J’ai aussi remarqué que faire des animations avec des petiots résolvaient de l’utopie.
Heu… Je dirais : que des animateurs sociocul soient capable de faire de l’animation pour ces petiots tient de l’utopie. La limite ici n’étant pas les enfants mais les animateurs. (il est tout à fait possible de faire faire à ces mioches de moins de 6 ans des choses “ambitieuses”, de faire faire par exemple à ces enfants des choses que des animateurs seraient bien incapables de faire)
De toute façon la question est plutôt dans l’intérêt de faire : quel est l’intérêt de faire de l’animation avec ces petits DANS LE CADRE DE CES ACCUEILS ? Ce temps de loisirs des enfants où l’enfant n’a pas son mot à dire quand à sa présence.
Parce que la question ne se posera pas dans d’autres circonstances : par exemple sur un camping où rien n’oblige l’enfant à venir aux ateliers, ou même il a été signalé que ces ateliers n’étaient pas fait pour des enfants de moins de six ans.
Là, les propositions et co-réalisations reprennent tout leur sens : c’est l’enfant, de par son choix, qui vient à cette idée de construire telle ou telle chose, jouer à telle ou telle chose. Se confronter au groupe.
il y entre quand il veut et en ressort quand il veut.
Et il a le pouvoir décisionnaire quand au contenu et la façon dont ce temps va se dérouler.
ce que l’on peut plus ou moins essayer de retrouver (à peu prêt) en ne proposant rien sur l’accueil, en se limitant à vivre ces temps de rencontre auprès et avec ces enfants, et à voir “en l’instant” quelle idée pourrait émmerger, là… ou pas.
Ce qui sous-entend des capacités chez ces animateurs qui actuellement n’existent pas, des organisations et des façons d’appréhender l’enfance qui n’existent pas sur ces accueils.
A noter : mon message précédent (qui commence par “quel partage !”) répond à un post qui a été effacé.