[Import]

[judith]

Je pense qu’il faut en plus de ce que vous avez dit, leur expliquer que c’est un acte privé et qu’il serait peut etre mieux d’attendre la fin de la colo: s’ils en ont vraiment envi ils se reverront apres, et puis sinon c’est que c’etait simplement une passade.Attendre ne fait qu’augmenter le desir …

[Import]

merci saltimbanque pour ton avis,ca m’empechera de faire des erreurs si un tel probleme m’arrive.

[Benjamin Wack]

Merci à tous pour vos interventions pertinentes !

Je voudrais rebondir (boing boing) sur la première réponse de spaceruler : ce n’est pas que je n’ai pas trouvé de texte de loi sur la sexualité des mineurs en centres de vacances, c’est qu’il n’y en a pas. J’ai bien cherché dans tous les codes susceptibles d’en contenir un et j’ai eu cette information de plusieurs sources différentes (la fiche de ce site que j’ai référencée plus haut le dit aussi). Désolé d’insister un peu, mais je tiens à supprimer les idées reçues, qui sont encore nombreuses chez les anims…

La raison principale de ce genre d’erreurs, tu l’as donnée toi-même : bon nombre de formateurs, de directeurs ou d’animateurs expérimentés les véhiculent, sans même le savoir. De là viennent des préjugés coriaces sur la clope, l’alcool… d’où l’intérêt de se replonger dans les textes de lois régulièrement !

Cela dit, là où je te rejoins, c’est qu’effectivement des interdits tels que ceux sur la sexualité sont souvent inscrits dans le projet (péda ou éducatif) et qu’un animateur qui accepte le projet doit s’y conformer… espérons qu’avec la nouvelle règlementation les anims liront un peu plus attentivement les projets qu’avant.
Tiens, voilà une autre source d’idées reçues : comme il n’est pas possible de toujours préciser dans le projet quels sont les interdits légaux et ceux qui sont des choix pédagogiques, un anim qui fonctionne avec le même projet pendant quelques années va rapidement assimiler son cadre habituel au cadre légal…

[Mélanie]

kikoo a tous,

Ben oui, il ne faut pas se leurrer… les relations sexuelles en camps d’ados ca existe.

En ce qui concerne mon point de vue la-dessus,je ne vais pas repeter tout ce qu’a dit saltimbanque parce que je suis entierement d’accord avec!

v’la, c bref, mais bon, que rajouter a ca…

@pluch’ 😀 😀

[RANCHON]

Dans tout ce qui a été écrit beaucoup de choses sont justes…

A la place de vous répondre en fonction de mon fonctionnement, j’ai voulu trouver un texte de loi sur la sexualité en centre de vacances et/ou sur les rapports sexuels toujours en CV, mais en vain…

Alors j’ai essayé de regrouper des actions logiques en fonction de nos obligations… Mais tout est qu’une histoire de façon de voir et d’opinions personnelles. (si qqun connaît un texte je suis prenant)

Tout ce que l’on sait c’est qu’il n’y a pas de mixité dans les chambres, dortoirs, sanitaires… à partir de 6 ans. MAIS aussi que l’on doit assurer la sécurité physique, morale et affective.

Nous devons donc TOUJOURS PREVENIR, que ce soit sur les drogues, l’alcool, la violence, la sexualité…. ("mieux vaux prévenir que guérir")

La sexualité peut entraîner : des maladies, un rapport forcé (limite de l’agression sexuelle), un rapport pas réfléchi, pas réellement souhaité, etc… NOUS sommes là pour protéger les enfants, les ados quelque soi leur âge….

Donc notre premier devoir et de donner et/ou d’instituer avec eux des Règles de Vie, relatives au projet pédagogique et du coup au projet éducatif. Mais quelles que soient les règles de vie, nous devons aussi faire de la prévention : qu’est ce que les MST, qu’est ce qu’un préservatif, quelles conséquences découlent de l’acte, si je passe à l’acte alors……

Il y a le cas, où se sont deux ados qui viennent vous voir pour vous demander un préservatif… Ils sont donc déjà conscients de certains risques, et ils désirent se protéger. Il est vrai que l’on peut leur dire que c’est interdit, que le directeur ne veut pas, et est-ce que leurs parents sont au courant, etc… s’ils ont réellement envie, rien ne les empêchera… "mais tu sais la mixité est interdite dans les chambres", pas besoin d’un pieu pour faire l’amour !!?!

Il est tout de même judicieux d’amorcer une conversation, sur l’acte en lui-même, première fois ou non ; un acte si important dans un lieu où l’on réfléchit que très rarement où tout nous semble simple et facile ; est-ce la volonté des deux jeunes… Si l’on peut, il est préférable de parler aussi aux deux jeunes séparément pour être sur qu’ils sont tous deux conscients et volontaires…

Et puis quand vous avez épuisé toutes vos ressources ???? Vous vous dites bien évidemment que quoi qu’ils vous aient raconté, ils peuvent très bien passer à l’acte. Et c’est vrai… Mais surtout ne tombez pas dans le piège de donner un préservatif, ne faites pas le geste. Car sinon c’est comme si vous les incitiez, "incitation de mineur à la débauche". Par contre vous pouvez leur expliquer qu’ils peuvent en trouver à disposition à tel endroit……

Et là vous êtes couvert (je sais c’est bête de dire ça s’il arrive par la suite tout de même un pépin), vous avez fait votre travail (vous ne pouvez tout de même pas les attacher).
Vous avez expliqué et donné les règles de vie. Vous avez fait de la prévention. Tout ceci est affiché dans le centre. Vous avez même prévu le coup de mettre à disposition (en dernier recourt) des préservatifs. Que pouvez-vous faire de mieux……????????

A l’origine dans votre projet, que la sexualité soit interdite ou non, vous avez en principe suivi le même chemin…….

Sincèrement 😉

Je répète que ce n’est qu’un point de vue… à débattre….

PS : en précision supplémentaire sachez qu"il est désormais possible pour les mineurs de disposer, sans prescription obligatoire, d’une contraception d’urgence. En CV et CL, une mineure doit être informée de cette possibilité si sa situation répond à ces critères d’urgence et de détresse caractérisée….." Extrait de l’instruction n°00-080 JS du 12 mai 200 modifié si vous la voulez complète demandé……. A moins qu’elle soit sur le site, je ne sais pas ?!

PS 2 :Faby64 écrit

A partir de 15 ans, toute relation sexuelle (sans violence bien sûr) est autorisée par principe, qu’elles soient entre 2 mineurs ou entre 1 mineur et 1 majeur (et bien sûr entre 2 majeurs)

Attention à cette loi car la personne mineur peut toujours se retourner contre le majeur quand elle le veut…..

[FABY64]

Salut,

Le lien sur la règlementation est assez claire. En effet, en dessous de 15 ans, toute relation sexuelle est interdite (avec ou sans violence), partout en France, même en centre de vacances.
A partir de 15 ans, toute relation sexuelle (sans violence bien sûr) est autorisée par principe, qu’elles soient entre 2 mineurs ou entre 1 mineur et 1 majeur (et bien sûr entre 2 majeurs). Seules sont interdites les relations sexuelles entre une personne ayant autorité sur son partenaire (1 anim et 1 colon, ou encore, 1 anim mineur et son directeur par exemple). (cf art.227-25, 227-26 et 227-27 du nouveau code pénal).
Le fait de ne pas respecter ces textes (en France et dans les centres de vacances) entraîne une responsabilité pénale (jusqu’à 10 ans de prison s’il n’y a pas de violence).
D’autres textes de nature pénale existe :
L’art. 227-22 sanctionne la corruption de mineur (jusqu’à 18 ans) de 7 ans de prison, c’est à dire l’excitation à la débauche. Ainsi, pour en revenir au camp d’ados, le fait d’encourager de manière virulente la consommation de préservatifs pourrait peut-être tomber sous le coup de l’art. 227-22. De même que des actes immoraux accomplis par des anims devant des enfants.
L’art. 227-8 sanctionne la soustraction à l’autorité parentale (le détournement de mineur sous l’empire de l’ancien code pénal de 1994). Cet article puni de 5 ans d’emprisonnement le fait de soustraire de manière intellectuelle le mineur au détenteur de l’autorité parentale. Le mineur n’obéira alors plus à ceux qui disposent de l’autorié parentale, mais à celui qui commet ce délit. Mais cela n’a aucune connotation sexuelle.

spaceruler a écrit :
Euh… En tant que formatrice, j’ai appris à dire aux stagiaires que les relations sexuelles en centre de vcances (entre "jeunes" ou "anim-jeune") sont interdites.
Donc peut etre n’as tu pas trouvé de texte de loi l’interdisant, mais de totues façons, il faut etre en accord avec le projet educatif, qui, en general, l’interdit…

La loi pénale et le projet éducatif sont 2 choses bien différentes. Si l’on enfreind la première, on est responsable pénalement (peine d’amende et/ou de prison), si l’on ne respecte pas le second, l’on ne peut qu’encourir une responsabilité professionnelle (avertissement, licenciment). 2 poids, 2 mesures…

Maintenant, ton texte stipule bien que les relations sexuelles entre mineurs (mais au delà de la majorité sexuelle) ne sont aps itnerdites. Ca ne parle pas du cas "en cantre de vacances". Et là, je demande à voir…
Mais bon…

Le code pénale s’applique en France, et partout en France y compris en centre de vacances. A ma connaissance, il n’y a pas d’autres textes concernant ce domaine que ceux que j’ai cités. Maintenant, l’organisateur peut toujours être plus restrictif, mais là, il ne s’agira que d’une responsabilité professionnelle…

A + Fab

[Import]

ok, je me suis mal exprimé, je veux dire que meme si c’est interdit,certains peuvent en avoir envie et peuvent tenter de le faire.
je suis d’accord pour dire que c’est interdit,mais dans la pratique,admettons que malgré ta vigilance,ils aient pu avoir une relation sexuelle,qu fais tu?
tu demandes leur exclusion du camp?
tu demissiones pour faute professionnelle?

je ne veux pas etre debile,comme je l’ai dit je n’ai jamais été confronté à ce type de problèmes,et j’essaie de savoir comment bien réagir.

je voudrais alors savoir,si ton organisme interdit ca,que tu es d’accord,les jeunes viennent te voir pour en parler,tu leur dis que c’est interdit,ok. ils te disent alors que meme sans ton accord,ils ont envie de le faire.JE SAIS QUE C’EST INTERDIT, mais que fais tu alorss? c’est juste une question pour m’informer,pas pour polemiquer!

[Julie Rothiot]

J’ai pas parlé de dialogue, hein….
J’ai juste dit que si l’organisme interdit quelque chose, si t’es pas d’accord, tu bosses pas avec eux…

Mais tout ça, c’est de la theorique
J’ai aps envie de rentrer dans une discussion "faut il interdire le dialogue ou pas" paske c debile, comme debat (bien sur qu’il faut en discuter…)

[Import]

ok, admettons que le directeur decide d’interdire quoi que ce soit.le dialogue est donc impossible.malgré la surveillance des anim’,lors d’un temps calme ou d’un quartier libre,les deuxs’eclipsent,sans preservatif…tu vas me dire que ca ne doit pas arriver,je suis bien d’accord,mais si la ca arrive, les dommages peuvent etre bien plus graves…

[Julie Rothiot]

Bon, moi, je parle de ce qu’il est itnerdit ou pas. La plupart des organismes precisent bien dans leur projet educatif que c’est itnerdit. C’est eux qui decident, et donc ça devrait etre respecté. Mais c le directeur qui choisi comment se deroule sa colo.

Apres, il faut evidemment en discuter avec toute l’equipe, au debut, et etre bien clair entre nous là dessus…

[Import]

ahh, vaste debat!!
je pense qu’un fois de plus le debat ne se pose pas en terme "d’interdit" ou "d’autorisé"!!
je pense que le dialogue est le plus important dans ce genre de cas: il faut discuter avec les couples qui se forment pendant la colo,et surveiller l’evolution de chaque relation.je pense qu’il ne faut pas leur interdire systematiquement d’avoir des rapports, car sinon le dialogue sera coupé et les risques seront decuplés.il faut selon moi tenter de les dissuader sans interdire (et pourtant je ne suis pas du genre à etre laxiste,voir mes positions sur la cigarette notamment).
il faut leur parler des risques(MST…),meme s’ils pensent etre informés.
si on voit qu’ils sont de toute facon decidés à aller plus loin, il faut ,je pense, leur donner un preservatif,et leur demander vivement d’etre tres discrets:il faut eviter qu’un autre ado soit au courant.

je ne dis pas qu’il faut les encourager,bien au contraire,mais il vaut mieux que cela se passe en toute confiance, que les ados communiquent bien avec un anim,plutot qu’ils le fassent"à la va vite", sans protection…

a part ca, je ne pense pas qu’il faille mettre des preservatifsà la disposition de tout le monde,dans une trousse à pharmacie par exemple,mais je pense que c’est par l’anim que tout cela doit se passer.

ce n’est bien sur que mon avis.j’avoue que c’est purement theorique, je n’ai pas encore d’experience dans cette tranche d’age la, mais des juillet,je vais m’y confronter!

[Julie Rothiot]

Euh… En tant que formatrice, j’ai appris à dire aux stagiaires que les relations sexuelles en centre de vcances (entre "jeunes" ou "anim-jeune") sont interdites.
Donc peut etre n’as tu pas trouvé de texte de loi l’interdisant, mais de totues façons, il faut etre en accord avec le projet educatif, qui, en general, l’interdit…

Maintenant, ton texte stipule bien que les relations sexuelles entre mineurs (mais au delà de la majorité sexuelle) ne sont aps itnerdites. Ca ne parle pas du cas "en cantre de vacances". Et là, je demande à voir…
Mais bon…

Peut etre d’autres ont-ils un avis là dessus…

[Benjamin Wack]

C’est incroyable le nombre de gens qui pensent que les relations sexuelles sont interdites en centres de vacances… Voir la page
https://archive.planetanim.fr/modules/reglementation/textes/synthese_2_fiche_majorite.php
pour se mettre au point.

Sinon, ta réflexion me paraît juste : il est évidemment mieux d’être à l’écoute des jeunes et de leur proposer des préservatifs plutôt que de les laisser avoir des rapports non protégés. Toute la difficulté réside dans le fait de pouvoir proposer des capotes à tous ceux qui risquent d’avoir des relations, sans les inciter à le faire. L’idéal dans ces cas-là est d’arriver à dialoguer avec les jeunes et déterminer si c’est juste une passade ou s’ils ont vraiment envie de coucher ensemble, et de ne leur donner de préservatifs qu’à ce moment-là.
Il y a des centres où on laisse des capotes à disposition en permanence à l’infirmerie, moi ça me paraît un peu trop mais c’est une pratique qui se défend aussi…

[Import]

Je me pose une question depuis que j’ai vu, en colo de 15-17 ans, une boite de préservatif dans la trousse de secour, accessible par tous.

Je recherche là le débat sur le sujet.

Il est clair qu’on n’a pas le droit de les laisser "s’amuser" de cette manière, vu que c’est interdit dans la legislation. Mais, il y a toujours un risque qu’ils le fasse dans notre dos, et dans ce cas là, s’ils se retrouvent sans capote, le risque réel (gosse ou maladie) peut être mille fois plus important qu’une simple loi transgressée pour cause d’amour en camp d’ado. La solution entre les deux serait d’avoir la pillule du lendemain disponible, mais ça ne réduit pas les risque de maladie. Donc, je ne sait pas s’il y a un avis déjà arreté sur la question ou si c’est un sujet à débat. Donnez moi vos réponse, merci.

Toto

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