Réforme des rythmes : les taux d’encadrement périscolaires revus à la baisse

  • Ce sujet contient 302 réponses, 32 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Shaaa, le il y a 8 années.
20 sujets de 101 à 120 (sur un total de 303)
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    Messages
  • #53703
    RMR31
      @rmr31

      Bah concrètement, ce que moi j’ai vu dans les CLAE c’est, sur les temps périscolaires, 50% des enfants dans la cour, qui font ce que bon leur chante, 30% dans une ludothèque/salle calme/etc.(selon les établissements), qui sont pareillement en totale liberté, et les 20% restant qui participent à des activités sous un format “à la carte”, qui vont du collier de nouille au découpage, en passant par la pâte à modeler.

      Je ne pense pas que la nouvelle loi change grand chose à ce type de fonctionnement. Les enfants auront juste des pauses scolaire un peu plus longues, et donc (c’est mon avis) des journées moins contraignantes.

      crevette76 a écrit :

      Ben ça tombe bien, parce que si tu cliques sur le lien vers mes questions, j’y exprimais que je ne comprends pas en quoi la journée pourrait être allégée à partir de ce que j’ai compris des textes et de ce qui se passe sur le terrain…
      Parce que j’ai bien du mal à comprendre ce qui est réellement scolaire ou pas dans ces temps qui sont des temps contraints et obligatoires pour plus de 24h hebdo…
      Et si j’ai mal pigé, peut-être que quelqu’un saura m’expliquer en quoi en répondant à mes interrogations ?

      Ah mais journée “allégée” ou “allégée en temps scolaire” ça n’est pas la même chose. Je répondais à la question “allégée en temps scolaire”, parce que la réponse est claire.
      A la question plus polémique de savoir si la journée est/sera ou non “allégée” (tout court donc) c’est très subjectif, je te laisse donc te faire un avis perso de ce que tu pourras voir sur le terrain ou échanger/lire avec divers acteurs du terrain.

      Moi je pense qu’elle sera effectivement allégée, mais tout dépendra de la sensibilité de chacun sur la question. Si tu prends les interventions de la plupart des personnes ici elles risquent de te dire que non, vu qu’elles estiment que les temps périscolaire ne respectent pas ce droit des enfants à la glandouille.

      crevette76 a écrit :

      Sinon rien à voir, mais à titre personnel ton habitude de citer des gens en mettant un “[…]” ou “blabla” en lieu et place des propos dans la citation me gène.
      En particulier venant de quelqu’un qui reproche à plusieurs autres intervenants de se montrer méprisants ou pire.

      Tant pis.

      Mais si ça peut te “rassurer” c’est surtout pour rendre la discussion plus aérée et simple à suivre, je n’aime pas les combat de quote, pas une once de mépris là dedans, mais tu vas devoir me croire sur parole, je n’ai pas de source dispo

      #53704
      crevette76
      Administrateur
        @crevette76

        Excuses-moi, mais moi j’ai jamais bossé en périsco. Alors me répondre sur ton constat sans décrire réellement ce qui se passe et qui te fait déduire ce constat là, ça ne me parle pas.

        Moi j’ai besoin d’avoir un “dessin animé virtuel” dans ma tête pour comprendre de quoi on me parle, et là du peu que tu dis, j’ai pas assez d’éléments pour voir si je peux m’estimer d’accord avec ton constat ou pas.

        J’ai besoin de concret.
        Sur ce qui se passe en réel, maintenant (et ce qui devra changer ou pas selon la nouvelle loi).
        Par exemple, si je suis la p’tite Julie, 7ans, et que j’suis scolarisée dans une école que tu connais, comment se passe ma journée ?
        Et surtout, comment se passent les temps périscolaires ?
        Est-ce que moi Julie en sortant de classe je vais me retrouver avec un/des animateurs qui me proposent des choses ou pas ? Si oui, de quelle manière ils proposent ? Quelles options j’aurais alors ?
        Qu’est-ce qui se passe concrètement pour moi le jour où je sors de classe en chouinant parce que j’suis de sale humeur ce our là et qu’en plus j’ai foiré la dictée ?
        Est-ce que j’ai le droit de sortir un doudou ou une toupie de ma poche et de jouer dans mon coin avec ?
        Est-ce que les temps de soutien ou de devoir ou autre sont amenés comme le périsco ? Par les mêmes gens ?

        Moi j’aimerais bien qu’on m’explique ça.
        J’aimerais bien pour tenter de piger ta position que toi RMR31 tu expliques ce qu’est de ton point de vue concrètement et précisément la journée type de la ptite Julie à l’école.
        Et de là peut-être que je pourrais te dire si je suis d’accord ou pas avec toi sur le fait que Julie a déjà des temps où elle peut échapper au contrôle des adultes…

        C’est aussi un peu ce que je demandais dans mes questions que j’ai retrouvées (je mets un lien juste parce qu’en fait je confonds : c’était dans un fil parallèle)

        et tu éditais pendant ma réponse

        Le temps scolaire n’est pas réduit. Et les journées sont forcément allégées, pourquoi tu dis que tu n’as pas de sources ? Les 24H par semaine sont désormais réparties sur 9 demi-journées au lieu de 8 ce qui implique de fait des journées moins lourdes en temps scolaire, non ?

        Ben ça tombe bien, parce que si tu cliques sur le lien vers mes questions, j’y exprimais que je ne comprends pas en quoi la journée pourrait être allégée à partir de ce que j’ai compris des textes et de ce qui se passe sur le terrain…
        Parce que j’ai bien du mal à comprendre ce qui est réellement scolaire ou pas dans ces temps qui sont des temps contraints et obligatoires pour plus de 24h hebdo…
        Et si j’ai mal pigé, peut-être que quelqu’un saura m’expliquer en quoi en répondant à mes interrogations ?

        —-

        Sinon rien à voir, mais à titre personnel ton habitude de citer des gens en mettant un “[…]” ou “blabla” en lieu et place des propos dans la citation me gène.
        En particulier venant de quelqu’un qui reproche à plusieurs autres intervenants de se montrer méprisants ou pire.

        #53705
        RMR31
          @rmr31

          crevette76 a écrit :

          Pour en revenir au périsco et aux arrêtés récents : on parle d’alléger la journée du môme…
          Admettons qu’elle soit allégée en temps scolaire (déjà sur ça je suis perplexe, mais j’ai pas de source… mais à un moment z’avez esquivé mes questions, j’sais pas si c’est parce qu’elles étaient totalement dénuées d’intérêt ou si c’est parce que vous aviez pas la réponse et/ou que la réponse ne vous plaisait pas… 🙄 si c’est pas pour la raison 1 j’aimerais bien que vous y reveniez à un moment)…
          Est-ce que réduire le temps scolaire au profit de temps périscolaire revient à réduire le temps où l’adulte exerce un contrôle sur l’enfant ?

          Le temps scolaire n’est pas réduit. Et les journées sont forcément allégées, pourquoi tu dis que tu n’as pas de sources ? Les 24H par semaine sont désormais réparties sur 9 demi-journées au lieu de 8 ce qui implique de fait des journées moins lourdes en temps scolaire, non ?

          crevette76 a écrit :

          Autrement dit, pour parler concret, RMR31, peux-tu s’il te plait décrire une manière de fonctionner en périsco qui selon toi donne à l’enfant “la possibilité d’échapper au contrôle de l’adulte” ?
          Ou bien expliquer en quoi tu ne vois pas spécialement d’intérêt à ce que le périscolaire tente de donner cette possibilité au môme.

          Comme je l’ai dis pour moi c’est déjà largement le cas, en périsco, comme après l’école. Je n’ai vu aucun accueil périscolaire dans lequel les enfants sont à ce point fliqués et contraints. Ne serait-ce que par la providentielle fainéantise de certains membres de l’équipe. Bref pour moi un enfant qui veut faire ce qu’il veut, le peut. En revanche j’ai vu pas mal d’enfants qui étaient, au contraire, ravis qu’un adulte s’intéresse enfin à eux, et leur propose autre chose qu’une simple présence distante.
          Je rajoute même l’avènement des réseaux sociaux comme la continuité de cet “entre-enfant” le soir chez lui, et ce sans aucune ingérence des adultes.

          Donc mon interrogation est toujours la même, depuis le début de cet échange, j’ai du mal à comprendre l’origine de votre lutte.

          erenault a écrit :

          bla

          Vos gourous mettent, en long en large et en travers, en garde sur le danger de ne pas laisser de temps réellement libre aux enfants, ce avec quoi, pour la Xe fois, je suis d’accord.

          A aucun moment, ils ne disent que ce temps libre est moins important qu’avant. Si vraiment c’était le cas, n’importe qui d’entre vous ayant lu ces textes (je me les suis tous fadé, je sais de quoi je parle) pourrait tout simplement en citer une partie, en soulignant un passage, ce qui n’est pas le cas.

          Sinon j’ai du mal à comprendre pourquoi vous voulez absolument que je vous donne des sources alors que ma première intervention consistait justement à en trouver. Je n’irais pas jusqu’à donner mon vrai avis sur ce paradoxe de peur d’être un peu irrespectueux mais je me permettrais quand même de trouver ça à tout le moins étrange. C’est un peu comme si quelqu’un te faisait partager une information qui t’intéresse autant qu’elle te surprenne, et, lors que tu lui demandes de la sourcer, qu’il te réponde de lui prouver le contraire. Pour le moins audacieux.

          Et pour finir sur ce fameux 34, encore une fois tu es tout simplement incapable de répondre à une question simple que je t’ai déjà posé : De qui parles-tu ?

          #53707
          erenault
            @erenault

            je vois que ton avis se base uniquement sur un ressenti.

            sur quelques études et bouqins, accessoirement.
            t’as du lire l’article sur les troll, dans le monde non ?

            t’as aucune source et donc c’est pour ça que tu dis que celle des autres c’est du ressenti ? pas mal :titille: .
            c’est clair que delalande, c’est une quiche. houssaye, n’en parlons pas, le gars il écrit juste deux trois bouquins sur son ressenti, il y a aucun éléments objectif la-dedans. peut-être une étude de l’observatoire de l’enfance ? ben non, pareil, ça doit être du ressenti :nc:.
            ton argument c’est tes 5 ans dans le perisco ? parce que, si on va chercher de ce côté là, avec ce type d’arguments, ben je suis désolé mon vieux, j’ai la plus grosse, et de loin.
            peut-être que tu vas sortir tes diplômes ?
            ben vas-y, fais toi plaisir :boire: .
            bref, qu’est-ce que tu fais, au juste, mis à part polluer un forum ? t’as un avis sur la question ? t’as des ressources (des sources, non ça va j’ai compris) à faire partager ?
            t’as des questions ? une expérience à faire partager ?
            ou juste tu pense que t’es le yoda de l’animation et que ton savoir tout pissant doit se déverser en vagues nauséabondes sur la plèbe ?

            t’es vraiment sûr que tu viens pas du 34 ? parce que je connais un gars qui participe plus au forum depuis le moment où t’es arrivé. et au niveau des sources, il était pas mal non plus.

            _______________________________

            La première des choses serait très certainement d’avoir un autre discours sur ce qu’est un temps de loisirs pour les enfants

            une réflexion qui n’est que très peu présente sur le BAFD. et pour moi, c’est plus à ce niveau que ça se joue.

            #53709
            crevette76
            Administrateur
              @crevette76

              RMR31 a écrit :
              J’en conclus donc qu’à ta connaissance, strictement rien ne prouve que “l’enfant a de moins en moins la possibilité la possibilité d’échapper au contrôle de l’adulte.“, c’est tout ce que je voulais savoir.

              Et quelqu’un a-t-il une source prouvant l’inverse ? 🙄

              Si on parlait de fond au lieu de jouer à caliméro pour tenter de savoir qui a dit un truc sans preuve ?

              Partant du postulat que le temps “libre” constitue peut-être le même volume qu’ “avant”, ou peut-être pas…
              La question est peut-être de savoir ce qui est vraiment libre ou pas pour le môme dans ce temps “libre” ?
              C’est peut-être en ça que s’interroger sur le fait que l’adulte laisse ou pas à l’enfant des moments où il échappe à son contrôle est judicieux non ?

              Pour en revenir au périsco et aux arrêtés récents : on parle d’alléger la journée du môme…
              Admettons qu’elle soit allégée en temps scolaire (déjà sur ça je suis perplexe, mais j’ai pas de source… mais à un moment z’avez esquivé mes questions, j’sais pas si c’est parce qu’elles étaient totalement dénuées d’intérêt ou si c’est parce que vous aviez pas la réponse et/ou que la réponse ne vous plaisait pas… 🙄 si c’est pas pour la raison 1 j’aimerais bien que vous y reveniez à un moment)…
              Est-ce que réduire le temps scolaire au profit de temps périscolaire revient à réduire le temps où l’adulte exerce un contrôle sur l’enfant ?

              Pour moi, c’est loin d’être systématique…
              Parce que déjà imposer la présence à un temps, c’est déjà poser un contrôle.
              Et ensuite, comment ce temps se passe-t-il ? Que l’animateur propose des choses, les impose, permette à l’enfant de suivre une activité menée ou de ne “rien faire”, ça joue probablement sur le fait de prétendre alléger sa journée et de l’éduquer et de le contrôler…

              Non ?
              🙄

              Autrement dit, pour parler concret, RMR31, peux-tu s’il te plait décrire une manière de fonctionner en périsco qui selon toi donne à l’enfant “la possibilité d’échapper au contrôle de l’adulte” ?
              Ou bien expliquer en quoi tu ne vois pas spécialement d’intérêt à ce que le périscolaire tente de donner cette possibilité au môme.

              Merci d’avance,

              enjoy 🙂

              #53710
              RMR31
                @rmr31

                Images a écrit :

                alors qu’au départ j’écrivais ceci

                Images a écrit :

                Le problème aujourd’hui c’est que l’enfant a de moins en moins la possibilité la possibilité d’échapper au contrôle de l’adulte.

                Je t’ai donné un certain nombre de source mais je savais à l’avance que ta mauvaise foi ferait le reste. Le problème sur un forum, comme il te l’a déjà été expliqué c’est que les écrit restent et que tes malheureuses tentatives pour essayer de te raccrocher aux branches montre à tous que tu n’as aucun arguments..

                Tu me demandes de te citer des sources : je le fais alors que toi, depuis le début, tout le monde de citer les tienne ce que tu ne fait pas…

                Je n’ai aucune sources gros malin, c’est bien pour ça que je t’en demande vu que de ton côté tu semblais sûr de toi. Mais je vois que ton avis se base uniquement sur un ressenti.
                J’en conclus donc qu’à ta connaissance, strictement rien ne prouve que “l’enfant a de moins en moins la possibilité la possibilité d’échapper au contrôle de l’adulte.“, c’est tout ce que je voulais savoir.

                Du coup j’en viens à ma question : Pourquoi est-ce si important pour vous de lutter contre une dérive qui n’existe probablement pas ?
                J’ai un peu l’impression que vous vous enlisez (car ce thème occupe environ 95% de vos interventions sur ce forum) dans un combat inutile alors que votre énergie et votre volonté (qui elles semblent sincère) pourraient quand même être mieux utilisées. Un sacré gâchis si vous voulez mon avis (même si j’ai bien compris que pas vraiment… Je le donne quand même !).

                #53720
                Images
                  @images

                  je fais régulièrement un retour sur mes pratiques, seul ou avec des collègues, ma façon de travailler et claire et cohérente, elle est en accord avec ce que je suis, avec les valeurs que je défend. (…)

                  Tous ceux qui font des retour d’expérience ici on le courage d’admettre que nous ne sommes pas au niveau que nous voudrions être mais que nous essayons d’y arriver… C’est simple de dire : moi j’en fait avec mes collègue et moi je sais que je suis bien etc. mais c’est un peu trop simple, tu ne prend pas de risque (mais tu dois avoir l’habitude de na pas t’exposer vu que tu n’as RIEN a exposer)

                  En ce qui concerne votre “bloc”, ce qui me gène (pour vous hein), c’est justement qu’il n’est pas “uni” comme tu le présentes, au contraire

                  Personne ne prétend qu’il y ait un bloc uni… tu fantasmes dangereusement !
                  En effet il est de notoriété que tu ne lis pas les post des autres où alors que tu n’y vois que ce qui t’intéresse mais Shaa à écrit ça :

                  Dernière chose, tu as peut-être l’impression de te retrouver face à un bloc uni ; il n’en est rien. Nous avons tous plus ou moins subi les foudres un jour ou l’autre… et à force de débats et de confrontations d’idées, elles ont pu évolué. D’ailleurs, c’est ce qui est bien avec un forum, tu peux relire les anciens messages écrits par tel ou tel membre.

                  Sinon,

                  il n’amène aucun élément concret pour étayer l’idée que l’école “prend” plus de temps aux enfants aujourd’hui qu’elle n’en prenait hier.

                  alors qu’au départ j’écrivais ceci

                  Images a écrit :

                  Le problème aujourd’hui c’est que l’enfant a de moins en moins la possibilité la possibilité d’échapper au contrôle de l’adulte.

                  Je t’ai donné un certain nombre de source mais je savais à l’avance que ta mauvaise foi ferait le reste. Le problème sur un forum, comme il te l’a déjà été expliqué c’est que les écrit restent et que tes malheureuses tentatives pour essayer de te raccrocher aux branches montre à tous que tu n’as aucun arguments..

                  Tu me demandes de te citer des sources : je le fais alors que toi, depuis le début, tout le monde de citer les tienne ce que tu ne fait pas…

                  Donc personnellement je vais cesser de perdre mon temps à te répondre puisque que tu n’as pas le moindre argument valable dans ce débat. Je te laisse donc le soin d’utiliser les armes que tu dénonçait un peu plus tôt (ramener l’autre à l’unité, etc) et te laisse t’enliser seul.

                  ___________________________________________________________________________________

                  C’est effectivement souvent le cas. Pour autant, j’ai eu, récemment, la chance de discuter avec certains “officiels”, que ce soient des élus locaux ou des cadres de certaines DDCS, qui allaient plutôt dans ce sens.
                  Par exemple, Le Foll de la DDCS 92 parle allègrement des “Z’activités” empilées dans les temps de loisirs en déplorant le manque de réflexion globale des encadrants sur le temps de l’enfant. Tenant ce propos devant un certains nombres d’élus à l’enfance, ou de cadres municipaux, il a peut-être une certaine influence sur leur façon de penser (enfin je l’espère )

                  C’est en effet quelque chose à espérer surtout si le discours vient “d’en haut”. Je ne suis cependant pas convaincu par leur porté. J’ai participé il y a quelques temps à un forum organisé par la DDCS de l’Ain dans lequel il y avait un intervenant sur l’aménagement d’espace de jeu libre. Etant déjà convaincu par la méthode je me suis quand même mis sur l’atelier juste pour voir les réactions des directrices qui étaient présente. L’intervenant à donc commencer à expliquer l’intérêt de jeu en autogestion, l’organisation d’une journée dans leur centre où les enfants ne sont absolument pas contraint etc… Les directrices, qui pensaient trouver des réponses toutes prête ou des idées d’activités, ne comprenaient absolument pas ce genre d’organisation et demandait “mais les animateurs ne servent à rien ?” “comment vous canaliser les enfants ?” “Les enfants ne font rien de la journée ?” “vous ne faites pas d’activité ?”

                  Bref, toute a demi scandalisé par le fait que ce soit vraiment l’enfant qui décide de comment organiser sa journée. Je prend finalement la parole pour venir en aide au gars que je sentais bien seul “dans le centre où je bosse on fonctionne comme ça aussi, les enfants peuvent passer la journée à jouer à un jeu de société ou faire des kapla si ils le veulent…” regards éberlués comme si je venais de sortir la dernière des hérésies
                  l’une des directrices de demander “oui mais alors c’est pas la peine d’avoir des animateurs, vous servez à rien”… Nous lui avons ensuite expliqué avec l’intervenant qu’il était bien plus simple pour un animateur de tout prévoir de A à Z et qu’être en mesure de réagir aux demande des enfants et de les accompagnés dans leur loisirs en improvisant n’étais pas donné à tout le monde, que les animateurs, dans cette manière de fonctionner avait un rôle en amont pour penser ces espaces puis les faire vivre sans pour autant s’y incruster… Le message semble passer un peu mais dès que l’intervenant nous montre les photos c’est reparti “ah mais vous avez un grand centre, vous avez de la place c’est pour ça” et moi de leur répondre “le centre où je suis n’à qu’une seule salle que petits et grand se partagent et pourtant on y arrive donc le problème doit venir d’ailleurs…” et elles de reprendre “oui mais nos animateurs seront jamais capable de faire ça…”

                  Bref, petit à petit les directrices avaient l’air de se chercher le plus d’excuses possible pour se conforter dans leur mode de fonctionnement et ne surtout rien changé.

                  au final c’est l’animateur qui se tient devant l’enfant. C’est lui qui doit être convaincu… et c’est pas gagné.

                  Certes, mais le fil de végéteuse le montre, un anim qui y croit mais qui se bat seul contre la machine n’a pas beaucoup de chance. Pourtant je suis bien d’accord sur le fait que c’est bien des anim que le changement devrait venir mais c’est pas gagné.
                  Difficile d’attendre d’un jeune qu’il puisse être en mesure de reproduire autre chose que le système scolaire qui est la seule chose qu’il connait.. La première des choses serait très certainement d’avoir un autre discours sur ce qu’est un temps de loisirs pour les enfants mais ça, ce n’est pas le bafa actuel (une vrai arnaque à 1000€) qui va faire bouger les choses…

                  #53730
                  RMR31
                    @rmr31

                    Shaaa a écrit :

                    Sur 5 ans, avec ton propre regard et tes propres expériences, tu annonces que ça n’a pas changé… Certes. Mais, plus sérieusement, tous les dispositifs (CEL, CLAS, PEL, soutien, accompagnement éducatif, etc.) sont bien plus vieux que ces 5 ans ? Comment prendre du recul, un peu ? Au fait, qui c’est qui réfutait les avis de Images parce qu’ils étaient “subjectifs” et “personnels” ni “étayés” ? 😀

                    C’est très compliqué pour moi de te répondre car j’apprécie ta façon de présenter les choses et le ton que tu emploies, j’aurais certainement plaisir à discuter avec toi en face à face. Et je n’ai donc pas spécialement envie d’être trop direct ou désagréable mais c’est quand même difficile.

                    Car après tout je ne peux te dire qu’une chose, tout ce que tu m’expliques est stérile, inutile, et hors-sujet.
                    D’une tu prêches un convaincu, de deux à aucun moment, je dis bien aucun, tu ne réponds à l’interrogation qui est la mienne, à savoir proposer une source valable, autre qu’un avis subjectif. Cet article n’est rien d’autre que le développement de l’avis condensé par Images que j’ai ciré au début, il n’amène aucun élément concret pour étayer l’idée que l’école “prend” plus de temps aux enfants aujourd’hui qu’elle n’en prenait hier.

                    En ce qui concerne l’avis “subjectif”, la différence c’est que contrairement à vous, moi je l’assume et je le dis. Mon avis est subjectif, c’est pourquoi je me garde bien de le marteler comme une évidence, si un jour on me prouve que l’école phagocyte l’entre enfant plus qu’elle ne le faisait auparavant, alors on en reparlera.

                    En ce qui concerne votre “bloc”, ce qui me gène (pour vous hein), c’est justement qu’il n’est pas “uni” comme tu le présentes, au contraire, vous avez tous (c’est facile à voir pour moi qui vient de l’extérieur et qui vous lit sans a priori) des avis différents, des sensibilités personnelles, mais vous essayez de vous convaincre au contraire que vous allez tous dans le même sens, par manque de confiance certainement, ce qui au final rend très souvent vos propos incohérent. Quand on voit vos retours sur les sujets pratiques (activités, animation, etc.) et quand on lit vos “théories”, je trouve juste dommage que vous sacrifiez ce que vous êtes sur l’autel de ce que vous aimeriez paraître.
                    En conclusion, moi ça ne me dérange pas plus que ça, je fais régulièrement un retour sur mes pratiques, seul ou avec des collègues, ma façon de travailler et claire et cohérente, elle est en accord avec ce que je suis, avec les valeurs que je défend. Bien qu’elle évolue tranquillement au fil des ans elle est désormais rodée, donc vous pourriez être tous de “l’avis contraire” que ça ne me perturberait pas outre mesure, vu que mon avis est correct et légitime. C’est bien pour vous que je trouve ça pathétique, car vous n’assumez pas totalement vos pratiques.

                    #53764
                    erenault
                      @erenault

                      Je vois mal une mairie décidée de laisser ce temps après l’école comme du temps libre durant lequel les enfants peuvent s’organiser comme ils le souhaitent. Ce genre de temps est clairement vu comme inutile ou au mieux les gens sont “dubitatif” sur leur intérêt.

                      C’est effectivement souvent le cas. Pour autant, j’ai eu, récemment, la chance de discuter avec certains “officiels”, que ce soient des élus locaux ou des cadres de certaines DDCS, qui allaient plutôt dans ce sens.
                      Par exemple, Le Foll de la DDCS 92 parle allègrement des “Z’activités” empilées dans les temps de loisirs en déplorant le manque de réflexion globale des encadrants sur le temps de l’enfant. Tenant ce propos devant un certains nombres d’élus à l’enfance, ou de cadres municipaux, il a peut-être une certaine influence sur leur façon de penser (enfin je l’espère 😉 )

                      Dans tous les commentaires que j’ai pu entendre autour de moi, les parents, élus, instits, animateur se demandent comme ils vont “gérer”, “tenir”, “occuper” les enfants de peur que cette bande de sauvages ne fasse pas ce que les adultes veulent.

                      Entièrement d’accord (hélas !). Quoi que puissent décider le maire, le DG, le président d’association, au final c’est l’animateur qui se tient devant l’enfant. C’est lui qui doit être convaincu… et c’est pas gagné.
                      ça me rappelle cette discussion ou celle-ci ou tant d’autres encore…

                      #53765
                      Shaaa
                        @shaaa

                        Oh ben ça alors… Celle-là, c’est la meilleure. 😀

                        Dans l’un des seuls .pdf (leur reste-t-il du temps pour jouer) qui s’approche un peu de cette problématique, à aucun moment le sociologue n’exprime l’idée que ce temps aurait diminué.

                        Attention, petite lecture commentée car, peut-être et ne doutant pas de ton bon foie, tu n’as pas le même article que moi… Mais l’introduction commence mal (p.51).

                        C’est cette lourdeur du temps des écoliers et des collégiens que l’on voudrait illustrer dans une première partie de ce texte. À cette lourdeur s’ajoute le fait que, même dans la part de ce temps dite « temps libre », il n’est guère de temps consacré à… ne rien faire. Cela fera l’objet de la seconde partie de ce texte.

                        Petit passage par les chiffres qui montrent, paradoxalement, le peu de place occupée quantitativement par l’école ou le collège parmi le temps ‘éveillé’ des enfants. Et même, le temps scolaire a diminué en 100 ans (mais il n’en cause pas dans cet article). C’est là qu’il va s’éloigner des chiffres pour deux raisons (p.52).

                        La seconde est, en considérant qu’il est de peu
                        de sens d’additionner ainsi sur le papier des heures étalées
                        sur plusieurs mois, de se pencher sur les journées, ou tout
                        au plus sur les semaines des enfants et des adolescents,
                        cela correspondant mieux à leur temps vécu. […] tout cela
                        est d’autant plus difficile à chiffrer que c’est éminemment
                        variable selon l’âge, le sexe, le milieu social, le lieu de rési-
                        dence… Le temps non scolaire utilisable pour des activités
                        culturelles, ludiques, sportives, c’est souvent… ce qui reste

                        Ensuite parce qu’il faudrait ajouter au temps
                        pour l’école tout ce qui est fait explicitement
                        dans une visée scolaire sans être nécessaire-
                        ment demandé par l’école

                        Autrement dit, la scolarisation du temps dépasse largement le cadre de l’École. Les enfants et les jeunes ne sont plus à l’École mais ils travaillent encore pour Elle : cours particuliers, orthophonie, devoirs, etc. Tout ça parce que (p.52) :

                        les enjeux scolaires se sont considérablement alourdis

                        Et ce paragraphe est assez clair, p.53 et c’est moi qui souligne :

                        C’est aussi aux attentes scolaires que
                        sont rapportés, au moins en partie, le contrôle
                        des comportements, l’intégration des règles de
                        vie quotidienne, que les animateurs d’activités
                        en dehors de l’école se donnent comme objectifs
                        (entre autres, mais pas exclusivement, dans
                        les dispositifs d’accompagnement scolaire): on
                        insiste volontiers sur le fait que cela apprend
                        à vivre à l’école, et que l’institution scolaire
                        attend qu’on lui livre des élèves «scolarisables»

                        Le temps hors école est “mité” par l’école puis il reste les activités : “du sport, des activités culturelles ou artistiques autres que celles pratiquées à l’école” (p.53). Dans le soucis de les occuper, et de rentabiliser ce temps pour favoriser la réussite scolaire, c’est aussi un risque.

                        Celle de se sacrifier au «culte de la performance»,
                        pour parler comme A. Ehrenberg : le souci d’excellence de
                        leurs enfants

                        On le retrouve notamment dans les classes favorisés ce qui produit un appel d’air pour les classes défavorisés qui souhaitent, peut-être plus, la réussite scolaire de leurs enfants (p.53-54).
                        Parenthèse : Les diverses activités périscolaire rentrent farpaitement dans le schéma de la compétition scolaire et de sa domination. Les animateurs doivent suppléer à l’École pour que tout le monde puisse y participer. Intéressant comme métier…

                        La suite annonce la couleur (p.54) et je souligne.

                        […] on comprend les raisons et l’intérêt de proposer aux enfants et aux adolescents des activités diversifiées. Toutefois, cette préoccupation semble faire peu de place, à nos yeux, à ce qui nous paraît une autre exigence, différente potentiellement mais non fatalement contradictoire avec la précédente: celle de disposer de temps pour ne rien faire. […] Que ce soit dans le cadre familial, ou dans des structures collectives, ce temps pour «ne rien faire», reconnu comme tel, valorisé comme tel, est réduit.

                        Le plus drôle arrive avec la situation d’une animatrice sur un temps méridien participant à un CEL. On passe sur la situation cocasse où des copines détournent à leur avantage les propositions des animateurs mais nous inquiétons pas, leurs projets seront évalués positivement. Glasman replace les bonnes explications “rationnelles” et “raisonnables” qui sont à la base de cette exemple : une diversité d’activités pour la découverte et la sociabilité et lutter contre les inégalités (p.55-56). Il faut bien “rentabiliser aussi le temps libre” (p.55) !

                        Toute la page 56 est magistrale. On retrouve toutes nos préoccupations de l’animation (il manque la question des attentes des parents évoquée plus haut) :

                        . Il semble difficile d’imaginer des activités « libres » qui soient cadrées et
                        contrôlées par les adultes mais non organisées par eux, qui se déroulent sous leur responsabilité et leur surveillance mais sans qu’ils y soient impliqués. Est-il si vrai que « les enfants ne savent plus jouer seuls», c’est-à-dire sans qu’un
                        adulte stimule et mène le bal ? Et, si cela est vrai, quelles conséquences en tirer pour ceux qui entendent éduquer ? Enfin, cette crainte de l’inoccupation renvoie aussi la position difficile dans laquelle elle met les adultes payés pour assurer des activités, et qui ont alors le sentiment, si les enfants s’occupent seuls, jouent seuls, de ne servir à rien, de ne pas faire leur boulot, éventuellement de «gagner leur argent à ne rien faire », et de ne pas mettre en œuvre leurs compétences spécifiques d’animation sportive, culturelle, ou autre; et cela d’autant plus fortement qu’ils ont le sentiment, parfois justifié, que ce qu’ils ont à proposer
                        est de qualité

                        Et la question du projet revient (je souligne) (p.56) !

                        Les procédures elles-mêmes les comportent, elles sont sources d’apprentissages sociaux volontiers sollicités de mise en place des contrats éducatifs locaux, qui prévoient que soient élaborés des «projets», semblent exclure ou rendre peu imaginable que l’on se propose tout simplement de laisser les enfants ou les adolescents s’occuper à leur guise dans un cadre sécurisé par les adultes.

                        V. Laforets demande à l’animatrice si les enfants ont la possibilité de rester dans la cour, sans occupation précise. L’animatrice répond non, que cette activité n’existe pas, et que c’est seulement en fin d’année, quand les étudiants embauchés comme animateurs ne sont plus là en raison de leurs propres examens, que les enfants ont cette possibilité. À la question de l’enquêtrice, voulant savoir pourquoi cela se fait pas en cours d’année, l’animatrice répond : pour cela, il faudrait faire un projet !

                        C’est quand même drôle non ? 😀 Ensuite, il discute de quelle posture pourrait avoir l’adulte sur un “temps libéré” de sa présence… En conclusion, on retrouve notre objet :

                        Insister, comme on le fait ici, sur la nécessité de ménager aux enfants et aux adolescents du temps pour « ne rien faire »

                        S’il y a nécessité de, c’est quand il y en a pas suffisamment non ? Il continue (p.57) (le dernier paragraphe est très drôle mais c’est un autre sujet) :

                        Le propos vient seulement inviter à « desserrer » les emplois du temps déjà amplement chargés par des obligations liées à la scolarité, à prévoir des « respirations » dans les rythmes quotidiens ou hebdomadaires.

                        Alors ? Je ne suis pas convaincu par ta lecture. Aussi, je t’invite à t’intéresser de plus près aux écrits de D. Glasman qui a beaucoup étudié le question du temps autour de l’école. Étrangement, on le retrouve dans le document présenté à la page précédente, à la page 4. Je cite :

                        D. Glasman dénonce ce qu’il appelle « l’envahissement du scolaire » qui se développe largement depuis plus de 30 ans sous forme de dispositifs d’accompagnement destinés aux élèves, de la maternelle au lycée, pas seulement dans les quartiers défavorisés. Ce n’est pas tant la scolarisation du temps qu’il regrette mais plutôt « la forme dans laquelle ces accompagnements sont organisés ».

                        Il est aussi cité B. Bier, sociologue à l’INJEP régulièrement cité (ou invité) sur les questions de politiques éducatives et territoriales. De quoi il cause ? Désolé, ça ne va toujours pas dans ton sens.

                        « Il existe un phénomène inquiétant, au carrefour de la
                        demande des politiques et des acteurs éducatifs, qui consiste
                        à vouloir occuper ou éduquer l’enfant et le jeune dans l’ensemble
                        de ses temps de vie. Du «harcèlement éducatif» en quelque sorte »

                        Maintenant, on pourrait aller plus loin en se servant des auteurs cités par Glasman ou Bier. Pourquoi ne pas lire l’article de J. Houssaye sur les CVL prisonniers de la forme scolaire ? Les travaux de L. Lescouarch sur l’accompagnement à la scolarité ? Ceux de G. Vincent sur la forme scolaire ? Ceux de J. Zaffran sur le loisir des collégiens ?

                        Mais je crois que tu atteints des sommets lorsque tu dis ceci :

                        Moi je pense pour avoir travaillé quand même plus de cinq ans en périscolaire que ce temps existe toujours, qu’il n’est pas plus en augmentation qu’en diminution

                        Sur 5 ans, avec ton propre regard et tes propres expériences, tu annonces que ça n’a pas changé… Certes. Mais, plus sérieusement, tous les dispositifs (CEL, CLAS, PEL, soutien, accompagnement éducatif, etc.) sont bien plus vieux que ces 5 ans ? Comment prendre du recul, un peu ? Au fait, qui c’est qui réfutait les avis de Images parce qu’ils étaient “subjectifs” et “personnels” ni “étayés” ? 😀

                        Les légalistes parleront de “parole” contre “parole”… Mais, tu avais persévéré en demandant des sources. Maintenant que tu les as, on peut en attendre de même de ta part : quelles sont tes sources pour argumenter ou justifier de cette observation ? Pas de soucis, je suis patient et curieux.

                        Que ce qui est avancé par ces différents auteurs ne te plaisent pas, remettent en question ton métier, c’est quelque chose d’entendable. Par contre, de là à les réfuter voire à nous rejeter la faute sur nos lectures tronquées, c’est autre chose de plutôt rigolo. 😀

                        Dernière chose, tu as peut-être l’impression de te retrouver face à un bloc uni ; il n’en est rien. Nous avons tous plus ou moins subi les foudres un jour ou l’autre… et à force de débats et de confrontations d’idées, elles ont pu évolué. D’ailleurs, c’est ce qui est bien avec un forum, tu peux relire les anciens messages écrits par tel ou tel membre.

                        #53770
                        Images
                          @images

                          Je crois tout à fait sérieusement que ce temps “périscolaire” devrait être une possibilité pour le gamin de se soustraire à tout ce monde adulte (juste parce qu’il en a déjà pris 5 heures 30 dans la tête, sans compter la cantoche, et que, le soir, il sera avec ses parents, pas avec ses potes.

                          A mon avis cette réforme, si elle a au moins le mérite de mettre moins d’animateur pour casser les pieds des gosses, a la gros inconvénient de laisser le champ à la culture “occupationniste”…

                          Je vois mal une mairie décidée de laisser ce temps après l’école comme du temps libre durant lequel les enfants peuvent s’organiser comme ils le souhaitent. Ce genre de temps est clairement vu comme inutile ou au mieux les gens sont “dubitatif” sur leur intérêt.
                          Dans tous les commentaires que j’ai pu entendre autour de moi, les parents, élus, instits, animateur se demandent comme ils vont “gérer”, “tenir”, “occuper” les enfants de peur que cette bande de sauvages ne fasse pas ce que les adultes veulent.

                          Concrètement, je ne vois pas comment cette réforme peut prétendre alléger le rythme scolaire si les enfants passent toujours autant de temps à être contrains par une activité…

                          #53771
                          RMR31
                            @rmr31

                            Images a écrit :

                            Pour te faire plaisir et vu que tu n’as pas été capable citer la MOINDRE source étayant tes propos voici un petit cadeau :

                            Je n’ai pas exprimé d’avis, je t’ai juste demandé si tu avais des sources pour appuyer tes dires, ce qui apparemment n’est pas le cas.

                            erenault a écrit :

                            bref, dans ce petit article assez simple, Delalande montre assez clairement la richesse du temps entre-enfant, dans la construction des codes sociaux entre pairs.

                            Non tu n’as toujours pas compris, je te remet la phrase qui est à l’origine de mon intervention :

                            Images a écrit :

                            Le problème aujourd’hui c’est que l’enfant a de moins en moins la possibilité la possibilité d’échapper au contrôle de l’adulte.

                            Je demande une source expliquant clairement que le temps disponible “entre enfant” diminue, comme l’exprime Images.
                            Dans l’un des seuls .pdf (leur reste-t-il du temps pour jouer) qui s’approche un peu de cette problématique, à aucun moment le sociologue n’exprime l’idée que ce temps aurait diminué.

                            Donc en gros :

                            1.
                            Vous jugez que le temps passé par les enfants “a ne rien faire” est important dans son développement, ce avec quoi en plus je suis d’accord je me cite :

                            RMR31 a écrit :

                            Ce temps [entre enfants] qui est important dans leur structuration […]

                            2.
                            Vous partez du principe que ce temps est en diminution au fil du temps.

                            3.
                            Vous en déduisez qu’il faut partir en “croisade” pour rendre ce temps aux enfants.

                            Mon avis est que (qu’on soit d’accord avec vous sur la partie 1. ou pas) la 2. n’est en rien prouvée. Moi je pense pour avoir travaillé quand même plus de cinq ans en périscolaire que ce temps existe toujours, qu’il n’est pas plus en augmentation qu’en diminution, et que donc par conséquent l’énergie dépensée dans le 3. est inutile.

                            Ce que j’expliquais donc de façon très simple c’est qu’en gros il fallait des sources pour l’affirmation n°2, afin de passer de la 1 à la 3. Or vous ne m’avez donnez que des liens qui parlent de la partie 1.

                            Je ne peux pas faire plus clair, désolé si vous partez encore en HS.

                            Et encore une fois, je le répète, même si j’ai tendance à ne voir dans vos propos que le syndrome du “c’était mieux avant”, je ne vais pas du tout à l’encontre de ce que vous avancez, je ne cherche pas particulièrement à vous prendre en défaut, je suis sincèrement dubitatif.
                            J’aimerais avoir des études sociologiques concrètes qui montreraient que votre croisade n’est pas “vaine”, car de ce que moi je vois au quotidien c’est que les enfants ont toujours largement ce temps pour eux à ne “rien faire”, avant, pendant (récrés) et après l’école.

                            #53773
                            erenault
                              @erenault

                              Machin a écrit :

                              En effet … te conforte dans tes certitudes.

                              🙄

                              bref, dans ce petit article assez simple, Delalande montre assez clairement la richesse du temps entre-enfant, dans la construction des codes sociaux entre pairs.

                              et c’est ce qui, il me semble, place ce type d’étude (voir le post d’image qui en sort pas mal) en plein dans le sujet. de fait, sur ce type de construction de lien social, peu importe le nombre d’encadrant, l’idée c’est bien de laisser les enfants entre eux, construire leurs règles, rêvasser bavasser, bref, faire ce qu’ils ne peuvent faire que pendant ce court instant.

                              Or, ce temps là tend à diminuer assez drastiquement. il suffit de regarder les règlements des écoles pour se rendre compte du nombre de jeux interdits, du nombre d’occupations bannies, du rétrécissement de la possibilité pour l’enfant de faire ce qu’il souhaite.

                              Alors, on en revient à ce temps “periscolaire” :nc:
                              Est-ce que la norme scolaire doit intervenir dans le temps libre ? quel positionnement l’animateur devrait prendre ? quel est son rôle, sa compétence ? je cite : “on vient à l’animation avec ce qu’on est” et c’est tout. on ne projette pas l’enfant, dans ce qu’il devrait, on dans ce qu’il est censé, avoir besoin/envie.
                              C’est soi qu’on projette, avec tout ce dont on est capable d’écoute, de vigilance, et de respect pour quelqu’un qui est, lui, à sa place, alors que l’animateur, lui… ben qu’est-ce qu’il fout au milieu de gamins, en fait ?

                              Je crois tout à fait sérieusement que ce temps “périscolaire” devrait être une possibilité pour le gamin de se soustraire à tout ce monde adulte (juste parce qu’il en a déjà pris 5 heures 30 dans la tête, sans compter la cantoche, et que, le soir, il sera avec ses parents, pas avec ses potes.

                              m’enfin, d’autres li disent beaucoup mieux que moi (et c’est pour ça qu’ils écrivent des bouquins et pas moi, d’ailleurs ! :pint: )

                              #53793
                              Images
                                @images

                                Ok, fidèle à toi même.. C’est ce genre de propos qui m’avaient désobligés quand j’ai posté, je me suis dit peut être que l’on pourrait avoir un échange respectueux mutuellement.. Il semblerait que no

                                Où est le respect envers les enfants quand tu écris ça :

                                Puis je suis pas sûr que les enfants aient la maturité et l’expérience suffisante pour se positionner sur ce genre de questions.
                                Je trouve ça léger d’utiliser les enfants pour créditer ton propos.

                                Tu voudrais être respecter alors que tu juge les enfants trop con pour oser donner leur avis sur ce qu’ils veulent faire durant LEUR temps de loisirs….

                                Je connais peu les délires des forums, mais suffisamment ceux de la rhétorique pour savoir qu’une des premières techniques quand on est pas très sur de soi c’est de se réclamer de la majorité (cf. Images : “Tes nombreux post sur ce fil ont convaincus tout le monde ici […]”) ou de réduire son opposant à l’unité, comme ta tentative de me faire passer pour je ne sais qui.

                                tu écrivais ça à la page “17” et maintenant tu écris ça

                                , c’est un peu à lui de proposer des éléments tangibles pour étayer sa base chancelante.

                                mais pour l’instant je ne vois dans son argumentaire qu’un fantasme passéiste.

                                Sinon, accessoirement, vous êtes un peu lourds à fonctionner en bande. Le sectarisme sur un sujet précis, sur lequel vous étiez pour la plupart dans un consensus acquis, je veux bien, je savais à quoi m’attendre en mettant ma patte dans l’engrenage, mais quand ça se répercute sur tout et n’importe quoi ça devient un peu pathétique ces relents de communautarisme déplacés.

                                J’ai du me taper du début à la fin cette surenchère de niaiseries qui verbalise maladroitement ce que n’importe quel animateur un peu impliqué aura intégré après une semaine de cour d’école.

                                Vous n’êtes pas objectifs. Ton hors-sujet et la preuve que vous ne savez même plus de quoi je parle. En fait tu viens de t’inventer un “opposant” pour le simple plaisir de mener une croisade qui te conforte dans tes certitudes

                                Encore une fois je laisse chacun se faire son idée

                                Pour te faire plaisir et vu que tu n’as pas été capable citer la MOINDRE source étayant tes propos voici un petit cadeau :

                                Un extrait sur l’anthropologie de l’enfance

                                la page de Julie Delalande sur laquelle tu pourras trouver tout ses ouvrages

                                une conférence de Louis Espinassous dans la continuité de son livre “pour une éducation buissonnière”

                                Une fiche de lecture sur le livre d’Odile Périno “des espaces pour jouer”

                                plus quelques articles en PDF autour de cette thématique

                                #53794
                                Pierre
                                  @pierre-37

                                  Images a écrit :
                                  Hélios ton post est aussi brouillon que tes précédents mais je vais quand même prendre la peine de te répondre…

                                  Ok, fidèle à toi même.. C’est ce genre de propos qui m’avaient désobligés quand j’ai posté, je me suis dit peut être que l’on pourrait avoir un échange respectueux mutuellement.. Il semblerait que non.

                                  Plus très envie pour le coup. Je n’ai pas envie de répondre à tes invectives, comme je t’ai dis mon temps est trop précieux.

                                  Pas grave ça ne m’affecte pas, je trouve simplement dommage que des gens se permettent de rabaisser leur interlocuteurs de cette façon, les accueillir de façon condescendante.. Tu es juste odieux.
                                  Je vois ça comme un petit jeu puéril auquel je n’ai nulle envie de participer, j’ai passé l’âge de m’évertuer à des vétilles aussi infantiles, j’te souhaites bon courage tout de même dans la vie, tu vas en avoir besoin.
                                  Toi aussi tu es grand, comme tu le dis si bien.

                                  Je pense que tu n’es pas quelqu’un qui mérite d’être connu, ni personnellement, ni pour un simple échange épistolaire, manifestement.
                                  Bon vent.

                                  #53797
                                  RMR31
                                    @rmr31

                                    erenault a écrit :

                                    J’ai peut-être mal lu […]

                                    En effet tu as mal lu ! Et je ne te remercie pas 🙂

                                    J’ai du me taper du début à la fin cette surenchère de niaiseries qui verbalise maladroitement ce que n’importe quel animateur un peu impliqué aura intégré après une semaine de cour d’école.

                                    erenault a écrit :

                                    désolé de réagir à ce que tu dis (et de ne pas être d’accord avec toi, au demeurant). désolé aussi d’être plusieurs à manifester ce désaccord. on a peut-être lu les mêmes bouquins qui sait ? ou peut-être qu’on a les mêmes “bases chancelantes” ?

                                    Bah j’accepte tes excuses si elles sont sincères mais disons que si tu laissais le principal intéressé répondre ça éviterait les échanges inutiles avec toi qui n’a même pas compris ma question, au demeurant assez simple.

                                    plait-il ? je comprends pas bien, là, en fait.

                                    Vous n’êtes pas objectifs. Ton hors-sujet et la preuve que vous ne savez même plus de quoi je parle. En fait tu viens de t’inventer un “opposant” pour le simple plaisir de mener une croisade qui te conforte dans tes certitudes.

                                    #53799
                                    erenault
                                      @erenault

                                      Oui enfin c’est lui qui base son raisonnement sur un avis purement subjectif, c’est un peu à lui de proposer des éléments tangibles pour étayer sa base chancelante.

                                      J’ai peut-être mal lu, mais j’ai l’impression que cet avis que tu trouves purement subjectif est étayé un brin par quelques auteurs (cités dans quelques posts) et auxquels les posteurs se réfèrent… c’est assez tangible ou la base est toujours chancelante ?
                                      et au cas où… cadeau ! 🙂

                                      Sinon, accessoirement, vous êtes un peu lourds à fonctionner en bande.

                                      désolé de réagir à ce que tu dis (et de ne pas être d’accord avec toi, au demeurant). désolé aussi d’être plusieurs à manifester ce désaccord. on a peut-être lu les mêmes bouquins qui sait ? ou peut-être qu’on a les mêmes “bases chancelantes” ?

                                      quand ça se répercute sur tout et n’importe quoi ça devient un peu pathétique ces relents de communautarisme déplacés

                                      plait-il ? je comprends pas bien, là, en fait.

                                      m’enfin…
                                      pour revenir à la réforme, un papier publié dans l’express hier sous-entend que le monde dit “de l’éduc pop” aurait des messages à faire passer sur la question. intéressant que ce soit dans l’express, d’ailleurs !

                                      #53800
                                      RMR31
                                        @rmr31

                                        Shaaa a écrit :

                                        Après, c’est sympa de se renvoyer la balle en termes : “ce n’est qu’un avis personnel”.

                                        Oui enfin c’est lui qui base son raisonnement sur un avis purement subjectif, c’est un peu à lui de proposer des éléments tangibles pour étayer sa base chancelante. D’autant que pour être totalement sincère je n’ai pas vraiment d’avis sur la question, pour moi c’est stable et je n’ai jamais rien lu qui irait dans un sens ou dans l’autre (ou alors de façon anecdotique et ça ne m’a pas marqué), en cela je suis tout à fait prêt à accepter son raisonnement et donc le travail nécessaire qui irait avec (rendre aux enfants ce temps qui est important dans leur structuration) mais pour l’instant je ne vois dans son argumentaire qu’un fantasme passéiste.

                                        Sinon, accessoirement, vous êtes un peu lourds à fonctionner en bande. Le sectarisme sur un sujet précis, sur lequel vous étiez pour la plupart dans un consensus acquis, je veux bien, je savais à quoi m’attendre en mettant ma patte dans l’engrenage, mais quand ça se répercute sur tout et n’importe quoi ça devient un peu pathétique ces relents de communautarisme déplacés.

                                        Merci pour le lien, je te fais un retour ce soir.

                                        #53807
                                        Shaaa
                                          @shaaa

                                          *toussote*

                                          Ce n’est pas si sûr… 😀

                                          http://ife.ens-lyon.fr/vst/DA/detailsDossier.php?parent=accueil&dossier=81&lang=fr

                                          (vers la page 4 si tu ne veux pas tout lire)

                                          Après, c’est sympa de se renvoyer la balle en termes : “ce n’est qu’un avis personnel”. Tu peux aussi nous montrer en quoi ça n’a pas évolué. Or que ce soit sur un temps court (quelques années, plus ou moins dizaines) ou sur un temps long (une centaine d’années voire quelques), je n’ai pas vu (ni lu) de sociologues ou d’historiens qui auraient montré le contraire.

                                          Même sur la question des mondes virtuels, un certain P. Schmoll évoque les jeux vidéos comme un des rares lieux où les jeunes peuvent agir sur le monde… Ce qui est assez comique, n’est-il pas ? 😀

                                          #53809
                                          RMR31
                                            @rmr31

                                            Images a écrit :

                                            Le problème aujourd’hui c’est que l’enfant a de moins en moins la possibilité la possibilité d’échapper au contrôle de l’adulte. Je pense que c’est le rôle des animateurs que de permettre a ces enfants de se retrouver entre eux, de favoriser cet entre-enfant par des aménagements, par la mise à disposition de matériel, etc.

                                            Les enfants ne sont ni plus ni moins “entre eux” qu’avant. Tant que tu ne sauras pas étayer ton avis avec autre chose qu’un point de vue personnel et subjectif, la seule chose qui ressortira de ton discours c’est le syndrome du “c’était mieux avant”.

                                            De plus l’avènement des réseaux sociaux tend plutôt vers la consolidation de ces entre-enfant que vers sa disparition.

                                          20 sujets de 101 à 120 (sur un total de 303)
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