salut vivi,
tu n’as pas obtenu ton diplôme encore j’espère ? Non parce que acheter de la doc c’est bien, la lire, c’est mieux…
je vais être cru…
vivi2307 a écrit :
les enfants vont bien
sous-entendu qu’ils n’ont pas été griffés par des ronces ou piqués par des orties ?
et nous avons fait pleins d’activités dont la préparation du stand et les enfants ont élaboré des tracts pour mettre dans les sacs en tissus et sur sur place ils ont peint les sacs.
il y avait quoi sur ces tracts. Comment as-tu amené ça avec les enfants ?
ça s’est très bien passé à part la pluie qui a fait son apparition.
solution :
Je trouverais un lieu fermé en cas de pluie
-> si j’étais jury, je pense que je serais capable de donner un avis défavorable juste sur cette réflexion pleine d’absurdité. Si tu veux que je développe, n’hésite pas, demande.
Sinon, la nature, tu aimes vraiment ou bien juste en carte postale sous plastique aseptisé ?
Ok, merci du retour… concis.
Mais dommage d’avoir oublié la question qui m’intéressait le plus
crevette76 a écrit :
> t’en penses quoi toi des réflexions qui ont été posées un peu plus haut dans ce fil à propos notamment des démarches développement durable ?
bonsoir,
les enfants vont bien et nous avons fait pleins d’activités dont la préparation du stand et les enfants ont élaboré des tracts pour mettre dans les sacs en tissus et sur sur place ils ont peint les sacs.
ça s’est très bien passé à part la pluie qui a fait son apparition.
Je trouverais un lieu fermé en cas de pluie
Pour mon diplôme j’ai validé les uc 1,2,3,4 et mon mes fiches d’activités et actuellement j’effectue mon stage de direction
je tenais à vous remerciez pour tous les éléments et la documentation que j’ai acheté
by à bientôt
Salut vivi, cool d’être revenue…
Mais du coup :
> t’as fait quoi alors avec les mômes ? Comment ça s’est passé ? Qu’est-ce que tu changerais si c’était à refaire ?
> t’en penses quoi toi des réflexions qui ont été posées un peu plus haut dans ce fil à propos notamment des démarches développement durable ?
> t’en es où du diplôme ?
Donnes nous des news quoi !
Enjoy 🙂
bonsoir,
j’étais excessivement occupée sur ma formation pour obtenir mon diplôme, par manque de temps je n’ai pas été sur le forum
encore 1h30 pour revoir La malédiction du plastique
dossier ici : http://www.arte.tv/fr/La-malediction-du-plastique/6778730.html
Sinon prochaines diffusion (sur Arte)
La malédiction du plastique
mercredi, 22 août 2012 à 10:30
Rediffusion samedi 25 août à 06H30
(Allemagne, 2007, 85mn)
Qui sait, peut-être que vivi va revenir nous dire ce qu’elle pense de tout ça ? 🙄
Juste un UP à destination de vivi, j’aimerais bien avoir des news sur la situation…
et au passage un article sur la “croissance verte”
j’te répondrais, mais juste là :
> je chausse du 36 🙄
> je doute malheureusement que vivi vienne nous dire où elle en est et ce qu’elle en pense…
merci jéjé d’avoir cité ce fil, j’avais zappé que Crevette avait débarqué avec ses gros souliers (plutôt sabots ou tongs, crevette ?).
crevette76 a écrit :
ludou a écrit :
J’avais été très surpris de rencontrer des populations rurales de pays sous-développés (en voie de développement pour être politically correct) qui vivaient au milieu d’une nature sublime mais qui n’en avaient que faire (détritus jonchant les rues, les cours d’eau infectes, un manque total de considération pour l’environnement, etc …).Les pays développés ne sont-ils pas passés par ce stade quelques années en arrière ?
je n’y étais pas, mais… tu fais peut-être référence à l’insalubrité qui pouvait régner dans certaines grandes villes ou plus précisément dans certains quartiers. La littérature à ce propos est en effet assez vaste. Mais concernant les campagnes, le milieu rural, qu’en est-il ? Personnellement je n’ai que le témoignage de mes aïeux pour me le rappeler. Mais il existe peut-être des travaux à ce sujet ?
Les népalais que j’ai rencontrés par exemple aiment cette “nature sublime” qui fait leur quotidien, mais ne sont pas choqués du côté jetable des objets made in china pas cher qui arrivent en masse dans leurs échoppes, probablement parce que le premier constat est que ce n’est pas cher et pratique ou rigolo (même si la durée de vie de ces objets est moindre, pour le moment ça ne les choque pas), ils ne sont pas choqués de laisser ou trouver des emballages sur les lieux de pause au milieu de la montagne et se demandent pourquoi je veux oter du bord de l’eau cette vieille basket célibataire… mais remis dans le contexte, quand on voit comment est organisé le traitement des déchets (inadapté aux déchets modernes), notre côté “développé” ils le découvrent : ils reçoivent en bloc des “bribes de développement” dans un contexte de vie tout à fait différent de celui d’où ces “éléments développés” viennent.
il faudrait les questionner plus, pour l’instant mon post précédent donne mon avis sur la question.
Pas tout pigé à ce que tu racontes sur la perte de culture ancienne (et du coup je déforme surement dans ce pseudo résumé), mais il est évident que la culture qui débarque avec ce développement est tronquée.
Là où les pays dits développés ont mis des années/siècles à développer ce qui fait la société occidentale d’aujourd’hui (avec ses conforts, ses progrès mais aussi ses incohérences et ses mécaniques globales de fonctionnement), en adaptant (pas forcément en bien !) les choses au fur et à mesure du progrès, on “partage” une partie seulement de ce développement à des pays qui n’en sont pas forcément là sur le “chemin”. Est-ce à dire qu’ils ne devraient pas pouvoir bénéficier des progrès ? Non, en tout cas pas à moi de le décider. Est-ce à dire qu’ils ne sont pas en capacité d’être autant ou plus responsables/éthiques (j’ai pas le mot) que nous ? Non. Seulement il faut reconnaitre que filer une partie des éléments dans un contexte totalement différent du notre, alors même que le notre de contexte n’est pas forcément ce qui se fait de plus glorieux, surtout quand ensuite on se (re) place en justicier moralisateur sachant écolo, ça revient un peu à tendre un piège à ces pays, qui ressemble étrangement au piège tendu quotidiennement au citoyen occidental moyen ou à la ménagère de moins de 50ans si vous préférez.
Pas sûr d’avoir tout pigé non plus. Le lien entre culture et développement socio-économique ne me semble pas si évident à établir (même s’il y a des influences, clairement, ne serait-ce que parce que ce développement joue sur l’environnement proche).
L’ “occidental” sachant ne se gène pas pour envoyer et prendre ce qui l’arrange : envoyer des produits, des besoins, sans se soucier de leur traitement en fin de vie ou de leur obsolescence, prendre ce côté “nature sublime” pour faire vivre le tourisme (et d’ailleurs accessoirement pas forcément faire vivre les locaux par ce biais)
Qui pourrait en vouloir aux pays en voie de développement de s’amuser de ce progrès, de consommer du téléphone portable, des produits suremballés, de l’électroménager jetable dont on ne leur présente que le bon côté alors que dans les pays développés on a simplement payé des scientifiques pour garantir une obsolescence programmée aux mêmes produits (en s’estimant plus développés !) ?
ce qui est en fait assez risible c’est que les pays développés s’estiment plus évolués -notamment en terme de développement durable- que les autres…
tu veux dire qu’il y a une sorte de condescendance occidentale envers les pays en voie de développement (développement économique et social, souvent en régression culturelle) ?
l’état joue les moralisateur en faisant des campagnes de sensibilisation-matraquage-contrôle grand public “fermez bien votre robinet, triez vos déchets, sortez couvert, mangez-bougez”, et j’en passe
et l’étatcautionneorganise le capitalisme de masse, le suremballage, l’obsolescence programmée et tout le toutim.
l’Etat, c’est beau, mais l’Etat, c’est nous. Il a bon dos l’Etat alors que c’est bien nous, adultes “responsables”, qui gavons à longueur de journée les enfants de ces conseils (la “croisade des enfants”). Nous ne serions que des intermédiaires ? Peut-être, mais est-ce que cela nous allège de notre responsabilité ?
les pays développés balancent toutes leurs “innovations” aux pays en voie de développement, introduisent les facteurs majeurs du souci… puis se disent que quand même mince, ce serait dommage que ces pays “fassent mal et polluent” ; on devrait commencer à essayer de les faire culpabiliser, ou mieux : avoir peur ! ça marche bien ça chez nous, et puis ça fera peut-être vendre des trucs made in europe ou america qu’ils n’ont pas encore chez eux pour répondre à ces peurs (qu’ils n’avaient pas non plus mais bon)…
s’ils se le disent, peu importe leur intention, c’est quand même une bonne chose, non ? Parce que c’est pas nous qui allons vivre avec des pollutions des sols, des eaux et de l’air pendant des dizaines d’années à cause de ça, mais bien les habitants de ces pays “ateliers du monde” comme on dit.
Parce que ça ne jouera absolument en rien sur du “développement durable” ou même sur de la “protection de la nature”.
oui, et même si ça jouait, on a pas le droit de faire ça, sauf si les ACM deviennent l’école de bon savoir-vivre-bien-comme-il-faut.
Sinon, d’accord avec toi crevette sur la fin de ton post. Vivi, on est un peu parti hors-sujet (pas vraiment en fait), mais dans le fond, qu’en penses-tu ?
Pour finir, la légende de la source dans la forêt de “fleurs de pêcher” :
Jadis vivait, du temps de Taï Yuan, un pêcheur à Wouling. Là était un fleuve qu’il remontait, et il ne savait plus s’il avait fait un long ou un court trajet lorsqu’une forêt toute lumineuse de fleurs de pêcher recouvrit les deux rives sur quatre cents pieds environ de profondeur. On ne voyait pas d’autres arbres ; rien qu’un beau gazon frais et odorant, où s’éparpillaient les pétales de fleurs du pêcher. Le pêcheur en fut émerveillé et il poursuivit sa route, car il voulait savoir jusqu’où allait cette forêt. Mais à la lisière de la forêt, il trouva une montagne d’où jaillissait le fleuve et où s’ouvrait aussi un étroit passage avec un halo de lumière.
Il s’y engagea – en allant tout droit – mais au bout de quelques pas ce fut de nouveau vaste et lumineux. Au loin s’étendait un pays. Entre de bons champs, de beaux plans d’eau peu profonds, se dressaient des chaumières proprettes et des maisons. Des chemins menaient en tous sens ; il y avait toutes sortes de bambous et beaucoup de buissons de mûriers. D’un village à l’autre, les chiens et les poules se répondaient. Des hommes et des femmes – tout comme chez nous – ensemençaient les champs ; tous étaient paisibles et heureux de remplir leur tâche, les enfants comme les vieillards. Ils furent frappés d’étonnement en voyant le pêcheur et se mirent à l’interroger. Après qu’il eut parlé, ils l’invitèrent chez eux, lui donnèrent du vin et tuèrent la volaille pour le repas. Dans le village on en entendit parler : chacun vint et posa des questions. Eux-mêmes racontèrent que leurs parents, tout le monde, femmes et enfants compris, étaient venus s’établir ici au temps troublé de l’empereur Tsin-Chi Houang ; depuis lors, aucun d’eux n’en était sorti et ils ne savaient rien des gens de l’extérieur. Qui donc est le roi, demandèrent-ils ? Ils ne connaissaient pas la dynastie des Han, encore moins celle des Wei et des Tsin. Le pêcheur leur donna tous les renseignements qu’il possédait et ils se contentèrent d’écouter attentivement. Il passa là bien des jours, invité et régalé qu’il était de vins et de mets. Quand il prit congé, on lui fit entendre qu’il valait mieux ne pas en parler aux gens de l’extérieur.
Le pêcheur sortit, monta dans son bateau pour rentrer chez lui et conserva un souvenir précis des lieux qui l’entouraient. Dans la capitale du district il fit un beau rapport au mandarin et celui-ci envoya des messagers à la recherche de ce qu’il avait décrit. Ils s’égarèrent et ne trouvèrent pas le chemin.
On dit que Liu Tsi Ki, le sage originaire du Sud, recommença la recherche avec un courage renouvelé. Mais avant d’avoir réussi, il tomba malade et mourut. Depuis lors, nul n’a jamais demandé le chemin.
Alors vivi ?
T’en penses quoi ?
T’en es où ?
T’as parlé à ta dirlo ? à tes formateurs ?
Pour compléter ce que dit Crevette, c’est aussi une histoire de culture historique volonté politique, tout simplement. Les pays émergents (pour être encore plus à la “mode” du politiquement correct que “pays en voie de développement”) ont été entraîné dans l’industrialisation occidental de manière très brusque et rapide.
La conscience de l’environnement et de sa pollution (que nous n’avons acquise que très récemment nous-même, à l’échelle de l’histoire industrielle !), ils ne l’ont pas encore.
Leur souci politique, c’est de développer leur économie, de rattraper leur retard et de se faire une place sur l’échiquier de l’économie globale, d’où leur réticence à mettre en place des programmes de recyclage, de protection des arbres, de réduction des émissions de CO2 (parce que pour eux, ça voudrait dire une réduction de leur productivité).
D’ailleurs, au niveau international, c’est une vaste blague, parce qu’on -nous autres pays occidentaux- essaye de leur faire acquérir cette conscience dans nos échanges diplomatiques, alors que nous-mêmes ne sommes pas encore super au point dans ce domaine, surtout au niveau des citoyens.
Et quand on cherche à leur faire signer des traités sur des questions écologiques, la plupart des pays émergents (dont la Chine) ont du mal à accepter qu’on cherche à leur dicter leur conduite, parce que la protection de l’environnement ça coûte très cher, et qu’ils considèrent (et nous accusent) que nous cherchons à restreindre leur développement avec des exigences écologiques, à les maintenir en sous-développement pour les exploiter, pour conserver notre domination sur le monde… ‘fin, bref.
L’un dans l’autre, ils ont raison, on n’a aucune autorité pour leur dicter leur conduite, surtout après les conneries que nous avons faites. Et on n’accepte pas, nous, de leur laisser le temps, à eux, de se développer à leur rythme et de découvrir ça par eux-même :
d’un coté on fait pression sur des pays dont l’exploitation économique (et surtout l’exploitation des travailleurs !) est peu cher, et de l’autre, on exige qu’ils se mettent à des normes écologiques en cinq ou six fois moins de temps que nous n’y sommes arrivés, ce qui est parfaitement absurde et contradictoire.
Et vu que la conscience écologique des pays européens vient avant tout d’une volonté politique (c’est d’ailleurs pour ça qu’elle est si naïve), on ne peut pas attendre des citoyens des pays émergents qu’ils aient cette conscience, alors qu’il n’y a aucune volonté de la part de leur gouvernement de développer cette conscience.
D’où le fait qu’ils se fichent de leurs détritus en pleine nature.
je reviendrai sur ton post intéressant Crevette, mais juste sur les népalais, il faudrait voir leur rapport à la commercialisation de cette nature, car on voit dans beaucoup d’endroit des tentatives de protection, mais principalement en tant que ressource économique (la survie).
Bon, j’ai plus l’temps !
ludou a écrit :
J’avais été très surpris de rencontrer des populations rurales de pays sous-développés (en voie de développement pour être politically correct) qui vivaient au milieu d’une nature sublime mais qui n’en avaient que faire (détritus jonchant les rues, les cours d’eau infectes, un manque total de considération pour l’environnement, etc …).
Les pays développés ne sont-ils pas passés par ce stade quelques années en arrière ?
Les népalais que j’ai rencontrés par exemple aiment cette “nature sublime” qui fait leur quotidien, mais ne sont pas choqués du côté jetable des objets made in china pas cher qui arrivent en masse dans leurs échoppes, probablement parce que le premier constat est que ce n’est pas cher et pratique ou rigolo (même si la durée de vie de ces objets est moindre, pour le moment ça ne les choque pas), ils ne sont pas choqués de laisser ou trouver des emballages sur les lieux de pause au milieu de la montagne et se demandent pourquoi je veux oter du bord de l’eau cette vieille basket célibataire… mais remis dans le contexte, quand on voit comment est organisé le traitement des déchets (inadapté aux déchets modernes), notre côté “développé” ils le découvrent : ils reçoivent en bloc des “bribes de développement” dans un contexte de vie tout à fait différent de celui d’où ces “éléments développés” viennent.
Pas tout pigé à ce que tu racontes sur la perte de culture ancienne (et du coup je déforme surement dans ce pseudo résumé), mais il est évident que la culture qui débarque avec ce développement est tronquée.
Là où les pays dits développés ont mis des années/siècles à développer ce qui fait la société occidentale d’aujourd’hui (avec ses conforts, ses progrès mais aussi ses incohérences et ses mécaniques globales de fonctionnement), en adaptant (pas forcément en bien !) les choses au fur et à mesure du progrès, on “partage” une partie seulement de ce développement à des pays qui n’en sont pas forcément là sur le “chemin”. Est-ce à dire qu’ils ne devraient pas pouvoir bénéficier des progrès ? Non, en tout cas pas à moi de le décider. Est-ce à dire qu’ils ne sont pas en capacité d’être autant ou plus responsables/éthiques (j’ai pas le mot) que nous ? Non. Seulement il faut reconnaitre que filer une partie des éléments dans un contexte totalement différent du notre, alors même que le notre de contexte n’est pas forcément ce qui se fait de plus glorieux, surtout quand ensuite on se (re) place en justicier moralisateur sachant écolo, ça revient un peu à tendre un piège à ces pays, qui ressemble étrangement au piège tendu quotidiennement au citoyen occidental moyen ou à la ménagère de moins de 50ans si vous préférez.
L’ “occidental” sachant ne se gène pas pour envoyer et prendre ce qui l’arrange : envoyer des produits, des besoins, sans se soucier de leur traitement en fin de vie ou de leur obsolescence, prendre ce côté “nature sublime” pour faire vivre le tourisme (et d’ailleurs accessoirement pas forcément faire vivre les locaux par ce biais)
Qui pourrait en vouloir aux pays en voie de développement de s’amuser de ce progrès, de consommer du téléphone portable, des produits suremballés, de l’électroménager jetable dont on ne leur présente que le bon côté alors que dans les pays développés on a simplement payé des scientifiques pour garantir une obsolescence programmée aux mêmes produits (en s’estimant plus développés !) ?
ce qui est en fait assez risible c’est que les pays développés s’estiment plus évolués -notamment en terme de développement durable- que les autres…
l’état joue les moralisateur en faisant des campagnes de sensibilisation-matraquage-contrôle grand public “fermez bien votre robinet, triez vos déchets, sortez couvert, mangez-bougez”, et j’en passe
et l’état cautionne organise le capitalisme de masse, le suremballage, l’obsolescence programmée et tout le toutim.
les pays développés balancent toutes leurs “innovations” aux pays en voie de développement, introduisent les facteurs majeurs du souci… puis se disent que quand même mince, ce serait dommage que ces pays “fassent mal et polluent” ; on devrait commencer à essayer de les faire culpabiliser, ou mieux : avoir peur ! ça marche bien ça chez nous, et puis ça fera peut-être vendre des trucs made in europe ou america qu’ils n’ont pas encore chez eux pour répondre à ces peurs (qu’ils n’avaient pas non plus mais bon)…
Dans les deux cas (bon c’est hyper schématique et ça zappe des milliers d’autres facteurs – ça conviendra peut-être à vivi) on est dans un procédé de moralisateur qui est lui-même l’introducteur d’un bon nombre des logiques qui vont à l’opposé de ce qu’il dit au peuple en terme de “développement durable”.
Alors ouais, que les mômes de 5ans de l’ACM de Vivi entendent pendant une semaine qu’il ne faut pas utiliser les sacs plastiques et puis qu’ils cousent des sacs en tissu pour ensuite ne même pas les avoir pour eux, ça me chiffonne un peu.
Parce que ça ne jouera absolument en rien sur du “développement durable” ou même sur de la “protection de la nature”.
Mais aussi ET SURTOUT parce que prendre en otage des mômes de 5ans pour ce genre de trucs, leur monopoliser leur temps de loisirs pour les contraindre à offrir à de parfaits inconnus le fruit de leurs efforts pour une cause qu’ils ne comprennent pas, dont ils se fichent (et accessoirement à laquelle l’animatrice semble ne pas avoir réfléchi plus de 2min30) ; utiliser les mômes comme des objets sans leur laisser de choix ni prendre en compte ce qu’ils sont, c’est au mieux une méconnaissance totale de ce que doit faire un animateur, au pire une maltraitance assumée.
Dans tous les cas ça ne me branche pas du tout.
Et accessoirement, si j’étais jury BPJEPS, je serais bien frileuse à valider ne serait-ce qu’une fraction d’UC quelconque sur ce type de démarche et d’argumentation (si on peut appeler ça une argumentation) > vivi parle de son diplôme, de sa dirlo, mais jamais de son public. T’es au courant quand même qu’à un moment tu vas te retrouver avec des être humains à prendre en compte dans ta pratique si tu valides ce diplôme ?
D’ailleurs pour l’anecdote et pendant que j’y pense pour Vivi : développement durable et protection de l’environnement ce n’est pas exactement la même chose.
(et désolée, j’me relis pas, c’est surement décousu et pas du “haut vol”, y’a surement des raccourcis foireux et des phrases mal construites)
tu as raison jéjé, mais relis bien. Je ne dis pas que le changement de rapport à l’environnement est lié au contact, à l’arrivée de l’industrialisation, je fais au contraire le lien avec une perte culturelle symbolique. C’est, d’après moi, cette dernière qui est un facteur déclenchant.
L’erreur de l’anthropologie comme de la sociologie, c’est de vouloir tirer des conclusions à partir des phénomènes visibles et mesurables (en général, il y a des exceptions, mais il ne faut pas les chercher du côté de Lévi-Strauss évidemment). Les statistiques et les observations n’expliquent pas, c’est le lien analogique entre la personne qui pense et la situation qui permet de comprendre le phénomène.
Je suis surpris du silence radio de Vivi, j’espère que c’est pour préparer une intervention digne d’un BP qui nous montre ce qu’il a dans le bide mis à part les boniments de bases !!!!
heuuuuuuu, l’astéroïde n’est pas un être vivant selon mes infos (bon, elles datent un peu ).
Autant pour moi j’étais pas né et j’avais mal lu ta phrase 😆 cependant le résultat n’est il pas sensiblement le même pour les espèces vivante à cette époque ?
Maradona ou Thierry H invoqueraient la main de Dieu mais c’est un autre débat… 😆
Cette “perte culturelle”, synchrone d’une pseudo-industrialisation et d’un développement touristique déraisonnable a un lien avec ce changement drastique de considération de l’environnement par la population, j’en suis convaincu.
Aaaaah le culte du “bon sauvage” :lol:. Mes cours d’Anthropologie me reviennent subitement…. Ce que tu dit n’est pas totalement faux d’un certain point de vues : Les sociétés sont plus que jamais en contact et le processus d’acculturation fait lentement son oeuvre…
Tu omets cependant une donnée : la Culture est vivante et en rien figée, elle s’adapte, se façonne, se meut en fonction de l’époque, des contacts autres sociétés. Ce therme du “bon sauvage” peut choquer pourtout combien de touristes sont déçus de ne pas voir de Lakota porter de grande coiffe du plumes ? Combien d’animateur ont abordé le “thème” des indiens en se disant “on va leur mettre des plumes” ? qu’est ce qui fait le succès des tour opérateur proposant des circuit bien ciblés dans des villages ressemblant le plus possible aux anciennes traditions ? Pas besoin d’aller chercher bien loin, combien de citadins sont heureux de venir voir dans nos petits village de montagnes trouver du “pittoresque” et être surpris d’avoir du signal sur le portable et même (comble de l’extraordinaire) du WIFI ?!
Pour en revenir à cette culture en mouvement perpétuel, je me rappel de cet épisode où des indigènes, ayant constaté que les radio-opérateurs des troupes au sol semblaient obtenir l’arrivée de navires ou le parachutage de vivres et de médicaments simplement en les demandant dans leur poste radio-émetteur, eurent l’idée de les imiter et construisirent, de leur mieux, de fausses cabines d’opérateur-radio — avec des postes fictifs — dans lesquels ils demandaient eux-aussi — dans de faux micros — l’envoi de vivres, médicaments et autres équipements dont ils pouvaient avoir besoin. Plus tard, ils construiront même de fausses pistes d’atterrissage en attendant que des avions viennent y décharger leur cargaison.
Une des preuves de la capacité des société à s’adapter aux contact, à prendre en compte leur environnement pour y survivre et pour lui donner du SENS !
Un de mes prof d’ethnologie nous avais raconté la mésaventure d’un groupe d’étudiant partie observé une tribu amérindiennes et plus particulièrement la pratique d’un rite qu’ils ont décrit comme étant un rite sacré ayant traversé les ages jusqu’à aujourd’hui… Quelle ne fut pas leur surprise de s’apercevoir que cette danse n’existait que depuis quelques années, et qu’elle n’était pratiqué que pour faire plaisir aux touristes en quête de “pittoresque” et de “mystique”…
Tout cela pour en arriver au fait que nous n’avons pas la même manière de donner du sens à notre environnement mais que cette capacité n’a pas pour autant disparue et que c’est cela qui fait la particularité de l’espèce humaine et sa capacité à s’adapter (pour combien de temps encore) à son environnement…
jeje38 a écrit :
Mais l’homme et son activité causent des changements violents qu’aucun autre être vivant n’a jamais causé et à une vitesse si fulgurante.
Si à ses débuts, les scientifiques pensent que la Terre serait entrée en collision avec un astéroïdes qui lui aurait arraché une partie d’elle même ce qui aurait créé la Lune…
heuuuuuuu, l’astéroïde n’est pas un être vivant selon mes infos (bon, elles datent un peu :-P).
Bien sur qu’il y a relation entre la Terre et l’Homme et que nous avons personnifier cette Terre, c’est même cela qui nous rend Homme oserais-je dire ! Les civilisations ont toutes eu une relation particulière avec la nature en la personnifiant aux travers de leurs contes, de leurs religion, mythologie, les contes étiologiques (conte qui donne une explication imaginaire d’un fait réel par exemple : pourquoi le tournesol se tourne vers le soleil ?) sont d’ailleurs là pour nous prouver que l’Homme se construit et construit sa culture, sa société, en rapport avec la nature. Comme je le disais nous vivons en symbiose avec notre environnement que nous le voulions ou pas et quel que soit le lieu ou nous vivons.
c’est ça que je voulais te voir écrire 😀
Crois-tu que le symbole mythologique de la personnification de la Terre (et/ou de la terre) qui est présent dans les contes [je mets de côté les contes étiologiques pour le moment], dans les religions et dans les récits mythologiques oraux et musicaux est de même nature (ou “a les mêmes qualités”) que la personnification qu’on en fait aujourd’hui ? (comme le “notre mère Nature”)
Je ne crois pas, et au risque de faire sursauter Situla une fois de plus, l’un relève du symbole et l’autre de l’allégorie. L’un est essentiel, l’autre accidentel (il n’a pas de valeur symbolique qui s’ancre dans l’émotion, pour faire simple).
Mais là pour le coup, je digresse. Quoi que…
J’avais été très surpris de rencontrer des populations rurales de pays sous-développés (en voie de développement pour être politically correct) qui vivaient au milieu d’une nature sublime mais qui n’en avaient que faire (détritus jonchant les rues, les cours d’eau infectes, un manque total de considération pour l’environnement, etc …).
Lors de rencontres avec des anciens (très anciens même vu l’espérance de vie dans le coin), un traducteur m’a expliqué que ces anciens racontaient souvent des histoires (des contes), mais que plus aucun ne se souvenait des grandes “épopées” (c’est comme ça que je le transcris) qu’ils entendaient étant enfants. Je pense qu’il s’agissait de récits de la même trempe que le Mahâbhârata hindou par exemple, mais rien de sûr. Cette “perte culturelle”, synchrone d’une pseudo-industrialisation et d’un développement touristique déraisonnable a un lien avec ce changement drastique de considération de l’environnement par la population, j’en suis convaincu.
Pour en revenir aux sacs papiers vs sacs plastiques, en effet c’est presque anecdotique comme intervention. Quasiment caricatural. On traite le symptôme (et encore !).
De toute façon, il y a deux notions inévitables en matière de sensibilisation (argh que je hais ce mot !) à l’environnement. La première, c’est celle sur laquelle insiste Louis Espinassous : l’espace, et l’espace libre.
La seconde, c’est le temps, qui doit être long.
On comprendra bien que passer 5 ou même 10 minutes sur un stand ne peut avoir aucun impact (si ce n’est satisfaire les statistiques des politiques ou des dirigeants de centres socio-culturels).
On dévie, on dévie… faut le dire vite, on est en plein dans le problème que Vivi soulève justement et j’espère bien qu’elle lira cet échange (c’est un beau cadeau quand même :lol:)
Mais l’homme et son activité causent des changements violents qu’aucun autre être vivant n’a jamais causé et à une vitesse si fulgurante.
Si à ses débuts, les scientifiques pensent que la Terre serait entrée en collision avec un astéroïdes qui lui aurait arraché une partie d’elle même ce qui aurait créé la Lune… Sinon la collision avec le météorite d’il y a 65 millions d’année et estimé à 10km de diamètres aurait provoqué un cataclysme à l’échelle planétaire en quelques jours avec un explosion initiale estimé à plusieurs milliards de fois l’explosion Hiroshima… ça donne une idée de la résistance de la Terre qui mettre certes plusieurs dizaine de milliers d’années à se reconstruire mais qui, à son échelle, ne représente que peu de temps…
Nous ne survirons pas c’est une certitude mais la Terre si.
Il s’agit simplement de notre milieu de vie, et il parait assez évident que le milieu de vie conditionne particulièrement votre santé, votre bien ou mal-être, etc…
Tout a fait d’accord, c’est à nous que nous faisons le plus de mal !
Donc demander à un gamin d’être écolo et de faire gaffe, c’est lui demander de faire quelque chose pour lui-même mais sans qu’il ne comprenne ni ne décide ce qui est bon pour lui. Donc c’est vain.
Je dirais même plus que c’est une fois de plus pauser un problème qui n’existe pas pour les enfants comme je le disais déjà pour un autre clampin d’anim qui voulait proposé un thème contre le raciste à des enfants de 4-6 ans…. On parle du problème avant de faire découvrir aux enfants l’étendue du monde….
juste pour l’anecdote, personnifier la Terre c’est déjà une contradiction avec ce que tu dis juste au-dessus. Tu instaures une relation entre la Terre et l’humain du même type qu’entre deux humains.
peut être me suis-je mal exprimé. Bien sur qu’il y a relation entre la Terre et l’Homme et que nous avons personnifier cette Terre, c’est même cela qui nous rend Homme oserais-je dire ! Les civilisations ont toutes eu une relation particulière avec la nature en la personnifiant aux travers de leurs contes, de leurs religion, mythologie, les contes étiologiques (conte qui donne une explication imaginaire d’un fait réel par exemple : pourquoi le tournesol se tourne vers le soleil ?) sont d’ailleurs là pour nous prouver que l’Homme se construit et construit sa culture, sa société, en rapport avec la nature. Comme je le disais nous vivons en symbiose avec notre environnement que nous le voulions ou pas et quel que soit le lieu ou nous vivons.
bon, on dévie un peu mais…
jeje38 a écrit :
Et pourtant tout n’est il pas éphémère sur notre Terre depuis sa création ? des millions d’espèces ne se sont elles pas éteintes bien avant notre arrivée ? ces disparitions n’ont elles pas permis l’apparitions d’autres espèces par la suite ?En quoi une espèce qui s’éteint est insupportable ?
Bien sûr, une de nos erreurs est de croire que l’être humain est responsable des autres espèces et de leur disparition, car il s’en croit ainsi le maître, et comme tu dis, le propriétaire.
Mais l’homme et son activité causent des changements violents qu’aucun autre être vivant n’a jamais causé et à une vitesse si fulgurante. Réfléchir au devenir de l’ensemble des espèces, c’est réfléchir à la valeur de la vie d’un seul être vivant. Mais l’échelle est différente.
et sauver des espèces en voie d’extinction, pour un être humain, c’est essayer de préserver la valeur symbolique de cette espèce (le panda que Moilapa risque de dégommer par exemple :-D). Le combat est donc sans doute ridicule, mais il se comprend, du moins je le comprends.
ne nous y trompons pas, malgré toute notre technologie et notre arsenal nucléaire, nous sommes encore loin de pouvoir désintégrer la planète comme les écologistes le pense (La Terre a survécu au choc d’une météorites dès sa création puis encore d’une autre il y a 65 millions d’années dont la puissance est estimé à plusieurs fois la totalité de l’arsenal nucléaire mondiale !)
la Terre, oui, la vie aussi, mais pas toutes les formes de vie sans doute…
Et je ne suis pas d’accord avec ton analyse sur le nucléaire. Je ne suis pas compétent pour évaluer l’ampleur des explosions nucléaires avec les armes d’aujourd’hui, mais d’après ce qu’on peut lire des publications de vulgarisation scientifiques non politisées, ça craint un peu tout de même…
Les premières bombes A puis H ont déjà complètement changé la donne (échelle de plus de 1 à 1000 en terme de puissance), et la question derrière reste la même : détruire, oui mais pourquoi ?
Pour revenir à l’EEDD il faut distinguer la capacité à détruire et l’incapacité à entretenir un état acceptable (je préfère “entretenir” plutôt que “conserver” qui sous-entend mettre sous cloche, figer). Il s’agit simplement de notre milieu de vie, et il parait assez évident que le milieu de vie conditionne particulièrement votre santé, votre bien ou mal-être, etc…
En écologie (discipline scientifique et non mouvement politique) on parle souvent de soutenabilité, et la question derrière est celle de l’équilibre. Mais avant cette question qui conditionne la vie ou la mort à cause de l’environnement, il y a la question du bien-être et d’un environnement favorable au développement harmonieux (toujours relatif). Un état de climax ne peut pas se maintenir indéfiniment, mais un écosystème n’atteint pas toujours ce stade.
En fait, l’environnement en lui-même et pour lui-même n’a strictement aucune importance aux yeux de l’homme. Il n’est intéressant que parce qu’il définit une qualité de vie.
Donc demander à un gamin d’être écolo et de faire gaffe, c’est lui demander de faire quelque chose pour lui-même mais sans qu’il ne comprenne ni ne décide ce qui est bon pour lui. Donc c’est vain.
Le défis consiste alors non pas à réfléchir sur comment protéger une Terre qui n’en a pas besoin, mais plutôt comment assurer notre survie dans ce milieu en acceptant le fait que nous restons impuissant face à elle, à ses mouvements, à ses colères, et que nous sommes à jamais tributaire de notre comportement envers elle. Apprendre à écouter, à prendre conscience de notre relation avec le monde qui nous entoure
et de l’impact de notre comportement sur celui ci et des répercussion direct sur l’Humanité.
juste pour l’anecdote, personnifier la Terre c’est déjà une contradiction avec ce que tu dis juste au-dessus. Tu instaures une relation entre la Terre et l’humain du même type qu’entre deux humains.
Mais pour revenir au public des petits dont il est question ici, ces préoccupations ne doivent pas être les leur
je ne le formulerais pas comme ça. Elles peuvent être les leurs (il y a des enfants même très jeunes qui se demandent si arracher une plante c’était comme tuer un animal, spontanément), mais si elles sont bourrées dans leur crâne par l’adulte, alors oui on peut-être sûr que soit ils culpabiliseront, soit ils chercheront à rejeter la faute sur d’autres ou s’en moqueront totalement.
Et tout le monde n’est pas préoccupé par les mêmes choses, il faut aussi l’accepter.
contre le développement durable
sinon les 5-6ans ils vont bien COUDRE des sacs en tissu pour que ces sacs soient donnés à de parfaits inconnus ensuite ?
Non parce que hors le côté développement durable pas réfléchi ou pas compris, ce truc là m’interroge un peu…
Mon propos va sans doute paraître insupportable pour certain mais je prend tout de même le risque.
Et quand il s’agit d’une espèce en voie d’extinction, le prix symbolique n’est pas supportable.
Et pourtant tout n’est il pas éphémère sur notre Terre depuis sa création ? des millions d’espèces ne se sont elles pas éteintes bien avant notre arrivée ? ces disparitions n’ont elles pas permis l’apparitions d’autres espèces par la suite ?
En quoi une espèce qui s’éteint est insupportable ?
Bien sûr que j’aimerais voir encore des ours blanc dans 30 ans, des aigles voler dans les Alpes et des loup courir en liberté et leur extinction m’affecterais mais ce problème blesse surtout, à mon avis, l’ego de cet humain qui se croit responsable et propriétaire de ce qui l’entoure tout en oubliant qu’il vit (plus ou moins et qu’il le veuille ou non) en symbiose avec tous ce qui l’entoure et que la disparition de tel ou tel espèce affecte de manière irréversible notre propre survie sur Terre car ne nous y trompons pas, malgré toute notre technologie et notre arsenal nucléaire, nous sommes encore loin de pouvoir désintégrer la planète comme les écologistes le pense (La Terre a survécu au choc d’une météorites dès sa création puis encore d’une autre il y a 65 millions d’années dont la puissance est estimé à plusieurs fois la totalité de l’arsenal nucléaire mondiale !)
Le défis consiste alors non pas à réfléchir sur comment protéger une Terre qui n’en a pas besoin, mais plutôt comment assurer notre survie dans ce milieu en acceptant le fait que nous restons impuissant face à elle, à ses mouvements, à ses colères, et que nous sommes à jamais tributaire de notre comportement envers elle. Apprendre à écouter, à prendre conscience de notre relation avec le monde qui nous entoure
et de l’impact de notre comportement sur celui ci et des répercussion direct sur l’Humanité.
Mais pour revenir au public des petits dont il est question ici, ces préoccupations ne doivent pas être les leur et doive se contenter de découvrir, de jouer, de vivre tout simplement dans ce milieu que les adultes tendent à rendre plus hostiles et dangereux qu’il ne l’est. Non pas que la forêt, la montagne ou une vallée sois sans danger bien au contraire mais le danger qui n’a pas été éprouvé ou touché du doigt est bien plus inquiétant et source d’accident. A l’adulte de connaître lui même ces dangers, ces mystères, ces curiosités et de remettre l’Homme à sa juste place dans le monde qui l’entoure et cette éducation ne peux se faire sans passer beaucoup de temps Dehors.