[ludou]

crevette76 a écrit :
et j’fais ma maline mais le deuxième j’le retrouve pas…

mince, pour une fois que c’est dans ce sens là 😆

Démarche, Projet, Tâche

[crevette76]

moilapa a écrit :
Des liens ici pour avoir une petite idée de ce dont il s’agit :
http://www.anru.fr/IMG/pdf/Echelle_de … yenne_Sherry_Arnstein.pdf
et
http://www.lyonelkaufmann.ch/histoire … et/demarche/demarche.html

il faut que tu “habilles” tes liens pour qu’on puisse les lire

tu sais comme ça

Allez
le premier : échelle de participation citoyenne
et j’fais ma maline mais le deuxième j’le retrouve pas…

[moilapa]

Je découvre ce récit très intéressant…

Je ne vais pas redire ce que je dis sur ce thème de la participation des enfants… sur cet intérêt porté à ce que peuvent les enfants entre eux, sans adulte, cette culture enfantine, cet entre-enfants :
”Les cultures de l’enfance expriment la culture de la société où elles s’insèrent, tout en véhiculant des formes spécifiquement enfantines d’intelligence, de représentation et de symbolisation du monde”
Manuel Jacinto Sarmento : La culture de l’enfance au carrefour de la seconde modernité

et de l’importance de cette prise de conscience primordiale pour tout animateur.

juste : à découvrir, si ce n’est déjà fait, l’échelle de participation des enfants de Rogers Hart réalisé dans son étude («Monter l’échelle de la participation» Les enfants d’abord, UNICEF, avril-juin 1992) à partir des idées de l’échelle de participation citoyenne de Sherry Amstein.

Des liens ici pour avoir une petite idée de ce dont il s’agit :
http://www.anru.fr/IMG/pdf/Echelle_de … yenne_Sherry_Arnstein.pdf
et
http://www.lyonelkaufmann.ch/histoire … et/demarche/demarche.html

Qui peut être un point de départ pour une réflexion sur la participation des enfants.

A noter : dans le journal de l’animation de ce mois, un dossier “favoriser la participation des enfants et des jeunes3

Pour une fois que je trouve très très léger, et un peu à côté de la plaque.

Le dossier se concentre sur un aspect de cette réflexion “droits de l’enfants”, “parole de l’enfant institutionnalisé” (les conseils d’enfants..) et sur des expériences précises ici et là. On y parle notamment Francas, où cette idée n’est plus l’ombre de ce d’autres à une autre époque on put en faire : aujourd’hui, aux francas comme ailleurs, cette idée est avant tout du vent. on y pense comme ailleurs part de marché, appel d’offres… on y a oublié que l’animation, c’est avant tout ce qu’il se passe in situ dans la rencontre entre ces enfants et les animateurs.

Cette prise en compte de la participation des enfants, elle se fait dés cette confrontation, à chaque temps de vie de la structure d’accueil. Elle se pense au jour le jour, dans la façon de penser et amener des activités, les “temps de vie”.

Dans la réalité de cette animation socio-cul, on rencontre des équipes qui vont mettre en place des temps de paroles insitutionnalisés pour les enfants, mais qui fonctionnent le reste du temps selon ces shémas aberrants que l’on rencontre partout, et où l’enfant n’est certainement au centre des échanges qui font ces temps de rencontres.

Cette pensée de la participation des enfants, elle ne doit pas se faire juste à l’occasion d’ “opérations exceptionnelles” : elle doit se penser à chaque temps. Dans notre quotidien d’animateur, dans un travail sur ces “réflexes” qui font que l’ont va par exemple dire que “lon fait confiance aux enfants pour aller se laver les mains” et qu’à la rentrée dans la cantine on vérifie les mains une à une… la liste de ces incohérences est bien trop longue, et il suffit de mettre un pied sur accueil enfants pour savoir de quoi je parle ici.

sur l’atelier manuel, et la conduite d’activité, je me contenterai de lier à ce fil :
https://archive.planetanim.fr/modules/newbb/viewtopic.php?topic_id=15474&forum=5&post_id=172396#forumpost172396

[crevette76]

salut steppenwolf,

t’en es où dis ? 🙄

[steppenwolf]

@ludou

Première question : tu parles du matériel qui a été sous-exploité, mais tu parles de ton point de vue. C’est juste qu’il n’a pas été utile pour les jeux et activités des enfants, non ? Et sinon, est-ce qu’ils avaient la possibilité de demander du matériel spécifique ?

Exactement je parle de mon point de vue. Mais quand je dis sous-exploité c’est plutôt qu’ils n’ont pas vraiment connaissance du matériel à leur disposition. Il faut que j’améliore ça.
Je ne sais pas ce que tu entends par matériel spécifique mais tout le matériel présent dans le centre et potentiellement utile pour une activité peut-être fourni. Encore faut-il que les enfants sachent qu’il existe. Toujours le même problème.

Deuxième question : tu parles de ton envie de “ne rien imposer en terme d’activités manuelles”, mais qu’en est-il du reste ? Quelle liberté les enfants peuvent-ils prendre en terme de grands jeux, d’organisation du centre, d’horaires (par exemple proposer une soirée non prévue dans le planning) ?

J’avoue que pour l’organisation du centre les enfants n’ont guère le choix, mais je précise que je suis en clsh avec des inscriptions à la journée, et les sorties et grands jeux sont indiqués sur le planning les repas fournis par un traiteur donc peu de place pour l’improvisation. Et je ne suis qu’anim’, ce genre de modification implique toute l’équipe, et là c’est pas gagné !

[ludou]

Bonjour Steppenwolf, et d’abord, un grand merci de venir partager sur le forum ce que tu mets en place, c’est trop rare pour ne pas en faire la remarque !

D’après ce que je peux lire, je ne suis pas sûr d’avoir le même fonctionnement que toi, mais certaines choses se rejoignent. Je ne vais pas tout détailler sur ton fil de discussion, mais juste poser une ou deux questions.

Tu dis que certains enfants sont désemparés face “à tant de liberté”. Je reviens juste d’un camp sous tente d’une semaine avec des enfants de 8-10 ans ou nous fonctionnions avec des conseils permettant (entre autre !) de construire les journées. Nous avons ainsi eu plusieurs demi-journées de “jeu libre” à la demande du groupe pendant lesquelles de la construction de cabane et des jeux dans un imaginaire créé par eux-même (et évoluant si vite que je me suis vite senti pommé!!) ont vu le jour. Le matériel à disposition était la forêt, quelques outils, de la ficelle. Aucun ne s’est senti désemparé au moment de la décision, mais c’est plutôt après qu’ils se sont demandé pourquoi on avait pas prévu d’activité (déjà habitués à un fonctionnement par thème avec planning prévu à l’avance sans doute…). Et comme toi, ils en ont fait la demande pour d’autres moments (mais pas tant que ça). Les autres temps d’activités ont été organisés par 1, 2, 3 ou 4 enfants pour le reste du groupe. Donc en gros : 1/3 de jeux libres, 1/3 d’activités organisées par de petits groupes pour les autres enfants et 1/3 de temps préparés par les anims (notamment les veillées, chant, contes, etc…).

Première question : tu parles du matériel qui a été sous-exploité, mais tu parles de ton point de vue. C’est juste qu’il n’a pas été utile pour les jeux et activités des enfants, non ? Et sinon, est-ce qu’ils avaient la possibilité de demander du matériel spécifique ?

Deuxième question : tu parles de ton envie de “ne rien imposer en terme d’activités manuelles”, mais qu’en est-il du reste ? Quelle liberté les enfants peuvent-ils prendre en terme de grands jeux, d’organisation du centre, d’horaires (par exemple proposer une soirée non prévue dans le planning) ?

Car du point de vue des jeux, je me suis trouvé face à un problème : ne rien imposer signifie-t-il dans l’absolu ne rien proposer ? Je pense que non, mais comment organiser un jeu dans lequel une partie du groupe peut ne pas te suivre ? Je l’ai expérimenté bah ça se fait, mais ça surprend au début, et ça demande une grande capacité d’adaptation (nombre de joueurs, équipe, nombre d’épreuves, présence d’un anim pour ceux qui ne jouent pas…).

Mais bon, les jeux ne sont pas des activités manuelles, alors peut-être que je sors de ton sujet…?

[Hanu]

“faut-il supprimer toute démarche de proposition, tout apport de l’animateur, si on veut que l’enfant prenne les rênes et décide de ce qu’il souhaite faire ?”

Pour moi c’est non, non car les enfants sont demandeurs d’animations organisées. La liberté c’est d’avoir le choix de participer ou non. C’est juste qu’il faut accorder autant voir plus d’importance à ce que les enfants veulent faire et font dans leurs temps entre pairs qu’aux animations que nous proposons.

Personnellement je le vérifie encore cet été, un fonctionnement axé sur la liberté apporte tellement plus à un acm. Une meilleure valorisation des enfants, une possibilité d’autonomie, de prise d’initiative, moins de règles inutiles, donc moins de rapport de force avec les enfants, plus de rapports naturels et spontanés, finis les contraintes stupides avant imposées aux animateurs pour qu’ils “gardent” l’enfant qui ne veut plus participer dans une animation jusqu’à la fin…

Les préados apprécient tellement de pas être pris pour des cons… de voir qu’ils ont le droit de se poser dans l’escalier et de tchatcher tout l’aprem’ sans avoir une épée de damoclès au dessus de la tête, ils nous remercient et sont heureux de venir au centre !

Après cette soudaine liberté n’est pas évidente pour certain enfants. Il y a besoin d’un temps d’adaptation et de “compréhension” de ce système qu’ils ne peuvent jamais entrevoir à l’école ou dans des ACM merdiques. Certain ne comprennent pas qu’aucun animateur ne viennent les prendre par la main pour lui dire ce qu’il doit faire (surtout les plus petits)… Mais avec le temps, et déjà au bout de quelques jours, on le sent ! Les enfants sont détendus, joyeux et spontanés… que du positif pour le moment ! Certain parents ne comprennent pas pourquoi ils paient un acm pour que leurs enfants jouent au Légo toute la journée… mais après avoir expliqué l’intérêt d’un tel fonctionnement ils ne peuvent que se ranger de notre côté.

C’est la première fois où je pousse ce fonctionnement vraiment très loin et je ne reviendrai jamais en arrière, c’est vraiment trop bon ! Ça me fait plaisir de voir ici que d’autres veulent franchir ce pas…

[steppenwolf]

“Et donc ne mettre aucun “support” à dispo ?”

je précise. je pourrais me passer de ce cahier quand les enfants sauront pleinement utiliser la liberté que je leur offre. Et ça on y est pas encore. Et ça ne veut pas dire aucun support, mais plutôt divers supports qui pourront amener une réflexion créative chez l’enfant. Alors que là je voulais surtout être sur que matériellement les activités soient faisables. On verra à la rentrée quand le rythme sera moins tendu.
Ceci dit je tâtonne, j’expérimente.

“faut-il supprimer toute démarche de proposition, tout apport de l’animateur, si on veut que l’enfant prenne les rênes et décide de ce qu’il souhaite faire ?”

Je pense qu’il faut un mélange de proposition et de liberté.
Je pense qu’on est aussi là pour faire découvrir d’autres choses aux enfants, et dans tout les registres pas seulement les activités manuelles.

“pourquoi ta démarche ne concerne-t-elle QUE les activités manuelles ?
Comment se déroule le reste du séjour ?
Quelle place au choix et à l’autonomie de l’enfant pour les autres activités, à son pouvoir de décision ?”

La majorité du temps les enfants sont en jeu libre, avec des espaces de jeu accessibles toute la journée. Ils gèrent donc seul leur temps de jeu. Du matériel de dessin, découpage, collage sont en permanence à disposition. Là aussi ils sont autonomes.

[crevette76]

Pour le cahier d’activité, j’espère à terme m’en passer.

Et donc ne mettre aucun “support” à dispo ?

Moi j’ai beau être une nana à tendance créatrice, les supports (divers et variés), j’en consulte souvent, même si après ce que je crée n’est pas forcément pile poil conforme aux trucs consultés.
ça inspire, ça donne des outils techniques à tester, ça fait fonctionner le ciboulot, ça file des billes… bref, c’est des supports quoi.

Si ta démarche est très louable, je ne suis pas du tout certaine que supprimer le “cahier d’activité” ou autre support soit forcément un but intéressant…

Deuxième point (et je ne développerais pas vraiment parce qu’en vrai là j’ai même pas le temps de te répondre en speed si on y réfléchit) : faut-il supprimer toute démarche de proposition, tout apport de l’animateur, si on veut que l’enfant prenne les rênes et décide de ce qu’il souhaite faire ?
j’ai bien une petite idée, mais certainement pas la réponse ultime, par contre il me semble important de se poser la question quand on souhaite permettre au môme de faire ce qu’il veut.

Et dernier point : pourquoi ta démarche ne concerne-t-elle QUE les activités manuelles ?
Comment se déroule le reste du séjour ?
Quelle place au choix et à l’autonomie de l’enfant pour les autres activités, à son pouvoir de décision ?

Et si y’a un animateur qui maitrise trop le light painting et que c’est pas dan ton cahier et qu’aucun enfant ne le réclame…
On n’en fera pas tant pis ?
Ce sera proposé ? (et si oui comment ?)
Ce sera calé sur un temps “autre que activités manuelles en free” ?

…
et sinon un cadeau cliquable !
🙄

[steppenwolf]

@ situla : merci pour le partage d’infos, et les encouragements.
Je crois que je vais mettre de coté pour l’instant la menuiserie, et reprendre tout ça avec du meilleur matériel et une autre organisation.
Pour le cahier d’activité, j’espère à terme m’en passer.

[crevette76]

situla, peux tu nous parler plus en detail de la construction de cette voiture et nous montrer une ou deux photos ?
j ai fzit remonter le fil “orni” a ton attention pour ca 😉

[situla]

bonjour

c’est ce dont nous rêvons tous, l’enfant acteur de son séjour: voir les innombrables posts sur le sujet particulièrement de moilapa.
quelques remarques d’après ma propre expérience : face à un groupe l’enfant n’aura pas forcément une idée, c’est plus souvent du domaine de l’envie ou du rêve et on l’apprend au détour d’une conversation : ” je voudrais être une star ” ou ” quand je serais grand, je serais chevalier ” ou ” moi plus tard je vivrais dans une cabane ” etc… ce qui implique que l’anim doit être hyper polyvalent, créatif et prêt à rebondir, donc plus qu’un carnet d’activités ce qu’il faut c’est une sacrée écoute, une créativité et un réactivité à toute épreuve et du matériel !
mais c’est tout tout à fait courageux de ta part de le tenter parce que c’est beaucoup moins confortable qu’arriver avec des activités toutes faites et donc bravo.

Un conseil pour l’atelier bois, ça c’est ma partie :
d’après ton post les enfants donnent l’idée et l’anim fait, pour moi c’est mieux si les enfants font. Généralement les idées des enfants c’est une cabane, un château , une voiture de course… chose qu’ils ne pourront jamais faire sans apprentissage.

La menuiserie, ça comporte des risques surtout avec des enfants de moins de 10 ans.

Perso, ma première séance porte sur l’utilisation du marteau après explication des règles de sécurité, les enfants sont suffisamment éloignés les uns des autres, tournés vers moi, ils enfoncent leur première pointe tour à tour, moment d’intense émotion ! on essaie les petites et les grosses pointes, les petits et les gros marteaux, les bois durs et les bois tendres. A la deuxième séance, ils savent déjà choisir l’outil, la pointe et le bois qui leur convient selon leur force, leur adresse ou leur envie d’en remontrer aux autres. La séance se termine généralement par la fabrication d’une épée pour les garçons( pas besoin de leur suggérer) et d’une baguette magique pour les filles qui ont moins d’idée mais qui adoptent cette idée-là avec enthousiasme ( prévoir des étoiles ou autre motif découpé dans du contre plaqué) ou n’importe quel assemblage à leur idée. ensuite ils peuvent les peindre ou y coller des paillettes ( ah les paillettes …)

Passons au sciage : impossible avant 10 ans, et encore après une découpe ils arrêtent, c’est vraiment dur. Là je parle de menuiserie, pas de découpage de contreplaqué de 1 cm à la scie à découper genre maquette mais de tasseau de 5 ou de planche .
ce qui reste : la scie sauteuse. Pour l’avoir testée avec mes enfants et ceux d’amis, tout à fait faisable à 8 ans mais jamais trouvé de directeur qui soit d’accord, pareil pour les perceuses, les cutters et autres outils à risque. et pourtant les enfants comprennent l’importance des règles de sécurité, ils ne sont pas idiots !
Évidemment pour la scie : établi ou table lourde, presse ou serre-joints obligatoires.
donc que peuvent faire les enfants ? hé bien : clouer, coller, assembler des pièces pré-découpées, enfoncer des chevilles ou tourillons et apprendre à se servir d’un mètre ruban et d’une équerre, le premier nichoir découpé sans traçage et angles droits ( =carrés pour les petits) préalables leur en a fait comprendre tout l’importance : et pourquoi c’est pas droit ? et pourquoi c’est pas comme une boîte comme toi et pourquoi la pointe elle sort dehors, ce fût épique!
et bien sûr impossible de mener un atelier menuiserie avec 12 autres gamins qui courent autour, calme obligé mais il n’est pas interdit de regarder.
En conclusion, les enfants peuvent faire de la menuiserie, z’en font bien avec Papy ou tonton Pierre ! mais c’est beaucoup plus grave pour nous si le petit Kevin se fait sauter un ongle avec son marteau ou s’il enfonce sa pointe dans le pied de sa voisine, alors être très vigilant et ne jamais s’éloigner d’un outil électrique branché.
désolé, mon post est peut-être un peu long mais c’est une activité qui me tient à cœur et nous avons bien fait la voiture de course (avec des roues de poussette)

bon courage pour la suite, reste sur ton idée

[steppenwolf]

[steppenwolf]

Bonjour

Pour le mois de juillet (et dans le futur si ca fonctionne), j’ai eu envie de prendre en compte au maximum les envies des enfants en ce qui concerne les activités manuelles. Ne rien imposer.
L’idée de départ était de leurs mettre à disposition tout le matériel disponible et à eux ensuite de faire ce qu’il voulait (ou ne rien faire), quant à moi je n’aurais qu’un rôle de relais entre les enfants et le matériel.
Toutefois conscient que pour certains enfants se retrouver face à tant de liberté peu laisser désemparés et moi-même ne sachant pas trop où j’allais, j’ai cherché une vingtaine d’activités, assez ouvertes pour que l’enfant puisse y mettre de soi à l’intérieur, que j’ai rassemblé dans un cahier mis à disposition toute la journée (voulant aussi éviter les contraintes horaires).
J’avoue que je fais ca en tâtonnant.
Sont concernés 10 à 15 enfants de 6 à 10 ans, à la venue aléatoire pendant le mois.

Bilan de la première semaine:
J’ai bien fait de faire un cahier! Quelques uns arrivent à créer ex-nihilo, mais la majorité a besoin d’un point de départ (du coup je vais peut-être être juste en activités)
Peu sont vraiment indépendants : un a une idée, 6 suivent. Pas facile d’être créatif!
Le matériel est sous exploité. Il faut que je trouve un moyen de le mettre en avant.
Il faut que j’étale plus les ateliers dans le temps. il m’est arrivé de gérer trois ateliers en même temps
Ça fonctionne sur des ateliers où l’enfant est autonome, c’est plus délicat sur des ateliers où l’anim est partie prenante, il faut une autre organisation (j’ai donné des bouts de bois à un groupe mais un anim a été totalement accaparé plusieurs heures pour scier et clouer, les enfants n’étant au final qu’architectes, mais enthousiastes)

Rare sont ceux qui ne font rien, certains font 3-4 activités par jour. Mais tous font ce qu’ils veulent et surtout tous sont contents.

Bilan positif pour tout le monde. A moi de cogiter encore sur l’organisation

Je suis preneur d’avis et critique constructive

[Auteur]

Messages