moilapa a écrit:
je me sers de cette exemple pour dire “voilà une situation qui montre qu’il n’est pas nécessaire.”
Et si il n’est pas nécessaire pour des enfants ici, il n’est pas nécessaire pour des enfants ailleurs. Et si il est nécessaire ailleurs, c’est donc pour quelqu’un d’autre que pour l’enfant.
Il n’est en effet pas nécessaire dans cette situation… De là à dire que cela démontre qu’il n’est jamais nécessaire… Tu tombes exactement dans un excès que tu sembles vouloir combattre là….
moilapa a écrit:
Par ailleurs je suis bien convaincu qu’il y a une vertue pédagogique à s’engager et s’investir de façon régulière dans un projet collectif.Il n’y a pas besoin de contraindre l’enfant pour ça !
il n’y pas besoin de la contrainte de l’inscription !!pourquoi ne pas faire ça d’une façon intelligente que dans venir à la contrainte !!!!!!
Pas une seule fois je n’ai parlé de contraindre l’enfant à tout prix… Il me semble justement défendre, comme toi, que l’intérêt doit passer avant toute notion de contrainte !
La seule différence est que toi tu cherches à diaboliser toute idée d’inscription, là ou moi je ne lui nie pas quelque intérêt dans certains cas, à condition de l’utiliser à bon escient (même quand elle n’est pas indispensable) plutôt que de simplement “faire comme on a toujours fait” sans réfléchir à l’intérêt.
”Pour ma part je ne cherche pas à défendre un système basé sur l’inscription des enfants”
C’est pourtant bien le thème de la discution ici : L’utilité de l’inscription aux animations en claé ! !!!!
moilapa a écrit:
Comment un anim’ peut-il avoir cet état d’esprit ? Quel rapport cela sous-entend vis à vis des enfants ? Comment encore parler de “responsabilisé les enfants”, “confiance”, “autonomie” quand on suppose dés avant avant que le projet n’existe qu’il faille créer un système d’inscription parce que :
“dans ce cas je trouve qu’il y a en effet une vertu éducative à apprendre aux enfants qu’un tel engagement implique des contraintes qu’ils vont devoir suivre.”
Plus que sur l’utilité de cette pratique d’inscrpition, ce qui me gêne, c’est l’état d’esprit qu’elle sous-entend.
Tu déformes mes propos et aussi mes intentions.
Comme je l’ai dit précédemment (mais après ton message auquel je suis en train de répondre), l’inscription ne peut qu’être un moyen, mais en aucun cas un but en soit.
Il est donc évident qu’en aucun cas la question de l’inscription ne vient au début de la construction d’un projet… Placer les moyens avant les buts est une erreur (hélas bien trop fréquente).
Je confirme et reformule : il y a une vertu à faire prendre conscience aux enfants que certaines choses qui se réalisent ensemble impliquent un investissement et un engagement.
C’est aussi vertueux à mon avis de les amener à réaliser de tels projets et à prendre conscience de ce qu’est une production collective, que l’on peut faire des choses avec d’autres.
—–
Je comprend bien ton propos et je te rejoins quand tu expliques que c’est avant tout la qualité du projet qui donnera envie aux enfants de s’y engager… Cela est bien entendu le plus important !
Où vois-tu que les animateurs cherchent à retenir les enfants sur leur activité AVANT de penser à la qualité de celle-ci ?
Tu décris une dérive qui, si elle existe bel et bien, n’est ni un fait majoritaire, ni une chose consciente et voulue.
—–
Pour ma part je ne cherche pas à défendre un système basé sur l’inscription des enfants… Tu auras noté que je préfère les notions d’engagement et d’investissement.
On peut s’engager en mettant son nom sur une liste, mais cela ne garanti en rien l’investissement.
Et on peut bien entendu s’engager de façon totalement non exprimée, simplement en revenant régulièrement travailler à un projet que l’on apprécie.
Mais je ne vois pas en quoi les 2 seraient à opposer absolument ?
—–
Pour toi l’inscription semble synonyme de carcan, d’obligations et de négation de tout intérêt pour l’activité et sa qualité.
Tu te base à mon avis bien trop sur les dérives (qu’il faut combattre) en les généralisant facilement.
”Ce n’est pas l’inscription qui plombe le projet ici, mais plutôt la réaction de l’animatrice…”
L’exemple ne me sert pas à dire si le système d’inscription ici a un effet négatif ou pas, je me sers de cette exemple pour dire “voilà une situation qui montre qu’il n’est pas nécessaire.”
Et si il n’est pas nécessaire pour des enfants ici, il n’est pas nécessaire pour des enfants ailleurs. Et si il est nécessaire ailleurs, c’est donc pour quelqu’un d’autre que pour l’enfant.
J’ai dû mal exprimer mon avis pour que tu comprennes autant de travers.
Ou alors tu as lu un peu trop vite.
Par ailleurs je suis bien convaincu qu’il y a une vertue pédagogique à s’engager et s’investir de façon régulière dans un projet collectif.
Il n’y a pas besoin de contraindre l’enfant pour ça !
il n’y pas besoin de la contrainte de l’inscription !!
pourquoi ne pas faire ça d’une façon intelligente que dans venir à la contrainte !!!!!!
Encore une fois, j’ai dû mal m’exprimer : ce goût pour l’investissement, l’enfant il va le trouver à travers notamment l’intelligence dont l’animateur va faire preuve pour mener le projet.
Le travail d’animateur n’est pas de condraindre l’enfant mais de l’accompagner, de donner du plaisir à l’enfant dans ce projet vécu en comun.
Mais j’ai vraiment l’impression de mal m’exprimer pour que tu répondes autant à côté de la plaque…
Pourquoi, pour un même résultat, si on peut se passer d’une contrainte, utiliser cette contrainte ?????? Quel est la logique ici ?
Le problème est bien alors au niveau des anim’ : dans le fait qu’ils n’ont pas les moyens de faire autrement que sans cette contrainte.
lCe système d’inscription aux activités en claé est une tromperie dont le seul but est de vouloir camoufler les lacunes gigantesques des animateurs, leur incapacité à animer, leur peur face au groupe d’enfants, l’idée qu’un enfant puisse remettre en cause leur travail, leur projet. Il s’agit de les protéger des enfants qui voudraient fuir l’ennui de leurs ateliers, les protéger du libre-arbitre de l’enfant, son choix à savoir ce qu’il veut faire de ce temps de récréation !!!!
Ce qui évite de se poser des questions : pourquoi le projet ne répond pas aux demandes des enfants ?
Je trouve que ton analyse est fausse.
Certes tu décris (avec exagération) des faits qui existent.
L’animation n’a rien d’évident pour la plupart des gens et il existe une certain appréhension face aux enfants.
Ta réflexion sur l’ego des animateurs n’est pas totalement fausse non plus (mais rappellons que cet ego est inconscient en général).
Mais je ne crois pas du tout que le système des inscriptions existe pour sécuriser les animateurs et les protéger de toute réflexion ou remise en question.
—–
J’ai le sentiment que quand tu parles de libre-arbitre des enfants, tu entends qu’il est normal qu’ils puissent avoir les commandes de leurs loisirs, puisqu’après tout ils sont là pour se détendre !
Dans cette optique il est logique qu’on n’impose pas arbitrairement et de façon rigide des activités aux enfants.
Je partage ce point de vue, et je regrette qu’il ne soit pas plus répandu.
Mais je trouve que tu tombe dans un excès que pour le coup je ne partage plus : au nom de la liberté des enfants à vivre leurs loisirs selon leurs envies, tu a tendance à nier tout apport trop structuré que pourrait faire les adultes au nom d’un apport éducatif. En tout cas tout apport prémédité et pouvant avoir une incidence sur l’organisation de la journée de l’enfant, en lui demandant par exemple de se déterminer sur une activité et un engagement de durée.
N’est-ce pas aussi une liberté possible pour un enfant de s’engager à faire quelque-chose sur la durée, avec d’autres ?
Et n’est-ce pas alors un beau rôle pour l’adulte que de l’aider à se remotiver face à une difficulté et à lui faire prendre conscience de son utilité au sein du projet collectif ? il faut bien entendu dans ce cas que l’adulte ne soit pas borné et inatentif à l’enfant, en lui imposant de poursuivre un projet qu’il n’aimerait finalement pas du tout… Mais c’est là aussi la beauté et la subtilité de notre travail ! Non ?
moilapa a écrit:
Même claé, même enfants, et deux résultats différents sur des longs projets : et celui avec inscription qui a capoté.
J’en tire pas 30 000 conclusion : juste une seule : l’inscription des enfants à une activité à long terme n’est pas nécessaire à sa réussite. Puisque cela peut fonctionner sans. Juste cette observation. Il ne s’agit pas même là de dire que mon système est le bon, que celui avec inscription ne l’est pas, que j’avais forcément raison. Non, juste ce constat : il n’est pas nécessaire aux enfants.
Je ne tire pas la même conclusion.
Ce n’est pas l’inscription qui plombe le projet ici, mais plutôt la réaction de l’animatrice, la qualité de son projet et la motivation qu’elle a su donner aux enfants.
Mais je reste sur l’idée que dans un spectacle de théâtre, on ne pourra pas monter Roméo et Juliette si les 2 acteurs principaux ne participent qu’une fois de temps en temps aux répétitions ou si on les désigne au dernier moment en fonction de ceux qui auront envie de jouer ce soir-là…
Après, il est bien évident que ce n’est pas l’inscription (écrite ou pas d’ailleurs) et l’engagement à participer qui va garantir la réussite du spectacle… C’est bien le travail de l’animateur, par la qualité se sa présence et la motivation qu’il saura insuffler aux jeunes qui sera primordiale.
Et bien entendu, un animateur peu motivant ne réussira pas à monter un beau spectacle juste parce-qu’il a la certitude d’avoir les enfants présents suite à leur engagement.
En clair, pour moi, l’inscription ne saurait en aucun cas être une garantie de succès ou d’insuccès.
—–
Par ailleurs je suis bien convaincu qu’il y a une vertue pédagogique à s’engager et s’investir de façon régulière dans un projet collectif.
Cela n’est pas inné chez l’enfant. Ça s’apprend, et l’inscription à une activité COLLECTIVE et LONGUE est un bon moyen d’amener l’adulte à parler de l’importance de l’engagement avec les enfants.
C’est bien un moyen (pas le seul) et en aucun cas un but. 🙂
l’argumentation sur le système d’inscription est vachement intéressant!
Et le débat parallèle sur l’ego de l’animateur encore plus! 😛
Et un système où il y aurait une seule activité proposée à la fois sur chaque temps (avec des activités fil rouge de temps en temps, genre préparation du pestacle) et en parallèle des anims disponibles pour des jeux “libres” ou des activités spontanées, c’est choquant? ça existe?
Autre question : de quelle manière vous prévenez les enfants de ce qui est proposé et à quel moment?
(ne connaissant pas du tout les Claé, je m’interroge, car ça m’intéresse quand même!)
:thx:
ps: Moilapa, tu as battu ton propre record du plus long post! bravo
pps: on est champions du monde :cass:
Vous dîtes en gros : “L’enfant doit s’inscrire aux activités de longue durée, comme un engagement écrit à rester dans le projet jusqu’au bout”
Ce système serait donc fait pour les enfants ”dans ce cas je trouve qu’il y a en effet une vertu éducative à apprendre aux enfants qu’un tel engagement implique des contraintes qu’ils vont devoir suivre.” Pour leur bien… OK. Ca serait là l’occasion de leur apprendre quelque chose…
Prenons deux exemples (non pas pour dire “j’ai raison” mais pour m’appuyer sur deux exemples concrets et non de la théorie) :
Exemple 1 : Je suis arrivé sur un claé avec système d’inscription des enfants aux ateliers. Lors de la première réunion, j’ai expliqué en quoi cela ne me semblait pas utile. Ce à quoi je me suis “mis à dos” involontairement la directrice adjointe. Juste parce que j’ai argumenté ce que je proposais de différent. Finallement le directeur à tranché : pourquoi ne pas essayer quelque chose de nouveau ? Il sera toujours temps de faire le bilan à la fin. Sauf que, et ni lui ni moi n’en n’avions conscience, il venait de nous mettre en compétition (l’adjointe et moi)
Donc d’un côté un système où les enfants doivent s’inscrire, celui de l’adjointe, sur un projet marionnette déjà en cours, où il reste 3 enfants. Et sans doute déjà une pression constante. Parce que implication de la personne, qui voit en Son projet Ses capacités mises en jeu. De l’autre le projet que je crée, un spectacle de grande illusion avec une vingtaine d’enfants qui sont venus juste parce qu’ils ont envie. Pas d’inscription,ni même de discours “vous vous engagez pour du long terme”. Je me pose pas de question, les gamins sont sympas et on fait bien les fous quand ç’est nécessaire, on avance bien aussi à d’autres moment. Et je me soucis pas du tout de l’autre projet. Dans le cas du projet marionnettes, l’inscription des enfants s’est avérée nécessaire “Oui, mais tu t’es inscrite”, “oui mais j’ai pas envie” , qui plus est plusieurs fois en présence de l’équipe, ce qui compliquait la situation.
Jusqu’à “On veut aller avec David” qui a fait exploser la situation. Mal être de l’adjointe, question d’égo, agressivité envers “ses” enfants qui remettent en cause sa capacité à animer (animer un groupe ! Le faire vivre !), envers les anim’ témoins…A quoi s’ajoutent des comportements forcément humains, par exemple les enfants comparent, forcément les enfants comparent les anim’, l’adjointe compare les deux spectacles, celui de magie et celui pourri de marionnettes (pourri non pas à travers mon regard mais à travers celui de l’adjointe qui sait en plus, puisqu’elle était là lors de mon entretien, que je suis marionnettiste, qui après son temps avec les enfants refait le décor, les marionnettes des enfants pour des résultats qui visiblement sont très loin de ce qu’elle imaginait) et l’idée que les deux spectacles vont se retrouver ensemble en “concurence” (selon son regard) au festival, devant tous les enfants, les familles, ceux du quartier… Trop de pression pour elle. Et l’impossibilité de se remettre en question. Ici, tous les blocages, contraintes tournaient, non pas autour des enfants, mais autour de personnes. D’amour-propre.
Même claé, même enfants, et deux résultats différents sur des longs projets : et celui avec inscription qui a capoté.
J’en tire pas 30 000 conclusion : juste une seule : l’inscription des enfants à une activité à long terme n’est pas nécessaire à sa réussite. Puisque cela peut fonctionner sans. Juste cette observation. Il ne s’agit pas même là de dire que mon système est le bon, que celui avec inscription ne l’est pas, que j’avais forcément raison. Non, juste ce constat : il n’est pas nécessaire aux enfants.
Exemple 2 juste pour ce qui est de ”… on ne peut pas facilement concevoir que dans une pièce de théâtre chaque enfant puisse à tout moment décider de se retirer du projet, sans que cela n’est de conséquence pour tout le groupe et ne mette en péril l’ensemble du projet” Mais bien sûr que si ! Non seulement à travers l’écriture (la réériture ?) de la pièce qui tient compte de toutes ces contraintes, ces possibilités, comme un enfant qui peut très bien être malade le jour j, mais dans la façon de présenter le projet aux enfants.
juste un exemple qui montre que c’est possible (dans un autre contexte) :
https://archive.planetanim.fr/modules/newbb/viewtopic.php?topic_id=11081&forum=37&post_id=115920#forumpost115920
(post 24)
Exemples qui montrent qu’on a pas besoin de ces inscriptions pour fonctionner. Que les enfants peuvent être totalement impliqués dans un projet dans sa durée sans.
Et les enfants d’un claé à un autre restent des enfants, d’une structure à une autre, ce qui change c’est un système de fonctionnement, une équipe d’animation…
Le fait qu’il soit inutile dans le cas que je présente, ne veut pas dire qu’il est forcément inutile là où il se pratique. Mais alors à qui est-il utile si ce n’est pas aux enfants ???? Pour qui est il mis en place ? Dans ce face à face animateurs-enfants, si ce n’est pas pour les enfants… c’est donc pour les animateurs.
Pourquoi ?
Pour répondre à leur angoisse vis à vis d’un projet “à long court”.
Le problème n’est pas au niveau des enfants, il est au niveau des animateurs, dans ce qu’ils sont capables de proposer aux enfants, dans leur capacité à réfléchir un fonctionnement de l’atelier de longue durée, dans leur capacité à réfléchir à ce projet collectif de façon à ce que chaque individu s’y retrouve. De réfléchir à ce projet à long terme en intégrant la possibilité pour les enfants de “s’aérer” quand ils en ressentent le besoin, à avoir suffisament d’écoute pour savoir quand là il faut partir en live sur tout autre chose, en sachant que des moments de rigolade par exemple sur les tapis au fond de la salle, vont permettre de faire sortir des tensions, vont permettre de souder le groupe, et au final ce moment “hors projet” va au contraire servir le projet.
Ce système d’inscription aux activités en claé est une tromperie dont le seul but est de vouloir camoufler les lacunes gigantesques des animateurs, leur incapacité à animer, leur peur face au groupe d’enfants, l’idée qu’un enfant puisse remettre en cause leur travail, leur projet. Il s’agit de les protéger des enfants qui voudraient fuir l’ennui de leurs ateliers, les protéger du libre-arbitre de l’enfant, son choix à savoir ce qu’il veut faire de ce temps de récréation !!!!
Ce qui évite de se poser des questions : pourquoi le projet ne répond pas aux demandes des enfants ?
Mais… alors… pour qui fait-on des animations ?
– Pour les enfants ?
Et dans le cas des claé, des enfants durant leurs maigres récréation, dont celle du “midi-2 heures”.
Mais c’est quand même une drôle da façon d’appréhender son métier d’animateur !!!!
Quand je réfléchis à un projet, en tant qu’anim’, je ne vais pas me demander “comment empêcher les enfants de fuir le projet ! De fuir l’ennui que mes animations leur inspire !!!!!”
Je fais confiance en l’émulation au sein du groupe, les capacités des enfants, notamment au travers ce terme d’autonomie, que l’on retrouve partout sur le papier et nulle part sur le terrain. Un engagement sur un projet dans le temps ne nécessite pas un système rigide et contraignant.
Les enfants, si ils ne peuvent appréhender des abstractions comme “durant deux mois on va…” , on conscience par contre de notions comme “préparer avec les copains un spectacle”. Alors même que je ne leur parle pas “d’engagement” , de “contrat signé qui vous engage”.
Pourquoi vouloir créer des contraintes dans ce qui doit être avant tout un plaisir à se retrouver ? A partager ?
A aucun moment je ne suis dans une logique “comment faire pour les fidéliser, les retenir”.
Mais plutôt : comment j’envisage l’atelier, mon métier ! vis à vis de ces enfants au claé.
Et surtout je fais confiance en mes capacités !!!!!!!!!!!!!
Un anim’ ne devrait-il pas, dés la naissance d’un projet, plutôt que se poser la question “quelle stratégie pour retenir les enfants” mais plutôt par exemple “comment faire vis à vis du nombre de place limitées ?
Comment un anim’ peut-il avoir cet état d’esprit ? Quel rapport cela sous-entend vis à vis des enfants ? Comment encore parler de “responsabilisé les enfants”, “confiance”, “autonomie” quand on suppose dés avant avant que le projet n’existe qu’il faille créer un système d’inscription parce que :
”dans ce cas je trouve qu’il y a en effet une vertu éducative à apprendre aux enfants qu’un tel engagement implique des contraintes qu’ils vont devoir suivre.”
Plus que sur l’utilité de cette pratique d’inscrpition, ce qui me gêne, c’est l’état d’esprit qu’elle sous-entend.
Comment penser ainsi quand l’on vit tous les jours en claé des enfants qui reviennent le lundi en ayant “réécrit” une scène de la pièce parce qu’elle correspond plus à ce qu’ils imaginent, s’organisant, se réunissant aux récré, et qui présentent ça à l’atelier avec doigté pour ne pas risquer de blesser l’animateur si fier de son scénario…
Même chose avec un projet film où le scénario a évolué parce que finallement c’est pas possible qu’Ashley disparaisse au début, parce que dans la scène de la boum avec les vampires qui se sont déguisés elle avait envie de…
Comment moi, animateur, pourrais-je ne serait-ce que penser que l’un de ces enfants acteurs-réalisateurs puissent ne plus vouloir de leur projet ????
Même quand il y a eu une dispute au sein du groupe de tournage, dans une récré “loin du regard de l’anim'”, jamais je n’ai senti le projet en danger. Parce que ce n’était pas (plus) mon projet, mais le leur. Je n’avais pas cette impression qu’il m’appartenait, qu’il faille le “protèger” d’un revirement d’un enfant acteur.
Et dans le plus mauvais des scénarii, celui imaginable où le film n’aurait pas été à son terme… mais combien d’expériences ces enfants allaient pouvoir tirer de tout ce qu’on avait vécu ! En commençant par les débuts difficiles où personne n’était d’accord sur l’histoire, entre les filles qui voulaient une histoire sentimentale et les garçons une histoire de zombies (finallement, c’est devenue une histoire de zombies sentimentale), les rigolades lors de la sortie qu’il faut organiser pour la scène où l’on va déterrer la poupée “vieille de 1000 ans”, la discution avec le groupe au sujet des affiches à scotcher partout autour de l’école, jusqu’au hall de l’immeuble en invitant “tous les gens à venir voir notre film” …
Allons même jusqu’au bout : l’expérience de ce choix de quitter le projet, des conséquences… avoir le droit de faire ce choix et de l’assumer. Un départ de toute façon ne pouvant remettre en cause le projet.
En tant qu’anim’ impliqué dans un projet, un claé où pas un seul enfant de l’école n’ignore que Berthe va s’allonger sur la table et voler au spectacle de magie qui approche, où dans le film il y a un fantôme, seul secret qui a filtré du “groupe de la poupée qui avait 1000 ans”, ce projet de film finit par “déteindre” sur la classe, et monsieur Y des CM1 qui vient me demander en plaisantant si il reste des places pour jouer les zombies, que ce projet d’école s’invite autour de la table à la maison…
A quel moment pourrais-je me poser cette question de “faire des inscriptions pour créer une contrainte (pour reprendre le terme employé) qui oblige les enfants à venir !!!!!!
Comment peut-on penser ainsi ????
Dans quelle logique est-on ???? Pourquoi fait-on de l’animation ????
Et pourquoi de l’animation dans un claé ???
Quelque soit la façon dont vous tournez ça, ”dans ce cas je trouve qu’il y a en effet une vertu éducative à apprendre aux enfants qu’un tel engagement implique des contraintes qu’ils vont devoir suivre.” , c’est ajouter une contrainte de plus dans le déroulement déjà très chargée d’une journée d’enfant, au sein du système scolaire déjà si contraignant, une contrainte de plus ajoutée arbitrairement au nom du bien de l’enfant (ça va lui apporter…)
Cette contrainte de plus, durant ce temps de récréation qui restait le seul temps où l’enfant pouvait échapper à cette constante attention bienveillante des adultes.
Repensons à ce qu’étaient nos récré’ avant que les claé n’existent. Et collez-y cette idée “d’obliger un enfant à aller aux ateliers tous les mardis durant deux mois parce qu’il s’est inscrit !!!!!!!!!! Pour son bien !!!!
– bon, d’accord, mais si il veut vraiment plus y aller, on le forcera pas…
– Mais alors à quoi sert cette inscription ? C’est bien qu’elle n’a aucun sens, si on dit à l’enfant que ce contrat ne sert à rien puisqu’on peut le briser.
Pourquoi avoir besoin de passer par ce contrat tronqué ?
Car ce contrat est totallement tronqué : Comment voulez -vous qu’un enfant de 6 ans, un enfant de 9 ans, au premier jour, quand il est attiré par l’intitulé d’une animation, et que pour entrer on lui dit “Si tu viens, tu t’engages pour 3 mois”, comment voulez-vous qu’il se “transporte” 3 mois plus tard…
Qu’est-ce que veut dire 3 mois pour un enfant !!!! A t-il la capacité à ce moment de comprendre ce que sont tous les mardis durant 3 mois ??????
On vole aux enfants cette récréation, ce dernier espace de liberté en leur faisant signer un “contrat d’engagement moral ” (l’inscription) alors même qu’ils n’ont pas les capacités (temporelles, cognitives… ) pour en comprendre les aboutissants :
On fait signer à l’enfant un contrat moral qu’il n’a pas la capacité d’appréhender dans son ensemble.
Mais bon dieu !!! N’a t-il pas tout au long de sa journée, sa semaine, l’année, des occasions d “apprendre (…) qu’un tel engagement implique des contraintes qu’ils vont devoir suivre “
On pourrait déjà ce dire “Mais pourquoi croyez-vous que vous êtes mieux placer que les enfants pour dire ce dont ils ont envie durant cette maigre récréation ?”
Moi, quand je vous lis, j’ai envie de dire : Mais foutez-leur la paix, bordel !!! Foutez la paix aux gosses si vous n’êtes pas fichus de répondre à leurs demandes, susciter l’envie au delà d’une séance de pâte à sel, laissez-les jouer dans la cour loin de vous, ils sont les premiers à savoir ce dont ils ont besoin durant ce maigre temps de récréation, cette maigre acalmie entre 3 heures de cours le matin et 3 heures l’après-midi ! Laissez-les souffler si tel est leur envie au milieu de la journée où ils sont sans cesse “pris en main” par les adultes où ils n’ont d’autre choix que de se soumettre à vos règles.
Salut Bourrricot
Bourricot a écrit: Pour avoir testé pleins de fonctionnement différents : inscription sur affiche, inscription en réunion, finalement c’est un outil qui à force d’être utilisé n’a plus aucun sens.
en quoi ce système n’a plus de sens? J’essaye de m’imaginer le truc (parce que je bosse pas en Claé) mais je vois pas trop… la routine?
Ce fonctionnement “abusif” de l’inscription enlève toute possibilité à l’activité spontanée et rigidifie énormément le fonctionnement de la vie collective.
Qu’est-ce que tu veux dire par abusif? Qui est abusé? Par qui?
Et dans un système à inscription, il n’y a que des temps d’activités cadrés ou bien il y a aussi des temps plus libres justement pour laisser la place aux “activités spontanées”? Et les deux (activités fixées & activités spontanées) ne peuvent-elles pas être complémentaires et être proposées toutes les deux?
Du coup, ce n’est plus le gamin qui est au centre des préoccupations mais l’inscription et donc l’activité.
A force d’essayer de se fixer des objectifs de toute sorte, et de créer des outils parfois compliqués (et parfois bien, quand même), c’est clair qu’il y a de quoi s’emmêler les pinceaux…
🙂
Pour ma part, là où j’anime, pas de système d’inscription. On fonctionne sur l’incitation et on leur fait confiance pour revenir. S’ils ont apprécié, aucune raison de ne pas le vouloir…Parfois aussi, il y a des jours bah où tiens j’ai besoin de courir donc ce coup ci j’ai pas envie de rejoindre cette activité-projet mais je vais participer au jeu.
Plus globalement, l’inscription est un problème souvent posé dans les ACM, et dans les colos qui fonctionnent sur un pannel d’actvités parallèles. Pour avoir testé pleins de fonctionnement différents : inscription sur affiche, inscription en réunion, finalement c’est un outil qui à force d’être utilisé n’a plus aucun sens.
Ce fonctionnement “abusif” de l’inscription enlève toute possibilité à l’activité spontanée et rigidifie énormément le fonctionnement de la vie collective. Du coup, ce n’est plus le gamin qui est au centre des préoccupations mais l’inscription et donc l’activité.
L’inscription est donc pour moi un outil qui ne se justifie que sur des instants précis : activités particulières avec un effectif limité, sorties, etc…
”Pourquoi attendre les éléments de ceux qui utilisent cela ?”
Parce que dans un poste récent, on m’a repproché (à raison) de faire les questions-réponses (poste sur “et pourquoi les enfants ils pourraient pas pleurer àla fin de…”)
Et parce ce que tu dis toi, ou d’autres, construisent ce que je pense.
Parce que tant que je n’ai pas confronté mes idées à celles des autres, je n’arrive pas à aller au bout. Que cela soit en changeant de direction ou en étant renforcer à partir dans la direction opposée.
Et que si je pouvais me passer de cela, je viendrais pas perdre mon temps ici à répondre à des “help, grouillez-vous le cul, j’ai un thème sur les indiens”
Et pour cette question précise, j’attends le très éventuel argument auquel je n’aurais pas réfléchi.
Pourquoi attendre les éléments de ceux qui utilisent cela ?
Si tu as des arguments, inutile de jouer à “allez-y, donner vos arguments pour que je puisse mieux vous les démonter ensuite”… Expose directement les tiens. 🙂
Pour ma part, je préfère ne pas attendre, et donner mon avis, même si je ne pratique pas tout cela, puisque je ne fais pas de CLAÉ, ni même d’AL depuis 10 ans.
Mais je ne rechigne pas à participer au débat, et j’essaye de réfléchir à ces notions qui sont pour moi assez théoriques.
Autant pour moi ; je me suis arrêté à cette idée :
“Un enfant peut changer d’activité car le centre dure longtemps”
Parce que je connaissais ce système d’inscription des enfants aux animations claé “midi-deux heures” (à une moyenne d’une heure d’animation selon les fonctionnements propres à chaque claé) et je n’imaginais même pas que ce besoin des anim’ d’inscrire les enfants aux animations touche aussi les temps du soir ou du matin) où l’on peut espérer pour certains enfants disposer d’un peu plus de temps qu’une heure.
Je pensais que tu décrivais un système de CLSH.
Donc : autant pour moi.
Mais ce qui me fait ressentir comme encore plus aberrante cette idée.
Je vais y venir, j’attends juste un maximum d’arguments de ceux qui utilisent ce système.
Moilapa, je comprends pas toujours ce que j’ai écris qui ne sois pas adapté à un Claé ?
Ben quoi, dans un claé on a pas le droit de sortir au square voisin pour y faire un jeu sympa et qui change un peu du goudron de la cours ?
Heu, je parlais pas de faire ou non des sorties, mais du système d’organisation des activités dont tu parlais.
Et j’espère bien qu’en claé on puisse faire des sorties (de toute façon j’en suis convaincu puisque j’ai travaillé en claé) autre d’ailleurs que la simple sortie au square : par exmple la responsable de structure avec qui j’avais rendez-vous hier m’a appris qu’ils ont fait notamment une sortie piscine avec le Claé (là par contre, c’est quelque chose dont je ne me doutais même pas de la possibilité : enfants qui mangent plus tôt, instit’ qui viennent chercher les enfants à la sortie de la piscine et qui donc s’intéresse (s’implique) dans le projet du claé, anim’ “sur-investis” dans le projet…)
C’est sûr, il n’y a dans les équipes de CLAE que des branques qui n’ont jamais réfléchi à leur pratique !
Tout n’est certainement pas parfait, de la à imaginer tout devoir remettre en cause…
Oui, ClaéTlse, sauf que dés la première question soulevée, on est déjà à des années lumière de “façon de voir” l’un et l’autre.
J’attends d’autres avis qui vont dans le même sens que le vôtre pour dire en quoi cette idée me semble particulièrement à remettre en cause.
moilapa a écrit:
Un système d’inscription pour une activité exigeant un engagement long me semble louable.
Il est en effet utile de savoir qui sont les enfants participants (m’enfin s’il sont peu nombreux, pas besoin d’une liste hein). Il y a aussi une vertu éducative à symboliser l’engagement de l’enfant par une inscription, en particulier chez les petits qui ont besoin d’apprendre “les repères temporels et ce que signifie une projection dans l’avenir et dans un projet.
Bin, ç’est un peu là où je voulais en venir. Cette notion de “vertue éducative à symboliser l’engagement de l’enfant par une inscription”
Mais plutôt que d’asséner mes vérités, je voulais savoir ce que les autres en pensent…
Et bien, donc, moi j’estime en effet qu’une valeur éducative de nos centres peut être la notion d’engagement sur un projet, dans le temps.
Cela n’est pas contradictoire bien entendu avec la notion de choix individuel, de droit au changement d’avis et de proposition de la part des enfants.
Nous avons parfois des activités collectives, qui vont nécessiter la présence de tous les participants et leur implications sur une (plus ou moins) longue période.
Dans ce cas je trouve qu’il y a en effet une vertu éducative à apprendre aux enfants qu’un tel engagement implique des contraintes qu’ils vont devoir suivre.
Par exemple, on ne peut pas facilement concevoir que dans une pièce de théâtre chaque enfant puisse à tout moment décider de se retirer du projet, sans que cela n’est de conséquence pour tout le groupe et ne mette en péril l’ensemble du projet… Il va donc falloir demander aux enfants de s’investir et s’engager sur la durée, en leur faisant prendre conscience de ce qu’est un travail collaboratif, où chacun est utile et nécessaire pour la bonne marche du projet collectif.
moilapa a écrit:
Concernant l’inscription aux activités, cela me semble inutile lorsqu’on reste à l’intérieur du centre, et pour des activités ponctuelles.Par contre, si un groupe doit sortir, il devient obligatoire (c’est la loi) de disposer de la liste des enfants participant à la sortie, même à faible distance du centre.
Bin, en fait, là il s’agit d’un post sur l’animation en claé dans la partie “périscolaire” du forum.
Le système que tu présentes est très intéressant, mais propre à un autre type de structure.
Ben quoi, dans un claé on a pas le droit de sortir au square voisin pour y faire un jeu sympa et qui change un peu du goudron de la cours ?
Je sais forcément qu’en arrivant sur un claé, ca va être long parce que je vais remettre en cause une à une toutes les pratiques. Donc, si ici, je trouve des gens qui arrivent à me convaincre (m’expliquer) certaines de ces (je trouve pas le mot tellement j’y crois pas) (et qui me permettait de les barrer de ma liste) ça ferait ça de gagner sur le terrrain.
C’est sûr, il n’y a dans les équipes de CLAE que des branques qui n’ont jamais réfléchi à leur pratique !
Tout n’est certainement pas parfait, de la à imaginer tout devoir remettre en cause…
Pour ce qui est de ta question précise, j’y vois plusieurs intérêts : aider l’enfant à apprendre à s’investir dans le temps, aider l’enfant à faire et assumer des choix et savoir où sont les enfants.
Comme tu le fais remarquer, la mise en place de ces systèmes prend du temps aux équipes, alors pourquoi imaginer qu’il s’agit juste d’une reconduction bête et méchante ? Cela ne te paraît pas un peu contradictoire ?
Et pour finir : en quoi des activités à l’extérieur ne seraient-elles pas possibles en CLAE ?
Et ben, c’est joli comme mise en forme.
(j’ai édité le message pour remettre les citations dans le bon sens)
Concernant l’inscription aux activités, cela me semble inutile lorsqu’on reste à l’intérieur du centre, et pour des activités ponctuelles.
Par contre, si un groupe doit sortir, il devient obligatoire (c’est la loi) de disposer de la liste des enfants participant à la sortie, même à faible distance du centre.
Bin, en fait, là il s’agit d’un post sur l’animation en claé dans la partie “périscolaire” du forum.
Le système que tu présentes est très intéressant, mais propre à un autre type de structure.
Un système d’inscription pour une activité exigeant un engagement long me semble louable.
Il est en effet utile de savoir qui sont les enfants participants (m’enfin s’il sont peu nombreux, pas besoin d’une liste hein). Il y a aussi une vertu éducative à symboliser l’engagement de l’enfant par une inscription, en particulier chez les petits qui ont besoin d’apprendre “les repères temporels et ce que signifie une projection dans l’avenir et dans un projet.
Bin, ç’est un peu là où je voulais en venir. Cette notion de “vertue éducative à symboliser l’engagement de l’enfant par une inscription”
Mais plutôt que d’asséner mes vérités, je voulais savoir ce que les autres en pensent…
Je partage (et pratique) ton avis concernant les manteaux…
Si en tant qu’adulte on pose son vêtement pour se sentir mieux, et qu’on le remet lorsqu’on cesse de s’agiter, pourquoi imposer autre chose, de désagréable et inutile, aux enfants ?
—–
Concernant l’inscription aux activités, cela me semble inutile lorsqu’on reste à l’intérieur du centre, et pour des activités ponctuelles.
Par contre, si un groupe doit sortir, il devient obligatoire (c’est la loi) de disposer de la liste des enfants participant à la sortie, même à faible distance du centre.
Un système d’inscription pour une activité exigeant un engagement long me semble louable.
Il est en effet utile de savoir qui sont les enfants participants (m’enfin s’il sont peu nombreux, pas besoin d’une liste hein). Il y a aussi une vertu éducative à symboliser l’engagement de l’enfant par une inscription, en particulier chez les petits qui ont besoin d’apprendre les repères temporels et ce que signifie une projection dans l’avenir et dans un projet.
Quoi qu’il en soit, en cas de listes et d’inscriptions, il faut savoir rester attentif aux besoins des enfants et ne pas les enfermer dans un carcant trop rigide, en leur imposant une activité du début à la fin, sans adaptation possible, une fois qu’ils se sont inscrits.
—–
Un cas qui peut me sembler intéressant :
Le contexte :
Un centre assez vaste, avec des coins et recoins, extérieurs comme intérieurs, difficilement surveillables, et un nombre conséquents d’enfants.
L’organisation :
Un enfant peut changer d’activité car le centre dure longtemps (par exemple de 16h à 18h).
Lorsqu’il se rend à une activité, où qu’elle soit dans le centre, l’enfant passe par un point central où il peut indiquer sur un panneau l’endroit où il choisit de se rendre. Pour cela, les activités sont indiquées clairement et chaque enfant dispose d’un outil adapté à son âge et ses capacités pour choisir et indiquer son choix.
Avantages :
L’enfant reste libre de gérer son temps de loisirs, mais les adultes savent où sont les enfants.
Il est plus facile de retrouver un enfant donné (par exemple à l’heure des mamans) dans un grand centre riche en propositions.
En cas d’incident grave (incendie, alerte nucléaire, chute d’une grue sur le centre ou fuite du directeur avec la caisse noire du goûter) on peut plus facilement faire le pointage des présents et des lieux où chacun doit se trouver.
Inutilité :
Ce système est totalement inutile et bêtement lourd pour un centre fonctionnant avec la rigidité de 2 activités proposées sur 2 lieux différents et d’où on ne peut pas bouger (oui oui Moilapa, je te sens suspicieux, mais cela existe bien ! Ha ? Tu n’étais pas suspicieux mais juste affligé ? Ben on est d’accords et on connais des réalités identiques alors… lol ;-)).