surtout quand il semble évident que les questionnements soulevés par les forumeurs ne semblaient pas avoir effleurés le posteur.
Travail, d’ailleurs, qui aurait peut être dû être fait dans son organsime. (sous forme d’un retour après cette première expérience avec des regards extérieurs ? Qui aurait peut-être contre-balancé cette situation ou deux personnes “se sont fait leur petit Bafa à leur sauce” ? L’une d’elle étant d’ailleurs “novice” , ça donne quand même l’impresion d’un “stage aux mains d’une seule personne”.)
Et, jusqu’à preuve du contraire, Yoda n’avait pas le Bafa.
Bonjour,
moi je souligne la démarche de mettre un journal en ligne, ce qui est courageux. Ensuite je souligne aussi que c’était sa première expérience, et s’il est facile pour nous de voir des dysfonctionnements cela est plus dur pour laadna. Quelle formation a-il eu avant cette expérience ?
Laadna, il faut que tu continue cette démarche que tu as amorçè en te posant des questions et partageant ton vécu. J’ai beaucoup de réactions quand je lis ton journal, et beaucoup de conseils, je me permettrait de te donner ça en mail privé pour éviter de t’accabler devant tout le monde, mais c’est pour ton bien.
Mais encore une fois, quand on est inexpérimenté, on manque d’outil, on manque de méthodes, on manque de ce fameux “flair” qu’on les anciens, on fait des erreurs, et cela est normal.
Avé, comme dirait notre Yoda à nous,
Apres avoir lu le rapport de Laadna, je préfère ne rien dire, sinon je me verrais obliger de me modérer moi même.
ET BE!!!!! aprés on s’étonne de voir ce que l’on voit parfois sur le terrain !!!!!
On peut savoir très bien animer un temps libre sans savoir animer une activité très cadrée… Et on peut savoir animer une activité très cadrée sans savoir animer un temps libre.
C’est clair, moi je me considère bien meilleur en temps libre, qu’en activité plus “formelle”
(attention j’ai pas dit que je savais pas mener une activité bien préparée 😀 )
“Bien par exemple, constater que quelque chose supposé acquis en base ne l’est pas : déroulé d’une séance suivant le mnemo “SPARADRAP/PSADRAFRA/…” ou plusieurs étapes sont oubliées ; non respect des besoins de l’enfant, etc… ”
Personnellement je ne connais ni SPARADRAP ni PSADRAFRA, et pourtant j’ai 14 ans d’animation derrière moi, dans presque tout les types de structures existants et avec toutes les tranches d’âge.
Pourquoi ?
Parce-que j’utilise d’autres techniques qui ne sont ni meilleurs ni pire que celles-ci… Ce sont simplement des OUTILS différents. On ne peut pas présumer que des OUTILS précis ont été acquis en base BAFA !
La “non prise en compte des besoins de l’enfant” n’est pas un critère objectif et quantifiable…
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“Un atelier structuré, pour moi c’est quelque chose qui encore une fois colle plus ou moins à ce mnemo : il y a un avant, un pendant et un après. Un atelier qui se déroule bien mais ou il n’y a ni rangement, ni mise en valeur des productions, ni analyse, ce n’est pas un atelier structuré, ce n’est pas un “bon” atelier, toute subjectivité mise de côté.”
Et bien moi je considère qu’un stagiaire qui prépare mal son atelier et l’explique mal est tout à fait satisfaisant s’il est capable ensuite d’analyser ses problèmes et il est encore plus satisfaisant s’il est capable de proposer des solutions pour y remédier… Un stagiaire n’est pas un animateur accompli, et s’il s’est se remettre en question il répond à un critère de validation de son stage (UN, pas TOUS les critères).
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“On s’est mal compris sur le sens de “inverse” : je voulais dire qu’un animateur capable de proposer, mener et analyser des temps de relative autonomie n’aura à priori aucun soucis pour encadrer des temps plus formels. On est donc d’accord là-dessus, animer un atelier ne rend pas nécessairement apte à proposer des temps libres. Par contre il est certain que si je ne sais pas animer un atelier, je ne saurai pas structurer des temps d’autonomie. D’où la nécessité de faire assimiler les bases avant tout.”
Non, nous ne sommes pas d’accord.
On peut savoir très bien animer un temps libre sans savoir animer une activité très cadrée… Et on peut savoir animer une activité très cadrée sans savoir animer un temps libre.
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“En toute franchise et désolé si je parais dûr, mais un animateur BAFA ne peut pas, pour moi, se trouver encore en “crise d’adolescence”. Qu’il attende un ou deux ans dans ce cas.”
Quand on sais que beaucoup de spécialistes estiment désormais que l’adolescence au sens large s’étant de 10 à 30 ans, on est bien aprtis !
On dit aussi que l’adolescence prendrait vraiment fin avec l’achat de la première machine à laver le linge, qui est le vrai coup de ciseaux dans le cordon ombilical…
Sur le fond, je ne suis pas d’accord.
Un grand ado en “crise” avec ses parents ne sera pas forcément un mauvais animateur, au contraire cela peut l’aider à se structurer. Je ne dit pas que l’animation est une thérapie, mais je dit par contre que l’attitude d’un jeune au lycée ou à la maison n’est pas révélatrice de ce qu’il sera en situation de responsabilité.