et cette base simple peut facilement être habillée autrement, je l’ai glissée dans ma veillée d’halloween, ça passait tranquille, et chercher dans un décors flippant peu éclairé c’est une autre dimension tout de suite 😉
reproduit plusieurs fois le jeu, l’effet “zéro compet” est lié au jeu et/ou à mon approche, parce que ça marche avec diverse typologie de groupes de marmots 😉
Tenté une version relativement basique du jeu ce matin avec des mômes au VV.
Gros point fort : quasi aucune consigne à donner, les laisser faire, les voir s’organiser. Au final aucune espèce de compet’ en place, j’sais pas si ça vient du jeu, de ma manière de le lancer (quasi rien fait à part poser un dossier en disant que la mascotte avait disparu et que j’avais trouvé ça en pagaille), des mômes du jour et/ou de ce qu’on a impulsé ou pas pendant la semaine… il faudra que je le refasse pour voir et peut-être déduire un peu, c’était peut-être juste de la chance, en tout cas c’était chouette.
J’ai conclu le jeu par un appel téléphonique au coupable présumé pour obtenir le dernier élément, j’avais changé la photo et le nom d’un contact dans mon tél, mis le haut parleur etc… grand succès, les marmots étaient à fond, interagir avec le coupable ça leur a plu.
Petit bémol, ou plutôt chose à améliorer pour moi sur ce site et dans ce contexte, le timing et ma marge de manoeuvre à récupérer tous les indices et gérer un peu le timing de fin de jeu : les enquêteurs n’y ont vu que du feu mais en fait ils avaient trouvé le coupable alors qu’il leur manquait encore 2-3 portraits de suspects.
Pour le timing, c’est facilement modifiable en ajoutant des indices ou clé à résoudre.
Pour la “contrainte” de récupérer tous les portraits, j’ai pas encore la solution (si ce n’est que cette fois ça n’a en fait pas posé souci, les mômes n’ayant pas déduit qu’un seul portrait collerait probablement aux indices façon “qui est-ce ?” > ma solution est peut-être là : aiguiller sur plusieurs portraits au qui est-ce et trouver un switch final pour trancher entre ceux restants ?)
Bref, merci @Marie13 pour le concept, merci @situla pour l’aide logistique bien pratique, ça m’a sauvé ma dernière animation de l’été 😉
t’avais fait quelles variantes @floquet en définitive ?
Yepa @ tous 😉
Voici que cet été je vais m’éclater pour une seconde fois en tant qu’anim avec des ados ( 14-18 ans ) dans un village de vacances où les jeunes restent généralement de 1 à 3 semaines avec leurs familles.
Je vais donc leur proposé ce jeu mais avec des variantes + adaptées à leur âge mais je bloque un peu … je n’arrive pas a voir + loin que des infos complémentaires sur les personnages et d’autres sortes de messages “indices” tel que l’effet miroir par exemple …
Donc si vous avez + d’imagination que moi je reste toute ouïe :p
Toujours dans ce carnet “grands jeux et veillées d’intérieur” de chez Weka :
avec un “parti pris” jeux de coopération expliqué ainsi :
”Quand on consulte les nombreux ouvrages à propos du jeu, force nous est de constater que la plupart des jeux pratiqués en collectivité reposent sur le principe de la compétition ou de l’opposition.
Or, mettre en place de tels jeux n’est pas anodin. En effet, comme nous l’avons souligné auparavant, le jeu a une fonction éducative forte, en ce sens qu’il amène l’enfant a choisir des conduites qu’il pourra “rejouer” dans la vie réelle, face à des situations proches de celles vécues dans le jeu.
en faisant jouer, majoritairement, l’enfant à des jeux de compétition, nous lui apprenons à développer des aptitudes à la rivalité, à la concurence, qui conduisent à l’antagonisme et plus largement au combat.
certes, ces aptitudes peuvent être utiles en certaines situations de la vie réelle, mais, sauf à considérer que la vie est une jungle, que l’homme est un loup pour l’homme, il existe d’autres situations que l’enfant peut être amené à vivre : la solidarité, l’entraide, l’amitié, la coopération, le partage…
Or, curieusement, alors que nos projets pédagogiques mettent en avant ces thèmes, il existe peu de jeux de ce type dans nos recueils de jeux !
Conscients que les centres de vacances représentent un espace éducatif privilégié, dans lequel le jeu constitue un atout majeur pour initier des valeurs sociales, nous prenons le parti de privilégier les jeux de coopérations d’alliance, d’entraide.
ceci permettra de rééquilibrer notre corpus de jeu, et ouvrira le choix des animateurs pour utiliser le jeu comme moyen pédagogique.”
A’yest ; les mômes sont en classe… (et en plus ici il y a le correcteur de fautes !)
ne crois-tu pas que la “triche” peut avoir un côté sympa aussi selon ?
Oui, bien entendu… j’ai déjà défendu l’idée sur le forum…
Ici il s’agissait de mettre l’accent sur le fait que la triche des enfants vient avant tout des limites des animateurs.
Sinon, dans ce texte repris du livre :
-La règle est trop compliquée et le joueur ne l’a pas assimilée : ça rend la triche des enfants sinon “sympa” au moins légitime.
– La règle est trop contraignante et supprime le plaisir de jouer.
Idém. Et plus : si tricher permet de ramener du jeu dans un “jeu” qui n’est pas un jeu, tant mieux pour les mômes. Ils auront au moins ce plaisir là de jeu. Le jeu devenant ce petit plaisir à fourrer ces cons d’adultes.
– La règle est trop floue et chacun peut la contourner facilement : ça aussi c’est plutôt sympa : on est pas loin de la “configuration” jeux spontané entre enfants qui inventent les règles en même temps que le jeu. Intéressant aussi en ce qui échappe aux adultes.
– La règle n’a pas envisagé toutes les stratégies possibles et de fait, permet la triche : idém. Sans doute la configuration la plus intéressante : dans ces jeux où rarement la créativité des enfants a été pensées, voilà une occasion donner à ces enfants de faire preuve d’intelligence, de spontanéité, de ruse, de débrouillardise, de partage d’un secret…
– L’enjeu du jeu est tellement important pour le joueur qu’il doit absolument gagner par tous les moyens : là, ça renvoie évidemment aux échanges sur les jeux coopératifs et les limites de la réflexion animateur quant à ce que pourrait être un jeu sur le temps libre (et temps de loisirs) des enfants.
J’vais peut-être virer un peu hors sujet, mais dans les éléments que tu apportes, on dirait que la triche est forcément un truc plutôt négatif… sauf peut-être le “La règle n’a pas envisagé tous les stratégies possibles et de fait, permet la triche.” si on ne l’interprète pas comme une erreur.
Toi qui parle régulièrement comme un point positif du fait que les enfants aient trouvé la faille dans le système adulte pour s’approprier les choses – ce en quoi je te rejoins plutôt (je dis ça en mode basique parce que j’ai plus de cerveau), ne crois-tu pas que la “triche” peut avoir un côté sympa aussi selon ?
(par exemple hier soir j’ai joué avec des gens dont une -au moins- trichait très régulièrement et parfois ostensiblement ; j’ai pris “malgré tout” plaisir à jouer, c’est grave ?)
Sur cette triche durant un jeu, un grand jeu, voici un extrait (que je reprends évidemment parce qu’il va dans le sens de ce que je dis ici sur ce thème) de “Grands jeux d’intérieurs et veillées (jouer la coopération, varier les soirées)” de la collection Weka (y’a pas grand chose d’intéressant dans cette série de classeurs et livres, mais là c’est un carnet extrèmement bien fait qui vaut vraiment le détour, comme deux ou trois autres pépites chez Weka (à souligner car d’autant plus rares !!) comme le classeur sur les jeux à partir des livres qui est, de mon point de vue, l’un des meilleurs livres pour animateurs.
Bref : il s’agit, comme je le dit sur ce post, de se tourner vers les animateurs-organisateurs et non vers les enfants :
Un joueur peut tricher pour plusieurs raisons :
-La règle est trop compliquée et le joueur ne l’a pas assimilée
– La règle est trop contraignante et supprime le plaisir de jouer.
– La règle est troue floue et chacun peut la contourner facilement.
– La règle n’a pas envisagé tous les stratégies possibles et de fait, permet la triche.
– L’enjeu du jeu est tellement important pour le joueur qu’il doit absolument gagner par tous les moyens.
– D’autres joueurs trichent et ne sont pas sanctionnés.
– Le joueur n’a pas envie de jouer à ce jeu !!!!
A quoi j’ajouterai : -l’éducation de l’enfant (club de foot et école en tête)
Et surtout : le rapport de confiance de l’enfant à l’adulte !!!!!
La façon dont les adultes ont amené ce jeu aux enfants : c’est souvent ici que ça pêche : ce sont les limites des animateurs (voir le post sur les jeux de coopération) qui posent problème et non la réaction des enfants.
Notamment la méconnaissance total de ce que peut être un enfant, un enfant qui joue : par exemple le fait que dans un jeu “spontané” entre enfants, les règles vont pouvoir évoluer au fur et à mesure du jeu, des idées des participants, de leurs capacité à imaginer créer tout ce qui va enrichir encore le jeu, mettre de l’essence dans le moteur pour qu’il puisse durer, “coller” au mieux à la sensibilité des différents joueurs, et ce qu’ils en attendent !!!!!! combien d’animateurs sont capables durant un jeu de persevoir, ressentir et comprendre ce qui dans le groupe ou dans une personne demandera à faire évoluer le jeu ???? et de penser EN AMONT le jeu autour des enfants à qui ils ont affaire, plutôt que de reprendre à la lettre les pré-machés trouvés ici et là, ou de juste penser le grand jeu autour des animateurs (la très grande majorité des cas que j’ai pu observer)
ce que tu expliques sur ce jeu, je l’ai déjà pigé depuis longtemps .
j’ai organisé un fort-boyard l’année dernière de cette façon avec tous les enfants du centre cad 3-11 ans avec des épreuves où les plus jeunes avaient plus de chance d’y arriver comme se faufiler dans un tunnel hyper étroit genre tunnel à chien ou faire un parcours à 4 pattes avec une araignée géante sur le dos (y a des grands qui n’ont pas pu, phobie), il suffisait qu’un membre du groupe y arrive pour recevoir une clé et les autres essayaient quand même trop fiers de faire malgré leur appréhension .
par rapport à l’enquête, mon objectif était que les moins rapides, timides etc trouvent leur place dans ce jeu et ça, ça a été atteint.
il y avait des groupes pour faciliter la circulation, certains enfants l’ont traduit par équipe et donc compèt
ça m’a pas plu mais eux étaient contents puisqu’ils avaient tout fait, même si tous les autres s’en foutaient, enfin contents je suis pas sure ils attendaient d’être applaudis et c’est pas arrivé mais ils n’ont pas été cassés non plus, y a rien dans le final non plus qui pouvait mener à la mise en valeur d’un seul groupe
et dire que j’ai pas réfléchi en amont ben si mais j’ai pas pensé à ce groupe qui verrait ça en compèt alors que je l’avais bien envisagé pour le fort-boyard
sinon merci pour les idées de kolanta, j’vais peut-être le tenter au printemps 😀
Vite vite !
Voilà, pour ne pas juste être dans la position de “celui qui critique” mais aussi de celui qui peut être critiqué en donnant un exemple concrètement de ce que je mets en place (surtout qu’il y a des failles dans le raisonnement) :
Donc mon exemple :
cet été, sur le camping je bossais avec une fille engagée parce qu’elle était bilingue (finallement tri-lingue) et dont moi le premier je n’attendais rien s’agissant d’animation.
A mi-saison, elle a eu une “envie de faire” : s’agissant des spectacles, ce n’était juste pas possible : ‘pas la place pour ça : on est pas là dans le cadre d’animation Bafa : inenvisageable de mettre entre ses mains même une partie du spectacle : l’idée étant de proposer au public, qu’il ait ou non des enfants sur scène, l’équivalant des autres spectacles de la semaine proposés par les groupes et troupes dont c’est le métier (notamment pas de chant, de danse et autres bafaneries)
Côté “ateliers familiaux”, elle n’avait pas d’activité manuelle qui pouvait correspondre au “cahier des charges” : un atelier qui prenne en compte les différentes tranches d’âges, qui soit visuellement très “pro”, que l’on peut prendre en cours de route, à la fois réalisable aussi bien par des enfants seuls qu’accompagnés : et avec l’idée que les parents prennent aussi du plaisir dans cette construction qui ne soit pas pour eux “du gateau”)
Elle-même en avait conscience ( la réflexion sur les choix stratégiques d’une saison familiale, ils se font 3 ou 4 mois en amont, on parle d’animation que l’on ne maîtrise absolument pas en ayant encadré des colos, les centres de loisirs comme c’était son cas : c’est plus un travail “d’intervenant” que d’animateur. (sinon on fait de l’animation club-enfants façon centre de loirsirs et dans ce cas là on embauche pas quelqu’un comme moi et surtout pas à ce prix : et on rabaisse le “degré d’ambition”)) Surtout au vu de ce qui avait été mis en place jusqu’alors.
S’agissant du “troisième grand pôle”, les grands jeux (un par semaine) : écrire et penser le jeu, malgré sa bonne volonté, ce n’était pas envisageable non plus : je lui ai donc proposée d’aller à la rencontre des enfants et de leur demander ce qu’ils pouvaient attendre d’un grand jeu : c’est elle qui apporterait le thème du jeu : ce qui était déjà pas mal : avec la possibilité qu’elle propose éventuellement une des épreuves du tout (pas fait)
(Mon congés entre temps…)
Ce qui finallement était déjà trop : elle est revenue avec un “Ko Lanta” !!! (bon, en même temps, elle ne savait pas que sur planetanim j’ai passé mon temps à dégommé les abrutis qui regardent le jeu et les non-moins animateurs abrutis qui mettent en place du ko lanta en animation… dont je fais donc aujourd”hui partie)
J’aurais pu dire non, en argumentant… finallement j’ai planché sur l’idée : prendre “à rebours” ce que ce jeu représente, ce que SURTOUT le public attendrait de ce jeu (camping haut de gamme mais brassage social (dans la limite des tarfis excessifs des lieux))
Ce que j’ai gardé du jeu : le visuel (des petites statues-logo) et le côté “aventure”.
C’est tout.
Par contre j’ai “détricoté” le jeu télé (certes à partir d’une vision limitée : celle de quelqu’un qui ne connait le jeu qu’à partir de prismes comme Télérama, le zappping télé ou les papiers de journaux)
Dans ce jeu, ce qui est mis en avant : le chacun pour soi, la trahison, la fourberie… la plupart des “bas instincts” de chacun. A quelque chose prêt, les “valeurs” du sport ou de la guerre…
Je savais qu’une telle “affiche” où l’on compare ses muscles à ceux des autres attirerait un public qui ne venait pas aux activités des animations familiales : notamment les pré-ados férus de foot, de compétition (les tournois de foot sur ces lieux sont une institution) Et les parents qui vont avec… (je ne propose aucun sport sur les animations enfants ou rien s’en rapprochant durant les deux mois et demi d’animations)
Donc, dés le début, j’ai pensé à ces gamins (qui étaient bien là le jour J !) : en me compliquant la tâche en apparence puisque je proposais que les enfants fassent eux-même les équipes (minimum 3 et sans limite dans l’autre sens) : garder ce côté épreuves, survivants, plusieurs équipes… tout en mettant en avant tout autre chose !!!! (même si je ne parle pas de coopération au lancement du jeu : le but étant justement que ces enfants soient là et vivent une “autre expérience” de ces “grands affrontements”)
Qui plus est : je garde ce côté physique, aventures !!
Soit : des équipes entrièrement faites d’enfants du même profil : des “sportifs” élevés dans cette “logique” du je marche sur l’autre, je dois me surpasser pour surpasser les autres”, etc… et d’autres avec 4, 5 petites filles “entre copines”, des grands groupes hétérogènes allant de 2 à 15 ans, du genre la grande saucisse de 15 ans qui aiment bien s’occuper des “petits” et qui voit là une occasion formidable de s’entourer de ces petitos…
Je m’explique (je vais pas raconter tout le jeu, juste ce qui nous intéresse sur ce post) :
Première épreuve : le “parcours impossible”, avec ponts, tyrolienne… façon accrobranche…
(A savoir : toutes les équipes arrivent ensemble sur chaque épreuve : chaque équipe choisie qui va faire l’épreuve. Il peut y avoir plusieurs participant : mais attention : ceux qui n’arrivent pas à faire l’épreuve “compte pour du beurre” ensuite : ils continuent à faire les épreuves si ils veulent mais ils ne comptent plus pour le décompte final (il faut qu’il y ait au moins “un survivant” pour aller au bout) à ce propos : notamment les moins de six ans en ont rien à foutre de savoir si leur passage compte ou pas pour du beurre : la fin du jeu : idèm : rien à foutre : ce qui compte, c’est l’instant présent : la présence des parents permet que des enfants continuent à jouer à tel épreuve quand le grand jeu est passé sur une autre épreuve depuis belle lurette)
Le parcours commence par l’échelle :
Déjà, à cette étape, j’ai écrémé pas mal : et ce sont les “grands” eux-mêmes qui se sont proposés, excités par ma “montée de mayonnaise”, l’envie de montrer ce dont ils étaient capables… ! Parce que la première à être passée, une pitchounette de 8 ans, avait passé l’échelle “les doigts dans le nez” (En même temps : d’un côté une gymaste qui dans la semaine m’avait montré au trapéze tout ce qu’elle savait faire, de l’autre une majorité de gamins dont le sport (foot en tête) muscle les jambes, les abdos… mais pas les bras !!!) ce que j’ai oublié evidemment de dire à ces gamins : si on ajoute que la gamine en question faisait partie des enfants qui m’avait aidé à monter le parcours et le tester, pour être bien sûr que le premier enfant à passer réussirait très facilement….
donc :
soit une échelle suspendue au plafond et l’obligation de la traversée à la seule force des bras.
Ceux qui ont déjà tenté ce genre d’épreuve savent qu’une gamine de 8 ans sera déjà totalement avantagé par rapport à un garçon de 12 ou 14 ans qui se retrouve avec 60 kilos au bout d’un bras (ce à quoi ces corps ne sont absolument pas préparés : j’avais vu une émission où un mec “normal” avait mis “un vent” à un mec superbalaise qui ne pouvait juste pas supporté son poids à bout de bras)
Plus loin dans le parcours de cette première épreuve: un pont notamment tendu par des sangles : plus on est lourd plus le pont est instable, se balance : déjà 3 ou 4 “moi ! moi moi !” hors jeu quand les petitous passent tranquillement à 4 pattes. Quand d’habitude ces “moi ! moi !” passent les derniers dans mes jeux : “Plus tu feras de bruit, plus tu auras de chance de passer dernier : aujourd’hui je les mets à la fête…
– Mais il est passé à 4 pattes, le petit !
– Et alors ? J’ai jamais dit de passer debout (ce que les premiers éliminés ont fait : tellement pressés de montrer leur force, leur habileté ! A vouloir tous passés, alors qu’un seul suffisait !!!)
Donc : à savoir : sur un pont instable, un petit garçon de 4 ans, aura tendance à se mettre à 4 pattes…
Deuxième épreuve : Endurance.
– Ouais !!!!!! On va les déchirer !!!!!
– Corde à sauter…
– Merde !!!
Bon, pas la peine de dire que ce ne sont pas les petitouts qui font 600 heures de corde à sauter durant l’année avec leurs copines dans la cour de récré qui ont été désavantagés…
Ensuite : le jeu des “bûches” : en équilibre sur une bûche, il faut tenir le plus longtemps : essayez aussi : vous verrez qu’elle type d’enfant est avantagé !!! (d’autant plus qu’ils ne jouent pas les uns contre les autres mais contre moi : donc je décide qu’elles avant restent en jeu après ma chute ! )
Je vous passe le reste du jeu…
Fin du jeu : il doit rester un survivant par équipe… mais on peut “marier les équipes” finallement : il ne reste qu’un ou deux “survivants” ici : et bien on rejoint une autre équipe pour allier des forces : et, au vu de ce qu’est ce grand jeu, finallement l’équipe des “pichounettes” (qui n’a d’ailleurs perdu personne) devient très “attractive” tactiquement !
Donc avec cette idée : on ne passe pas à l’épreuve suivante tant que quelqu’un dans l’équipe n’a pas réussi l’épreuve (et cette idée du pour du beurre : tous les joueurs peuvent quand même faire l’épreuve suivante) l’adversaire si besoin est l’anim’, on peut “marier” les équipes… on en arrive à un jeu de coopération; A noter : ce statut de “pour du beurre” si il peut être mal ressenti par certains, est pour d’autres un soulagement : peut être parce que l’on enlève ce “poids” où l’avenir de l’équipe repose sur nos épaules… ne reste alors que le jeu : comme la toile d’araignée où ‘faut pas toucher les files sinon les petites clochettes tintes, où finallement c’est plus rigolo de faire du bruit de clochettes…
Puis l’épreuve (contre moi) avec les “cotons tiges” géants sur la poutre, la tyrolienne où on ne peut pas arriver jusqu’à la moquette si on fait au delà de quarante kilos, un questionnaire dans lequel je pioche (soit disant au hasard) selon l’enfant que j’ai en face, etc……
Sur ce : jeu “machine de la mort” dont j’ai déjà parlé ici qui me permet un écrémage ciblé de plus (là encore les petits gabarits sont avantagés) … (Pour accentuer le contrôle de l’animateur sur le jeu : mettre en place bien plus d’épreuves que nécessaire ! )
En fait, quand je choisis de passer à cette épreuve, c’est déjà “l’avant derière épreuve” : c’est ici que tous les “survivants” vont s’arrêter en même temps : je peux faire en sorte que personne (pratiquement personne) ne réussisse…
Jusqu’à la dernière épreuve ou mine de rien je pouvais choisir qui je laisserai gagner (le tir au pigeon) mais cela n’a pas été nécessaire : une seule “survivante” !!! pour cette épreuve de la “machine de la mort” (et une seule équipe au final)
(que le jeu m’aurait permis de choisir très précisément si je l’avais voulu !!!) pour l’ensemble des joueurs (et je réponds à l’objection “des perdants par rapport à des gagnants” : tous perdants ou tous gagants) Avec le choix de participer ou non aux épreuves, de choisir celle qui nous convient… Bon, pour être honnête, je n’avais pas prévu qu’un seul enfant (une) réussirait…
Tir au pigeon : jeu très con où le “chasseur” tire (avec des balles en mousse de raquette de plage) sur les oiseaux qui doivent aller d’une ligne à une autre en longeant un mur : elle n’avait juste aucune chance : elle a donc été touchée : j’aurais pu laisser le jeu finir ainsi (rien ne me gêne dans cette idée) : j’ai finallement laissé une chance à l’équipe (prétextant le comportement d’un petit lors d’une autre épreuve) : et ma collègue a fait sa part de boulot (1 minute de briefing avant le jeu !) : elle a glissé à l’oreille d’un de ces footeux : vous ne comptez pas sur l’épreuve mais rien ne vous empêche de traverser avec elle et de la protéger en l’entourant : ainsi les balles vous toucheront vous et elle pourra traverser : ce qui a été fait.
Finallement je ne me suis pas foutu de la gueule de ces “sportifs : côté physique, ils en ont eu “pour leur argent”, ils en ont même chier à certains moment, avec des épreuves comme la machine de la mort, totalement faite pour ce type d’enfants, même si les petits aiment aussi beaucoup cette épreuve. Et la victoire finallement: avec (grâce) aux autres enfants : chaque victoire sur une épreuve qui amène à une autre épreuve, etc…
voilà un exemple tout bête : un grand jeu avec une écriture improvisée du fait du peu de temps dont je disposais, dans laquelle aussi bien les 3 ans que les pré-ados (jusqu’à 14 ans garçns et 15 filles) y ont trouvé leur compte, une après-midi de jeu qui a marqué la semaine…
C’est finallement en se tournant vers les autres que l’on gagne… Parce que ce que voulaient au final ce public là des “footeux”, c’était ça : la victoire de leur équipe au bout : même si il n’y a qu’une équipe : l’adversaire (l’animateur) est vaincu : et juste par ruse, parce que ce couillon d’adulte n’avait pas prévu que l’on protègerait “la dernière”.. (inutile de vouloir aller plus loin dans le message en “rabaissant” ces “têtes brûlés”)
Côté tout petits : ils ont fait et refait avec papa ou maman telle ou telle épreuve…
Et les “primaires” : ils ont gagné au sein d’une grande équipe, on trouvé une place parmi les grands, nombreux ont même été mis en avant vis à vis de ces “grands”, et tous ont permis la victoire finale au détriment de l’adulte…
alors oui : j’ai complètement manipulé du début à la fin : pour arriver à mes fins. Le but étant de faire un jeu où tous s’amusent, participent, quelque soit les âges, les capacités…
8Vite vite : copier-coller : j’ai des merdouilles avec ma connection…
Bin, déjà je trouve plutôt positif que les enfants aient réussi à utiliser des failles des adultes..
Pour cette histoire de clef et d’écoutes aux portes : des failles des adultes avant des “causes” enfants
D’autant plus : je ne savais pas qui avait fait ça, le groupe a spontanément dit que c’était eux, un peu fier d’avoir trouvé ce moyen (en fait ils n’avaient pas pigé qu’ils fallait chercher la clé)
Soit : encore une erreur adulte.
je n’ai pas mis en lumiére ce groupe lors de la mise en commun des résultats puisque chaque groupe donnait un indice au choix, otait de la grille des suspects ceux que l’indice éliminait.
bin si : c’est toi qui a organisé ce jeu, qui l’a mis en place et permis cette situation :
clamant “on est les plus forts” lors de la mise en commun des résultats (ils ont été les seuls à faire toutes les étapes)
Que cela ait ton choix ou non, c’est toi qui a créée cette situation.
il n’empêche qu’il y toujours un groupe d’enfants qui fonctionne de cette façon-là et je ne les accuse pas, ces gamins-là sont portés aux nues, en exemple par les parents, les enseignants.
ils sont dans la compèt pour assurer leur place parce que : l’école fonctionne sur un système compétitif et l’ACM aussi, bien souvent les jeux sont organisés de cette façon-là malgré mon opposition mais y a du progrès
Ca: c’est une donnée de départ au moment de penser le grand jeu : que tu n’as apparemment pas prise en compte : d’où ensuite ce que tu racontes.
il n’empêche qu’il y toujours un groupe d’enfants qui fonctionne de cette façon-là et je ne les accuse pas
Bin heureusement que “tu ne les accuses pas” : parce qu’au moment où te vient l’idéer de mettre en place un tel jeu, cela devrait être le centre de ta réflexion : les enfants sont victimes de cette société : de quoi pourrait-on les accuser ??? De n’être pas assez fort intérieurement pour la refuser ?????
alors même que l’on voit ici l’impossibilité de la majorité des adultes de ne serait-ce se rendre compte de ces chaînes (ne parlons pas pas alors d’essayer de les rompre !!!!)
en fait plus j’y pense, plus je me dis qu’on n’aurait pas du faire de groupes. car souvent la constitution de groupes induit compèt
bien entendu : et c’est l’une des réflexions en amont, au moment d’écrire le jeu !!!!!! C’est juste un des points primordiaux de l’idée !!!!! Ou une grande équipe ou une réflexion autour de ces différentes équipes !!!
on aurait du leur faire confiance, c’est bien une erreur de ma part, en faisant des groupes j’ai provoqué cette compèt
les équipês induisent cette idée de se tirer la bourre : donc, si tu penses équipes, tu penses aussi à la solution à cette difficulté. Sinon je pense que c’est aller au plantage…
Je vais donner un exemple concret de l’un des jeux de cet été où ma collègue m’a mis involontairement dans la mouise :
Bin, déjà je trouve plutôt positif que les enfants aient réussi à utiliser des failles des adultes..
je n’ai pas mis en lumiére ce groupe lors de la mise en commun des résultats puisque chaque groupe donnait un indice au choix, otait de la grille des suspects ceux que l’indice éliminait.
bin si : c’est toi qui a organisé ce jeu, qui l’a mis en place :
– en cours de rédaction —-
oui un circuit en décalé mais ça n’a servi à rien comme je l’ai déjà expliqué et c’est tant mieux
ils n’ont pas fanfaronné longtemps parce que :
1- tout le monde s’en foutait
2 – il est apparu qu’ils avaient arraché le cadenas au lieu de chercher la clé (transgression d’une règle non formulée mais implicitement comprise ainsi par les enfants )
Quand j’ai parlé devant tous de ce cadenas arraché, je n’ai pas du tout ça présenté d’un ton réprobateur mais plutôt comme un moyen peu conventionnel de résoudre le problème, je ne voulais pas mettre qui que ce soit mal à l’aise d’autant plus que j’avais prévu la possibilité que ça arrive en ne collant pas l’arceau du coffre pour éviter l’arrachage du bois.
je ne savais pas qui avait fait ça, le groupe a spontanément dit que c’était eux, un peu fier d’avoir trouvé ce moyen (en fait ils n’avaient pas pigé qu’ils fallait chercher la clé) et les autres indignés devant tant d’audace ou rigolards devant leur ignorance les ont chambrés mais rien de bien méchant
sinon au début j’ai dit qu’ils se partageaient l’exploration des lieux pour mettre en commun les résultats, qu’il n’y avait pas forcément le temps de tout faire, que s’ils butaient sur une énigme ils pouvaient passer etc … y avait quand même une histoire autour, c’était pas un remake des experts
nous, les adultes déambulions dans le bâtiment et venions à la rescousse lorsque les enfants nous appelaient, la maman connaissait le jeu mais pas l’instit ce qui fait qu’on l’a retrouvée assise par terre entourée d’une dizaine d’enfants, se creusant tous la tête sur l’énigme de la canette. c’était plutôt marrant
le groupe des “forts” n’a pas demandé l’aide des adultes sauf pour l’énigme de l’expo
pour le final, tous étaient regroupés devant le panneau où les enfants avaient raccrochés les portraits, chaque groupe, l’un après l’autre, donnait un des indices qu’il avait trouvé genre : il n’a pas de lunettes et un membre de ce groupe enlevait les portraits à éliminer, principe du “qui est-ce ?” et j’ai pris soin de d’appeler en dernier une enfant un peu à l’écart dans sa classe parce que venant d’une famille en difficulté, pas habillée comme les” princesses” de la classe, qui a redoublé et qui s’est révélée très futée dans l’énigme de l’expo qui était vraiment coton, en observant de son coin et qui a en compris le principe
elle a donc ouvert l’enveloppe top secret contenant le portrait du coupable pour comparer avec le résultat de l’enquête
situla a écrit :
en fait plus j’y pense, plus je me dis qu’on n’aurait pas du faire de groupes. car souvent la constitution de groupes induit compèt.
on a opté pour ça avec grilles de déplacement pour éviter les débordements genre 30 gamins se précipitant dans les escaliers de la mairie en hurlant. la suite a montré que finalement non puisque les enfants se sont mélangés et se moquaient bien des grilles de déplacements et y a pas eu d’incidents.
on aurait du leur faire confiance, c’est bien une erreur de ma part, en faisant des groupes j’ai provoqué cette compèt 😥
Y’a surement de ça dans le couac.
Question au passage (j’fais pas long, hier c’était cool mais là j’ai le cerveau embrumé) : y’avait quoi sur ces grilles de déplacement donc ?
Un circuit complet en décalé pour chaque équipe ?
Quelles indications tu leur a donné au début ?
Et j’me représente pas bien cette mise en commun avec les fiers qui fanfaronnent… comment elle est impulsée la mise en commun ?
Pourquoi y’a des équipes qui ont “tout fait” ?
moilapa a écrit :
Deux situations que tu as créé : tu pars d’une idée intéressante, et finallement tu en viens à mettre en lumière ceux qui sont déjà les winners à l’école, et vice versa pour les “autres”…
De mon point de vue, et vis à vis de tes objectifs (et de ce que tu nous en dit) : plantage total.
je n’ai pas mis en lumiére ce groupe lors de la mise en commun des résultats puisque chaque groupe donnait un indice au choix, otait de la grille des suspects ceux que l’indice éliminait.
de plus, il se trouve que ce groupe, dans sa précipitation, a squeezé la recherche de la clé du coffre du pirate en arrachant le cadenas et son crochet et ça a bien fait rire les autres : eh ben, vous avez pas pensé qu’il y avait une clé puisqu’il y a un cadenas ?
tu dis que je recherche les causes chez les enfants et pas chez moi ?
grosse erreur : peut-être mon introduction du jeu n’était-elle pas bien faite ou j’sais pas, j’y réfléchis
il n’empêche qu’il y toujours un groupe d’enfants qui fonctionne de cette façon-là et je ne les accuse pas, ces gamins-là sont portés aux nues, en exemple par les parents, les enseignants.
ils sont dans la compèt pour assurer leur place parce que : l’école fonctionne sur un système compétitif et l’ACM aussi, bien souvent les jeux sont organisés de cette façon-là malgré mon opposition mais y a du progrès
pourquoi ce groupe a pu faire toutes les étapes ? : p’têt bien qu’ils ont envoyé un émissaire pour écouter aux portes pour résoudre les énigmes où ils avaient du mal ? sont très futés pour certains
en fait plus j’y pense, plus je me dis qu’on n’aurait pas du faire de groupes. car souvent la constitution de groupes induit compèt.
on a opté pour ça avec grilles de déplacement pour éviter les débordements genre 30 gamins se précipitant dans les escaliers de la mairie en hurlant. la suite a montré que finalement non puisque les enfants se sont mélangés et se moquaient bien des grilles de déplacements et y a pas eu d’incidents.
on aurait du leur faire confiance, c’est bien une erreur de ma part, en faisant des groupes j’ai provoqué cette compèt 😥
pas forcément Situla : ou il manquait quelque chose dans ton grand jeu… ou qu’il y avait quelque chose qui n’aurait pas dû être là…
est-ce : qu’est-ce qui fait qu’à la fin du jeu une équipe “refermée sur elle-même” ne partage pas avec les autres la fin du jeu ?
Ou : comment dans la construction du jeu,une équipe peut penser qu’elle est “au dessus” des autres équipes ? Qu’est-ce que tu as mis (ou pas mis) en place qui a donné cette impression (réelle ou pas) aux enfants ? Soit cette esprit de compétition dans un jeu qui voulait éviter cette idée de compétition ?
Ou : qu’est-ce qui fait que cette équipe ait pu aller “seule” au bout, sans faire appel aux autres ?
Comme bien souvent, l’animateur (toi ici) semble chercher les causes chez les enfants (tête de classe, etc… on dirait un discours marketing façon supermarché “tête de gondole”) et non dans son propre travail, son approche du jeu, sa façon de l’avoir pensé.
”on est les plus forts” lors de la mise en commun des résultats”
(ils ont été les seuls à faire toutes les étapes)
Deux situations que tu as créé : tu pars d’une idée intéressante, et finallement tu en viens à mettre en lumière ceux qui sont déjà les winners à l’école, et vice versa pour les “autres”…
De mon point de vue, et vis à vis de tes objectifs (et de ce que tu nous en dit) : plantage total.
Très intéressant ce retour situla, merci.
ça donne envie de répondre et y’a matière à… mais j’pense que pour moi j’vais revenir un peu plus tard pour, ce soir j’vais faire un peu l’adulte un peu la grande gamine ^^
allez hop un retour sur mon enquête policière qui a eu lieu jeudi .
on est vendredi, c’est le jour où je réfléchis, de plus c’est lié au fil sur le sport, d’où ce post.
Ayant modifié mon enquête en introduisant la disparition des portraits dissimulés un peu partout dans le bâtiment, je me suis dit, suite aux posts de certains dont je citerais pas le nom sur le fil jeux coopératifs, c’est pas assez, il faut que chaque enfant trouve sa place dans cette anim même si si c’est une anim bibliothèque pour une classe avec un objectif lié au projet de d’instit.
l’enquête se faisait par groupes et il était prévu que chaque groupe passe dans toutes les salles pour résoudre l’énigme et le déchiffrer .
j’ai donc préparé des grilles de déplacement tout en pressentant ce qui allait se passer.
pour cette anim, j’étais accompagnée de deux personnes pour qui j’ai la plus grande admiration :
une enseignante adorée de ses élèves, peu conventionnelle, à leur écoute, qui sait valoriser les moins doués, drôle et perspicace
et un mère, bénévole à la bib, qui a refusé que ses deux enfants sautent une classe et qui anime merveilleusement bien l’heure du conte. ces détails ne sont pas sans importance
j’ai donc modifié cette enquête en y introduisant d’autres éléments : j’ai amélioré la salle d’expo pour que les enfants aient envie de s’y attarder par des trucs qui n’avaient aucun rapport avec l’enquête, dans la bib y’avait les livres donc rien à faire de particulier, certains enfants se sont posés simplement là pour lire, la possibilité pour les enfants de fouiller partout, de toucher à tout, de pas demander la permission pour examiner de près la montre à gousset, la boite à tabac ou le très vieux coupe-papier, les dossiers top-secret qui trainaient sur le bureau du détective, bref libres de faire ce qu’ils veulent malgré la présence (bienveillante de l’instit, bibliothécaire, parent) et ce fut une très grande surprise pour ces enfants habitués aux règles, limites, rappels à l’ordre dans le cadre habituel de l’école
j’ai été vraiment aidé par mes deux accompagnantes, aiguillées sur mes intentions de mener cette enquête de cette façon-là simplement par ma présentation du jeu, qui ont suivi sans poser de questions et qui ont compris ma démarche aussitôt et l’ont acceptée, merci à cette merveilleuse instit si différente.
j’ai présenté le jeu comme un jeu “coopératif” (le mot ne me satisfait pas vraiment et je n’ai pas employé ce terme pour les enfants)), pas de compét, pas de récompenses pour 1 groupe plus rapide
constat après une demi-heure , plus de grilles de déplacements, deux groupes avaient unis leurs forces et se déplaçaient ensemble, des enfants isolés lisaient ou restaient scotchés devant l’expo avec la loupe, l’instit assise par terre avec une dizaine de gamins essayant de résoudre l’énigme de la canette et du ruban etc..
ça a duré 2 heures et ça c’était pas prévu, ni par moi, ni par l’instit
et voilà le point où je voulais en venir, le bémol :
les groupes se sont faits au choix des enfants et l’un de ces groupes réunissait 6 enfants dont 5 ont sauté une classe (sont très forts ici pour faire sauter les classes) plus la
fille de la maman présente, un des rares parents qui ont refusé ce saut de classe suite aux supplications de sa fille qui voulait rester avec ses copines.
ce groupe, tête de classe, pas du tout monté en épingle par l’instit a vécu ce jeu comme une compèt malgré tout, cachant ses résultats aux autres, les accusant de les espionner, ne s’attardant pas sur les à-côtés du jeu, clamant “on est les plus forts” lors de la mise en commun des résultats (ils ont été les seuls à faire toutes les étapes) ce dans l’indifférence générale vu que tous les autres s’étaient bien amusés et avaient vécu ces moment bien différemment.
alors, formatage, esprit de compèt déjà bien ancré chez ces gamins de 8 ans ou une lacune dans mon jeu, une anim pour une classe, je le rappelle, et pas une anim d’ACM ? avec des objectifs bien différents
j’ai déjà essayé, ça marche sur un papier plus fin mais le canson pose problème, je vais devoir scanner les dessins et les imprimer sur un autre papier et faire ça à chaque fois pasque je dessine que sur du papier à dessin CQFD mais merci pour le lien je vais le réessayer
ou bien je vais récupérer toutes les feuilles vierges des vieux bouquins entreposé dans les archives de ma bib et j’aurais du vrai vieux papier 😀
situla a écrit :
sinon c’est une enquête pour des enfants de 8 ans, rien de bien compliqué
ben pas forcément besoin de quelquechose de compliqué pour que ce soit bien…
mais crevette quand j’aurais mis en place ma chasse au trésor permanente pour, les familles qui s’étendra à toute la région, une ciste géante à partir de mon cabinet, tu me supplieras à genoux pour les détails et je te ferais un lien vers mon site payant
tiens je demanderai à moilapa de m’héberger, sur son site je veux dire
Toi tu commences à vraiment me plaire ^^
situla a écrit :
et à propos de cette chasse au trésor, je fais un livre de bord où je fais tous les dessins moi -même, prétexte à la découverte de ma région, de belles ballades, je devrais avoir fini en 2015 je penseet j’achoppe sur un truc, je n’arrive pas à vieillir le papier comme je veux (canson), genre papier qui a séjourné dans une épave et séché au soleil, je supporte pas l’a-peu près.
comme une idiote, j’ai dessiné avant, donc faut pas que le processus de vieillissement efface les dessins au crayon gras 😡des idées ?
j’ai essayé des tas de trucs, sachet de thé, cire, brulage etc.. ça va pas trop pour le canson, enfin pas comme je veux
j’ai pas envie de refaire les dessins sur un autre papier 😥
pour ça tu devrais plutôt poster sur ce fil spécial “grimoire”, ou me transmettre un virement bancaire 😛