[Lau]

Oh Ludou, tu es méchant, tu fouettes des chats. :jesors:

[ludou]

Bien inintereSsant en effet. Je n ai pas écouté jusqu au bout, d autres chats à fouetter…

[crevette76]

“discussion de comptoir” > c’est exactement ça.

J’me suis demandée si j’avais entendu toutes les phrases et si j’m’étais pas endormie sur une partie de l’émission tant je n’ai pas trouvé d’intérêt au truc.

france culture sonnait bizarre ce jour là ; z’avaient pourtant des titres assez pompeux les intervenants…

Bref, si vous l’avez raté, z’êtes pas obligés d’utiliser mes liens de replay là…

[Lapin]

Bonjour à toutes et à tous,

je suis assez déçu par Réseaux sociaux : sommes-nous tous des Big Brothers ?

Les intervenants ne m’ont pas apporté grand chose. Il y’a consensus sur le plateau de France Culture : il n’y aurait pas de servitude sur les réseaux sociaux, pas de hiérarchie gravée dans le marbre, mais de l’auto régulation, de la négociation, de la vérité (puisque les faits énoncés sont facilement vérifiables) et de la liberté : ce n’est pas du conformisme mais de l’apprentissage, de la simple codification.

À part Dominique Cardon, qui tente au départ une séparation entre les espaces publics et les “petits mondes” en clair obscure – qui sont à destination d’un public restreint, dont la médiatisation des contenu est très limitée et où la conversation est donc plus libre (planetanim entrerait dans cette catégorie) -, aucun intervenant ne tente de penser les mécanismes sociaux à l’œuvre sur le web participatif. Bof.

C’est seulement à la 36ème minute que j’ai peut-être entendu quelque chose de percutant, à savoir la journalise Julie Gacon qui aborde de façon ultra superficielle la “reproduction sociale” dans la ligne des travaux de Bourdieu : “la fracture entre ceux qui utilisent les réseaux sociaux et ceux qui restent en dehors, mais aussi (…) la fracture entre utilisateurs, des mécanismes de reproduction sociale avec tout ce que cela comporte de violence symbolique.” Et puis ça fait plouf, puisque que Pierre Mercklé ne rebondit pas.

Sommes-nous limités à l’approche quantitative de l’analyse structurale et aux discussions de comptoir sur le fait d’avoir son chef en ami sur facebook ou d’utiliser son vrai nom ou un pseudo ?

Crevette et ludou : qu’en avez-vous pensé ?
Quelqu’un d’autre a-t-il suivi ?

[crevette76]

[crevette76]

Info transmise par Ludou :

Réseaux sociaux : sommes-nous tous des Big Brothers ?

Invité(s) :
Dominique Cardon, sociologue au laboratoire des usages de France Telecom et chercheur associé au Centre d’études des mouvements sociaux (EHESS).
Guy Birenbaum, chroniqueur sur Europe 1
Xavier de la Porte, producteur de l’émission Place de la Toile
Louise Merzeau, maître de conférences en Sciences de l’information et de la communication, université Paris Ouest Nanterre La Défense

Du @grain_a_moudre : une émission qui célèbrera bientôt (en tout cas nous l’espérons) son 1000e follower sur Twitter. Certes, à côté des 359 857 followers de François Hollande, ou des 16 896 388 de Britney Spears, 1 millier de suiveurs, cela n’est rien.

Mais pour nous cela veut dire beaucoup. Cela veut dire que l’émission n’existe plus seulement dans cet espace virtuel qu’est la radio, mais aussi dans cette vraie vie que sont devenus les réseaux sociaux.

Car aujourd’hui, pour exister, il faut être visible, et pour être visible, il faut avoir un compte sur Twitter. Ou sur Facebook. Ou sur les deux. Il est vrai qu’il s’agit là de formidables outils de mises en relation avec nos semblables ; de partage d’informations en temps réel. Mais ce sont aussi des lieux où s’exercent à la fois conformisme social et violence verbale. Malheur à celui ou à celle qui est pris pour cible sur le réseau. Malheur à qui twittera d’abord et réfléchira ensuite. Comme dans le film « Ridicule » de Patrice Leconte, un seul faux pas peut vous coûter une excommunication.

Le 8 mai dernier, baroud d’honneur, l’ex ministre de l’Intérieur Claude Guéant faisait paraître au Journal officiel le décret d’application portant sur la mise en œuvre des « fichiers d’analyse sérielle » : autorisation donnée à la police d’enquêter sur les réseaux sociaux. Un contrôle, vertical, venu d’en haut. Mais le plus efficace (donc le plus inquiétant) ne se joue-t-il pas à l’horizontal, au niveau des internautes, capables d’endosser les panoplies de maitres censeurs et d’asservis volontaires ?

Sommes nous tous des Big brothers ?

Ecouter France Culture en direct

Page de l’émission du grain à moudre pour (ré) écouter l’émission après sa diffusion

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