SkaLau
Pour le séjour, je souhaite mettre en place un forum officiel pour la prépa avec les jeunes, j’suis en train de voir ça avec mon patron (pour les détails logistiques, et parce qu’il préfère que le directeur de l’autre groupe en tienne un aussi du coup).
Tu peux aussi faire appel à des logiciels de communication sans installation sur ordi.
http://portableapps.com/apps/internet
Les déplacements seront tjs un frein aux échanges et tout le monde n’a pas un ordi qu’il peut remplir de logs.
Al
je te souhaite donc un bon courage et n’hésites pas à nous fair part du résultat
J’ai un bout d’équipe (je recrute en fonction des avancées des inscriptions, du coup seulement deux anims que je connais tres bien pour le moment, ça ne devrait pas monter à plus de 5 ou 6), du coup ils ont déjà participé à des projets précédents.
On est en train d’en discuter.
Pour le séjour, je souhaite mettre en place un forum officiel pour la prépa avec les jeunes, j’suis en train de voir ça avec mon patron (pour les détails logistiques, et parce qu’il préfère que le directeur de l’autre groupe en tienne un aussi du coup).
En tout cas merci! 😉
je vois tu as donc déjà un debut de projet de directeur
Maintenant il faut que tes valeurs et conceptions soient en accord avec le PE de ton organisme .
étant donné que ton projet doit être construit avec ton équipe as tu eu un moment pour réfléchir avec elle ?
Ton équipe devrait t’aider à la rédaction et à la mise en place de ton projet
Concernant le fonctionnement de ton séjours je te propose si tu en as la possibilité de le concevoir avec ton public car cela doit être leur séjours .
Si cela n’est pas possible prend un cadre qui te convient en sachant que tu devras l’adapter à ton public .bon courage la solution est en toi fais toi confiance
Hello,
Je n’ai pas animé beaucoup de camps d’ados, seulement deux en tant qu’animatrice, et l’un concernait des 12/17 et en PC.
J’en ai dirigé un également cet été (15/17), en GL.
Ta 2e question concerne le fait de te repondre mon PP ou demande une analyse plus simple?
Je dirais que pour moi les séjours (puisque je ne fait pas de périsco et n’en ai jamais fait) c’est un endroit où les enfants ont la possibilité de faire des choses qu’ils ne peuvent pas faire chez eux. Un endroit où ils ne sont plus sous la tutelle de leur parent et plus autonomes (rien que le ratio 1/1 (parent enfant) et 1/6 (enfant anims) le démontre).
Concernant mes objectifs péda, il s’agit de permettre aux enfants (ou jeunes) d’évoluer, d’expérimenter, de se construire, de se détendre, de sensibiliser (par ex problématique de l’environnement)…
Après, je sais bien que j’ai encore du chemin à faire, je n’ai débuté mon BAFD qu’en avril dernier…
bonjour
à la lecture de tes nombreuses préocupations je souhaiterai te poser ces questions.
Quelle est ton expèrience de séjour avec un public ados ?
quelles sont tes valeurs et tes conceptions de l’animation ?
Merci beaucoup à tous pour vos réactions!
crevette76 a écrit :
à propos du réveilLe réveil : avec ou sans échelle ?
réveil individualisé pour des pré-ados
J’ai donc demandé au président de mon assoc’:
Quelle est la journée type? (Les horaires mini/maxi des levers, couchers, repas).
ça m’étonne un peu que tu demandes à l’organisateur quelle solution adopter pour ça… 😕
Merci pour les liens, je suis en train de parcourir les 17 pages du premier, c’est vrai qu’il y a déjà énormément d’éléments dans le débat bien que le sujet se fasse vieux (je dois pas utiliser les bons termes dans les recherches, c’est pas possible).
Alors pour la journée type, je lui demandais plus pour savoir s’il y avait une convention (en fonction des prestas par exemple), à savoir des horaires qu’il pratiquait (on nous en donne souvent pour se mettre en accord avec l’équipe technique et les personnels de service cuisine par exemple). C’est vrai qu’en GL la question se pose moins. En fait je voulais surtout calculer les RC de mes anims (sur une grosse équipe c’est bien plus facile que pour 3 ou 4 personnes! Je voulais surtout avoir une tranche horaire et connaitre un peu ses exigences par la même occasion.
XXYYZZ a écrit :
Encore plus que pour les plus jeunes il est important, voire indispensable que les ados participent aux choix des activités et de l’organisation du séjour. Avec bien sur des limites. Exemple un jour un jeune voulait aller prendre l’avion et aller en métropole. Je lui ai répondu que c’était impossible.
A mon avis il n’y a pas vraiment de journée type. on peux poser quelques balises, ou points de repère, en particulier pour les journées qui demandent un intervenant extérieur; mais il est difficile de poser une journée type trop cadré.
Comme dit plus haut il me semble important de demander aux enfants leurs souhaits , si tu le peux avant le séjour, si non en début de séjour. Durant le séjour, j’ai pratiqué plusieurs méthodes : faire des réunions avec tout le groupe au moment où cela te semble important; demander à chaque anim de sonder les jeunes, de façons formelles ou informelles, par exemple à table ou au cours d’un temps informel. j’en oublie surement.
Ici ce sont des séjours très spécifiques avec un pré-programme type “menu” (concernant les prestations et les grosses animations de prévues). J’aurais donc des jeunes inscrits sur plusieurs menus (tant de séance de ceci, tant de cela…). Donc dès la réservation du séjour ils ont (avec les parents à ce stade là) un choix à faire, et aussi concernant la durée (7, 14, 21 jours). Par contre, il n’y a pas de réunion avec les jeunes de prévue à ma connaissance (il ne s’agit que d’individuels, aucun CE, mairie… et peuvent partir de Paris, Lyon ou Marseille, du coup un peu compliqué à mettre en place peut etre?). Je pourrais à la limite mettre en place un forum dont les jeunes auraient le lien dès inscription si mon employeur est OK, je lui poserai la question, ça peut etre hyper intéressant.
Et les forums physiques sur le séjour me semblent un incontournable également.
Je comprend le postulat de la journée type… Et effectivement, on le met dans le PPeda mais ça reste très théorique puisque l’on s’adapte aux jeunes… C’est souvent plus un repère pour les anims et leur temps de repos (c’est en tout cas à ça que ça me servait: base pour calculer les RC).
XXYYZZ a écrit :
Je n’ai jamais eu le cas ou des ados ne venaient pas manger à midi. Par contre ne pas prendre de petit dej, car lever trop tard, oui cela m’est arrivé. Mais il faut préciser tout cela au départ.
Ensuite cela est plus souple si tu es en gestion directe que si tu es en pension avec un personnel qui à ces heures de travail, et qui n’ont pas à faire d’heure sup pour la colo.je rajouterai simplement qu’un enfant peux ne rien faire en colo. Simplement l’animateur peux donner des idées et proposer sans obliger. Ne rien faire n’est tout de m^me pas la dominante de ta colo.
Et aussi un constat que j’ai fait.
J’ai vu souvent les jeunes, qui s’abstiennent au début, et qui viennent participer en cours d’activité.
Effectivement, je me dit qu’il ne faudrait pas que cela devienne une habitude de louper le repas de midi. Pour autant j’aimerai vraiment aller au bout de l’idée et ne pas parler de réveil individualisé “de telle heure à telle heure”. Ici comme ce sont des “grands” je pense qu’ils devraient pouvoir se prendre en charge à ce sujet.
Puis, parametres à prendre en compte:
– S’ils ont un rdv presta, ils seront bien obligés de se lever (ou alors ils louperaient ce pour quoi ils ont “payé”, mais comme ils choisissent leur “menu” peu de chance qu’ils préfèrent dormir plutot que de faire du ski nautique… Et s’ils ne veulent quand meme pas… Beh je les forcerai jamais à aller en acti).
– S’ils se levent pour une presta, on prévoira automatiquement le temps nécessaire au petit dej (puisque les prestas sont très physiques sur ces séjours).
Les prestas restent le “contrat” et les parents peuvent nous demander des comptes pour cela.
Ok avec toi sur le vécu: jeunes qui ne veulent pas et qui se greffent finalement au groupe, c’est super fréquent et je trouve ça très bien.
XXYYZZ a écrit :
C’est effectivement le vrai problème. Pour moi le séjour de vacance est fait pour les enfants pas pour les parents. Mais je reconnais que c’est pas toujours facile à expliquer et à faire admettre à certains parents. Peux être essayer de les informer au départ.
Je joints le texte que Lau a pondu sur le site.
A toi de voir ce que tu en penses Moi je le trouve excellent, . Je l’ai pratiqué, grâce à lui, mais cela demande une négociation avec le receveur ,si tu es en pension.
Je pense que les enfants doivent rester une priorité et que si les parents ne peuvent pas comprendre que ce seront les désirs de leurs enfants qui seront pris en considération avant les leurs, alors mieux faut il qu’ils les gardent sous leur gouverne à la maison…
Merci pour le texte, il fait naître effectivement quelques pistes de réflexion intéressantes (il y a des choses que je garderai et d’autres pas).
XXYYZZ a écrit :
Et à construire ses propres vacances.
Exact!
XXYYZZ a écrit :
La est le problème. le risque est bien sur qu’une fille se retrouve enceinte ou (ou inclusif) qu’un ado attrape le sida la syphilis ou autre maladie “dite honteuse”.
D’où l’intérêt de la prévention. Ne pas trop s’en mêler est délicat. Jusqu’où l’équipe peux aller dans ce domaine ? je n’ai pas de recette miracle.
Quant à réservez un tente qui devient une maison de passe. Non , pour moi c’est exclu. c’est vraiment encourager la fornication .
Et puis faudrait il faire un planning d’occupation?
Ces conséquences sont très dramatiques… D’où le rôle préventif à tenir.
Ceci dit il parait que le PF de Gap est très heureux d’intervenir auprès de jeunes en vacances et ils font ça de manière très ludique, c’est une solution à envisager (bien que je ne dirige que les 11/14 ans, les ados formeront le groupe juste à côté, mais nos jeunes seront très souvent “mélangés”, du coup je trouvais interessant d’entamer le débat sur les ados et pré-ados à la fois. Je ne les ferai pas venir toutes les semaines mais si l’occasion se présente avec une question à laquelle je ne me sens pas de trouver les mots juste (moi ou mes anims d’ailleurs).
XXYYZZ a écrit :
Je me permets d’évoquer un autre cas qui arrive souvent en cas d’ados : une adolescente “amoureuse” d’un animateur ou un adolescent d’une animatrice. je pense que tu devrais en parler à l’équipe au début. Si cela arrive. il serait bon que tu sois au courant. Il y a un travail à faire des deux cotés. J’ai connu un cas où un séjour a été foutu en l’air à cause de de cela.
Pour terminer je pense qu’un projet pédagogique est utile il aide bien. Mais en aucun cas il est inamovible. il est peux être modifier, en fonctions des circonstances, des souhaits des enfants, des opportunités qui peuvent se présenter, si on se rend compte qu’un fonctionnement n’est pas satisfaisant …
Allez bye
Je connais mes anims (du moins ceux que j’ai recruté pour le moment) et c’est un sujet qu’on a déjà abordé ensemble… Une relation jeune/adulte c’est quelque chose que je ne conçoit pas sur le séjour… La position de force que l’anim aurait sur son/sa chérie est bien trop malsaine à mon goût. Et puis merde, ils sont là pour bosser, ils sont responsables des jeunes… Et savent à quoi s’en tenir.
Pour le PPeda, effectivement il est amené à évoluer au cours du séjour… Mais jusqu’ici j’ai vu peu de directeurs changer leur projet en cours de route, meme s’ils se plantaient lamentablement… En trois séjours une fois que mon projet etait bouclé il n’a pas bougé (je suis loin de penser que c’est nécessairement une bonne chose, mais jusqu’ici aucun probleme pour moi… Il faut dire qu’il n’était pas très original et ne s’éloignait pas des sentiers battus jusqu’à présent)… On verra ce que l’expérience me réserve à ce niveau 😉
Raymond, je me suis permise de virer les bouts de mes propres citations pour un peu plus de lisibilité. Merci du temps que tu as passé à répondre!
Matim a écrit:
Skalau,
Quelle nuance fais-tu entre alcool et tabac pour en arriver à interdire l’un et accepter l’autre ?
“Pour l’alcool, c’est différent: on ne peut pas aller contre la loi.”
“c’est différent”, donc pour le tabac on peut aller contre la loi ?
Wahou! Je ne savais pas que ça avait changé! (j’avais en tete 15 ans pour l’achat de tabac)
Legislation Tabac/Alcool mineurs
Effectivement, depuis 2010 (il était temps que je le remarque!) les mineurs ne peuvent plus acheter de tabac, comme pour l’alcool. Merci pour la remise à jour!
Ouais, donc là encore, je dois revoir ça… Beaucoup de gamins sont fumeurs, et même parfois des 13ans!
Quoi qu’il arrive, une chose est sure: jamais un membre de mon équipe n’achetera/ne fournira de clopes à un jeune.
moilapa a écrit:
Avant de se poser la question du contenu de la journée type”,
la question me semble être celle de l’intérêt de cette
“journée type”…Et avant cela : avant de discuter du contenu d’un projet
péda, la question de l’intérêt du projet péda…Si il s’agit de répondre “C’est obligatoire”, il suffit
de copier-coller n’importe quelle de ces conneries qui pullulent
sur le web (sans perdre de temps à la lire) et de l’envoyer aux personnes intéressées.
Une fois ces formalités exécutées, on peut
alors se pencher sur la question du jeune en vacances :
vacances de quoi, qu’Est-ce qu’un temps de loisirs,
que peut attendre le môme de ces temps, etc…
Effectivement, comme je le disais plus haut la journée type, dans le séjour tel que je l’imagine, n’a plus d’intérêt (et avec le recul comme je le disais elle servait plus de repère aux adultes qu’aux enfants).
Ici, le Projet Pédagogique c’est une manière de communiquer avec les parents et autres acteurs du séjours sur l’organisation global qu’on prévoit pour celui-ci.
Je pense que ce doit être un document qui atteste des choix, de ce qu’on va mettre en place, qui justifie nos choix pédagogiques, et que si le parent ne se trouve pas en accord avec celui ci, il peut refuser de nous confier son gamin.
C’est aussi une manière d’expliquer aux parents qui après coup ne sont pas satisfaits (et on ne parle pas ici de la satisfaction du gamin hein, juste du parent qui estime que l’on aurait du réveiller son gamin à 8h pour qu’il participe en permanence aux activités de gré ou de force) que les choses étaient prévues ainsi en amont, que la doc était à disposition, qu’ils avaient le choix aussi…
Bon, très crûment, ça couvre un peu le directeur (en tout cas en terme de justification de ce qu’on a mis en place, on ne parle pas d’éventuelles bourdes auxquelles il devra légitimement répondre)
Merci encore à tous d’alimenter le débat.
Avant de se poser la question du contenu de la journée type”,
la question me semble être celle de l’intérêt de cette
“journée type”…
Et avant cela : avant de discuter du contenu d’un projet
péda, la question de l’intérêt du projet péda…
Si il s’agit de répondre “C’est obligatoire”, il suffit
de copier-coller n’importe quelle de ces conneries qui pullulent
sur le web (sans perdre de temps à la lire) et de l’envoyer aux personnes intéressées.
Une fois ces formalités exécutées, on peut
alors se pencher sur la question du jeune en vacances :
vacances de quoi, qu’Est-ce qu’un temps de loisirs,
que peut attendre le môme de ces temps,
qui sont les adultes “encadrants”, où en sont-ils
de leur démarche de déconstruction qui devrait
être propre à toute personne envisageant ce
genre de métier, notamment de leur volonté de
faire temps éducatif ce qui n’a pas à l’être…etc…
Skalau,
Quelle nuance fais-tu entre alcool et tabac pour en arriver à interdire l’un et accepter l’autre ?
”Pour l’alcool, c’est différent: on ne peut pas aller contre la loi.”
“c’est différent”, donc pour le tabac on peut aller contre la loi ?
XXYYZZ a écrit:
La est le problème. le risque est bien sur qu’une fille se retrouve enceinte ou (ou inclusif) qu’un ado attrape le sida la syphilis ou autre maladie “dite honteuse”.
ho misère…
**
Avé SkaLau
Il y a pas mal de choses dans ton message. je vais essayer de te donner mes avis, qui repose sur mes pratiques et celles de quelques collègues directeur. 😀
Donc je ne prétends pas avoir raison sur tout loin de là. 😳
Hello,
On est ici dans le contexte Préados/Ados.
Encore plus que pour les plus jeunes il est important, voire indispensable que les ados participent aux choix des activités et de l’organisation du séjour. Avec bien sur des limites. Exemple un jour un jeune voulait aller prendre l’avion et aller en métropole. Je lui ai répondu que c’était impossible.
Quelle est la journée type? (Les horaires mini/maxi des levers, couchers, repas).
A mon avis il n’y a pas vraiment de journée type. on peux poser quelques balises, ou points de repère, en particulier pour les journées qui demandent un intervenant extérieur; mais il est difficile de poser une journée type trop cadré.
Bref, cette discussion avec mon employeur m’a fait comprendre … combien on laissait peu de place aux désirs des enfants.
Comme dit plus haut il me semble important de demander aux enfants leurs souhaits , si tu le peux avant le séjour, si non en début de séjour. Durant le séjour, j’ai pratiqué plusieurs méthodes : faire des réunions avec tout le groupe au moment où cela te semble important; demander à chaque anim de sonder les jeunes, de façons formelles ou informelles, par exemple à table ou au cours d’un temps informel. j’en oublie surement.
Jusqu’ici, je mettais en place des réveils échelonnés (entre 7h00 et 9h30 mettons, selon l’âge). Les jeunes pouvaient déjeuner de 8h à 9h30 également. Des grasses matinées de temps en temps, mais les jeunes étaient tous levés dans une plage horaire pour les besoins de “la collectivité”
Je n’ai jamais eu le cas ou des ados ne venaient pas manger à midi. Par contre ne pas prendre de petit dej, car lever trop tard, oui cela m’est arrivé. Mais il faut préciser tout cela au départ.
Ensuite cela est plus souple si tu es en gestion directe que si tu es en pension avec un personnel qui à ces heures de travail, et qui n’ont pas à faire d’heure sup pour la colo.
Je n’ai jamais eu cette pratique qui consiste à forcer un jeune à participer aux activités s’il ne le souhaitait pas, du coup je ne m’étend pas là dessus.
je rajouterai simplement qu’un enfant peux ne rien faire en colo. Simplement l’animateur peux donner des idées et proposer sans obliger. Ne rien faire n’est tout de m^me pas la dominante de ta colo.
Et aussi un constat que j’ai fait.
J’ai vu souvent les jeunes, qui s’abstiennent au début, et qui viennent participer en cours d’activité. :cass:
Premières interrogations:
“Mais, on PEUT faire ça?” Parce qu’alors, ils n’auront pas d’activités le matin, ils louperont un, deux repas… QUE VONT DIRE LES PARENTS?
C’est effectivement le vrai problème. Pour moi le séjour de vacance est fait pour les enfants pas pour les parents. Mais je reconnais que c’est pas toujours facile à expliquer et à faire admettre à certains parents. Peux être essayer de les informer au départ.
Après argumentation, réflexion, questionnement, remise en question, je décide de tenter l’expérience:
Il y aura des horaires de repas. Le petit Dej sera toujours sur une plage horaire, un peu plus intime, ce qui nous permet de ne pas être trop bousculés le matin avec une table pleine. Disons que le p’tit dej pourra être pris entre 8h et 10h30 (je n’ai pas encore réfléchis à ça, il faut que j’y repense en me calant sur d’autres paramètres).
Par contre, les repas de midi et du soir seront pris tous ensemble (pour une vie de groupe, tout de même) (Je ne parle pas du goûter,
Je joints le texte que Lau a pondu sur le site.
A toi de voir ce que tu en penses Moi je le trouve excellent, . Je l’ai pratiqué, grâce à lui, mais cela demande une négociation avec le receveur ,si tu es en pension.
Les jeunes auront connaissance des horaires des repas et activités et pourront alors choisir en connaissance de cause de se lever ou non selon leur envie (quand je dois aller a Disney, j’ai beau m’être couchée à 3h, je serais debout à 7 et sans remords… si c’est pour aller jouer au foot, j’aime autant rester au lit).
On part ici dans les VRAIS objectifs d’amener le jeune à sa propre autonomie et à le responsabiliser. :boire:
Et à construire ses propres vacances. :content:
Certains répondront “mais alors c’est n’importe quoi, ils ne feront jamais rien de leurs journées”.
Beh si, si l’équipe d’animation leur propose des choses plaisantes, si l’équipe assure dans sa comm’ avec les enfants, beh ils auront envie de participer… On ne doit pas les forcer a faire ce qu’on a prévu pour eux, on doit préparer des choses POUR EUX. Peut-être même les amener à préparer des choses les uns pour les autres. Bref, leur faire plaisir.
D’accord avec cela. oui j’ai souvent vu des ados préparer des choses pour leurs camarades.
Il m’est aussi arrivé qu’un groupe d’ados aillent animer une journée, ou un moment dans la colo d’ a-côté avec des enfants plus jeunes. Avec bien sur une préparation commune, des deux colos.
Une autre anecdote : Un samedi après midi un groupe d’adolescente vient me voir : ” Raymond, ce soir nous sommes invités à la fête du mariage.” Il n’y avait qu’à traverser la route. , Je me suis rendu sur les lieux . j’ai eu l’assurance que cela était vrai , puis demandé à un animateur d’aller avec le groupe;
cela s’est bien passé. Un inspecteur de la Jeunesse et sport était aussi invité ( le pur hasard) en dansant avec une ado, il a apprit qu’ils étaient en camp d’ados avec Raymond directeur. Nous en avons parlé, quelque temps après en riant. 🙂
Le soir, par respect pour tout le monde, je pense instaurer un horaire de coucher quand même… Un jeune fatigué pourra bien sûr aller se coucher très tôt s’il le souhaite, et dans l’ensemble je pense mettre dans un premier temps le couvre feu à 22h30/23h… 23h30? (faut encore que j’y réfléchisse évidemment).
ça c’est surtout une question de sécurité… Qu’ils aient un minimum de sommeil, même ceux qui se lèvent très tôt tous les matins… Et aussi, parce qu’on a des obligations tout de même vis à vis des autres personnes du camping, vis à vis des anims qui doivent aussi avoir leur repos quotidien… Certains me diront que je ne vais pas au bout de mon idée et que du coup les jeunes ne seront pas COMPLETEMENT autonomes, mais j’estime qu’il faut quand même un minimum de gestion pour assurer l’ensemble d’un séjour.
D’accord pour le respect des autres personnes. L’occasion de préciser que la liberté de soi ne doit pas nuire aux autres; Apres si tu es seule dans le lieu d’accueil c’est moins important. j’ai fait des camps d’ados où on dormait à 1h du matin, pas tous les soirs et pas tout le monde.
Je dois finir vite malheureusement, en gros pour la Clope mon employeur m’a dit qu’il n’y avait pas d’autorisation des parents
Bien évidemment, cela ne dispense toujours pas l’équipe péda de tenir son rôle préventif… Et de veiller sur la santé des jeunes.
Dans les camps d’ados que j’ai dirigé j’ai discuté ( et pas disputer) avec les fumeurs. nous avons mis en place des heures et des lieux pour fumer . Cela s’est toujours bien passé.
Un anecdote . lors d’un séjour à l’Ile Maurice; départ en bateau. Juste avant de monter dans le bateau la mère d’une adolescente cours vers sa fille : ‘ Eh tu as oublié tes cigarettes” et elle lui tend le paquet. Cette jeune fille a cependant bien compris et a éviter de fumer devant les non fumeurs.
Mais tu as raison le rôle préventif est important. Si tu un ancien fumeur dans l’équipe c’est l’occasion.
Pour le sexe, c’est encore autre chose. Bien évidemment, rien ne sert de l’interdire. Là encore il faut juste pouvoir dialoguer, ne pas en faire un tabou, et prendre en compte la sécurité des jeunes.
Moi, quand je vois que ce genre de rapports se présentent, j’ai tendance à leur dire qu’il vaut mieux attendre, que les conditions ne s’y prêtent pas forcément, que s’ils s’aiment au point de le faire, alors ils s’aimeront toujours après le séjour. Maintenant certains sont uniquement dans le plaisir immédiat et ont conscience que ça sera fini à la minute ou ils retrouveront leurs parents/responsables. Dans ce cas, beh on assume notre role préventif, on fait en sorte que ça se passe pour le mieux (tu penseras a te proteger? tu pourras trouver des protections là).
Oui d’accord avec ça. c’est ce que j’ai essayé de pratiquer. Entre autre, Avoir dans sa trousse à pharmacie des préservatifs et les donner en cas de nécessité.
Par contre, question réglementation: beh les tentes ils les partagent alors faire gaffe à leur coloc, les tentes ne sont pas mixtes à la base, et personne n’a à “subir leurs ébats”.. Ceci dit, dans un coin des chiottes, c’est limite pire…
La dessus je ne sais pas… Comment réunir les bonnes conditions, sans trop s’en mêler… Je me vois mal instaurer une “tente de la baise” (et oui, cela s’est déjà vu).
La est le problème. le risque est bien sur qu’une fille se retrouve enceinte ou (ou inclusif) qu’un ado attrape le sida la syphilis ou autre maladie “dite honteuse”.
D’où l’intérêt de la prévention. Ne pas trop s’en mêler est délicat. Jusqu’où l’équipe peux aller dans ce domaine ? je n’ai pas de recette miracle.
Quant à réservez un tente qui devient une maison de passe. Non :non: , pour moi c’est exclu. c’est vraiment encourager la fornication .
Et puis faudrait il faire un planning d’occupation? 😆
Je me permets d’évoquer un autre cas qui arrive souvent en cas d’ados : une adolescente “amoureuse” d’un animateur ou un adolescent d’une animatrice. je pense que tu devrais en parler à l’équipe au début. Si cela arrive. il serait bon que tu sois au courant. Il y a un travail à faire des deux cotés. J’ai connu un cas où un séjour a été foutu en l’air à cause de de cela.
Pour terminer je pense qu’un projet pédagogique est utile il aide bien. Mais en aucun cas il est inamovible. il peux être modifié, en fonctions des circonstances, des souhaits des enfants, des opportunités qui peuvent se présenter, si on se rend compte qu’un fonctionnement n’est pas satisfaisant …
Allez bye
à propos du réveil
Le réveil : avec ou sans échelle ?
réveil individualisé pour des pré-ados
J’ai donc demandé au président de mon assoc’:
Quelle est la journée type? (Les horaires mini/maxi des levers, couchers, repas).
ça m’étonne un peu que tu demandes à l’organisateur quelle solution adopter pour ça… 😕
Hello,
Je viens partager avec vous quelques interrogations qui sont survenues lors de discussions concernant les objectifs pédagogiques et les mesures y afférant avec mon employeur.
On est ici dans le contexte Préados/Ados.
Je partais de mon “premier projet” et voulait l’adapter à mon public.
J’ai donc demandé au président de mon assoc’:
Quelle est la journée type? (Les horaires mini/maxi des levers, couchers, repas).
Qu’est ce qui est mis en place pour la cigarette? Pour l’alcool? Qu’est ce que tu fais si deux ados ont des relations très poussées?
Ses réponses m’ont dans un premier temps bousculé. Puis à le réflexion je me suis dit “toi, en tant qu’enfant ou ado, comment tu voyais tes vacances”.
Cela pourrait nous ramener à des sujets de discussion souvent abordés par des membres tels que Moilapa: Entre autre Ici, là.
Bref, cette discussion avec mon employeur m’a fait comprendre à quel point on dirigeait le séjour en fonction des parents, des animateurs (confort pour eux et tout ça) et du coup combien on laissait peu de place aux désirs des enfants.
Jusqu’ici, je mettais en place des réveils échelonnés (entre 7h00 et 9h30 mettons, selon l’âge). Les jeunes pouvaient déjeuner de 8h à 9h30 également. Des grasses matinées de temps en temps, mais les jeunes étaient tous levés dans une plage horaire pour les besoins de “la collectivité”.
Je n’ai jamais eu cette pratique qui consiste à forcer un jeune à participer aux activités s’il ne le souhaitait pas, du coup je ne m’étend pas là dessus.
Mon employeur me répond, finalement très justement:
“Mais ils sont en VACANCES, laisse-les donc dormir autant qu’ils le souhaitent le matin”.
Je demande confirmation: oui oui, un jeune peut bien se lever à 12h30/14h00 s’il le souhaite (bien que nous serons en camping, du coup cela arrive plutôt rarement dans ce contexte).
Premières interrogations:
“Mais, on PEUT faire ça?” Parce qu’alors, ils n’auront pas d’activités le matin, ils louperont un, deux repas… QUE VONT DIRE LES PARENTS?
Et voila, on y revient… Dans un premier temps on est plus inquiets des parents que de leurs enfants.
Après argumentation, réflexion, questionnement, remise en question, je décide de tenter l’expérience:
Il y aura des horaires de repas. Le petit Dej sera toujours sur une plage horaire, un peu plus intime, ce qui nous permet de ne pas être trop bousculés le matin avec une table pleine. Disons que le p’tit dej pourra être pris entre 8h et 10h30 (je n’ai pas encore réfléchis à ça, il faut que j’y repense en me calant sur d’autres paramètres).
Par contre, les repas de midi et du soir seront pris tous ensemble (pour une vie de groupe, tout de même) (Je ne parle pas du goûter, je le met généralement dans les temps d’activités, les jeunes ne sont pas forcément tous ensemble à ce moment là).
Les jeunes auront connaissance des horaires des repas et activités et pourront alors choisir en connaissance de cause de se lever ou non selon leur envie (quand je dois aller a Disney, j’ai beau m’être couchée à 3h, je serais debout à 7 et sans remords… si c’est pour aller jouer au foot, j’aime autant rester au lit).
On part ici dans les VRAIS objectifs d’amener le jeune à sa propre autonomie et à le responsabiliser.
Certains répondront “mais alors c’est n’importe quoi, ils ne feront jamais rien de leurs journées”.
Beh si, si l’équipe d’animation leur propose des choses plaisantes, si l’équipe assure dans sa comm’ avec les enfants, beh ils auront envie de participer… On ne doit pas les forcer a faire ce qu’on a prévu pour eux, on doit préparer des choses POUR EUX. Peut-être même les amener à préparer des choses les uns pour les autres. Bref, leur faire plaisir.
Le soir, par respect pour tout le monde, je pense instaurer un horaire de coucher quand même… Un jeune fatigué pourra bien sûr aller se coucher très tôt s’il le souhaite, et dans l’ensemble je pense mettre dans un premier temps le couvre feu à 22h30/23h… 23h30? (faut encore que j’y réfléchisse évidemment).
ça c’est surtout une question de sécurité… Qu’ils aient un minimum de sommeil, même ceux qui se lèvent très tôt tous les matins… Et aussi, parce qu’on a des obligations tout de même vis à vis des autres personnes du camping, vis à vis des anims qui doivent aussi avoir leur repos quotidien… Certains me diront que je ne vais pas au bout de mon idée et que du coup les jeunes ne seront pas COMPLETEMENT autonomes, mais j’estime qu’il faut quand même un minimum de gestion pour assurer l’ensemble d’un séjour.
A côté de ça, les anims devront toujours être à leur poste, préparer leurs activités, s’occuper de la vie quot’, qu’il aient un ou 30 gamins à la fois (ils ne vont pas se dire “bon OK je reste au lit aussi”… Puisqu’eux sont payés pour s’occuper des enfants. Il s’agit pas de se faciliter la vie mais bien d’agir pour les enfants et d’entamer un réel processus d’autonomie et de responsabilisation.
Je dois finir vite malheureusement, en gros pour la Clope mon employeur m’a dit qu’il n’y avait pas d’autorisation des parents (hormis si eux viennent se présenter à toi en disant que c’est hors de question) et qu’en gros c’est nous qui demandions aux jeunes s’ils étaient fumeur ou non. Ensuite, on ne prononce pas “d’interdiction”. On se met d’accord avec les jeunes pour une relation de confiance: “Si tu ne fumais pas avant, j’aimerai que tu ne te mette pas à fumer sur le séjour”. Et s’il fume quand meme, entamer le dialogue avec lui: pourquoi, qu’est ce qu’on fait ensuite… Bien entendu je pense qu’on a le devoir de prévenir les parents, toutefois la discussion permettrait de faire ressortir “je voulais juste essayer, je n’y toucherai plus”… Et dans ce cas, ça vaut le coup de les “vendre” à leurs parents? ils ne sont pas aussi là pour expérimenter? (Bien sur c’est différent si les parents on clairement précisé qu’ils ne voulaient pas de clope pour leur gamin). Bref, est on obligé d’interdire, de sanctionner… Ne peut on pas simplement dialoguer, échanger, argumenter…
Attention, ne pas formellement interdire ne signifie pas “autoriser”… Puis on sait bien qu’un jeune qui veut fumer trouvera le moyen de le faire… Autant que dialogue et confiance soient de la partie afin de vraiment pouvoir faire de la prévention.
Bien évidemment, cela ne dispense toujours pas l’équipe péda de tenir son rôle préventif… Et de veiller sur la santé des jeunes.
Pour l’alcool, c’est différent: on ne peut pas aller contre la loi… Donc ne nous étendons pas sur le sujet.
Pour le sexe, c’est encore autre chose. Bien évidemment, rien ne sert de l’interdire. Là encore il faut juste pouvoir dialoguer, ne pas en faire un tabou, et prendre en compte la sécurité des jeunes.
Moi, quand je vois que ce genre de rapports se présentent, j’ai tendance à leur dire qu’il vaut mieux attendre, que les conditions ne s’y prêtent pas forcément, que s’ils s’aiment au point de le faire, alors ils s’aimeront toujours après le séjour. Maintenant certains sont uniquement dans le plaisir immédiat et ont conscience que ça sera fini à la minute ou ils retrouveront leurs parents/responsables. Dans ce cas, beh on assume notre role préventif, on fait en sorte que ça se passe pour le mieux (tu penseras a te proteger? tu pourras trouver des protections là). J’estime par contre qu’on n’a pas à s’en mêler au dela de notre rôle préventif.
Par contre, question réglementation: beh les tentes ils les partagent alors faire gaffe à leur coloc, les tentes ne sont pas mixtes à la base, et personne n’a à “subir leurs ébats”.. Ceci dit, dans un coin des chiottes, c’est limite pire…
La dessus je ne sais pas… Comment réunir les bonnes conditions, sans trop s’en mêler… Je me vois mal instaurer une “tente de la baise” (et oui, cela s’est déjà vu).
Mince, je dois vraiment bâcler la fin, je suis pressée de connaître vos avis.
Merci de m’avoir lue!