Donc, Jeje38 …
Si je comprends bien ce que tu dis : le directeur est inutile et ne sert Ă rien.
Il est trĂšs bien dans son bureau … mais qui dit qu’il ne s’y fait pas royalement ch… ?
Moi je crois qu’il est trĂšs difficile de franchir le pas et de devenir directeur. Et je pense mĂȘme que c’est beaucoup plus difficile aujourd’hui que lorsque j’ai commencĂ©.
Le directeur ne dois pas ĂȘtre un gratte papier … cela n’aurait pas de sens !!!
Alors bon, pour les sĂ©jour de 100 mĂŽmes et plus … peut ĂȘtre.
Mais jusqu’Ă 50 mĂŽmes ou jeunes, je pense quand mĂȘme qu’on arrive a dĂ©gager du temps pour soit.
C’est toujours ce que j’ai conseillĂ© Ă un ami qui s’est lancĂ© dans l’aventure il y a 4 ans.
Il a passĂ© son premier Ă©tĂ© dans son bureau mais depuis c’est terminĂ©. Il gĂšre la paperasse en amont et durant les premiers jours du sĂ©jour. Ensuite il est sur les groupes. Et pas seulement pour y ĂȘtre animateur, non, non il est bien le directeur et il a appris Ă faire des remarques lorsqu’elles sont nĂ©cessaires.
Mais bon Jeje 38, vous devez savoir aussi bien que moi qu’aucun directeur ne se ressemble.
Mais je suis complĂštement d’accord avec vous sur le fait qu’un directeur de colo n’est pas un petit chef.
Ce n’est pas un job pour les personnes en manque de pouvoir.
On peut, Ă©ventuellement, se lancer dans l’aventure pour se dĂ©passer soi-mĂȘme mais on doit bien avoir en tĂȘte qu’on le fait pour ĂȘtre au service des autres.
Mais bon, pour moi un directeur est (enfin doit ĂȘtre) utile et il sert Ă quelque chose.
TOPNETTE
Il est peut ĂȘtre des fois oĂč l’on se sent obligĂ© de rappeler qui est le directeur !!!
Complexe d’infĂ©rioritĂ© ??? đ
Ayant toujours eu un problĂšme avec la hiĂ©rarchie et ne supportant que trĂšs mal d’ĂȘtre subordonnĂ© Ă qui que ce soit (et dire que je voulais faire carriĂšre dans l’armĂ©e :lol:) j’ai Ă©normĂ©ment de mal pour ne pas dire que je suis totalement hermĂ©tique dĂšs que l’on tend Ă m ‘imposer quoi que ce soit, alors recevoir des ordres d’un petit chef en mal d’amour propre (je ne dis pas ça pour toi :lol:) trĂšs peu pour moi.
Les fois oĂč j’ai pu ĂȘtre dirlo, j’avais la chance de travailler avec une Ă©quipe d’animateur compĂ©tent qui tournait trĂšs bien et de mĂȘme, en ce moment je bosse avec des collĂšgues trĂšs performant et tous se passe bien sauf quand la dirlo nous les brises parcequ’elle avait dĂ©cidĂ© qu’on ferait le gouter Ă telle heure pour je ne sais quelle raison stupide… de belles engueulades mĂ©morables tout ça !
pour moi, dans l’idĂ©al, le dirlo n’est dirlo quand dans son bureau quand il rempli sa dĂ©claration et ses paperasses mais dĂšs qu’il franchi le seuil c’est pour redevenir animateur et non pour assouvir un quelconque besoin de pouvoir… comme je dis souvent quand on me parle du “rĂŽle formateur” : “je ne t’ai pas attendu pour me former et heureusement pour moi”:lol:
Bonjour jeje38,
Je comprends mieux la remarque avec ces nouveaux détails sur un fonctionnement vécu !!!
Pour ma part, je n’ai pas du tout la mĂȘme vision du directeur.
Le directeur, qui a besoin de montrer qu’il commande quelque chose et qu’il est le chef, a certainement un problĂšme !!!
En mĂȘme temps quand on a 21 ans, qu’on est stagiaire BAFD, et qu’on travaille parfois avec des animateurs de 23 / 25 ans qui ont une plus grande expĂ©rience de l’animation que soi-mĂȘme … Il est peut ĂȘtre des fois oĂč l’on se sent obligĂ© de rappeler qui est le directeur !!!
Je pense qu’un directeur est lĂ pour faire en sorte que tout ce passe bien. Il est donc des moments oĂč il doit se montrer fort, d’autres oĂč il doit savoir s’effacer.
Un directeur est lĂ pour poser un cadre, sorte de garde-fou, pour Ă©viter des soucis Ă tous le monde et protĂ©geant ainsi les jeunes, son Ă©quipe, l’organisateur et enfin se protĂ©geant lui-mĂȘme.
Un directeur est là pour trouver des solutions aux problÚmes et pas pour créer des problÚmes.
Et si par bonheur, il n’a pas de problĂšme Ă gĂ©rer, et qu’il est Ă jour de ses paperasses, et bien j’espĂšre qu’il se balade sur sa colo, qu’il s’y promĂšne pour voir comment ça se passe, qu’il participe aux activitĂ©s au coude Ă coude avec les jeunes.
VoilĂ ce qu’est pour moi un directeur.
Mais, moi-mĂȘme je n’arrive pas toujours Ă toucher mon idĂ©al … bien que je m’y efforce.
Mais il est parfois des situations tendues oĂč je ne peux pas me permettre d’aller me balader.
Mais mon propos Ă©tait bien de dĂ©fendre l’existence des projets PE et PP.
Au delĂ de leur caractĂšre obligatoire, je pense qu’il sont un PLUS et qu’ils permettent aux directeurs et aux animateurs de comprendre pourquoi le sĂ©jour a Ă©tĂ© mis en place et de s’investir personnellement au travers du PP.
TOPNETTE
ceux qui suggĂšrent que les organisateurs n’y connaissent pas grand chose
ça je pense que c’est pour moi dans je vais me permettre de rĂ©pondre (et si c’Ă©tait pas pour moi je rĂ©pond quand mĂȘme :lol:)
J’ai pu faire, dans mes jeunes annĂ©es d’animateurs, un certain nombres de colos durant l’Ă©tĂ©, Ă chaque fois on avait une belle brochure des activitĂ©s pour lesquelles les enfants s’inscrivaient et qu’ils DEVAIENT faire parce que leurs parents avaient PAYES pour ça… J’ai mĂȘme parfois Ă©tĂ© responsable de ce type de sĂ©jours ou les enfants Ă©taient contraint de faire l’activitĂ© parceque c’Ă©tait comme ça et que le dirlo (qui devait ĂȘtre au mĂȘme niveau de rĂ©flexion que moi Ă l’Ă©poque) l’imposait.
Les organisateurs de ces boites ne fournissaient mĂȘme le matĂ©riel adĂ©quat pour rĂ©aliser l’activitĂ© et se foutait pas mal de ce qui se passait sur le terrain. Les dirlo, Ă l’instar de ces patrons et n’en connaissant pas plus, se permettaient de surcroĂźt de venir donner (imposer) leur avis sur les projets qui se dĂ©roulaient dans ces ateliers spĂ©cifiques…
Depuis j’ai cessĂ© de travailler pour ces boites qui ne vendant pas grand choses d’intĂ©ressant et qui, en plus, prennent les animateurs pour des cons.
AprĂšs, que ta maniĂšre de fonctionner plaisent aux jeunes et bien tant mieux, ça se fait rare… Mais pour ce qui est de bon nombre de dirlo (la majoritĂ© en fait) que j’ai rencontrĂ©, les sĂ©jours ce seraient tellement mieux passĂ© si ils Ă©taient gentiment restĂ©s dans leur bureau Ă faire leur paperasse sans venir donner leur avis sur le terrain et foutre le bronx…
En mĂȘme temps je les comprend un peu, c’est tellement tentant et valorisant de montrer qu’on commande quelque chose et qu’on est le chef…
Bonjour Ă tous !
Elle est bien triste et plate l’image que vous donnez de votre passion !!!
Entre ceux qui suggĂšrent que les animateurs ne sont pas d’une grande qualitĂ© … ceux qui suggĂšrent que les organisateurs n’y connaissent pas grand chose …, je souhaite vivement remercier Erenault Ă qui il reste encore quelques convictions !!!
Merci aussi Ă Al de tenter de remettre les pieds sur terre Ă tout le monde !!!
Et Ă ceux qui s’imaginent que tout cela n’est q’une histoire de relation entre leur propre Moi personnel (citĂ© en 1er d’ailleurs !!!) et en, 2Ăšme place, l’enfant … j’aimerai dire que ça plane trĂšs fort !!!
Et voilà pourquoi je dis ça :
Je reçois sur mes séjours des ados qui reviennent entre 4 et 7 étés de suite !!!
Ils savent trĂšs bien qu’ils ne reverront pas certains animateurs … et ce n’est pas pour autant qu’ils vont aller s’inscrire dans la colo qu’aura choisi cet animateur !!!
S’ils reviennent rĂ©guliĂšrement chez nous, c’est parce qu’ils y trouvent leur compte.
Ce n’est certainement pas pour mes beaux yeux qu’ils reviennent !!!
Ce n’est certainement pas pour le centre d’accueil car ils pourraient trouver mieux !!!
Ce n’est pas non plus pour la bonne bouffe car, depuis le temps, ils ont compris que sa qualitĂ© dĂ©pend du chef cuistot !!!
Ce n’est pas non plus pour les activitĂ©s … ils les connaissent par coeur !!!
Ce n’est pas non plus pour les potes … ils ne sont pas forcĂ©ment lĂ l’Ă©tĂ© suivant !!!
Alors ? Pourquoi reviennent-ils ?
Et bien, ils reviennent parce qu’ils savent qu’ils vont retrouver une ambiance, une certaine organisation …
Ils savent que mĂȘme si les animateurs ne sont pas les mĂȘme que l’annĂ©e d’avant, il y a un esprit qui perdure.
Le dernier jour d’un sĂ©jour, un jeune (plutĂŽt grande bouche et assez difficile Ă encadrer) m’a dit :
“Je reviendrai l’annĂ©e prochaine.”
Alors j’ai demandĂ© : “Pourquoi ?”
Et il a dit :
“Parce qu’ici on ne me dit pas : Fais ce que tu veux dĂšs que je gueule un peu !”.
Alors OUI, je fais partie de ceux qui croient que la valeur de ce temps partagé vient de ce que les hommes ont pensé et écrit avant de venir du seul fait des animateurs.
Les directeurs ne peuvent rien ???
Ben oui, ce sont des fadas qui sont total impuissants mais qui acceptent toutes les responsabilités !!!
S’ils sont dans l’impuissance c’est parce qu’ils n’ont pas encore acquis toutes les compĂ©tences pour obtenir ce qu’ils souhaitent. Ca viendra !
C’est aussi qu’ils ont trĂšs trĂšs mal recrutĂ©s !!! Ca s’apprend !
Mon conseil :
Eviter les profils d’animateurs “MOI JE PERSONNELLEMENT” car ils sont convaincus d’ĂȘtre plus compĂ©tents que la moyenne !
Ils font tout Ă leur maniĂšre et se foutent totalement :
– du directeur (c’est le con qu’est responsable)
– de l’organisateur (c’est le con qu’encaisse les chĂšques)
– du gosse (c’est le con qui paye pour ĂȘtre avec MOI).
Donc :
Les PE et autres consignes, et les PP sont des documents indispensables qui donnent aux hommes une ligne directrice.
Ce sont ces projets qui diffĂ©rencient l’Animateur du gardien de moutons.
TOPNETTE
jeje38
C’est pas au dirlo de dĂ©cider les conditions de sa mise en oeuvre.
oui mais le dirlo dĂ©cide de comment mettre en oeuvre la mise en oeuvre dĂ©cidĂ©e par l’organisateur (qui, soit dit au passage, n’y connait souvent pas grand chose)
Comme j’ai dit,l’organisateur dĂ©cide le quoi, pourquoi, avec quoi et pour qui.
Le dirlo dĂ©cide le comment, par qui, avec qui, quand, oĂč, combien, …
Et les hippopotames sont bien gardés.
Al
C’est pas au dirlo de dĂ©cider les conditions de sa mise en oeuvre.
oui mais le dirlo dĂ©cide de comment mettre en oeuvre la mise en oeuvre dĂ©cidĂ©e par l’organisateur (qui, soit dit au passage, n’y connait souvent pas grand chose)
erenault
j’ai la faiblesse de penser que ça cadre l’action un minimum. et que les animateurs et les directeurs ne sont pas les mĂȘmes en fonction de ce type de document obligatoire. entre le PE citĂ© un peu plus haut et celui ci dessous, il y a des diffĂ©rences assez notables :
on peux penser que les gamins qui vont vivre l’une ou l’autre des deux expĂ©riences n’auront pas le mĂȘme type de journĂ©e, non ?
Exactement, le PE ne doit pas ĂȘtre que de la philo, il doit imposer des conditions de mise en oeuvre.
C’est pas au dirlo de dĂ©cider les conditions de sa mise en oeuvre.
Al
Tous ces Ă©crits obligatoires, c’est de la foutaise.
j’ai la faiblesse de penser que ça cadre l’action un minimum. et que les animateurs et les directeurs ne sont pas les mĂȘmes en fonction de ce type de document obligatoire. entre le PE citĂ© un peu plus haut et celui ci dessous, il y a des diffĂ©rences assez notables :
● La santĂ© et le dĂ©veloppement physique
MĂȘme au XXIe siĂšcle, il faut toujours apprendre Ă un enfant Ă se laver, Ă ĂȘtre propre, Ă sâapproprier
les rĂšgles dâhygiĂšne. Si le sport sâest considĂ©rablement dĂ©veloppĂ© dans notre sociĂ©tĂ©,
nombreux sont les enfants et les adolescents qui manquent de tonus, dâĂ©nergie, dâendurance,
de souplesse. La vie au grand air permet de retrouver un Ă©quilibre de vie en harmonie
avec la nature. Respecter son corps, câest aussi le maĂźtriser, en apprenant aux jeunes Ă lutter
non seulement contre lâusage du tabac, de lâalcool, mais aussi contre la banalisation de la
toxicomanie ou celle des expériences sexuelles précoces.
● La formation du caractĂšre
Par les exigences de la vie communautaire, Ă lâĂ©cole de la nature, le scoutisme dĂ©veloppe les
qualitĂ©s nĂ©cessaires Ă la construction dâune personnalitĂ© solide : le courage, la volontĂ©, la persĂ©vĂ©rance,
le dépassement de soi. Il conduit chaque enfant à prendre progressivement
confiance en lui. Il enseigne aussi la joie de vivre et invite chacun Ă une bonne humeur contagieuse.
Il cherche aussi à apprendre à des jeunes surinformés à faire preuve de discernement,
Ă dĂ©velopper le jugement et le sens critique. Câest lĂ un des objectifs essentiels de la pĂ©dagogie
des conseils.
● Le sens du concret
à cÎté de la formation scolaire, intellectuelle et théorique, le scoutisme insiste sur le développement
de la crĂ©ativitĂ©, lâhabiletĂ© manuelle, lâesprit pratique, le travail de ses mains. Loin
du virtuel, le scout crée et construit.
● Le don de soi
Le scoutisme est une Ă©cole de service et de don de soi. Il vise Ă dĂ©velopper, Ă amplifier, Ă
traduire en actes les capacités de générosité des jeunes. Il fait progressivement découvrir que
le vĂ©ritable bonheur, câest le don de soi et le service.
● Le sens de Dieu
Le scoutisme veut aider chaque jeune Ă savoir oĂč il va, Ă trouver le sens de sa vie ; il veut ĂȘtre
une occasion pour chacun de découvrir la présence de Dieu dans sa vie, en lui et dans les
autres, de mieux le connaĂźtre, dâĂ©clairer sa vie Ă la lumiĂšre des valeurs de lâĂvangile.
extrait du PE des scouts d’Europe.
on peux penser que les gamins qui vont vivre l’une ou l’autre des deux expĂ©riences n’auront pas le mĂȘme type de journĂ©e, non ?
ben en lâoccurrence, je pense qu’il y a moyen que les gamins s’Ă©clatent pas mal, et que les anim peuvent vraiment apprendre pas mal de truc dans ce cadre.
m’enfin, c’est juste mon avis, hein !?
Et tu crois vraiment que c’est Ă partir de documents Ă©crits par un organisateur qui a bien d’autres choses en tĂȘte que le bien-ĂȘtre des enfants, oĂč la traduction “opĂ©rationnelle” d’un directeur sur papier, qui va faire cela ?
Crois-tu que ce qui fait la valeur de ce temps partagĂ© c’est ce que tu vas Ă©crire sur un bout de papier ?
La rĂ©flexion sur ce mĂ©tier, elle n’est pas juste une Ă©tape obligĂ©e qui se reprĂ©sente Ă chaque fois que l’on “ouvre” un sĂ©jour : c’est une rĂ©flexion qui se fait en parallĂšle de son travail, de son parcours d’animateur. Qui ne s’arrĂȘte pas (ne devrait pas s’arrĂȘter)
Ce qui va faire le sĂ©jour, c’est le rapport qu’il existera entre animateurs et enfants, rĂ©ellement, ce que seront en premier lieu ces animateurs : tout le reste, tes petits papiers, vos enculades de mouches ici, c’est que du vent.
Et plus un animateur a vĂ©cu l’animation, plus il est prĂŽche de la comprĂ©hension de c e que peuvent attendre des enfants de ces temps de rencontre, plus le directeur et ses lubies sont inexistantes.
Ce n’est pas un organisme ou un directeur qui font ce qu’est un sĂ©jour : ce sont les animateurs qui vont faire avec ce qu’ils sont. Et pas grnad chose de bien, si on se rĂ©fĂšre Ă ce que sont ces animateurs en gĂ©nĂ©ral.
Tous ces Ă©crits obligatoires, c’est de la foutaise.
Quand j’arrive quelque part, moi, simple animateur Bafa, je sais que ce qui va se jouer durant ces temps de rencontre, dĂ©pend 1) de qui je suis, ce que je suis 2) de qui sont ces enfants. tout le reste n’a absolument aucune rĂ©alitĂ©. C’est du flanc.
Un directeur intelligent sait qu’il ne maĂźtrise pas grand chose.
Que voulait le CE de la SNCF exactement ?
a priori, le CE sncf décline des intentions éducatives au niveau régional. du coup, je ne sais pas si ça ressemble à ça :
Pour lâĂ©panouissement individuel dans un cadre collectif
Les ALSH du CER de Lyon vĂ©hiculent des valeurs de solidaritĂ©, dâĂ©galitĂ© des droits, du respect de lâautre et de la diffĂ©rence, de la tolĂ©rance et valorisent lâĂ©panouissement individuel dans un cadre collectif.
Nos ALSH devront assurer une continuitĂ© Ă©ducative et affective entre le CER de Lyon et les familles par diffĂ©rents moyens (fiche sanitaire, courrier,âŠ).
Par lâaccueil, nos ALSH se veulent conviviaux et en rupture avec le milieu scolaire.
Dans les ALSH du CER de Lyon, la pratique des activitĂ©s doit ĂȘtre le support de notre action Ă©ducative, sâĂ©loignant des formules « loisirs â consommation » ; elle a pour but essentiel de favoriser la crĂ©ativitĂ© et le plaisir du jeu, de dĂ©velopper le sens critique, lâesprit, lâanalyse, le besoin dâagirâŠ. Toute initiative leur permettant de sâassumer pleinement.
2RĂ©pondre aux attentes
La crĂ©ation dâactivitĂ©s nouvelles et le dĂ©veloppement de celles qui existent dĂ©jĂ bĂ©nĂ©ficient dâune attention soutenue, car, nous souhaitons que nos ALSH progressent comparativement aux besoins et aux attentes des enfants/jeunes et de leurs familles. Ils doivent permettre Ă chacun de le rĂ©aliser pleinement dans un cadre de dĂ©tente, diffĂ©rent de son quotidien, correspondant Ă son Ăąge et ses souhaits dâactivitĂ©s ou de loisirs. Nous favorisons Ă©galement les activitĂ©s libres, de plus en plus souhaitĂ©es par les enfants et les jeunes, telles que la lecture, la peinture, le dessin, la musique, la construction, le dialogueâŠ.
extrait du projet educatif du CE SNCF Lyon.
perso, j’adopte :-). et donc si je suis dirlo, je ponds une organisation de sĂ©jour basĂ©e la-dessus.
y’en a vraiment parmi vous qui ont l’impression d’apporter quoi que ce soit Ă ces gamins ?
ben en lâoccurrence, je pense qu’il y a moyen que les gamins s’Ă©clatent pas mal, et que les anim peuvent vraiment apprendre pas mal de truc dans ce cadre.
m’enfin, c’est juste mon avis, hein !?
Oui… on peut aussi plus simplement penser que l’animateur n’a pas un rĂŽle Ă©ducatif, qu’il devrait avant tout avoir le soucis de foutre la paix aux gamins.
Et que le premier soucis d’un animateur ça devrait ĂȘtre de ne rien attendre d’un enfant.
Comment tu expliques cette idĂ©e d’Ă©ducation sur le temps de vacances-loisirs de l’enfant, si ce temps de loirsirs s’oppose par dĂ©finition au temps de travail, et que le temps de travail de l’enfant c’est “l’Ă©cole” (l’instruction obligatoire). Et que donc le loisirs de l’enfant devrait s’opposer Ă l’Ă©ducatif ?
est-ce parce que vous pensez que le temps de travail de l’enfant s’Ă©tale sur tous les temps de son existence, qu’un enfant ne devrait jamais ĂȘtre en repos (mais en Ă©tat d’apprentissage) ? Qu’il ne devrait jamais pouvoir Ă©chapper Ă l’adulte-gaveur de “savoirs” ?
Alors, peut-on au moins ĂȘtre d’accord que ces temps que vous imposez aux mĂŽmes ne sont en rien des temps de loisirs, des temps de vacances ?
Que tant que ces gamins seront entre vos mains, ils devront obĂ©ir Ă vos logiques “d’Ă©ducation qui ne finie jamais” ?
Entre nous, juste comme ça : y’en a vraiment parmi vous qui ont l’impression d’apporter quoi que ce soit Ă ces gamins ?
J’ ai lu avec curiositĂ© ce sujet mai je souhaiterai poser cette question. Que voulait le CE de la SNCF exactement ? car il m’apparait Ă©vident que l’organisateur donne les intentions Ă©ducatives et que le dirlo et son Ă©quipe les traduisent Ă traves des intentions pĂ©dagogiques car les plus importants c’est la mises en place de moyens pĂ©da qui vont favoriser l’Ă©ducatif. D’ou l’importance d’avoir conscience du rĂŽle Ă©ducatif de l’animateur.
Topnette,
Je trouve que si votre point de vue Ă©tait le bon, le lĂ©gislateur aurait quand mĂȘme pu faire une phrase plus simple et donc plus claire et comprĂ©hensible pour tout le monde.
La phrase d’avant la modif de 2006 Ă©tait: “La personne qui dirige le sĂ©jour dans un centre de vacances ou dans un centre de loisirs sans hĂ©bergement met en Ćuvre le projet Ă©ducatif et en prĂ©cise les conditions de rĂ©alisation dans un document, Ă©laborĂ© en concertation avec les personnes qui animent le sĂ©jour.”
Ce texte indique que le dirlo doit PRECISER ces conditions, mais, mais ne dit pas qu’il doit les DEFINIR.
Il peut trÚs bien devoir préciser ce qui a été défini par une autre personne.
Si “il” Ă©tait le directeur, ça serait devenu: “La personne qui assure la direction d’un des accueils mention nĂ©s Ă l’art R. 227-1 met en Ćuvre le projet Ă©ducatif sauf lorsqu’il s’agit de sĂ©jours dĂ©finis au 4Âș du I du mĂȘme art et en dĂ©finit les conditions de mise en oeuvre dans un document, Ă©laborĂ© en concertation avec les personnes qui assurent l’animation de cet accueil.
Or c’est devenu ça: La personne qui assure la direction d’un des accueils mention nĂ©s Ă l’art R. 227-1 met en Ćuvre le projet Ă©ducatif sauf lorsqu’il s’agit de sĂ©jours dĂ©finis au 4Âș du I du mĂȘme art, dans les conditions qu’il dĂ©finit dans un document, Ă©laborĂ© en concertation avec les personnes qui assurent l’animation de cet accueil.
“il”, c’est masculin, ça ne peut pas ĂȘtre la personne, sauf, si on suppose l’erreur de grammaire. Un texte de loi est lu, relu et rerelu, alors, une faute aussi grossiĂšre, c’est difficile Ă admettre.
“dans un document …” ne peut pas ĂȘtre un complĂ©ment circonstanciel de “il dĂ©finit” cela conduit Ă une absurditĂ©: Le PE dĂ©finirait les conditions dans un document.
La phrase est nickel. Si elle est mal comprise, c’est Ă cause d’un dĂ©ni sur l’identitĂ© du “il”.
Par exemple: “Le projet Ă©ducatif est mis en oeuvre dans les conditions qu’il dĂ©finit dans un document Ă©laborĂ© en concertation avec le directeur.”
Presque, “Le projet Ă©ducatif est mis en oeuvre dans les conditions qu’il dĂ©finit dans un document Ă©laborĂ© par le directeuren concertation avec … ”
Au delĂ du “il”, je suis quand mĂȘme interpellĂ© par :
– “les personnes qui assurent l’animation de cet accueil”.
On parle bien des animateurs et non pas seulement du directeur.
Moi, ce qui m’interpelle, c’est qu’il est Ă©crit “concertatation”, c’est pas “collaboration”.
Al
Al,
Je ne suis pas complÚtement hermétique à votre proposition mais je ne suis pas à 100% convaincu non plus !!!
Je trouve que si votre point de vue Ă©tait le bon, le lĂ©gislateur aurait quand mĂȘme pu faire une phrase plus simple et donc plus claire et comprĂ©hensible pour tout le monde.
Par exemple :
“Le projet Ă©ducatif est mis en oeuvre dans les conditions qu’il dĂ©finit dans un document Ă©laborĂ© en concertation avec le directeur.”
Au delĂ du “il”, je suis quand mĂȘme interpellĂ© par :
– “les personnes qui assurent l’animation de cet accueil”.
On parle bien des animateurs et non pas seulement du directeur.
Hum …
J’ai posĂ© le problĂšme Ă un ami directeur. Pour lui cela ne fait aucun doute : “il” = le directeur.
Je pose la question Ă 2 autres personnes et je vous ferai part de leur avis.
A+
TOPNETTE
TOPNETTE
Si j’ai bien compris ce que vous voulez dire: Le projet Educatif dĂ©finirait dans un document les conditions de sa mise en oeuvre. Le document en question serait Ă©laborĂ© par l’organisateur, le directeur et les animateurs. Est ce bien cela?
Pas tout Ă fait. Pour moi:
– Le projet Educatif dĂ©finit les conditions dans lesquelles il sera mis en oeuvre dans un document.
– Le document en question sera Ă©laborĂ© par le directeur.
Donc:
Le PE dĂ©finit les objectifs de l’action Ă©ducative des personnes qui assurent la direction ou l’animation des ACM et prĂ©cise les mesures prises par la personne physique ou morale organisant l’accueil pour ĂȘtre informĂ©e des conditions de dĂ©roulement de ceux-ci.
Il définit aussi les exigences (les conditions) pour la mise en oeuvre de cette action éducative.
Le PE (L’organisateur) fixe des objectifs gĂ©nĂ©raux.
Ce doc (Le directeur) fixe (Dans les conditions, selon les exigences de l’organisateur) des objectifs globaux ou intermĂ©diaires.
Ce doc est Ă fournir aux parents AVANT le dĂ©but de l’accueil avec le PE. Ces 2 docs sont dĂ©finitifs, comme la dĂ©claration prĂ©alalable.
Ce doc n’est pas Ă©laborĂ© selon la volontĂ© exclusive du directeur, ce dernier doit se plier aux exigences de l’organisateur qu’il exprime dans le PE. “dans les conditions qu’il dĂ©finit”, “il”, c’est bien le PE ( Cad, l’organisateur)
La personne qui assure la direction met en oeuvre le projet Ă©ducatif, dans les conditions que le projet Ă©ducatif dĂ©finit dans un document, Ă©laborĂ© en concertation avec les personnes qui assurent l’animation de cet accueil.
Moi je comprend:
La personne qui assure la direction (Sujet de “met en oeuvre)
met en oeuvre (Verbe)
le projet Ă©ducatif, (COD)
dans les conditions que le projet Ă©ducatif dĂ©finit (ComplĂ©ment circonstantiel de maniĂšre du verbe “met en oeuvre”)
dans un document, (ComplĂ©ment circonstanciel de lieu du verbe “met en oeuvre”)
Ă©laborĂ© en concertation avec les personnes qui assurent l’animation de cet accueil (Qualificatif du document)
Le problĂšme qu’on a est que beaucoup croient que “dans un document” est un complĂ©ment circonstanciel de lieu de “il dĂ©finit”
Si je dis: Je met la lettre qu’il a Ă©crite dans la boĂźte aux lettre. Vous comprenez aisaiment que la lettre n’a pas Ă©tĂ© Ă©crite dans la boĂźte aux lettres.
Si je dis: Le directeur met en oeuvre le PE dans les conditions qu’il dĂ©finit dans un document . (MĂȘme problĂšme de grammaire)
Si je dis: Le directeur met en oeuvre le PE dans un document dans les conditions qu’il dĂ©finit. (ProblĂšme de grammaire semblable)
Si je dis: La personne qui assure la direction met en oeuvre le PE dans un document dans les conditions qu’il dĂ©finit. (ProblĂšme de grammaire semblable)
Le lĂ©gislateur a Ă©crit: La personne qui assure la direction met en oeuvre le PE dans les conditions qu’il dĂ©finit dans un document . (Plus de problĂšme Ă cause du fĂ©minin-masculin)
Pour moi, c’est pour cela qu’il a Ă©crit ainsi.
Donc, selon vous, l’organisateur Ă©labore un document du genre “Conditions de mise en oeuvre” en concertation avec l’Ă©quipe d’encadrement du sĂ©jour ?
Et si l’organisateur propose 50 sĂ©jours, il va devoir mener 50 concertations avec 50 Ă©quipes?
C’est Ă peu prĂšs ça. L’organisteur peut le faire sous forme du 4Ăšme doc qui prĂ©cise les contraintes qu’il impose Ă ses Ă©quipes. Les contraintes pour un colo maternel Ă Perpignan ne sont pas les mĂȘmes que celles pour un sĂ©jour itinĂ©rant en GrĂȘce.
Attention, c’est: L’organisateur Ă©labore un document du genre: Conditions de la mise en oeuvre du PE.
Il ne me parait pas souhaitable que ce doc soit Ă©laborĂ© en concertation avec l’Ă©quipe d’encadrement du sĂ©jour. Ce doc doit traduire la volontĂ© de l’organisateur sur ce qui va ĂȘtre fait sur l’ACM. Le directeur et son Ă©quipe ne doivent pouvoir faire ce qu’ils veulent.
Et vos contradicteurs pensent que:
La personne qui assure la direction met en oeuvre le projet Ă©ducatif, dans les conditions dĂ©finies dans un document, Ă©laborĂ© en concertation avec les personnes qui assurent l’animation de cet accueil.
Donc lĂ , on est plus dans l’idĂ©e qu’il s’agirait du PP.
Toi, tu me poses un problĂšme car tu zappes sur le problĂšme de grammaire.
Non, je vois qu’ils pensent que: La personne qui assure la direction met en oeuvre le projet Ă©ducatif, dans les conditions qu’elle dĂ©finit dans un document, Ă©laborĂ© en concertation avec les personnes qui assurent l’animation de cet accueil.
Donc lĂ , on est plus dans l’idĂ©e qu’il s’agirait du PP.
Ce qui me pose problĂšme, c’est que ces contradicteurs considĂšrent que le lĂ©gislateur aurait fait une faute d’orthographe, qu’il aurait, par erreur, mis “il” Ă la place de “elle”.
Ce qui change, c’est que, selon eux, ce n’est plus l’organisateur qui fixe les conditions (Cad, les contraintes) de mise en oeuvre du PE, c’est le directeur.
En clair, cela voudrait dire que le directeur devrait lui mĂȘme dĂ©finir les conditions auxquelles il devra se soumettre.
Quant au document, ils estiment que c’est le PP. Pour moi, c’est le presque PP. Il est encore Ă complĂ©ter pour ĂȘtre un vrai PP modifiable.
C’est comme la dĂ©clation prĂ©alable, c’est la presque FC, elle est Ă complĂ©ter pour ĂȘtre une vrai FC modifiable.
Al
Bonjour Al !
Je viens de lire les 7 pages de ce fil … et je suis bien content d’en voir le bout !!!
Si j’ai bien compris ce que vous voulez dire :
Le projet Educatif dĂ©finirait dans un document les conditions de sa mise en oeuvre. Le document en question serait Ă©laborĂ© par l’organisateur, le directeur et les animateurs.
Est ce bien cela ?
Si oui, vous pensez que :
La personne qui assure la direction met en oeuvre le projet Ă©ducatif, dans les conditions que le projet Ă©ducatif [/color]dĂ©finit dans un document, Ă©laborĂ© en concertation avec les personnes qui assurent l’animation de cet accueil.
Donc, selon vous, l’organisateur Ă©labore un document du genre “Conditions de mise en oeuvre” en concertation avec l’Ă©quipe d’encadrement du sĂ©jour ?
Et si l’organisateur propose 50 sĂ©jours, il va devoir mener 50 concertations avec 50 Ă©quipes ?
Et vos contradicteurs pensent que :
La personne qui assure la direction met en oeuvre le projet Ă©ducatif, dans les conditions dĂ©finies dans un document, Ă©laborĂ© en concertation avec les personnes qui assurent l’animation de cet accueil.
Donc lĂ , on est plus dans l’idĂ©e qu’il s’agirait du PP.
Hum …
J’attends vos prĂ©cisions avant d’Ă©mettre un avis sur la nature du “il”.
TOPNETTE
(…) que certains essaient de noyer ce fil.
en effet…
question initiale du fil :
pitavol a Ă©crit :
de quoi parle t’on dans un pp par les termes suivants” intentions educatives”?autonomie etc…?
merci
jeje38
DĂ©bat ???? ah dĂ©solĂ© j’avais pas vu de dĂ©bat, juste une discussion stĂ©rile qui n’avance pas…
Pour moi, ça avance.
Je viens de rĂ©aliser que le doc du R227-25 n’est pas le PP, mais un prĂ©alable au PP, puisqu’il doit ĂȘtre prĂ©sentĂ© aux parents avant le dĂ©but e l’ACM.
Le PP est rĂ©visable pendant la durĂ©e de l’accueil.
C’est comme la dĂ©claration prĂ©alable, celle lĂ est faite 2 mois avant et puis, elle bouge plus.
La FC ensuite est modifiable.
En tout cas, une constante, personne veut s’avancer sur l’identitĂ© du “il”, tout le monde reste prudent.
C’est tellement embarassant que certains essaient de noyer ce fil. Ah, la Nature humaie!
Al
DĂ©bat ???? ah dĂ©solĂ© j’avais pas vu de dĂ©bat, juste une discussion stĂ©rile qui n’avance pas…