quelques petites interrogations concernant les CLAE

  • Ce sujet contient 189 réponses, 18 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par moilapa, le il y a 9 années.
20 sujets de 101 à 120 (sur un total de 190)
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    Messages
  • #144063
    moilapa
      @moilapa

      Pour répondre à une chose après l’autre :

      J’écris
      “… autre voie que celle de la classe (la contrainte, la punition, la récompense, la soumission à une autorité qui ne s’est pas légitimée, demander à l’enfant de s’investir dans son travail pour la note-carotte, dresser les enfants les uns contre les autres plutôt que leur montrer une voie où l’on peut faire ensemble…)”

      et ClaeTlse répond :
      Tu crois vraiment que beaucoup de classes fonctionnent sur ce mode, ou tu as une scolarité difficile que tu n’arrives pas à oublier (vive la psycho à 2 balles) ?

      Peux-tu préciser laquelle des situations que j’énumère ici n’existe pas dans une classe ?

      A noter : j’essaie de chercher quelque chose concernant le travail claé. Notamment parce que je n’ai pas trouvé d’ouvrage sur le sujet (en existe t-il ?)
      Principalement en cherchant une voie différente de celle de la classe.
      Or sur ce sujet là (l’éducation…) , il en existe à foison : des milliers d’ouvrages sur l’école, la pédagogie, l’historique de l’éducation Nationale……
      Et là plupart de ces réflexions, même si elles font partie de ma culture-pensée (en étant d’accord avec ce qui est écrit, pas d’accord, en essayant de chercher quoi penser moi-même…), sur cet école, ne viennent pas de moi. Mais de penseurs (historiens, sociologues, psychologues, philosophes, pédagogues, politiques…) Les dérives que j’énumère ont par exemple contribué à la réflexion qui a donné naissance à la “pédagogie nouvelle”….

      Lire ces ouvrages, par exemple, permet d’apprendre combien il est difficile encore aujourd’hui pour un maître de ne pas en passer par ces contraintes (et même plus difficile !). Et pourquoi…

      Bref, si il t’aurait été facile d’ainsi vouloir décridibiliser mes idées sur les Claé qui n’appartiennent qu’à moi , je crains que là, ce que tu dénigres appartient entre autre à : montessori, Freinet, Monod (notamment pour les anciens), Houssaye…

      donc :

      Peux-tu préciser laquelle des situations que j’énumère ici n’existe pas dans une classe ?

      #144064
      moilapa
        @moilapa

        S’agissant de la lune :
        “Puisque tu sembles préférer la confrontation, je te propose de t’y mettre l’index.”

        Cela, pour le coup, je trouve ça très drôle (il est toujours difficile de faire des nuances quand on écrit sur un forum : il ne s’agit absolument pas d’ironie de ma part)

        Là, je suis client !
        Merci pour ce petit sourire (si j’ose m’exprimer ainsi)

        Après tout, n’avais-je pas tendu le doigt…

        Crevette : dis donc, vilaine, c’est quoi ces messes basses ?
        Tu veux que je sorte mon martinet ?

        #144069
        DIR-PTR
          @3-2

          moilapa a écrit:
          “J’aimerai néanmoins ne pas me faire insulter.”

          Et moi j’aimerai un camion de pompier et une trotinette…

          ?

          “Ta réaction me montre que je me suis trompé sur ton sens de l’humour,”
          Que quelqu’un puisse définir ce qu’est mon sens de l’humour, c’est une idée qui me chagrinerait fortement.

          Quand tu cites merci de le faire en entier ou, à tout le moins d’indiquer que tu as fais des coupes. C’est un peu plus honnête quant au sens original.

          Sinon, pour ce qui est de la lune ?

          Puisque tu sembles préférer la confrontation, je te propose de t’y mettre l’index.

          #144071
          CLAETlse
            @claetlse

            moilapa a écrit:
            … autre voie que celle de la classe (la contrainte, la punition, la récompense, la soumission à une autorité qui ne s’est pas légitimée, demander à l’enfant de s’investir dans son travail pour la note-carotte, dresser les enfants les uns contre les autres plutôt que leur montrer une voie où l’on peut faire ensemble…)

            Tu crois vraiment que beaucoup de classes fonctionnent sur ce mode, ou tu as une scolarité difficile que tu n’arrives pas à oublier (vive la psycho à 2 balles) ?

            …système scolaire où c’est chacun pour soi, le système de notation, le tri humiliant des enfants…

            Tu sais, il commence à y avoir quelques enseignants qui s’intéressent aux notions de coopération, de psychologie, à l’évaluation…

            ..Je vais voir en ces enfants des partenaires d’une possible animation, et non les rats de laboratoire de mes expériences, des personnes capables d’autonomie, et non le groupe dangereux capable de se rebeller contre ce que l’adulte estime légitime …

            T’en connais beaucoup des animateurs qui confondent enfant et rat de laboratoire ? Qui considèrent les enfants comme la nouvelle classe dangereuse ?

            …ne pas voir en eux des créatures à dresser pour leur bien, …

            Tout ça pour dire que tes généralisations me paraissent outrancières et que pour ma part elle ne facilitent vraiment pas la lecture de tes posts dans lesquels il y a incontestablement de la matière.

            PS : t’as vu Crevette, j’ai compris.

            #144075
            moilapa
              @moilapa

              ”Si le métier d’élève est un drôle de métier, ce n’est pas d’abord parce qu’il n’est pas rétribué. C’est parce qu’il n’est pas librement choisi, (qu’il) dépend fortement d’un tiers (qu’il) s’exere en permanence sous le regard et le contrôle de tiers, (qu’il) se trouve constamment au principe d’une évaluation. Certains métiers d’adultes sont aussi contraigants (travaux forcés, prostitution) que le métier d’élève. D’autres sont aussi dépendants (les travaux les moins qualifiés). Certains sont étroitement contrôlés par autrui ou du moins exposés au regard. D’autres jugent la personne. Mais on trouve rarement toutes ces caractéristiques conjuguées.”

              ”Les élèves partagent – avec les prisonniers, les militaires, certains individus internés et les travailleurs les plus démunis – la condition de ceux qui n’ont, pour se défendre contre le pouvoir de l’institution et de leurs chefs directs, guère d’autres moyens que la ruse, le repli sur soi, le “faux-semblant”.”
              Durkeim je crois dans les deux cas

              Dans un milieu qui peut être aussi hostile, il existe un espace de liberté (certes limité) pour l’enfant : la récréation.
              En tant qu’anim’ en claé qui arrive dans cette récré qui appartient à l’enfant, je ne vais pas m’essouffler à discourir sur l’utilité de cette violence, ses raisons bonnes ou pas. Cela n’aurait pas de sens.
              La moindre des choses pour un animateur parachuté dans cet espace de liberté qui ne lui appartient pas, qui a été créé pour permettre à l’enfant de souffler vis à vis de cette classe où on lui demande de rester assis, de se soumettre pour permettre “l’état d’apprentissage”, de ce qu’il s’y passe en huit-clos, il me semble c’est essayer une autre voie que celle de la classe (la contrainte, la punition, la récompense, la soumission à une autorité qui ne s’est pas légitimée, demander à l’enfant de s’investir dans son travail pour la note-carotte, dresser les enfants les uns contre les autres plutôt que leur montrer une voie où l’on peut faire ensemble…)
              La récréation n’étant pas la classe, la récréation étant même là pour aider à subir cette journée de classe.

              En cherchant une autre voie, même si je ne cherche ni la confrontation avec le système scolaire ni à légitimer auprès des enfants leur résistance (légitime) à ces contraintes, j’ai quand même une action politique envers eux : répondre à la violence des rapports entre enfants par un jeu où ils sont solidaires les uns des autres, c’est forcément avoir un discours vis à vis du système scolaire où c’est chacun pour soi, le système de notation, le tri humiliant des enfants… Je dois avoir en tête que non seulement j’ai affaire à des êtres qui sont dans ces conditions, mais aussi que je peux avoir affaire à des enfants meurtris par ce système (enfant humilié sans cesse en classe, enfant dévalorisé par le système…) On donne alors, qu’on le veuille ou non, aux enfants une autre voie que celle que propose l’école, on lui donne des moyens de voir ce qu’il y a d’arbitraire dans la condition d’écolier (tout comme d’ailleurs l’accumulation de savoirs à l’école lui donne petit à petit les armes pour arriver à ce même constat)
              Une autre voie, ça peut être : ne pas dés le départ imposer une autorité qui ne s’est pas légitimée (parce que l’animateur ne peut pas se référer au besoin d’instruction pour légitimé le “coup d’Etat” du point de départ). Je vais par exemple partir d’une idée “égalitaire” dans le choix des animations proposées aux enfants, et non unilatérale. Je vais voir en ces enfants des partenaires d’une possible animation, et non les rats de laboratoire de mes expériences, des personnes capables d’autonomie, et non le groupe dangereux capable de se rebeller contre ce que l’adulte estime légitime (le “coup d’Etat de départ, son autorité) au nom de son propre bien ou de celui d’un intérêt supérieur (le festival organisé par la mairie…) (qui va justifier par exemple la contrainte pour obliger les enfants à rester sur un atelier de longue durée, qui va me faire voir les enfants comme les possibles causes du “capotage d’un projet”…)

              Voir une autre façon d’aborder le rapport aux enfants puisque nous sommes libérés de cette impératif “d’apporter forcément aux enfants le savoir”, une certaine culture, via des programmes qui sont eux la contrainte des instit’. Nous avons cette chance de pouvoir apporter ce que l’on veut bien leur amener au sein des grandes idées qui ont été à la création du claé(qui peut être cette même culture…) mais en ayant la possibilité de demander aux enfants leur avis !!! De partir de ces avis. Ce qui change tout alors dans notre rapport aux enfants.
              Débarassé de cette idée que “On doit prouver à l’enfant qu’on exerce sur lui une contrainte qui le conduit à l’usage de sa propre liberté” (Kant) dans cet espace si particulier qu’est la cour de récré.

              Façon de voir le rapport aux enfants (par exemple la légitimé qu’ils peuvent avoir à contester le système scolaire) qui va peut être nous faire voir différemment l’enfant “difficile”.

              Et tout cela sans la moindre contestation, la moindre violence, la moindre revendication, la moindre tentative “d’enbrigadement” des enfants : juste en proposant (cherchant) une autre voie dans les rapports adulte-enfants. Par exemple : ne pas voir en eux des créatures à dresser pour leur bien, mais les co-auteurs de leur propre éducation.

              #144104
              moilapa
                @moilapa

                “J’aimerai néanmoins ne pas me faire insulter.”

                Et moi j’aimerai un camion de pompier et une trotinette.

                “Ta réaction me montre que je me suis trompé sur ton sens de l’humour,”
                Que quelqu’un puisse définir ce qu’est mon sens de l’humour, c’est une idée qui me chagrinerait fortement.

                Sinon, pour ce qui est de la lune ?

                #144106
                DIR-PTR
                  @3-2

                  Oh oh,
                  c’était juste une boutade (l’ensemble du post fait un tout, je précise maintenant), une blague. Pas très fine, j’en conviens d’autant plus facilement que je les aime beaucoup comme ça.

                  Ta réaction me montre que je me suis trompé sur ton sens de l’humour, au moins son type. On ne m’y reprendra plus.

                  J’aimerai néanmoins ne pas me faire insulter.

                  Quant à ma participation au débat, elle me convient et ça me paraît largement suffisant.

                  #144109
                  moilapa
                    @moilapa

                    donc :

                    “Et pour permettre cette autre façon de penser le rapport enfants-animateur, cette idée toute simple : Se dire que sur cette récréation du “midi-2 heures”, on est l’invité des enfants quand on en vient à la partie “animation-atelier” de son travail d’animateur.”

                    + le post 70.

                    #144113
                    moilapa
                      @moilapa

                      Alors je viens de relire tes posts avec attention, et malgré ma grande intelligence, je n’ai pas réussi à comprendre ce que tu amènes comme réflexion au débat.

                      Donc, pourrais-tu nous réexposer ces propositions structurées ?

                      merci de ta participation qui, j’en suis sûr, participera à la richesse de chacun.

                      “C’est pas très loyal ce changement de photo…”

                      Le problème avec les idiots, c’est qu’ils vont bloquer sur la forme (tu sais le doigt et la lune)
                      Que s’agissant du fond, il est à craindre qu’il ne faille pas en attendre grand chose.

                      #144114
                      DIR-PTR
                        @3-2

                        Oh oui, Moilapa, comme ce que tu dis est intellingent.
                        Oh oui, comme tu parles bien.

                        Oh, mais je m’égare là. C’est pas très loyal ce changement de photo…

                        #144228
                        moilapa
                          @moilapa

                          Oui, j’ai bien compris.

                          Ce que je dis : le problème, c’est que l’on puisse avoir une façon de penser l’animation qui rend ces questions possibles. Ce qui est la réponse à ces questions (Qu’y a t-il de si compliqué à comprendre là dedans ?)

                          Sur ce, FG repose les mêmes questions. Et ainsi de suite ! Donc où est la mauvaise foi ?

                          Ces questions sont bien ce que je dénonce ici, qu’elles soient ou non celles de FG. Ce besoin de sans cesse en revenir à la contrainte dans sa façon de penser l’animation.

                          Le problème, c’est que poser sans cesse les mêmes questions, faire semblant de ne pas comprendre les réponses (ou ne pas en être capable) que j’ai faites tout au long de la discution, et reposer ces mêmes questions, bloquent la discution.

                          Là est peut être la mauvaise foi.

                          #144231
                          DIR-PTR
                            @3-2

                            Moilapa, arrête la mauvaise foi s’il te plait.

                            Je ne suis pas forcément d’accord avec fg, mais j’ai bien vu qu’il te posait des questions.

                            Il n’a pas dit que c’était son fonctionnement, il n’a pas dit non plus que c’était le tien.

                            #144256
                            moilapa
                              @moilapa

                              - Tu annule le spectacle ?
                              La décision ne m’appartient pas (encore une fois, il faut essayer de trouver une autre façon de penser le rapport enfant-adultes : j’ai déjà répondu à cette question) elle appartient au groupe. Si on décide “d’annuler” le spectacle parce qu’il ne répond pas aux attentes des enfants (parce que je n’ai pas su faire vivre le projet, parce que je n’ai pas su apporter une idée qui répondait à ce que sont ces enfants en récréation, etc…) voir post où j’ai déjà répondu à cette question mainte fois. Mais le spectacle n’est pas présenté comme une certitude qui correspond aux désirs de l’adulte, mais le but que va peut être se donner le groupe. Je ne pars par d’un système de contrainte (l’impératif du spectacle, de la date…) Si ensuite en tant qu’adulte je crois en ce but, là j’utilise tous les outils d’animateur à ma disposition pour le faire partager aux enfants. A cet étape première : où cela répond à ce que les enfants ont envie de jouer durant leur récréation. Ou je me suis planté dans mon analyse. Là, il est alors tant de se poser des questions sur soi en tant qu’animateur, la formation peut être nécessaire, la remise en question, etc… (là aussi je te renvoie aux posts où j’ai déjà dit tout ça) Remise en question du choix du projet (de l’idée puisqu’avant l’échange avec les enfants il s’agit d’une idée et non d’un projet). Par exemple, dans ce temps de récréation des enfants, toi tu proposes du shakespeare. Pour ma part, je pense que ce choix ne correspond pas à ce que peut être un atelier théâtre pour des enfants durant leur récréation. Ce choix de “shakespeare” sous entend déjà une autre façon de penser l’atelier, où les enfants vont encore faire du “par coeur” comme en classe mais durant leur récréation, répondre aux lubies de l’adulte… Si vois là une confusion dans les ojectifs. Ces objectifs qui pourraient avoir une place au sein de la classe.

                              - Tu refais tout à l’arrache avec les 4 qui restent ? déjà répondu. Je ne peux pas être dans une situation où “je fais à l’arrache” avec “les 4 qui restent”. Ce genre de pensée, de fonctionnement, de rapport à l’enfant, appartient à ta façon d’appréhender l’animation. Pas à la mienne. A une certaine image que l’on peut avoir de son métier. De la qualité de son travail.

                              - Tu aménage ton programme pour laisser de la place au foot, mais avec le risque d’être un peu à l’arrache (donc encore moins marrant pr les enfants) au niveau du spectacle ? Déjà répondu. Cette partie de foot fait partie du projet, cette aération nécessaire dans le projet a été évidemment prise en compte au moment de penser le projet, (voir posts précédents) c’est même moi qui vais sentir que le groupe en a besoin par mon écoute du groupe, c’est même moi qui vais anticiper ce besoin, c’est peut être même moi qui vais proposer tout autre chose tel jour. Cet idée de “à l’arrache” là aussi fait partie de ton fonctionnement, de ce qui est l’ordre des possibles pour toi, puisque tu l’invoques. Pour moi, cela ne fait pas partie de ma façon de fonctionner. Dans ce cas, je te renvoie à ce que j’ai déjà dit maintes fois : là, il est temps de se poser des questions sur soi en tant qu’anim’, tes capacités, tes manques. Ta formation.

                              - Tu force les enfants à continuer à venir, tant pis pour le foot ? Je vais faire semblant de ne pas avoir lu cette question qui est un véritable foutage de gueule, dans un post où sur des centaines de lignes je parle de proposer autre chose qu’un système de penser où la coercition est possible. Surtout quand tu dis aussi en résumant ton propos “j’ai pas pris le temps de lire vos derniers échanges, mais je vais quand même donner mon avis” : Bon, j’ai pas tout lu en détail depuis ma dernière intervention, mais j’suis trop fatigué là…” Ce qui est une façon très particulière de penser la discution, centrée sur MOI et non L’AUTRE.
                              Si les enfants ne veulent plus de ce que tu leur proposes (comme je les déjà écrit je ne sais combien de fois) c’est à dire ne veulent plus de l’ennui que tu leur proposes à la place de leur récréation, c’est pas vers eux que tu dois aller chercher des réponses, mais vers toi.

                              - Tu confisques le ballon ? pareil : là aussi ce genre de pensée appartient à ton fonctionnement. Il n’a évidemment pas sa place dans les rapports enfants-adultes tels que je les présente.

                              - Tu entreprends une discussion avec les enfants pour leur permettre de faire un choix éclairé (par ta lumière) ? Idèm ! Là aussi tu es dans ton fonctionnement de pensée ! Moi, à ce moment, je suis en train de jouer avec eux.

                              - Tu exposes ton point de vue aux enfants, ta vision de l’engagement et de ce que sera ce super spectacle et combien on sera fiers de l’avoir fait tous ensemble, alors que le foot il pourra attendre un peu, lui ? Pourquoi leur parler d’engagement à ce moment qui n’a rien à voir ??? L’engagement dans leur projet, les enfants ils n’ont pas besoin de moi pour en être persuadé !!!!! Puisque c’est leur projet. Là encore je te renvoie à ton mode de pensée.

                              Je t’ai répondu une dernière fois à ces mêmes questions. Je ne répondrais plus à ces mêmes questions.

                              Entre tout leur laisser faire et décider sans jamais faire autre chose qu’être disponible avec une super activité ET tout leur imposer sans jamais les écouter et tenir compte de leurs envies et avis, je pense qu’il y a plain plain plain de justes milieux possible Moilapa !

                              Plutôt que de te jouer “donneur de leçon”, en partant d’une idée que je n’ai pas avancé, prends le temps de lire. Et fais toi aider par des gens autour de toi si tu as des difficultés à comprendre. Il y a un moment où je ne peux plus rien pour toi.

                              #144257
                              moilapa
                                @moilapa

                                fg6327 a écrit:
                                Alors tu fais quoi Moilapa ?
                                – Tu annule le spectacle ?
                                – Tu refais tout à l’arrache avec les 4 qui restent ?
                                – Tu aménage ton programme pour laisser de la place au foot, mais avec le risque d’être un peu à l’arrache (donc encore moins marrant pr les enfants) au niveau du spectacle ?
                                – Tu force les enfants à continuer à venir, tant pis pour le foot ?
                                – Tu confisques le ballon ?
                                – Tu entreprends une discussion avec les enfants pour leur permettre de faire un choix éclairé (par ta lumière) ?
                                – Tu exposes ton point de vue aux enfants, ta vision de l’engagement et de ce que sera ce super spectacle et combien on sera fiers de l’avoir fait tous ensemble, alors que le foot il pourra attendre un peu, lui ?
                                – Tu fais autre chose ?

                                Déjà je pense différemment comme je l’ai déjà dit je ne sais combien de fois (c’est là que je crois que tu as du mal)

                                #144258
                                moilapa
                                  @moilapa

                                  ””Dans ce cas je trouve qu’il y a en effet une vertu éducative à apprendre aux enfants qu’un tel engagement implique des contraintes qu’ils vont devoir suivre.”
                                  ”Y’a moyen que tu arrêtes de copier/coller sans fin cette phrase que j’ai effectivement écrite…”
                                  Prenons alors si tu préfères cette autre idée que tu présentes dans ton dernier post “Tu force les enfants à continuer à venir…”, “forcer les enfants” au lieu de “.contraindre”. Je vois pas une énorme différence. Dans les deux cas, en tout cas, ces phrases dénotent bien un état d’esprit, une façon de penser l’animation. Le simple fait d’y penser, de se poser la question du possible, de s’y référer. Cette façon de penser pour laquelle je cherche d’autre voies.

                                  ””Dans ce cas je trouve qu’il y a en effet une vertu éducative à apprendre aux enfants qu’un tel engagement implique des contraintes qu’ils vont devoir suivre.”
                                  Je vais continuer donc à l’utiliser, en laissant à chaque lecteur la possibilité de l’interpréter. A travers notamment par exemple ta formidable démonstration sur les pommes de terre et les frites.

                                  #144334
                                  Utilisateur anonyme 37304
                                    @utilisateur-anonyme-37304

                                    moilapa a écrit:
                                    La frustration de qui ? Des enfants ? Ou de l’adulte ? Parce que, dans un système tel que je décris pour par exemple un projet théâtre, l’absence d’un (ou plusieurs) enfant ne peut remettre en cause le projet !!! Ce qui peut remettre en cause le projet, c’est l’envie ou pas que j’ai su susciter ! Mes incapacités ! Et non le choix de l’enfant !
                                    Comment peut-on faire peser sur les épaules d’un ou des enfants l’échec d’un projet !!!!!!! quand il ne s’agit que de l’incompétence de l’adulte !!!
                                    Il s’agit bien de penser autrement l’animation.

                                    Bon toujours pas de réponse à la question, pourtant simple et concrète : tu as 10 enfants qui sont motivés à fond pour préparer une petite pièce de théâtre, s’étaler sur 2 mois pour avoir le temps de tout faire durant la pause méridienne, sans pour autant prendre tous les jours les 2 heures de récré des gamins.

                                    Une fois le projet bien bien avancé, il se trouve que les beaux jours sont revenus, que Pierre a amené sont super beau ballon de beau gosse de Ribéri.

                                    Pierre a envie de jouer au foot tout le temps (ben oui, il aime bien, il est avant dans l’équipe du village, c’est son truc le foot).
                                    Sauf que là, sur tes 10 gamins, t’en a 6 qui te disent qu’ils préfèrent le foot au théâtre. Ben oui, le théâtre c’est pas tous les jours marrant… Des fois on s’ennuie un peu en répétition, faut être un peu sérieux et l’animateur il peut pas non plus tout faire passer par le jeu, en tout cas pas toujours par un jeu super entrainant jamais ennuyeux du tout… Et là, ben, le foot au Soleil, c’est plus sexy que les répétitions dans la pénombre.

                                    Alors tu fais quoi Moilapa ?
                                    – Tu annule le spectacle ?
                                    – Tu refais tout à l’arrache avec les 4 qui restent ?
                                    – Tu aménage ton programme pour laisser de la place au foot, mais avec le risque d’être un peu à l’arrache (donc encore moins marrant pr les enfants) au niveau du spectacle ?
                                    – Tu force les enfants à continuer à venir, tant pis pour le foot ?
                                    – Tu confisques le ballon ?
                                    – Tu entreprends une discussion avec les enfants pour leur permettre de faire un choix éclairé (par ta lumière) ?
                                    – Tu exposes ton point de vue aux enfants, ta vision de l’engagement et de ce que sera ce super spectacle et combien on sera fiers de l’avoir fait tous ensemble, alors que le foot il pourra attendre un peu, lui ?
                                    – Tu fais autre chose ?

                                    —–

                                    Après, moi je comprend très bien les enfants si ils trouvent le Soleil et le ballon de Pierre très attirant.

                                    Et si au final ils préfèrent ça au théâtre, et ben je ne me sentirai pas minable comme animateur… Et j’irai volontiers jouer avec eux au foot.

                                    Mais, comme je ne craint pas de me prononcer sans avoir besoin de m’appuyer sur l’avis des autres, je t’avoue que pour ma part j’aurai tendance à pousser un peu les enfants, en les encourageants, en leur montrant le travail déjà accompli sur le projet et en leur disant combien il sera gratifiant de l’avoir mené à son terme.
                                    Et je tâcherai de faire tous cela sans les violenter, sans leur imposer quoi que ce soit et en acceptant au final qu’ils quittent l’atelier pour aller au foot.

                                    Ma préférence ira vers l’annulation d’une séance pour la remplacer par du foot, ou alors le changement du planning de l’atelier… Mais si les enfants ne se plaisent plus dans ce projet, ou qu’ils se plaisent encore plus dans un autre (qui vienne d’eux, de moi ou d’un autre adulte), et bien je n’aurai pas de problème à ce qu’ils changent de centre d’intérêt.

                                    Entre tout leur laisser faire et décider sans jamais faire autre chose qu’être disponible avec une super activité ET tout leur imposer sans jamais les écouter et tenir compte de leurs envies et avis, je pense qu’il y a plain plain plain de justes milieux possible Moilapa ! 🙂

                                    #144336
                                    Utilisateur anonyme 37304
                                      @utilisateur-anonyme-37304

                                      moilapa a écrit:
                                      Je continue sur cette récréation, ce “midi-2 heures”, puisque personne n’a réussi jusque là à justifier le système d’inscription aux animations (notamment sur du long terme) pour les enfants, autrement que par la contrainte, la coercition :
                                      “Dans ce cas je trouve qu’il y a en effet une vertu éducative à apprendre aux enfants qu’un tel engagement implique des contraintes qu’ils vont devoir suivre.”
                                      , un outil, une arme, pour les animateurs qui les protégerait du libre-arbitre des enfants (celui de choisir ce qu’il a envie de faire pendant sa récrétion). et que faire tourner le débat autour de cet outil serait réducteur, même si central.

                                      Y’a moyen que tu arrêtes de copier/coller sans fin cette phrase que j’ai effectivement écrite, mais que j’ai aussi pris le temps d’expliquer par la suite… En disant que le mot contraintes n’avait rien à voir ici avec la moindre coercition !

                                      Si je veux faire des frites, faut que je coupe les patates : c’est une contrainte, pas une coercition.
                                      Contrainte est bien à prendre ici au sens d’impératif nécessaire à la réussite du projet, pas d’obligations imposées par l’adulte.

                                      Merci d’arrêter de partir d’une phrase, que tu n’hésites pas à détourner de son sens pour en faire ce que tu veux.

                                      Si tu veux dénoncer des travers, base-toi sur des faits que tu connais ou alors sur des phrases dont le sens n’est pas ambigü, ou alors tout simplement sur des exemples virtuels que tu imagineras facilement pour illustrer tes propos… Merci.

                                      #144337
                                      Utilisateur anonyme 37304
                                        @utilisateur-anonyme-37304

                                        moilapa a écrit:
                                        Si ça t’embête pas, Fg, puisque j’ai déjà répondu à cela, je vais faire autre chose.

                                        Je te permet si tu veux… Mais j’ai pas eu ma réponse pourtant… Ou alors je l’ai râtée, et dans ce cas je veux bien un c/c…

                                        #144344
                                        moilapa
                                          @moilapa

                                          Et pour permettre cette autre façon de penser le rapport enfants-animateur, cette idée toute simple : Se dire que sur cette récréation du “midi-2 heures”, on est l’invité des enfants quand on en vient à la partie “animation-atelier” de son travail d’animateur.

                                          #144345
                                          moilapa
                                            @moilapa

                                            Je continue sur cette récréation, ce “midi-2 heures”, puisque personne n’a réussi jusque là à justifier le système d’inscription aux animations (notamment sur du long terme) pour les enfants, autrement que par la contrainte, la coercition :
                                            “Dans ce cas je trouve qu’il y a en effet une vertu éducative à apprendre aux enfants qu’un tel engagement implique des contraintes qu’ils vont devoir suivre.”
                                            , un outil, une arme, pour les animateurs qui les protégerait du libre-arbitre des enfants (celui de choisir ce qu’il a envie de faire pendant sa récrétion). et que faire tourner le débat autour de cet outil serait réducteur, même si central.

                                            Donc question suivante : Peut-on essayer de penser différemment le rapport enfants-anim’ dans ce temps particulier qu’est la récréation ?
                                            En partant par exemple d’une idée simple qui peut aider à cela : la récréation est un espace de liberté pour l’enfant. Certes encadré, coincé au milieu d’un système de contraintes, mais un temps où il peut jouer, se défouler, décompresser, être pour un temps à l’abri de cette soumission aux attentes des adultes. Liberté limitée, mais espace où l’enfant peut faire des choix. A opposer à la situation de la classe ou son choix se résume à accepter cette situation de soumission à l’autorité qu’est l’éducation ou la refuser.

                                            Donc d’un côté la situation de la classe qui semble impossible de refuser pour l’enfant (les enfants n’ont pas le choix d’aller à l’école) et de l’autre l’animation à laquelle l’enfant a le choix de participer ou pas à l’atelier pâte à sel.
                                            Et en tant qu’anim’, l’idée qu’il faut s’efforcer que l’animation (durant cette récréation qui appartient aux enfants) reste un choix (donc pas d’inscription “prison”, de vision unilatérale : l’animateur qui décide seul que le spectacle sera présenté au festival machin en réunion d’animateurs…)
                                            (Ce qui ne veut pas dire qu’en tant qu’animateur je vais renoncer par exemple à avoir des objectifs comme “d’apprendre quelque chose au enfants” ou “monter avec eux une pièce de théâtre dont l’un des buts est une représentation). Cela veut juste dire que l’enfant a donné son accord à ce “contrat moral”, cet échange, sa participation (et non sa présence) à un projet qui n’est pas celui de l’anim’ mais celui des enfants et de l’anim’. Ex : par rapport à ce spectacle pour le festival : la présence d’un spectacle sur ce festival n’est pas une donnée de départ (et peut être refusé !!!!!! même si pressions de la mairie…) , mais une proposition faite aux enfants. Et que si il sont d’accord au moment où je leur présente, c’est à moi (et non aux enfants !!!) de faire en sorte que ce projet reste (jusqu’à son aboutissement) naturellement pour les enfants “la préparation d’un spectacle pour le festival”. Si je ne suis plus capable au bout d’un mois de faire que ce but-festival soit légitime pour les enfants, ce n’est pas vers les enfants que je vais me retourner mais vers moi, ou plutôt mes capacités d’animateur.

                                            (“Contrat moral” : entre l’enfant et l’animateur : j’accepte librement de venir à l’atelier X durant mon temps de récréation. En échange, j’attends de l’animateur qu’il soit au moins capable de me donner envie d’y rester (ce qui sous-entend beaucoup de choses pour l’animateur) . Et évidemment, dans ce cas-là, la contrainte n’a pas sa place dans la réflexion de l’anim’.
                                            Etat d’esprit de l’animateur qui rend impensable des idées comme :
                                            ”Dans ce cas je trouve qu’il y a en effet une vertu éducative à apprendre aux enfants qu’un tel engagement implique des contraintes qu’ils vont devoir suivre.”

                                            ou

                                            “Est-ce à dire que si l’enfant – par lassitude ou caprice ou parce-qu’il est encore jeune (maternelle) et perd donc rapidement de l’intérêt pour une chose s’il est sollicité par une autre”- décide de ne plus venir, tu n’hésite pas une seconde à faire capoter le projet, ou à finir ta pièce de théâtre avec plein de rôles avec seulement 4 enfants au lieu de 10 ? Enfin, concrètement, tu fais comment pour un projet collectif si tu peds un certain nombre d’enfants (pour des raisons qui peuvent être excellentes). Tu dis tant pis à ceux qui restent ? Tu change tes plans et gère leur frustration ?
                                            Etat d’esprit qui va plutôt faire penser : non pas “l’enfant qui est encore jeune” mais l’animateur qui n’a pas été capable de proposer un atelier en rapport avec le public !!!” ou libre-choix de l’enfant et organisation (pensée) de l’atelier qui tient compte de ce libre-arbitre et des possibles “accidents” de parcours.
                                            La frustration de qui ? Des enfants ? Ou de l’adulte ? Parce que, dans un système tel que je décris pour par exemple un projet théâtre, l’absence d’un (ou plusieurs) enfant ne peut remettre en cause le projet !!! Ce qui peut remettre en cause le projet, c’est l’envie ou pas que j’ai su susciter ! Mes incapacités ! Et non le choix de l’enfant !
                                            Comment peut-on faire peser sur les épaules d’un ou des enfants l’échec d’un projet !!!!!!! quand il ne s’agit que de l’incompétence de l’adulte !!!
                                            Il s’agit bien de penser autrement l’animation.

                                            Un projet qui n’irait pas à son terme, c’est :
                                            1) parce qu’il n’était pas adapté à “la réalité du terrain ” : ce que pouvait attendre l’enfant de cet atelier durant sa récré, notamment sur une durée de plusieurs mois…
                                            2) à cause des limites des capacités de l’animateur a mené ce projet en tenant compte de cette réalité complexe qu’est la récré (ce dont je parle dans les posts précédents)
                                            Le problème n’étant pas l’enfant (qui est le mieux placer pour savoir à quoi il a envie de jouer durant cette récréation qui lui appartient) mais l’adulte.
                                            Un projet qui échoue ? Selon quel critère ? Celui de l’anim’ qui craint le regard de son supérieur ? Celui de l’anim’ parce qu’il doit absolument présenter la pièce de théâtre durant la fête de l’école parce qu’il s’y est engagé ? et que si la pièce ne va pas au bout, “à cause des enfants”, il va y avoir tous ces regards porté sur son travail, sur sa personne !!!
                                            Or, ce n’est Son projet.

                                          20 sujets de 101 à 120 (sur un total de 190)
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