Réforme des rythmes : les taux d’encadrement périscolaires revus à la baisse

  • Ce sujet contient 302 réponses, 32 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Shaaa, le il y a 8 années.
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    Messages
  • #43249
    jetty
      @jetty

      Bonjour,

      La réponse ne va pas plaire :
      1/ Les maires font pression sur leurs copains qui sont plus hauts dans leur parti politique) pour que la réforme passe en 2015 et non en 2014
      2/ Ils ont un peu de courage politique et vont défiler avec les instits contre cette connerie de réforme
      3/ Ils n’ont pas de c….. et augmentent le temps méridien contre l’avis des instits, des parents et contre le bien être des enfants.
      4/ Ils n’organisent pas de TAP

      Pour le Joueur

      Aucun exemple de réussite à ma connaissance, c’est bien pour ça qu’il vaudrait mieux se mobiliser contre cette énorme connerie. Cette réforme n’a aucun sens, si ce n’est alourdir les journées des enfants et des personnels, coûter un fric monstre et permettre à Peillon d’avoir sa réforme. Ah si j’avais oublié, ça permet aux socio cultureux professionnels dans les fédé de tenter de se positionner comme spécialistes de l’enfance et du temps libre et de récupérer trois francs six sous.

      Cette réforme et ce qu’elle induit est à gerber…. Les gagnants dans l’histoire sont les mômes dont les parents peuvent les chercher ou les faire garder individuellement à la fin des cours (ce qui est plus que rare dans les écoles où je suis). Et les grands gagnants sont les mômes vivant dans une commune où la vie associative est riche, que ces mêmes mômes aient des parents d’ un certain niveau socio culturel et financier qui leur permettent de choisir une activité extra scolaire hors TAP ( sous entendu pas une activité coloriage et jeux dans la cour) au sortir de l’école.
      Soit pas la majorité non plus….

      C’est une mesure portée par la “gauche” mais dans l’esprit la droite voir l’extrême droite aurait à peu près pu pondre la même chose….. et ça ça laisse songeur

      #43266
      Lengagne
        @lengagne-2

        Avec la commune sur laquelle je bosse, nous sommes en plein dans la préparation de la mise en œuvre pour 2014.

        Cependant, il y a des conflits entre les instits et la mairie. Les instits veulent absolument que l’école se termine à 15h45 alors que le maire refuse catégoriquement. La responsabilité des maires serait engagé si les enfants ne sont pas pris en charge par leurs parents à 15h45.

        Dans l’idée, si les enfants s’inscrivaient à une activité sportive prise en charge par un club et que le gamin lâche l’activité en cours d’année, il serait de la responsabilité du maire de le prendre en périsco si les parents ne sont pas en mesure de le récupérer eux même. Or le périscolaire à des moyens limités tant en locaux qu’en personnel. Déjà que si nous devions accueillir les enfants des 15h45, je ne sais pas comment nous pourrions faire face à une augmentation énorme des effectifs alors si nous devions récupérer coute que coute des enfants supplémentaires, cela deviendrai difficile.

        Savez vous comment la mairies pallient à ce type de problématique ailleurs (responsabilité du maire) ?

        #43441
        eugene
          @eugene-2

          Bonjour
          on entend surtout les échecs de la mise en place de cette réforme . avez -vous des exemples de réussite ? Car à la base le but cette réforme n’est pas mauvais .Mais sa mise en place devrait répondre à certaines conditions et apparemment il y a une différence entre l’esprit de cette réforme et la réalité du terrain

          #43465
          crevette76
          Administrateur
            @crevette76

            à Crillon ils font marche arrière

            en vidéo ici

            et en recherchant ça, tombée sur un article d’avant où ”Le chronopsychologue François Testu [saluait] la décision du gouvernement d’abandonner la semaine de quatre jours à l’école primaire [en 2013], estimant que le rythme scolaire actuel ne respecte pas l’horloge biologique des enfants.”
            par ici

            #43468
            XXYYZZ
              @xxyyzz

              Il semble que le gouvernement ai décidé de reconduire l’aide financière ax communes pour 2014, dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires.

              Cette aide, de 50 € par élèves, ne devait êtr accordé que pour un an. Elle est donc maintnu un an de plus.

              #43603
              balthazaar
                @balthazaar

                Je ne pense pas que ça serve à rendre les journées moins longues ou moins fatigantes.
                En fait je pense même que ça sert à augmenter le temps des apprentissages sur l’année.

                C’est évident, on n’a pas demandé aux enseignants de lâcher une heure par jour, on leur a donné une demi-journée de classe en plus par semaine. L’heure du soir tous les spécialistes se mobilisent pour dire que les enfants n’y font que des bêtises annexes… En fait on dirait que les enseignants vont lâcher une heure où il ne se passe rien.

                L’heure du soir va servir à faire des devoirs, du soutien scolaire… Du sport? Le sport qu’ils ne font pas en classe mais qu’ils feront quand même au final.
                Tout ça avec une matinée de classe supplémentaire par semaine.
                On réforme le rythme c’est bien pour les faire travailler plus.

                #43616
                XXYYZZ
                  @xxyyzz

                  Avé à tous

                  Je pense qu’il faut revenir à l’objectif de départ de cette réforme. Rendre les journées de classe des enfants moins longues et moins fatigantes.

                  Le périscolaire vient s’ajouter car certains parents ont des problèmes pour garder leurs enfants car l’heure de fin de classe a lieu plus tôt.
                  Donc le periscolaire n’est pas obligatoire.

                  Mais surtout, dans les cas où il est mis en place
                  Ces activités périscolaire doivent être de véritables moments de détente pour un enfant… Si un enfant le souhaite il fut le lasser librement jouer ou discuter avec ses amis, ou lire le livre de son choix, écouter de la musique etc.
                  Essayer de trouver aussi un fonctionnement plus “souple” que celui de l’école. Un exemple tout con : pour se déplacer dans la cour de l’école, je ne vois pas pourquoi on mettrais les enfants par deux.
                  L’animateur peux proposer une ou des activités mais pas IMPOSER… Surtout rien de scolaire, favoriser le ludique. Ce n’est pas le moment d’instaurer des apprentissages.

                  #43624
                  moilapa
                    @moilapa

                    Ce n’est pas vrai : tout le monde “n’est pas conscient” de la médiocrité des mises en place des animateurs sur les accueils enfants.
                    A commencer par les animateurs, les responsables du structure qui n’ont majoritairement pas conscience de la nullité de leurs actions.

                    Côté politique, il s’agit de reprendre au vol des doléances de parents pour des élections à venir. Et non de se plonger dans la qualité de ces mises en place.

                    Côté parents, si la médiocrité de ce qui est mis en place dans ces accueils enfants semble enfin poser problème, c’est pour d’autres soucis que l’enfant : ces parents ont l’impression qu’on “remplace” des heures de classe (soit des temps bien “utilisés”, bien rentabilisés”) par pas grand chose. Que l’on a promis du culturel, du social, et qu’au final on a droit à de l’animation bien pourrie. Animation telle qu’on l’a propose en centres de loisirs et autres accueils enfants qui jusque là ne posait pas problème. Parce de fait le parent est satisfait du centre de loisirs : il en attend un service de garderie : le simple fait d’amener son môme réalise ce souhait.
                    Là, on a touché à cette crainte du parent vis à vis du devenir de son môme (peu importe que ces heures de classe se retrouvent ailleurs) mais surtout on lui a promis de la qualité !
                    Que son enfant se retrouve en “simple” état de garderie dans la cour ne peut forcément lui plaire : ce n’est pas que son enfant joue, lie des relations sociales avec les autres, construit son être social que ces parents veulent : ils veulent du rentable, du remplissage !

                    Sinon : je trouve au contraire que cette formule de “professionnels peu professionnels” correspond parfaitement à une réalité de cette animation sociocul, notamment s’agissant de ces pseudo formations professionnelles… de cette différentiation artificielle utilisée quand il s’agit de justifier le système CEE.

                    ils sont utiles pour garder les enfants c’est tout.

                    Je ne le dirais absolument pas de cette façon.
                    Cette idée première de garderie, c’est ce qui est primordial à ancrer chez ces animateurs : notamment l’idée que leur absence d’intervention permet la richesse de l’entre-enfants, cette idée toute simple qu’il existe une vie sociale entre ces enfants “entre eux”, que l’on ne leur demande (on ne devrait pas) d’absolument produire du temps, de l’objet… . Que ce qui va faire en premier lieu la richesse dans ces lieux où sont rassemblées ces personnes tient dans la rencontre, la découverte de l’autre. Et non dans ce que l’adulte pense être “bien”, “constructif”, “capitalisable”.

                    Ce n’est qu’une fois “atteint” cet état d’esprit, que tout devient possible : puisse cet animateur est lui aussi sur place. avec cette idée de ne rien attendre des enfants : c’est enfin que la rencontre peut se faire ! C’est enfin que les idées peuvent naître, une fois cette rencontre faite.
                    Ce qui veut dire aussi que sa direction n’attend rien de lui, au delà d’une légitime sécurité des enfants…

                    Quand je bosse l’été dans un système où les parents ne peuvent laisser leur enfant, où l’enfant vient quand il veut, de son propre (et unique) chef, quelque soit son âge, part aussi quand il le veut, on a pas cette situation : on est déjà au delà de cette étape : l’enfant vient parce qu’il en ressent le besoin : qui peut être celui “égoïste” de se fabriquer son petit jouet, ou plus certainement de répondre à son instinct d’animal social.

                    Et là, bien évidemment que l’animateur n’est pas là pour répondre juste a un besoin de garderie : puisqu’on est pas là dans ce besoin. Que “l’idée” (appelons ça l’atelier, l’animation du jour ou je ne sais quoi) peut venir de lui, des enfants, être une envie commune… Que tout devient possible !!! Y compris de vouloir créer un nouveau monde, de construire une idéologie politique comme de faire naviguer des petits bateaux en balsa sur la rivière…

                    Mais franchement qu’est-ce qui nous fait dire qu’ils sont médiocres si ce n’est l’envie de les remplacer par des meilleurs?
                    Absolument pas d’accord : ce qui fait la médiocrité de cette animation, c’est le gouffre entre la “chose rêvée” par des “décideurs”, la chose prescrite et la réalité “du terrain”, de la rencontre, d’une part. Et de l’autre le gouffre entre les possibilités de ces animateurs et cette même chose prescrite.
                    Cette animation sera toujours médiocre, parce que objectifs “inaténiables”, totalement irréalistes et déconnectées de la réalité de l’Etre.
                    D’où le mal être de ces animateurs, qui, trompés par des “supérieurs” pas plus en capacité de décrypter les enjeux de ces rencontres.
                    Comment ces animateurs pourraient-ils mettre en place de la “qualité” quand ils ne sont pas bien dans leur boulot, et quand par ailleurs on leur demande de mettre en place des logiques qui mettent à distance l’Autre ??? Quand il devrait avant tout s’agir que de rencontres !!!
                    Quand ils sont ainsi chaque jour fragilisés par ce gouffr entre la chose prescrite et la réalité des rapports humains ? entre ce qu’ils sont en temps que personne dans ce métier de l’Autre, ce qu’ils peuvent avoir par exemple d’empathie, d’intérêt pour l’Autre, et ce “professionnel” qu’on voudrait qu’ils soient ??? Comme si on pouvait être “professionnel de l’autre” !!! Mais quelle énormissime connerie !!!
                    Quand il s’agirait juste d’être. Aussi imparfait que l’on soit…

                    “… au lieu de diminuer le temps d’apprentissage sur une semaine, elle va entrainer une augmentation des temps d’apprentissages!”
                    D’accord là dessus. C’est évidemment ce qu’il se passe majoritairement. Mais parce que “tous ceux qui entourent les enfants” en attendent cela : du “concret”, du “productif”, du rentable.
                    Et cela n’a rien de nouveau : c’est le mal de cette animation sociocul dans son ensemble. Avec cette accumulation d’outils, de logiques, qui sont autant de distances entre les êtres.
                    C’est ainsi que la journée, la semaine, la vie de l’enfant sont découpés, de façon à ce que cet enfant soit toujours sous la coupe d’un adulte, jamais “laissé seul”… faisant ainsi des paumés incapables de plus en plus de juste vivre avec l’Autre. Parce qu’ils n’ont jamais appris à vivre avec l’Autre sans un dieu au dessus d’eux, quelqu’un pour décider à sa place…
                    Et en grandissant, ces enfants deviennent ces adultes, de moins en moins capables dans ce qu’on pourrait appeler “une intelligence sociale”, une intelligence de l’Autre…

                    On en arrive pa rexmple à des nouilles sur ce forum qui viennent expliquer que la séduction n’a pas sa place dans l’animation. Quand il ne s’agit que de ça au départ de toute animation.
                    Sinon on est dans une autre situation que de l’animation : on est dans un système où l’enfant est prisonnier des lubies d’adultes : éducation, formatage…

                    #43641
                    balthazaar
                      @balthazaar

                      Tout le monde est conscient de cette médiocrité. Ce matin raffarin a dit sur france info : “on laisse des enfants souvent à l’abandon, souvent avec des professionnels peu professionnels”. (il a le sens de la formule, même si c’est juste la maladresse d’un sénateur planqué qui récite mal ses fiches de langage!)

                      Voyez vous-mêmes :

                      Pourquoi alors? Parce que les animateurs c’est pas fait pour enseigner ou quoi fin bref… ils sont utiles pour garder les enfants c’est tout.

                      Donc dès qu’on veut leur imaginer un autre rôle, on les juge inefficaces, mal formés, incompétents, inutiles, enfin on peut en dire tout le mal qu’on veut… ils sont sûrement responsables de la crise économique.

                      Mais franchement qu’est-ce qui nous fait dire qu’ils sont médiocres si ce n’est l’envie de les remplacer par des meilleurs? Meilleurs en quoi? Meilleurs en pédagogie?
                      Mais alors cette réforme est stupide, au lieu de diminuer le temps d’apprentissage sur une semaine, elle va entrainer une augmentation des temps d’apprentissages!

                      #43671
                      moilapa
                        @moilapa

                        Ce qu’il y a de pire dans tout ça, c’est que ce n’est pas une “médiocrité de fait”, mais une médiocrité “construite”.

                        Cette médiocrité et cette violence qui sont les deux points principaux de l’animation socioculturelle en France, c’est quelque chose de construit.
                        Certes une majorité des personnes qui vient à l’animation y échoue plus qu’elle ne choisi une voie, que ceux qui sortent gagnants du système scolaire vont évidemment éviter ce genre de mouroirs sociaux…

                        mais si l’on pense que le système scolaire ne produit pas des individus aptes à l’humanité, que les valeurs mises en avant par ce système scolaire sont des valeurs néfastes au vivre ensemble, on peut ne pas voir négativement le fait que la majorité des animateurs a un parcours scolaire chaotique ou non conforme à ce que l’on pense s’agissant de “réussite sociale”…

                        Il n’y a donc pas une médiocrité de fait qui serait lié dés le départ au public que l’on retrouve dans l’animation. Parce qu’il n’y a pas besoin de savoir faire ici. Mais d’être tout simplement…

                        Cette médiocrité est alors construite : par la chose prescrite, par ce système de pensée par “objectifs”, par cette logique “méthodologie de projet” qui a comme premier avantage de rassurer les “incompétents sociaux”, ceux qui ont besoin dans leur rapport à l’autre qu’on leur dise quoi faire, à quel moment, comment, qui ont besoin de cette distance avec l’autre…. parce qu’incapable de juste être parmi les autres… Par cette idée de construire du “concret” du “mesurable”, du quantitatif”… bref de produire autre chose que l’inutile (comme peut l’être le vivre ensemble, le partage, l’ennui, toutes choses qui ne produisent rien de “tangible”)

                        Des objectifs déconnectés de la “réalité humaine”, de ce qu’est un lieu et un temps de rencontre. De ce que cela a de chaotique et de non maîtrisable, impossible à traduire en objectifs…

                        A travers l’idée de rentabiliser tout temps, à commencer par ce “temps perdu”, gâché qu’est la rencontre, la découverte de l’Autre. De maîtriser “l’immaîtrisable”.

                        Ce sont ces logiques qui mettent dés le départ l’animateur en difficulté. Parce qu’alors l’animation (telle que définie par ces objectifs et ces logiques) devient l’énumération sans fin des limites de chacun de ces individus. Qui se retrouve à la merci de ces objectifs sans aucune mesure avec ce qu’il est et ce que chacun dans son unicité pourrait apporter aux enfants (aux Autres), et le regard croisé de sa hiérarchie, les parents, ses collègues… Dans le cas ici, on ajoute alors le regard des instit, le poids de cette institution, et celui de la Mairie !!! La donnée première à l’animation en école : la donnée politique.
                        En l’éloignant aussi du fantasme qu’il a pu avoir de ce devrait être cette animation, ce face à face avec l’enfant…

                        Dés le départ alors le terrain est prêt pour cette médiocrité. De la mise en difficulté de l’animateur à la violence pour les enfants…

                        Obnubilé par la nécessité de production et les regards portés sur lui, l’animateur n’offre pas seulement une production misérable s’agissant de rapports humains, d’échanges, de découverte, il offre surtout cette violence omniprésente dans l’animation. Dont seuls les crétins se demandent où elle est…

                        Alors certes, cette violence elle n’est pas propre à l’animation (elle l’est à toute situation d’enfermement où des personnes fragiles ou fragilisées sont à la merci d’un petit nombre, dans le cocon du huis-clos) mais elle est peut être pire que les autres violences institutionnelles qui font la vie d’un enfant.

                        Si dans cette suite de huis-clos qui font la vie d’un enfant, où il se retrouve à la merci d’adultes plus ou moins bienveillants, la violence de l’école par exemple peut être intégrée comme un “mal pour un bien” (en tout cas dans la logique la plus commune d’un “c’est pour ton bien” plutôt à dégueuler) l’espoir par exemple pour l’enfant qui a bien intégré ces “logiques” du chacun pour soi, “d’avoir un beau métier”… qu’en est-il s’agissant d’animation ? Où l’adulte ne devrait rien attendre de l’enfant ? Ou rien ne devrait sanctionner un parcours (diplômes et autres) ? Où il ne devrait s’agir QUE de rapports humains ? De vivre ensemble ?
                        Qu’est ce que cette logique, légitimité, quotidienneté de la violence de des adultes à son encontre va dire à l’enfant ? Comment va t-il se construire ? Comment va t-il construire ce qui va devenir son être social, celui qu’il est parmi les autres ?
                        Avec cette violence comme première logique, dans des temps où rien ne pourrait la justifier ?

                        Commencer par ne rien attendre de ces enfants dans ces temps d’animation ?
                        C’est à dire : renoncer à ces pulsions qui font en grande partie les rapports entre ces adultes et ces enfants…
                        C’est pas gagné…

                        #43675
                        moilapa
                          @moilapa

                          Où quand la médiocratie propre à l’animation sociocul devient un thème de discussion nationale…

                          Jusqu’à présent, cette médiocrité généralisée, érigée en norme dans l’animation sociocul, ne préoccupait que de rares personnes “du milieu”. Les uns pour en faire le constat, d’autres pour se défendre de faire ce qu’ils font pourtant : de la merde. La majorité n’ayant même pas conscience de cet état auquel elle participe goulument…

                          Qui pouvait se soucier de la débilité profonde propre à l’animation en centre de loisirs ou colo ? D’une violence généralisée qui après tout ne concernait que des mômes en état de garderie ?
                          Comme cette rare maîtresse dont on a parlé ici qui a fait l’expérience de côtoyer ces “animateurs” boulets, à la culture rare…

                          Sauf que… il semblerait que la droite française ait choisie comme principale angle d’attaque pour les municipales qui se pointent cette fameuse réforme… (tu m’étonnes !)
                          D’où la réalité de “cette animation” mise en pleine lumière : la réalité des “propositions” de ces “animateurs” face à ces mômes ! Qui intéresse enfin (même si dans cet intérêt le bien être du môme n’existe évidemment pas)
                          Cette merde jusqu’alors circonscrite au huis-clos de ces lieux de fabrique d’idiots…

                          Ou par exemple les parents effarés découvrent que comme “atelier d’éveil”, leur gamin de dix ans va devoir bouffer toutes les semaines, toute l’année, au choix (enfin, le choix fait une bonne fois pour toute parce qu’après l’avis de l’enfant on chie dessus) “pâte à sel” ou “pliage” !!!
                          Ca valait le coup de faire une réforme…

                          Où quand la médiocrité de l’ensemble de l’animation sociocul en France devient un argument politique national !

                          Encore ce matin sur une “grande” radio, hier soir sur une chaîne de Tv nationale… et à mon avis, ça ne fait que commencer…

                          Bel éclairage sur un beau métier…

                          #44243
                          XXYYZZ
                            @xxyyzz

                            Pour ajouter à la discussion un interview de Mme La Ministre.

                            Valérie Fourneyron veut « valoriser et accompagner la qualification professionnelle des animateurs »
                            08 août 2013

                            Rencontre avec la ministre des Sports, de la Jeunesse, de l’Éducation populaire et de la Vie associative, pour une interview consacrée à la réforme des rythmes éducatifs et à son application sur le terrain.

                            Comment se déroule la mise en œuvre des nouveaux rythmes éducatifs pour les collectivités qui passent aux 4,5 jours à la rentrée 2013 ?
                            Valérie Fourneyron : L’ensemble des engagements, notamment financiers, pris par le gouvernement en ouvrant ce chantier des rythmes éducatifs ont été respectés. D’une part, le fonds d’amorçage, qui sera versé en deux parties, dont la première partie en octobre, évitera aux collectivités de faire des avances de trésorerie sur ce registre. D’autre part, la Cnaf (Caisse nationale des allocations familiales) participe au financement des trois nouvelles heures d’activités périscolaires hebdomadaires, en le liant à la qualité de projet éducatif, notamment l’existence d’un PEDT. Selon le décret qui a été validé par le Conseil d’État, le taux d’encadrement dans les accueils périscolaires pourra être assoupli uniquement si l’organisation est accolée à un PEDT. Les collectivités peuvent cumuler le fonds d’amorçage et les aides de la Cnaf.
                            Combien y a-t-il de PEDT en préparation ?
                            Valérie Fourneyron : Environ 1 000 PEDT sont en cours de préparation pour la rentrée 2013. Ces projets sont très partenariaux et s’appuient sur les ressources des acteurs locaux, alors que les partenaires ne se connaissaient pas forcément au départ. On ne peut pas encore donner une appréciation qualitative des projets, qui sont encore au stade d’avant-projets (1), mais on peut dire que leur préparation a permis un véritable dialogue, comme rarement l’école l’a mené, entre les parents, les enseignants, les collectivités locales, les services de l’État – Éducation nationale, Jeunesse et sports mais aussi la Ville, la Culture et l’Agriculture parfois – les caisses d’allocations familiales et les associations d’éducation populaire. Pour ceux qui avaient des réticences et redoutaient les conséquences de l’assouplissement des taux d’encadrement, on constate au contraire une vraie ambition éducative sur ces temps périscolaires, avec une bonne articulation du scolaire, du périscolaire et de l’extra-scolaire. Cela donne l’image d’une école plus ouverte sur l’extérieur qui fera date je pense.
                            Pourtant, alors qu’environ 4 000 communes passeront aux 4,5 jours en septembre, pourquoi seulement un quart ont-elles préparé un PEDT ?
                            Valérie Fourneyron : Beaucoup de villes avaient déjà des contrats éducatifs locaux très avancés et n’ont pas eu besoin de construire des PEDT. Certaines communes vont mettre en place des activités périscolaires avec les anciens taux d’encadrement et n’ont donc pas besoin de PEDT pour bénéficier des financements Cnaf. D’autres villes ont encore besoin d’un accompagnement pour construire leur PEDT. Nous préparons d’ailleurs un guide méthodologique avec la Cnaf pour accompagner les collectivités à établir leur PEDT et il y a environ 70 groupes d’appui départementaux qui les soutiennent dans cette démarche.
                            Lors des débats publics sur les nouveaux rythmes scolaires, en particulier à Paris, la qualité du travail des animateurs a été mise en doute. Comment améliorer l’image de ces professionnels ? Faut-il revoir leur formation ?
                            Valérie Fourneyron : L’animation est un vrai métier. Nous avons besoin de valoriser et d’accompagner la qualification professionnelle des animateurs. Pour ceux qui sont encore dans un parcours d’insertion professionnelle, comme les emplois d’avenir, nous voulons les soutenir pour les amener à une qualification, via la filière de l’animation dans la fonction publique territoriale par exemple. Il existe également les diplômes d’État délivrés par mon ministère, comme le BPJEPS, qui ouvrent sur les métiers de l’animation. Nous devons davantage les faire connaître car il y a de réelles opportunités d’emploi pour ceux qui veulent s’engager dans l’éducation des enfants et des jeunes en dehors de l’école. Lors du dernier Conseil national de l’éducation populaire et de la jeunesse (CNEPJ) en mai dernier, il a été proposé qu’un groupe de travail se réunisse à la rentrée pour aborder la question des parcours de formation des animateurs.
                            Les Espé vont-elles faire une place suffisante à ces personnels mais aussi aux associations complémentaires de l’école ?
                            Valérie Fourneyron : La loi sur la refondation de l’école prévoit que les Espé soient ouvertes à l’ensemble des métiers de l’éducation. Le gouvernement souhaitenotammentque soient mis en place dans ces Espé des modules communs, en formation initiale et continue, entre enseignants et animateurs. Une meilleure connaissance réciproque des professionnels de l’éducation ne peut que renforcer les partenariats et la complémentarité des temps éducatifs. C’est un apport important de la réforme. Dans les allers-retours des projets d’Espé entre les porteurs de projets et le cabinet de Geneviève Fioraso, le ministère de l’Enseignement supérieur incite à faire figurer cette ouverture et l’éducation populaire dans le cahier des charges des écoles. Nous souhaitons nous assurer en effet que la volonté du gouvernement est bien respectée dans les projets présentés. Geneviève Fioraso est très sensible au fait qu’il puisse y avoir des passerelles avec les acteurs de l’animation et les associations d’éducation populaire.

                            « La réforme des rythmes scolaires va permettre de réduire les inégalités en termes d’accès aux activités périscolaires car elle va inciter toutes les communes à proposer ce type d’activités », a déclaré lundi 18 mars 2013 la ministre des Sports, de la Jeunesse, de l’Éducation Populaire et de la Vie associative.
                            La ministre explique que l’élaboration des nouveaux rythmes et des PEDT (projets éducatifs territoriaux) va prendre « un peu de temps » mais que cette réforme est l’occasion d’ « améliorer l’offre périscolaire sur tout le territoire » et pour les acteurs jeunesse d’être « reconnus ». La ministre, qui a réuni lundi environ 200 agents des directions régionales et départementales de son ministère sur le thème des PEDT, estime que « ces personnels ont des savoir-faire pour accompagner les acteurs » à conduire la réforme des rythmes éducatifs.
                            Comment va se passer la préparation des projets éducatifs territoriaux ?
                            Valérie Fourneyron : L’élaboration de projets éducatifs territoriaux va prendre un peu de temps car cela demande des discussions entre différents acteurs (les communes, les associations, les personnels du MEN, de Jeunesse et Sport, etc.) pour pouvoir innover et construire leur propre projet. Tout le monde n’est pas opérationnel tout de suite car certaines communes ont des contrats éducatifs locaux mais d’autres n’en ont pas. Pour accompagner les acteurs des territoires à construire les PEDT, les personnels du ministère des Sports, de la Jeunesse, de l’Éducation populaire et de la Vie associative ont des savoir-faire et peuvent contribuer à construire ces projets.
                            Comment inciter les acteurs locaux à élaborer ce type de projets ?
                            Valérie Fourneyron : Il existe encore beaucoup de communes – pas uniquement des communes rurales d’ailleurs mais aussi des grandes villes – qui n’ont pas de contrat éducatif local (1) et qui ont un taux d’encadrement, pour leur garderie du soir et du matin, très élevé (1 pour 25 voire plus) en dehors de tout cadre réglementaire.

                            Avec Vincent Peillon [ministre de l’Éducation nationale], nous allons faire paraître dans les jours qui viennent une circulaire sur les PEDT pour présenter la méthode pour les construire.Nous avons choisi de laisser une certaine capacité de souplesse et d’innovation pour que chacun puisse construire avec tous les acteurs du territoire son projet et permette ainsi à davantage d’enfants de bénéficier d’activités périscolaires. Il n’y aura pas un schéma type, c’est aux acteurs locaux d’élaborer leur propre projet.

                            Le fonds d’amorçage et le fait d’assouplir le taux réglementaire d’encadrement pour les accueils périscolaires, qui est actuellement de 1 pour 10en dessous de 6 anset de 1 pour 14 au-dessus de 6 ans, sont aussi une incitation à rejoindre les collectivités vertueuses. L’assouplissement, uniquement dans le cadre de cette réforme des rythmes, pour cinq ans et pour les collectivités qui se doteront de PEDT, devrait permettre d’amener plus de communes à construire des projets éducatifs de qualité et d’améliorer l’offre périscolaire sur tout le territoire.
                            Cette réforme ne risque-t-elle pas de creuser les inégalités sur le territoire ?
                            Valérie Fourneyron : Les inégalités, elles existent aujourd’hui ! Actuellement, elles sont même encore plus fortes dans le périscolaire que dans le temps scolaires. Par exemple, les licenciés en sport sont deux fois moins nombreux dans les zones urbaines sensibles qu’ailleurs. La réforme va permettre au contraire de réduire ces inégalités car elle va inciter toutes les communes à proposer des activités périscolaires. La réforme apporte cette opportunité.
                            Certaines petites communes ne savent pas quelle offre périscolaire proposer, comment peuvent-elles procéder ?
                            Valérie Fourneyron : Elles peuvent s’appuyer surles acteurs de l’animation et de l’éducation populaire qui ont des choses à proposer. Pour eux, cette réforme représente une opportunité d’être reconnus dans leurs savoir-faire. Tous les grands mouvements d’éducation populaire, comme le MRJC, la Ligue, les Ceméa, les Francas etc., doivent se saisir de cette réforme. Actuellement, 50 % de l’accueil périscolaire est déjà à l’initiative des associations d’éducation populaire. La réforme est aussi l’occasion de valoriser les métiers de l’animation. Ces acteurs vont être désormais plus présents et c’est avec eux que va se construire ce temps périscolaire. Ça n’est pas une réforme facile mais elle peut être riche d’innovation. Aborder la réforme par cette entrée est plus ambitieuse que d’y entrer par le côté « ça coûte cher ! ».

                            quelques textes en pièces jointes.

                            #44685
                            XXYYZZ
                              @xxyyzz

                              Merci pour le document Crevette.

                              Quelques réflexions sur l’interview du responsable syndical.

                              Qu’il y ai des disparités entre les communes n’ai pas surprenant.
                              A La Réunion 4 communes sur 24 ont adopté le dispositif et il y a des différences entre elles.

                              Sur le fond, répartir la semaine sur un nombre de jour plus grand est, selon moi, une bonne chose pour le rythme de travail d’un enfant.
                              Au niveau du périscolaire les divers textes indiquent que la mise en place du périscolaire n’est pas une obligation pour les communes, cependant il seait bien que cela soit appliqué.
                              Enfin la déclaration en ACM n’est pas non plus une obligation. Mais si c’est une simple garderie ou autre la commune ne bénéficiera pas des aides e la CAF;
                              Enfin le dispositif est nouveau, il y a donc forcément un temps d’adaptation.

                              #44688
                              crevette76
                              Administrateur
                                @crevette76

                                tombée sur ça tout à l’heure, et comme ça captait mal je réécoute le bout raté

                                concernant les rythmes scolaires ça démarre vers 8’40 et dure environ 5minutes

                                1 école sur 5 met en place les nouveaux rythmes cette année, de manière variée.
                                selon le secrétaire général du principal syndicat du primaire, il y aura des différences notoires, voire même des inégalités dans le type de périsco proposé, ainsi que sur son coût.

                                #44731
                                Shaaa
                                  @shaaa

                                  Ces garderies sont aussi “éducatives”… 🙄

                                  #44809
                                  Images
                                    @images

                                    en espérant que ces garderies finiront par faire couler ces structures éducatives au rabais 🙄

                                    #44823
                                    Shaaa
                                      @shaaa

                                      Ça s’appelle la garderie. 😀

                                      #44831
                                      Images
                                        @images

                                        Merci pour cette info

                                        soit dans le cadre d’autres modes d’accueil n’entrant pas dans la catégorie ci-dessus ; dans ce cas, les communes fixent elles-mêmes le taux d’encadrement et les conditions de recrutement des personnels intervenant sur le temps périscolaire

                                        soit dans le cadre d’autres modes d’accueil n’entrant pas dans la catégorie ci-dessus ; dans ce cas, les communes fixent elles-mêmes le taux d’encadrement et les conditions de recrutement des personnels intervenant sur le temps périscolaire

                                        On aurait donc une alternative aux centre de loisirs ? comme je le comprend une sorte d’électron plus ou moins libre ? ça pourrait devenir intéressant…

                                        #44843
                                        crevette76
                                        Administrateur
                                          @crevette76

                                          Réforme des rythmes à l’école primaire et acteurs pouvant intervenir sur le temps périscolaire

                                          Question écrite n° 04665 de M. Daniel Laurent (Charente-Maritime – UMP)
                                          publiée dans le JO Sénat du 14/02/2013 – page 486

                                          M. Daniel Laurent attire l’attention de M. le ministre de l’éducation nationale sur la réforme des rythmes scolaires à l’école primaire. Dans le guide pratique à destination des maires, il est précisé que les communes peuvent faire appel à une grande diversité d’intervenants, en complément de leurs propres ressources : associations partenaires de l’école, associations sportives ou culturelles locales… Dans les différentes réunions de concertations locales, il a été demandé aux élus, notamment en milieu rural, de faire appel aux bénévoles pour participer aux activités périscolaires. Or, dans le guide pratique, il est précisé que les intervenants devront être qualifiés et répondre aux conditions posées par l’arrêté du 9 février 2007 modifié fixant les titres et diplômes permettant d’exercer les fonctions d’animation et de direction en séjours de vacances, en accueils sans hébergement et en accueils de scoutisme, excluant ainsi le « vivier local associatif ». En conséquence, il lui demande de bien vouloir lui préciser dans quelles conditions les communes pourront faire appel au bénévolat associatif, en concertation avec l’équipe pédagogique et/ou le conseil d’école.


                                          Réponse du Ministère de l’éducation nationale
                                          publiée dans le JO Sénat du 08/08/2013 – page 2368

                                          Les communes organisent librement les modalités d’accueil des enfants qu’elles ont sous leur responsabilité sur le temps périscolaire. Elles peuvent décider de mettre en place les activités périscolaires : – soit dans le cadre d’un accueil de loisirs sans hébergement ; elles doivent alors se conformer à des règles spécifiques, notamment en matière de qualification des intervenants et de taux d’encadrement et peuvent en contrepartie bénéficier de financements de la caisse d’allocations familiales ; elles relèvent d’une obligation de déclaration. – soit dans le cadre d’autres modes d’accueil n’entrant pas dans la catégorie ci-dessus ; dans ce cas, les communes fixent elles-mêmes le taux d’encadrement et les conditions de recrutement des personnels intervenant sur le temps périscolaire, mais ne peuvent prétendre aux prestations de la caisse d’allocations familiales. Les taux d’encadrement des enfants et la qualification des intervenants pendant le temps périscolaire sont déterminés par les modalités d’accueil retenues par la commune. S’agissant des accueils de loisirs sans hébergement au sens de l’article R. 227-1 du code de l’action sociale et des familles, des règles en matière de taux d’encadrement et de qualification des intervenants sont prévues dans le code de l’action sociale et des familles. Toutefois, les personnes encadrant en surnombre par rapport aux taux règlementaires n’ont pas à remplir les conditions de qualification requises. Lorsqu’une commune décide d’organiser les activités périscolaires selon d’autres modalités que les accueils de loisirs sans hébergement, elle n’est pas soumise à la réglementation des accueils de loisirs périscolaires et peut faire appel aux intervenants de son choix, comme des bénévoles issus du monde associatif. Quel que soit le mode d’accueil choisi, les communes peuvent, en complément de leurs ressources propres en personnels (agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles, éducateurs territoriaux, éducateurs spécialisés, etc.), faire appel à une grande diversité d’intervenants issus du monde associatif. Les communes peuvent tout d’abord s’appuyer sur le tissu associatif local (associations et clubs sportifs, écoles de musique, associations de théâtre, de danse, de peinture, etc.) et sur les mouvements d’éducation populaire. Les communes peuvent également solliciter le grand nombre d’associations avec lesquelles le ministère de l’éducation nationale entretient des relations étroites de partenariat. Ces associations sont, pour certaines, à la tête d’importants réseaux territoriaux. Leurs structures régionales, départementales et locales peuvent donc aider les collectivités territoriales à mettre en place des activités périscolaires de qualité. D’autres associations bénéficient d’un agrément accordé soit au niveau national, soit au niveau académique, qui garantit qu’un certain nombre de critères de sérieux, de qualité et de compatibilité avec les activités du service public de l’enseignement national sont remplis. Elles peuvent elles aussi mettre à disposition des communes des intervenants sur le temps périscolaire.

                                          #45179
                                          crevette76
                                          Administrateur
                                            @crevette76

                                            A titre expérimental, pour une durée de trois ans, les taux d’encadrement des accueils de loisirs périscolaires organisés dans le cadre d’un projet éducatif territorial peuvent être réduits par rapport aux taux prévus par l’article R. 227-16 du code de l’action sociale et des familles, sans pouvoir être inférieurs à :
                                            1° Un animateur pour quatorze mineurs âgés de moins de six ans ;
                                            2° Un animateur pour dix-huit mineurs âgés de six ans ou plus.
                                            Par dérogation à l’article R. 227-20 du code de l’action sociale et des familles, les personnes qui participent ponctuellement avec le ou les animateurs à l’encadrement des activités périscolaires sont comprises, pendant le temps où elles y participent effectivement et pour l’application de l’article R. 227-12 du même code, dans le calcul de ces taux d’encadrement.
                                            Par dérogation au 1° du II de l’article R. 227-1 du même code, la durée minimale prévue pour les activités périscolaires par journée de fonctionnement est ramenée à une heure.

                                            Décret n° 2013-707 du 2 août 2013 relatif au projet éducatif territorial et portant expérimentation relative à l’encadrement des enfants scolarisés bénéficiant d’activités périscolaires dans ce cadre

                                            Arrêté du 2 août 2013 fixant les taux des aides du fonds d’amorçage pour la réforme des rythmes scolaires dans le premier degré

                                          20 sujets de 61 à 80 (sur un total de 303)
                                          • Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.
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