moilapa a écrit:
Ce que tu dis ne change rien à ce qui est dit dessous.
et pourtant ils ont payé et savent bien le rappeler quand on leur annonce que ça ne se passe pas bien…
Tu apportes même de l’eau au moulin : c’est bien parce que ces jeunes ont cette pensée qu’ils achètent le Bafa, qu’ils réclament ensuite parce qu’on ose ne pas leur donner ce qu’ils ont acheté. C’est bien quelque chose de profondément ancré. Est-ce que quelqu’un aurait l’idée de contester son échec en première année de droit en demandant le remboursement des frais engagés ??? (bien que…)
Avec peut être l’impression d’être celui sur qui est tombé le “pas de chance” : “pas de chance, c’est sur toi qu’on a plouffé pour justifier ensuite haut et fort que le Bafa ça ne s’achète pas”.
– Sur quels critères ? …merde ; c’est un emmerdeur… en plus il était avec X et Y nos deux plus cons parmi nos conformateurs (faut bien “remplir” en “formateurs” les Bafa vendus) Bon, on va te repayer un stage, et tu fais pas de vague (en résumé, quelque chose que j’ai vécu chez l’UFCV)
Ce n’est pas du tout ce que je sous-entendais… Alors je précise :
– J’ai eu à faire à des stagiaires qui ont eu une session insatisfaisante en juin dernier (pour ne citer qu’un exemple, le plus récent que j’ai vécu personnellement).
– Les critères étaient parfaitement clairs et établis dès le premeier jour.
Dès le deuxième jour, ils ont était vus en entretiens pour leur dire que de nombreux points n’allaient pas et qu’ils devaient changer de comportement et s’invcestir dans le stage (en vrac : le refus d’animer un petit jeu, le refus de préparer un atelier, le refus de mener un grand jeux avec d’autres collègues, le refus de chanter, le refus de prendre la parole lors des débats, le fait de passer son temps au téléphone pendant les temps de travail, le fait d’être presque toujours en retard, le fait de défendre l’idée que les enfants ont bien le droit de ne respecter aucune règle puisqu’on vit en démocratie, le fait de défendre qu’on peut baigner des enfants sans respecter la règlementation parce-que c’est trop compliqué à retenir, etc. etc…).
A mi-stage il était clair que ça ne passerait pas puisque RIEN n’avait changé (par exemple un stagiaire indiquant des difficultés s’est fait aidé pour préparer un atelier manuel, puis il a tout jeté à la poubelle en trouvant trop dur de coller 2 bouts de carton (sic)).
Là le discours a été (je résume) : “j’ai payé, je veux rester jusqu’au bout, on m’a dit que de toute façon j’étais sûr de réussir puisque j’ai payé, j’vois pas ce que j’ai a changer”.
Ben non… Ça marche pas comme ça.
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Je suis parfaitement d’accord quand on dit que la formation BAFA est légère et d’une utilité limitée (elle ne crée pas des experts)… Mais elle n’est pas inutile pour autant.
Là où je ne suis pas d’accord, c’est quand on dit qu’il suffit de payer pour avoir son stage.
Je n’ai jamais subit la moindre pression en ce sens, au contraire même.
Sur le terrain, je me fiche pas mal que la personne ai payée ou non son stage quand je l’évalue, je ne regarde pas non plus sa situation sociale ou son expérience passée.
Je pose dès le premier jour des critères précis d’évaluation (en essayant de les objectiver le plus possible, même si ça ne peut l’être totalement) et chaque jour les stagiaires peuvent savoir où ils en sont par rapport à ces critères.
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Le plus difficile je trouve, c’est de valider des stages à des gens qu’on ne “sent pas”… Mais voilà, je ne pense pas être capable de garantir sur un stage théorique que telle ou telle personne sera “bonne” ou pas face à des enfants.
Et d’ailleurs je sais par expérience que des animateurs qui débutent en étant un peu “bancals” vont évoluer et se bonifier, révélant parfois des personnalités fortes et riches, pouvant du coup aller porter la contradiction à un directeur et une équipe trop sûre d’eux.
, le il y a 8 années et 11 mois.
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