Les boites Bisness qui font beaucoup de Fric en recrutent essentiellement des instits et autres profs (pour des petits salaires) vendent du Sejour Ados à des comités d’entreprise qui se basent maintenant sur le marche et donc la consomation …
Il y a dix ans quand je commence les sejours Ados à l’etranger c’est presque l’aventure et maintenant cela resenble plus à du cosumerisme .
La societé prend un penchant securitaire et Bof . Les sejours Animation n’en sont plus que le reflet au lieu de former cette jeunesse qui ferra le futur de la société :thx: !
Pour ce qui est des séjours intéressant à l’étranger, il y a des choses de bien faîtes à l’AROEVEN de Caen avec une vraie préparation et une vraie expérience des séjours ados. Dans chaque séjour les projets en autonomie complète (à savoir pas d’anims pendant au max 48h, je crois) sont exploités et bien préparés.
http://www.etab.ac-caen.fr/aroeven/pages/vacances/ete071.htm#ACTI
Quel est l’intérêt d’un séjour à l’étranger lorsque les seules photos que ramènent les ados sont des photos ou ils sont ensemble bras dessus bras dessous et nullement des photos de paysages, de monuments et autres conneries dont on les a gavés ?
En même temps je crois que pour être dans une démarche d’educ pop, il ne faut pas céder sur la visite des monuments ou les paysages. J’ai connu des séjours où des mauvais interprètes de la conception de l’autonomie préféraient laisser les gosses ou ados ne pas voir les monuments historiques de Londres au prétexte que leur projet était plutôt d’aller dans un parc d’attraction.
Ca je le refuse catégoriquement…
Pour le reste je suis complètement d’accord avec toi, les séjours à l’étranger vont souvent office de sélection sociale comme les classes spécialisées (musique, danse, …) en collège ou lycée permettent de ne pas mélanger les fils de profs et notables avec le reste du monde!
jongloman a écrit:
Avez-vous des liens Internet à proposer ici qui montrent des descriptifs de séjours à l’étranger qui font penser à l’éducation populaire : vie en collectivité, découverte (je ne parle pas de trucs abrutissant de touristes), apprentisages, méthodes pédagogiques, … ?
J’ai déjà vu des choses intéressantes de ce point de vue chez Zigo (pas tout ce qu’ils proposent) et la Fol 74, donc si vous en avez d’autres à présenter n’hésitez pas !!! Mais la majorité de ce que je vois est loin, très très loin de s’apparenter à de l’éduc pop !!!
Je n’ai pas trop le temps de répondre à toutes les questions, j’ai juste vite fait un lien d’une association avec laquelle j’aimerai énormément encadrer, voir si sur le terrain ca a l’air d’être aussi bien que ce qu’ils présentent sur leur site :
Sans Frontières.
http://www.sans-frontieres.fr/index.php
J’ai vu à la fac (en STAPS) qu’ils avaient mis de la pub pour recruter des animateurs, j’espère juste que leur système de recrutement est suffisamment aïgu pour filtrer les nombreux touristes stapsiens ayant l’équivalence BAFA grâce au DEUG STAPS…
Rugbywoman a écrit:
– C’est sûr que si c’est pour aller passer ses journées à la plage sur du sable blanc, je ne vois pas où peut etre l’éducation populaire. Mais c’est le même problème pour ceux qui veulent aller passer des vacances sur la côte landaise, ou bien à la montagne ou autre… (A la différence que la France étant plus accessible, ca fait quand même moins rêver car c’est plus facile de s’y rendre dans le cadre personnel, ce qui est moins le cas de l’étranger). Le problème n’est à mon avis pas spécifique des circuits à l’étranger, même si c’est la partie la plus émergente.
Donc Jongloman, si tu parles des directeurs-vacanciers qui passent leur BAFD pour voyager gratis, je suis d’accord avec toi quand tu te demande où est l’avenir de l’éducation populaire?
Plusieurs choses :
– Je ne suis absolument pas contre les voyages à l’étranger dans le cadre de l’éducation populaire
– Je ne me permetrais certainement pas de dire que tel profil de directeur est plus “apte” à encadrer un séjour à l’étranger qu’un autre.
Mais je me pose quand même plusieurs questions :
– Avez-vous des liens Internet à proposer ici qui montrent des descriptifs de séjours à l’étranger qui font penser à l’éducation populaire : vie en collectivité, découverte (je ne parle pas de trucs abrutissant de touristes), apprentisages, méthodes pédagogiques, … ?
J’ai déjà vu des choses intéressantes de ce point de vue chez Zigo (pas tout ce qu’ils proposent) et la Fol 74, donc si vous en avez d’autres à présenter n’hésitez pas !!! Mais la majorité de ce que je vois est loin, très très loin de s’apparenter à de l’éduc pop !!!
– Pourquoi une majorité (selon moi) des JEUNES (récents dans le milieu) acteurs de l’éducation populaires (quel que soit leur poste, leur âge, leur formation) ne veulent entendre parler que de séjours à l’étranger et/ou avec des ados ? Et dans ces conditions quel est l’avenir du socle de l’éducation populaire (qui selon moi correspond à des séjours classiques, ce qui ne veut pas dire que ce socle ne peut pas s’étendre) ?
– Quel est l’intérêt d’un séjour à l’étranger lorsque les seules photos que ramènent les ados sont des photos ou ils sont ensemble bras dessus bras dessous et nullement des photos de paysages, de monuments et autres conneries dont on les a gavés ? Cela ne signifie t’il pas qu’ils recherchent autre chose par le biais de la collectivité ?
– Quel est l’intérêt d’un séjour de 3500 euros de 15 jours en Australie ?
– Un peu de hors sujet (une fois n’est pas coutume) bien que ça ne soit que le prolongement de la question de départ : Pourquoi des associations qui sont subventionnées (et de ce fait DOIVENT aider au départ) proposent des séjours “hors cadre” de l’educ pop auxquelles quelques rares familles peuvent prétendre ? Pour faire rentrer de l’argent dans les caisses ? Je suis d’accord avec le principe si en tant qu’assoc subventionnées elles aident réellement aux départs sur d’autres séjours (ce qui n’est pas toujours le cas). Mais cela sous entend que tous les séjours d’un même organisme ne sont pas accessibles à tous les enfants !!! Il y a bien une inégalité de moyens ? A quand la carte scolaire des séjours de vacances ? Comme ça les inégalités seront reconnues et accentuées tout comme le fait la carte scolaire !!!
jongloman a écrit:
Quel est l’avenir de l’Education populaire lorsque la majorité des jeunes stagiaires BAFD ne souhaitent diriger que des séjours d’adolescents à l’étranger ?
A l’heure où la France s’ouvre sur le monde, que les billets d’avion pas chers permettent à certaines catégories plus modestes de partir (ce qui était loin d’être le cas il y a 15 ans!), les séjours à l’étranger sont à mon avis incontournables.
Ca permet d’avoir un point de comparaison avec notre mode de vie, découvrir d’autres façons de vivre, de communiquer, bref d’ouvrir notre esprit. Je ne reviendrai pas sur les bienfaits du voyage, c’est assez évident.
(Juste que pour cela, il ne faut pas s’enfermer en hotel club 4*, où quelque soit le pays où l’on est, on ne voit que la piscine intérieure, le bar et les GO… Je caricature, mais aller à l’etranger pour rester entre francais, dans un cadre 100% importé, ca n’a à mon sens aucun intérêt…)
Pour moi, voyager fait entièrement partie de l’école de la vie, et a un aspect pédagogique certain, si c’est bien mené et avec une certaine vision du voyage.
Le fait est que pour etre anim pour tous ces voyages, il faut au moins 21 ans, 2 ans de permis, de l’expérience avec les ados et plus généralement dans l’animation, le sens des responsabilités, savoir faire face à l’imprévu, bref tout un tas de critères doivent en général etre remplis, qui écartent les jeunes anims (je ne dis pas que c’est bien ou mal, je constate).
Or, c’est que quand on a une certaine expérience, qu’on a 21 ans, qu’on a un peu de recul sur sa pratique, on peut aussi devenir directeur…
Et c’est tentant de concilier les deux… A 21 ans, on a l’âge pour les voyages à l’étranger, et on a aussi accès à la formation BAFD… C’est pas étonnant que certains rêvent d’être directeur à l’étranger… Tout comme à 17 ans, déjà pas mal d’anims rêvent d’animer à l’étranger… Le constat est le même!
Après, est-ce qu’il faut vraiment avoir été directeur en France pour être capable d’être directeur à l’étranger? Est-ce que c’est un passage nécessaire avant d’aller à l’etranger? Est-ce que quelque soit le pays où l’on est, le rôle de directeur n’est pas le même? Je ne suis pas encore directrice, je n’en sais rien, je me pose juste la question…
Il faut juste voir selon moi la vision qu’ont ces personnes du voyage…
– C’est sûr que si c’est pour aller passer ses journées à la plage sur du sable blanc, je ne vois pas où peut etre l’éducation populaire. Mais c’est le même problème pour ceux qui veulent aller passer des vacances sur la côte landaise, ou bien à la montagne ou autre… (A la différence que la France étant plus accessible, ca fait quand même moins rêver car c’est plus facile de s’y rendre dans le cadre personnel, ce qui est moins le cas de l’étranger). Le problème n’est à mon avis pas spécifique des circuits à l’étranger, même si c’est la partie la plus émergente.
Donc Jongloman, si tu parles des directeurs-vacanciers qui passent leur BAFD pour voyager gratis, je suis d’accord avec toi quand tu te demande où est l’avenir de l’éducation populaire?
– Par contre, il y a aussi ceux qui ne sont pas de cet accabit…
Quelqu’un qui défend une vision du voyage s’inscrivant dans un projet pédagogique (qu’il soit stagiaire BAFD ou BAFD confirmé), je ne vois pas en quoi le fait d’être stagiaire est un problème pour l’éducation populaire… (si quelqu’un pense le contraire et a des arguments, je veux bien qu’on m’explique, car à priori je ne pense pas).
Le seul hic peut etre le fait de trouver suffisamment de directeurs pour les séjours en France! mais est-ce que les BAFD stagiaires (là je parle de ceux qui ont un vrai projet péda, pas des voyagistes opportunistes) ont pour fonction de s’occuper uniquement des jeunes en France et les plus âgés de ceux à l’étranger? Est-ce que le manque de directeur voulant diriger en France n’est imputable qu’aux stagiaires BAFD, et pas aussi aux BAFD confirmés? Pourquoi pour un stagiaire BAFD compétent, celà est-il moins légitime que pour un BAFD confirmé?Donc Jongloman si ta question éait orientée sur le fait que les stagiaires BAFD veulent de moins en moins encadrer en France, et que c’est dur de trouver des directeurs pour des séjours en France, effectivement c’est un problème pour l’éducation populaire car il ne peut pas y avoir que des séjours à l’étranger, mais ce n’est (à mon avis) pas imputable qu’aux stagiaires BAFD, mais à l’ensemble des directeurs…
Après, je ne sais pas quel est le nombre de directeurs (stagiaires inclus) par rapport au nombre de postes nécessaires.
Si le nombre de directeurs est plus faible que les besoins en directeurs, c’est mathématique que de toutes façons il y aura des postes non pourvus, et des séjours qui n’auront pas lieu. Que ce soit en France ou à l’étranger, la question n’est pas si importante, le fait est que des enfants en partiront pas faute de directeurs… Si les directeurs veulent aller à l’étranger, ce s era principalement des séjours en France qui seront annulés. Est-ce qu’un séjour en France a plus de valeur qu’un séjour à l’étranger? Si les directeurs dirigeaient tous en France, ce serait l’inverse…
Si le nombre de directeurs est plus important que le nombre de postes, les directeurs souhaitant encadrer en France auront un poste, mais pas tous ceux souhaitant encadrer à l’étranger… Donc pour avoir voulu partir à l’étranger, certains n’encadreront pas… Après, à eux de voir s’ils veulent toujours uniquement diriger à l’étranger, quitte à ne pas diriger du tout…
Voilà en gros mon avis, qui n’est pas figé et ne demande qu’à evoluer. Je ne suis pas sûre d’avoir été très claire, j’ai encore pas mal d’interrogations, alors si vous voulez réagir, n’hésitez pas…
Se sentir libre de donner son avis à une question que l’on comprend pas au final j’en vois pas trop l’intérêt à part brasser du vent.
patata a écrit:
Pour moi réfléchir sur la question quel avenir pour l’éducation populairen, c’est savoir si d’une part au jour d’aujourd’hui si elle joue encore un role dans la société civile et lequel ?Et d’autre part, savoir si on est pas dans une société de consommation populaire plus que dans une société d’éducation populaire ?
Ben tu vois, tu n’avais besoin d’aucun complément d’information de ma part …
Libre à chacun de comprendre ou non l’intérêt de ma question et de donner son avis comme il l’entend !!!
Je ne vois pas trop le rapport entre l’avenir de l’éducation populaire et les centres de vacances ados.
J’aurai besoin d’un complément d’information Jongleman…
Pour moi réfléchir sur la question quel avenir pour l’éducation populairen, c’est savoir si d’une part au jour d’aujourd’hui si elle joue encore un role dans la société civile et lequel ?
Et d’autre part, savoir si on est pas dans une société de consommation populaire plus que dans une société d’éducation populaire ?
C’est sur que le loisir est source d’éducation a condition qu’il soit un moyen pour la servir et non un prétexte pour sans servir !
😡
Je ne suis pas directeur mais je pense que le probleme ne vient pas du fait qu’un sejour se deroule a l’etranger ou avec un groupe d’ado. D’apres moi un sejour a l’etranger peut tres bien etre un formidable atout si la destination choisie est convenablement insérée dans un projet pédagogique construit. Le probleme vient donc de la facon de considere un sejour a l’etranger. C’est sur que si on choisit la facilité du genre voyage au soleil, plage, catamaran… Mais l’etranger peut aussi etre un moyen formidable d’interpeler les jeunes sur certains aspets de notre socité et les differentes visions qu’on peut en avoir. Donc meme si le pari est risqué je pense qu’on peut tres bien faire prendre conscience aux jeuines que l’etranger n’est ni un parc de vacances géant ni un zoo rempli de coutumes bizard mais que vu par les gens de laba ce sont peut etre nous les gens bizard.
Euh, j’suis peut etre confus mais tout ca pour dire que sortir de chez soi (de son pays ici) c’est la meilleur facon d’essayer d’avoir un regard exterieur sur soi.
Pourquoi vous viendez pas avec moi les gens ????????
je ne sais pas si c’est la MAJORITE des jeunes BAFD qui tient à faire des séjours ados à l’étranger ; je ne sais pas s’ils ne veulent faire QUE ce type de séjour.
Ce que j’en dis, c’est que les séjours ados à l’étranger font partie de l’éducation populaire, et que je vois des gens qui veulent diriger aussi d’autres séjours (dont moi).
(je suis l’avenir de l’éduc pop??? 😀 )
La question revient à dire “qu’est-ce qui pousse les gens à passer le BAFD ?”…
Moi j’avoue que me faire inspecter ne fait pas partie de mes envies pour un centre de vacances, je ne suis pas fan des inspecteurs de JS donneurs de leçon et bureaucrates.
Je ne les considère d’ailleurs pas comme des partenaires tant ils sont les suppôts zélés des politiques nationales… ça ne m’empeche pas pour autant de ne pas faire de séjours ados à l’étranger!
Moi je rêve d’un centre sans activités prgrammées ou présentées au catalogue, un grand château avec quelques animaux, des beaux bâtiments d’activités, une piscine, des vélos et un bois pas trop loin! et des gamins de foyer de 4-12 ans pendant 3 semaines… le pied!
J’avoue que je cherche encore…
Je voudrais celui-là mais j’ai pas encore réussi à l’obtenir!
http://www.uncmt.fr/groupes.php?page=tailleville
Peut-être pas la majorité, mais un certain nombre de ces gens qui postent sur le forum, oui, j’en conviens. Moi ça fait deux ans que je suis directrice et franchement ça ne m’emballe pas vraiment ce genre de séjour. Ces gens sont sans doute du lot de ceux qui pensent que bafd = manager des gens = ne rien faire d’autre et donc si c’est ça, autant partir au soleil là où on a peu de chances de se faire inspecter non ? Et puis là où l’organisme ne viendra pas trop coller son nez …
Bah ils l’ont payé assez cher leur BAFD, il faut bien le rentabiliser !
Quel est l’avenir de l’Education populaire lorsque la majorité des jeunes stagiaires BAFD ne souhaitent diriger que des séjours d’adolescents à l’étranger ?