[Simon]

@matim et @elyC8

C’est pour ça qu’on parle bien de signalement… et qu’il faut connaître le système avant de dire tout (et peut être n’importe quoi ?!)

Suite à un signalement à une administration du type inspection départementale que ce soit éducation nationale ou feu jeunesse et sports, personne ne va aller pendre la personne signalée ou la mettre au pilori…

On a ce qu’on appelle une enquête administrative qui va chercher à recouper les éléments s’ils existent. Le signalement n’est pas anodin mais pas inutile.
Disons que si jamais un autre signalement sur le professeur existait, bah ce nouvel élément déclencherait une étape supérieure. S’il n’en existait pas d’autre (d’élément) il y a de grandes chances qu’aucune suite ne soit donnée.

Il ne faut pas croire que le professeur en question soit en péril. Ils sont extrêmement bien entourés et bien protégés. Parfois même trop justement. Des académies ont parfois couvert des comportements indécents, injustes ou carrément ignobles. Le dispositif s’est amélioré vers le mieux.

En l’occurrence, si l’inspection devait s’approcher du professeur pour une raison ou pour une autre ce sera fait plutôt avec intelligence et dans le respect des droits de toutes les parties.

Pour dire enfin que ces institutions décentralisées sont dans ce cas et aujourd’hui plus performatives que l’école seule, une mairie ou une direction de CLAE c’est clair ! Faut-il rappeler les deux trois affaires de ces derniers temps concernant des animateurs au comportement dangereux ou déplacé qui bien qu’ils aient été signalés à l’école ou la direction du clae ou la mairie rien n’avait été fait ?

Le problème dans ces derniers lieux évoqués c’est qu’il peut y avoir différents motifs qui peuvent affaiblir le jugement.

La directrice de l’école peut connaître et estimer le professeur, elle en fera donc un jugement personnel qui pourrait la décider à ne rien faire

Une direction de CLAE n’aura pas forcément envie de se mettre en porte-à-faux l’école. Une mairie n’a pas forcément la compétence, etc, etc…

On est d’accord par contre sur la nécessite de ne signaler que des faits :

“Tel jour, tel enfant m’a rapporté tel propos au sujet de telle personne”. Point. Et c’est tout.

Tout ceci sans faire de psychodrame. Tout ceci en faisant ce qui semble à soi le plus juste (et à mon avis si la demande est postée ici c’est que la situation préoccupe). Tout ceci dans le respect de soi, de l’enfant, des autres et de son travail. Sans avoir de remords.

[elyC8]

Simon, merci pour ta réponse.

Mes collégues sont déjà au courant, direction y comprit. Ma directrice doit me tenir au courant de la suite des événements car pour elle c’est juste des mots dit par une personne qui n’est plus au contact des enfants (que l’on a sous notre responsabilité le midi) depuis plusieurs mois.

Matim, oui ce sujet est délicat car  je ne sais pas si réellement le gamin ment ou pas (aprés c’est pas son genre) mais si cette personne est réellement maltraitante et qu’un jour elle passe à l’acte? Je ne veux en aucun cas lui porter préjudice mais pour moi si elle a vraiment dit cela c’est pour moi inadmissible.

Ensuite ce sujet me tiens à coeur car déjà il est de notre devoir en tant qu’anim de protéger les enfants et en plus en tant que maman je sais que si sa arriverait à un de mes enfants je ne lacherais pas l’affaire (sans crier au scandale mais en cherchant à savoir ce qui c’est réellement passé et pourquoi).

[Matim]

Hurg, la mode de la délation à tout va est tenace.

C’est quoi cette histoire de “si tu l’as sur le coeur”?  depuis quand l’affect doit-elle guider une telle démarche??

Les faits et rien que les faits ! le reste n’a pas sa place dans ce type de situation

Ça serait bien de s’assurer à minima que ce que tu vas aller raconter repose sur une base fiable

Ça serait con d’avoir un suicide sur la conscience. Le passé nous a montré que ce type d’accusation guidée par l’affect peut être destructrice

**

[Simon]

Bonjour @elyc8,

Si ça te tient à cœur, tu peux individuellement signaler le fait à l’inspection départementale de l’éducation nationale
C’est eux qui ont pouvoir administratif à y donner des suites ou non qu’elles qu’elles soient.

Il pourrait y avoir d’autres pistes mais bien plus complexes et peut être pas aussi pertinentes.

Il va sans dire que quoi que tu fasses, tu ne dois pas en avertir l’enfant en question ou l’associer dans ta démarche.
S’il insiste auprès de toi,
il faut par contre que tu en réfères à ta hiérarchie en premier lieu et d’autres interlocuteurs s’il faut par la suite et en fonction de l’évolution de la situation.

[elyC8]

Animatrice en cantine il y a 10j je discute avec une groupe de CM2.

M me dit que quand ils étaient en CM1 (si je me souvient bien en avril de cette année) leur maitresse remplacante lui a dit “m si tu ne te calmes pas , je vais te casser ta deuxiéme clavicule).

Sur le coup j’ai eu un temps de battement, les enfants ont comprit que j’étais choquée, on en a rediscuté vite fait (la sonnerie de retour en classe venait de sonner)  et je leur ai bien fait comprendre que les propos de cette personnes étaient pour moi inadmissibles.

Lundi j’en ai rediscuté avec M, je suis la seule adulte a qui il en a parlé.

Un de ses camarade en aurait parlé avec leur enseignante qui est aussi la directrice de l’école mais il n’en est pas certains.

Ses parents ne sont pas au courant.

Mes collégues sont au courant (direction comprise) mais ils ne prennent pas cette histoire autant à coeur que moi.

Vous feriez quoi à ma place?

 

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