Réforme des rythmes : les taux d’encadrement périscolaires revus à la baisse

  • Ce sujet contient 302 réponses, 32 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Shaaa, le il y a 8 années.
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    Messages
  • #54137
    moilapa
      @moilapa

      édit tardive : Roger Cousinet (un inspecteur d’Académie au début du 20 ème siècle) plus intéressant à lire pour un animateur que les Freinet et autres Montessori (une cinglée italienne)

      #54142
      moilapa
        @moilapa

        Ne faites pas tourner le débat autour des propos d’une andouille.
        Ne répondez pas aux trolls : ça n’apporte rien à l’échange.

        Pour un animateur qui ne connaîtrait pas la spécificité du claé, ne verrait pas en quoi il n’est pas nécessaire que le taux d’encadrement en claé soit en dessous de celui d’un autre type d’acceuil (un fait établi pourtant) on pourrait par exemple en partie faire le lien avec le temps de “récréation” sur un centre de loisirs ou une colo : quand “traditionnellement” une partie de l’équipe prend une pause et que quelques adultes surveillent les enfants… (au passage, on peut s’interroger sur la nécessité d’une récréation dans ce qui serait soit disant un temps de loisirs !!!)

        Les enfants jouent entre eux, sans la nécessité de l’adulte.

        Repensez à ce qu’était la récréation de votre enfance.

        A ce qu’est une récréation, sa raison d’être : permettre aux enfants de souffler entre deux temps de classe, pouvoir échapper à cette situation de soumission à l’adulte, de contraintes de la classe : position assise…

        A ce qu’est un loisir : imaginez un trou du cul qui viendrait, sur le bar où vous vous retrouvez avec des potes, vous expliquer les contraintes qu’il juge nécessaires.

        à lire : la cour de récré : pour une anthropologie de l’enfance de Julie Delalande
        et ses autres publications sur le sujet.

        Et plus généralement toute l’anthropologie de l’enfance (socio anthropologie de l’enfance)

        En cherchant un peu sur le forum, vous trouverez des dizaines d’auteurs déjà cités.

        #54146
        crevette76
        Administrateur
          @crevette76

          —————-c’est un peu hors sujet avec le truc d’origine peut-être, mais…—————-
          c’est quoi “des petits inadaptés sociaux” 😕

          #54149
          Images
            @images

            de quel droit vous vous autoproclamez comme des divins apôtres ?

            Je ne vois pas d’où tu sors ça….
            C’est toi qui nous voit comme ça mais sans doute as tu besoin de références… auquel cas je suis ravi de jouer ce rôle pour toi 🙂

            moi j’affirme qu’ils apprécie la présence des animateurs, qu’ils la recherchent parfois même

            symdrôme de Stokholm ? non je plaisante (quoi que…)
            Dans une situation ou l’adulte est tout puissant et pense à la place de l’enfant, où tout est pré-maché, pré-pensé, où il n’y a pas lieu de réfléchir, de se poser des questions, oui la présence de l’adulte PEUT être recherchée mais c’est un peu le même discours que l’on trouve dans les sectes non ?

            La vrai question a mon sens est : que recherche vraiment les enfants dans un contact avec un AUTRE (adulte ou enfant) durant son temps de loisirs et quel en est l’enjeu pour lui ?

            n ce qui concerne la relation entre la société et l’accueil de loisir, ma réponse est oui, je pense qu’il faut reproduire ce shéma basé sur la contrainte de la vie en collectivités dans tous les temps où cela sera nécessaire (Repas, transports, respect d’autrui, etc.) pour moi l’accueil de loisirs n’est pas un monde à part, je n’ai pas pour objectif éducatif d’encourager le développement de petits inadaptés sociaux.

            Dans ce cas il me semble qu’io recrute dans les “boot camp” pour enfants aux USA, tu devrais postuler… Perso je fais ce boulot pour essayer de changer les choses même si le combat est perdu d’avance, je constate une fois de plus qu’un sacré paquet de gens dans le secteur de l’animation manque cruellement de Corones…

            #54151
            erenault
              @erenault

              En ce qui concerne la relation entre la société et l’accueil de loisir, ma réponse est oui, je pense qu’il faut reproduire ce shéma basé sur la contrainte de la vie en collectivités dans tous les temps où cela sera nécessaire (Repas, transports, respect d’autrui, etc.)

              qui décide que c’est nécessaire ?
              et c’est quoi, réellement, le respect d’autrui ? ça inclut le respect de l’enfant ? dans tout ce qu’il a d’original et d’unique ? ou est-ce que ça l’exclut dans son originalité, est-ce que ça ne le met pas dans le droit chemin tracé pour lui dans tant d’autres temps de sa vie ?

              pour moi l’accueil de loisirs n’est pas un monde à part, je n’ai pas pour objectif éducatif d’encourager le développement de petits inadaptés sociaux.

              c’est quoi un inadapté social ? c’est quelqu’un qui refuse ? quelqu’un qui dit non, au nom de ce qu’il croit alors que la société, les autres, les adultes ici, lui disent le contraire ?
              il est où le “citoyen libre penseur” ?

              #54195
              RMR31
                @rmr31

                Images a écrit :

                Non, l’adulte qui choisit de quitter son boulot et d’envoyer une lettre de démission ne verra pas ces parents être convoqués, il n’ira pas voir un psychologue pour des troubles du comportement, il n’aura pas d’AVS, il ne se prendra pas des punitions à répétition, etc… L’adulte lui est libre de quitter son boulot et d’en trouver un autre, ou pas, quand il le souhaite.

                Je n’ai pas dit que l’animateur aurait à subir les “mêmes” réponses, j’ai dit que lui aussi souffrirait des répercussions de son geste (chômage, problème financier, etc.). Que tu le veuilles ou non, l’enfant comme l’adulte ont le choix. Après la problématique que tu soulèves en dessous (à savoir que l’enfant est lui en situation de “loisir” tandis que l’animateur “travaille”, ça on peut en discuter, oui, en dessous donc).

                Images a écrit :

                Par exemple, en quoi cette vie de contraintes dont la société regorge doit avoir une répercussion sur le temps de loisirs des enfants ? Doit on confronter les enfants à ces contraintes durant LEUR temps de loisirs alors qu’ils le vivent tous le reste du temps entre l’école, les obligations familiales, les activités sportives, etc…
                Est ce que parce-que la société est comme ça il faut forcément reproduire ce schéma ?

                Encore une fois c’est vous qui voyez l’animateur comme une contrainte, j’ai la même réponse qu’à l’autre guignol, de quel droit vous vous autoproclamez comme des divins apôtres ? L’animateur n’est pas automatiquement une contrainte pour l’enfant et si vous estimez que les enfants veulent être juste entre eux, moi j’affirme qu’ils apprécie la présence des animateurs, qu’ils la recherchent parfois même.
                En ce qui concerne la relation entre la société et l’accueil de loisir, ma réponse est oui, je pense qu’il faut reproduire ce shéma basé sur la contrainte de la vie en collectivités dans tous les temps où cela sera nécessaire (Repas, transports, respect d’autrui, etc.) pour moi l’accueil de loisirs n’est pas un monde à part, je n’ai pas pour objectif éducatif d’encourager le développement de petits inadaptés sociaux.

                #54258
                Images
                  @images

                  Après effectivement comme tu le dis il souffrira sans doute de la “réponse” du système mais ni plus ni moins que l’adulte qui “démissionne”.

                  Non, l’adulte qui choisit de quitter son boulot et d’envoyer une lettre de démission ne verra pas ces parents être convoqués, il n’ira pas voir un psychologue pour des troubles du comportement, il n’aura pas d’AVS, il ne se prendra pas des punitions à répétition, etc… L’adulte lui est libre de quitter son boulot et d’en trouver un autre, ou pas, quand il le souhaite.

                  Je ne vois pas trop ce que tu attends en fait, évidemment que la vie en société est remplie de contraintes, tu veux que je développe quoi ?

                  Par exemple, en quoi cette vie de contraintes dont la société regorge doit avoir une répercussion sur le temps de loisirs des enfants ? Doit on confronter les enfants à ces contraintes durant LEUR temps de loisirs alors qu’ils le vivent tous le reste du temps entre l’école, les obligations familiales, les activités sportives, etc…
                  Est ce que parce-que la société est comme ça il faut forcément reproduire ce schéma ?

                  #54264
                  RMR31
                    @rmr31

                    Images a écrit :

                    Si, les adultes peuvent dire “je démissionne” et se barrer les enfants, eux ne le peuvent pas, ils ont pas le choix… enfin si ils peuvent entrer en rebellions contre ce “système” mais dans ce cas, ils seront traités comme des anormaux des enfants “difficiles” qu’il faut corriger…

                    Tu réponds toi même à ta question, l’enfant aussi peut dire non. Après effectivement comme tu le dis il souffrira sans doute de la “réponse” du système mais ni plus ni moins que l’adulte qui “démissionne”.

                    Images a écrit :

                    Donc pour toi la vie en société c’est de subit ????? J’aimerais bien que tu développe un peu cette affirmation parceque j’ai peur de ne pas très bien comprendre ????

                    Je ne vois pas trop ce que tu attends en fait, évidemment que la vie en société est remplie de contraintes, tu veux que je développe quoi ?

                    #54266
                    moilapa
                      @moilapa

                      Bon… si il y a des personnes qui ont des choses à dire sur le sujet (intéressantes si possible, on se lasse vite des gens pas foutus de dire ce que pourrait être leur point de vue étayé) (et surtout qui connaissent ce dont on parle ici, ce qui me semble être un minimum de correction vis à vis des autres posteurs)… En quoi ce nombre d’adultes n’est pas ici garant d’une quelconque qualité… De ce que la question est bien dans cette particularité qui fait que l’on ne peut penser comme dans une colo et autres regroupements…

                      Spécificité de l’animation en claé (pour rappel pour les andouilles qui ne verraient pas en quoi il y aurait sur ce sujet même spécificité : même les andouilles de J et s ont reconnu cela : un nombre d’animateurs par enfants différent que dans les autres types d’acceuil enfants du sociocul : ça date de pas très longtemps tout ça…)

                      donc, si il y a des gens qui veulent échanger sur cette spécificité qui fait que l’on a pensé qu’un animateur claé pouvait “avoir” plus d’enfants qu’un animateur colo par exemple… et sur ce nouveau chiffre qui lui tourne autour de la question du coût de l’animateur plus que d’une autre question… Et donc de là d’une autre spécificité de cet animateur claé que l’on ne peut enculer via le CEE et qu’il faut donc payé lui, salarié…

                      #54268
                      Images
                        @images

                        Les enfants sont autant livrés aux animateurs que les animateurs le sont aux enfants et à leur direction, bref je ne vois aucune différence là, tout le monde subit, c’est un peu ça la société.

                        Si, les adultes peuvent dire “je démissionne” et se barrer les enfants, eux ne le peuvent pas, ils ont pas le choix… enfin si ils peuvent entrer en rebellions contre ce “système” mais dans ce cas, ils seront traités comme des anormaux des enfants “difficiles” qu’il faut corriger…

                        Donc pour toi la vie en société c’est de subit ????? J’aimerais bien que tu développe un peu cette affirmation parceque j’ai peur de ne pas très bien comprendre ????

                        #54273
                        RMR31
                          @rmr31

                          moilapa a écrit :

                          Pratique et théorie sont deux choses indissociables. L’un n’existe pas sans l’autre et ici il me semble sans intérêt d’évoquer l’un sans l’autre. Parce que c’est JUSTEMENT la question !!!!! Comment une vision de l’enfance se traduit in situ !!! Dans ce contexte particulier de la cour d’école.

                          Sinon : Il ne s’agit pas de se “gargariser” , mais de penser, d’être capable de penser et d’échanger. Et d’expérimenter. D’analyser des pratiques, des organisations, des façons d’envisager ce métier. Sinon quel intérêt de venir ici ? (et quel intérêt à certains des messages ici…)

                          Ce n’est pas mon avis, même si notre théorie se nourrie de notre pratique elle peut s’exprimer aussi en tant que telle.

                          Je “viens ici”, puisque tu amènes le sujet, pour lire des avis divers et variés, notamment (sur ce thread) en ce qui concerne la réforme des rythmes scolaire et pas du tout pour avoir des retours d’expériences.
                          L’échange sur les pratiques je l’ai H24 dans mon travail et dans mes activités d’animation volontaire, il est bien plus riche car le média s’y prête (face à face, cas concrets, actions précises et connues des deux interlocuteurs, etc.).

                          moilapa a écrit :

                          Sinon : pourquoi pas sur le côté connard des enfants, etc… à la nuance prêt que eux n’ont pas choisi d’être sur l’école, de supporter cette collectivité monstrueuse. que eux actuellement n’ont aucune arme pour agir sur ce fonctionnement. Et que ce sont eux qui sont livrés aux animateurs et non l’inverse. Et que eux, si ils avaient un début de pouvoir, ce qu’ils demanderaient, ce n’est pas un teubé de plus sur sa cours de récréation.

                          De la même façon que les animateurs n’ont pas choisi le système dans lequel ils évoluent. Les enfants sont autant livrés aux animateurs que les animateurs le sont aux enfants et à leur direction, bref je ne vois aucune différence là, tout le monde subit, c’est un peu ça la société.

                          moilapa a écrit :

                          J’ai l’impression par exemple ici que nombre d’intervenants n’ont jamais foutu les pieds sur un claé, qu’ils argumentent sur une “animation généraliste”, quand il s’agit ici d’un contexte très précis qui n’a rien à voir avec par exemple une colo, un clsh…

                          Et quand bien même, ici le sujet c’est la réforme des rythmes scolaires, encore heureux que soient pris en compte l’avis de personnes qui ne sont pas toutes forcément issues de l’animation professionnelle. Quant au fait que l’animation en CLAE n’a rien à voir avec l’animation en colonie, ça te regarde, et je ne suis pas du tout d’accord,pour moi si il y a des différences évidentes, il y a aussi pas mal de similitudes.

                          #54376
                          moilapa
                            @moilapa

                            (je me suis planté dans le nombre d’enfants de cette école)

                            Pratique et théorie sont deux choses indissociables. L’un n’existe pas sans l’autre et ici il me semble sans intérêt d’évoquer l’un sans l’autre. Parce que c’est JUSTEMENT la question !!!!! Comment une vision de l’enfance se traduit in situ !!! Dans ce contexte particulier de la cour d’école.

                            Sinon : Il ne s’agit pas de se “gargariser” , mais de penser, d’être capable de penser et d’échanger. Et d’expérimenter. D’analyser des pratiques, des organisations, des façons d’envisager ce métier. Sinon quel intérêt de venir ici ? (et quel intérêt à certains des messages ici…)

                            Sinon : Mon soucis n’est pas de faire diminuer le nombre d’adultes dans les claé. Il serait plutôt celui de poser la question de l’intérêt du claé. Notamment en s’appuyant sur ce texte de 72, sur ce qu’est réellement un claé.
                            il s’agit ici de dire que ce n’est pas le nombre d’animateurs présents qui va faire la qualité (la cohérence) de ce qui se passe dans ce temps précis. Et que, si l’on regarde ce que sont ces claés, un anim” en plus ou en moins ne changera rien.
                            Il s’agit de dire que ce qu’est un claé aujourd’hui est quelque chose de très généralement néfaste à l’enfant, notamment de par la reproducton de “modèles” que l’on devrait au contraire combattre.

                            Sinon, sur le fait que ces animateurs seraient tous des connards ou des nuls : on attend encore ici la personne qui apporterait un autre regard construit sur ce peut être ce claé, sur ce que peut être la façon de penser ce claé. Donc, en attendant, on peut rester sur cette idée qu’une majorité (très grande majorité) des animateurs sociocul sont au mieux des merdes (ce qui permet de ramasser le propos) (en même temps, je ne vous apprends rien si vous faîtes de l’animation)

                            Le peu que tu dis n’a rien à voir avec la spécificité de ce qu’est un claé. J’ai comme l’impression que tu aurais pu poster sur un post traitant d’un autre type d’acceuil.

                            Donc, quel est ton apport à ce qu’est un claé, son fonctionnement, son appréhension de l’enfant-élève, concrètement, qui pourrait par exemple expliquer en quoi le nombre d’animateurs par enfants pourrait influer sur ce qu’est une cour d’école, sur ce qu’est l’entre-enfants… Dans ce temps de récréation qui a été créé notamment pour que l’enfant échappe un temps à l’emprise qu’a l’adulte sur lui, l’état de dépendance, de soumission, le fait que cet adulte attend quelque chose de lui, l’état permanant de mise en concurence… En quoi un teubé de plus va changer quelque chose à cette done ? Quand on voit la réalité de ce qu’est un claé : de la fin des années 80 à nos jours.

                            Sinon : pourquoi pas sur le côté connard des enfants, etc… à la nuance prêt que eux n’ont pas choisi d’être sur l’école, de supporter cette collectivité monstrueuse. que eux actuellement n’ont aucune arme pour agir sur ce fonctionnement. Et que ce sont eux qui sont livrés aux animateurs et non l’inverse. Et que eux, si ils avaient un début de pouvoir, ce qu’ils demanderaient, ce n’est pas un teubé de plus sur sa cours de récréation.

                            Sinon, sur le manque de structuration de mes textes : oui évidemment, mais l’intérêt me semble être dans l’effort d’apporter de l’intérêt à l’échange, quelque soit la forme. Du fond !

                            J’ai l’impression par exemple ici que nombre d’intervenants n’ont jamais foutu les pieds sur un claé, qu’ils argumentent sur une “animation généraliste”, quand il s’agit ici d’un contexte très précis qui n’a rien à voir avec par exemple une colo, un clsh…

                            Pourrais-tu faire un effort de fond , de quelque chose à dire ? Sur ce qu’est cette animation dans une école ?

                            Y’a t-il quelqu’un capable, en s’appuyant sur sa pratique et la construction qu’il fait de ce que pourrait être cette animation dans ce contexte précis, qui pourrait apporter un début de quelque chose ?

                            #54387
                            RMR31
                              @rmr31

                              moilapa a écrit :

                              et s’il te plaît, fais cet effort minimum d’échange, de “proposition”.

                              Je ne suis vraiment pas doué à ce jeu, je déteste me gargariser de mes pratiques et je préfère me cantonner à la théorie quand justement le média (échange sur internet) m’y pousse.
                              Ma première règle, en animation, c’est le faire. C’est comme ça que je dirige et c’est comme ça que j’anime, quand j’ai un message à faire passer je vais sur le terrain et j’agis, les leçons de morale ça me gave un peu.

                              Après si vraiment c’est la seule chose qui t’intéresse disons que, contrairement à toi, je pars toujours de moi, pas des enfants, de ce qui me plait, je fais et je laisse les enfants venir. Les seules fois où je vais vers un gamin (ou un anim) c’est quand je sens un mal être, et encore même là j’essaie d’y aller doucement, en utilisant l’activité comme un premier moyen d’approche.
                              Sauf que quand j’ai envie de faire des petits jeux d’écriture ça me gave de me fader 30 gamins alors que j’aurais aimé être en petit groupe, tout ça parce que personne d’autre n’est disponible.

                              Mais ce qui moi m’intéresse c’est d’arriver à comprendre dans ton argumentaire l’origine de cette envie de diminuer les taux. Je te le dis honnêtement, au delà de tes pratiques que je ne remets pas en cause (ce n’est pas le sujet), ce que je lis dans tes propos c’est :
                              Je veux moins d’anims car à part moi ce sont tous des connards et des nuls qui font chier les gosses.”
                              Si je te pose des questions sur ce sujet c’est bien pour essayer de nuancer cette première impression ou à tout le moins de la dépasser.

                              Personnellement quand je trouve que des animateurs sont des “nuls” ou des “connards” j’ai plutôt tendance à vouloir aller travailler avec eux pour leur montrer une autre façon d’aborder l’animation que de les foutre à la porte. Mieux, en séjour, il m’arrive régulièrement de les embaucher exprès.

                              Mais encore une fois et comme je l’ai déjà dit dans ce même sujet, je pense que l’origine du désaccord provient d’une vision différente de l’individu en général. Pour moi les enfants sont autant des connards que les animateurs, les directeurs, ou leurs parents, si on accepte les défauts des uns je pense qu’il faut faire pareil pour tout le monde.

                              moilapa a écrit :

                              (De par le système de limitation de temps de post, je n’ai pas même le temps de me relire : d’où les innombrables fautes d’orthographes et les phrases bancales…)

                              Vu que je te vois souffrir de ça sur plusieurs sujets différents n’oublie pas que, si il n’est pas hors d’âge, tu peux utiliser la touche “retour arrière” de ton navigateur pour récupérer ton texte. Tu peux aussi écrire ton texte tranquillement sur un traitement de texte pour le c/c quand il est prêt.
                              Personnellement ce n’est pas tant les fautes qui me gênent que l’absence totale de structuration, ce que tu dis est souvent intéressant, parfois moins, mais surtout il est très difficile de s’y retrouver et de saisir exactement le message que tu souhaites faire passer dans un méli mélo d’idées, de tranches de vie, de citations ou d’emprunts, et tant d’autres.

                              #54404
                              moilapa
                                @moilapa

                                Je vais raconter ce qu’il se passe sur le claé où je suis en ce moment (je mettrais en parallèle des photos, ce qui rendra le propos “plus vivant”)

                                C’est un claé de 350 ou 360 mômes. Il faut donc deux équipes d’animation (donc deux directions…)
                                Donc deux équipes d’animation sur un même lieu, en un même temps (c’est en fait ce qui m’a fait m”intéressé à ce lieu)

                                Le temps est ainsi découpé : pendant qu’une équipe peut proposer des animations, l’autre équipe est “en surveillance. Ce qui permet aux animateurs “en cactivité” de se concentrer totalement sur les enfants qui sont avec eux.
                                (Soit un peu d’une vingtaine d’adultes)

                                Il n’y a pas de pression de la direction sur ce qui serait un minimum d’enfants présents sur une activité : seule compte le plaisir des enfants à participer.

                                Et sur cette moitié d’animateurs en activité, un peu moins de la moitié proposent réellement une activité : la plupart sont en place sur une salle : la salle Légo, la salle activités manuelles, les gymnases, salle BCD, etc… là, ces adultes sont avec les enfants, peuvent éventuellement joué avec un petit groupe au Kapla… mais ne mettent pas en place d’animation.

                                Et ensuite on échange.

                                C’est un système plutôt intéressant : en cela que la majorité d’enfants n’ont pas affaire à des adultes. Qu’ils peuvent aller et venir à leur guise : ce n’est pas parce qu’à un moment M ils ont envie de jouer dans la ludothèque qu’ils doivent y rester une heure.

                                Ce qui se passe concrètement, c’est que de petits groupes d’enfants, pour un temps plus ou moins long, discutent avec un adulte de leur choix, échange…

                                Le problème restant alors les 3 ou 4 animateurs qui proposent réellement une animation.
                                L’action a mené est diverses : mais le principal soucis, c’est cette diée que l’enfant qui a proposé de participer doit participer : certains anim’ auraient tendance à aller chercher tel enfant tel jour parce qu’il s’est inscrit à telle activité. Ce qui est une érésie vis à vis de ce qu’est une récration (voir le post “quelques interrogations sur les claés)
                                Dans ce cas-là, le claé n’est en rien un “plus” il est parasite, il est nuisible à cet enfant précis.
                                Les différents “problèmes” que je pourrais relever viennent en fait de ce qui se fait sur les centres de loisirs, parce que malheureusement quand sont apparus ces claés, c’est de ce côté là qu’on s’est largement inspiré. quand il aurait fallu prendre le temps de penser une “logique” spécifique.

                                Et ce que je fais concrètement moi (manière de ne pas donner l’impression de résumer mes participations ici à de la théorie) :

                                Déjà, sur les 5 mois que j’y ai passé, je n’ai jamais été dans une salle. Toujours dans la cour (aussi bien le temps de “surveillance que le temps “d’animation”)

                                Sur le temps de surveillance : je crois que c’est le temps partagé avec moi que les enfants préfèrent (déjà je ne m’occupe que des CP-CE1 ; noramlement les deux équipes ont chacune un public défini mais cela s’est avéré impossible dans la réalité du terrain : une même cour, un même lieu sur un même temps !!! Il n’y a donc que moi qui Durant ce temps, des groupes d’enfants restent avec moi : il n’y a rien de défini : on parle, on joue, on blague… je peux aussi caliner ceux qui le demandent (et dans une aussi grande collectivité, notamment ces plus petits ont besoin de cela)

                                Sur les temps dit “d’animation” :
                                Ou il y a une idée prédéfinie où j’attends d’arriver dans la cour pour savoir ce que ce temps va être : par exemple, le jour de la rentrée en janvier, un enfant a demandé à espionner “les autres” il a donc fallu définir en équipe qui étaient ces autres. Il a été décidé que ces autres étaient les collègiens. On a donc était espionné les collégiens.

                                Ca peut être aussi une animation de “cour de d’école : par exemple ici les cordes à sauter sont interdites : donc je propose acitvité cordes à sauter : j’amène une grande d’escalade qui permet par exemple de sauter à dix en même temps.

                                En ce moment, ça tourne beaucoup beaucoup autour de construction de jouets : peluches, voitures, petshop, zhu-zhupet , carnets secrets, balles rebondissantes…
                                La fabrication se passe au milieu de la cour : les enfants vont et viennent comme bon leur semble : et quand ils ont fini leur jouet (par exemple une balle rebon dissante) ils vont jouer avec. Et d’autres arrivent alors pour fabriquer…
                                Le problème étant la masse : et il me faut reproposer l’activité…

                                Sur la gestion de l’activité elle-même (je vais faire court parce que j’ai déjà expliqué ça en long et en large) :
                                La première règle est l’enfant n’est pas obligé de tenir compte de mes consignes : si il pense savoir comment construire le hamster qui lui convient, il peut y aller. Je n’aide que rarement les enfants : parce qu’ils peuvent être une quarantaine et ce n’est juste pas possible. au début il y a eu des pleures, parce que les enfants n’étaient pas habitués. A présent, cela se passe mieux : certains enfants sont devenus des “multispécialistes de la mousse, du polystirène extrudé, du plastazote, des différentes colles… ce sont eux qui aident les autres. Et surtout, au fil du temps, les enfants savent que je ne ferai de toute façon pas à leur place : ils se lancent donc.

                                Je me pense ici comme un “plus” (un invité) , quelqu’un qui pourrait éventuellement tel jour apporté quelque chose à tels enfants. A aucun moment l’animation ne doit être “fermée (ce qui complique pour moi la gestion) : le fait de le faire dans la cour ajoute à cette “liberté”, à ce que ce temps veut dire aux enfants de leur choix de participer ou non, d’aller au bout au nom (bien que si ce “bout” c’est une méga peluches, c’est rare que certains “désertent”)

                                5 mois après je ne conais pratiquement aucun des prénoms de ces enfants (ni même ceux des animateurs) Là n’est pas ce que je suis venu chercher sur le claé. Là n’est pas l’intérêt : je peux consoler un enfant qui le demande un jour donné, mais mon soucis n’est pas dans un “échange privilégie (les enfants ne voient pas ça du même point de vue, parce que c’est le genre de discution que l’on a!!) Ce qui compte, y compris sur les ateliers que je propose (généralement à partir de demandes d’enfants) c’est ce qu’il se passe entre enfants (c’est bien pour ça que ces activités manuelles sont presques toujours des jouets (dans une écoles où les jouets sont interdits !!) et qu’après l’atelier il reste toujours du temps pour jouer entre enfants avec ces jouets) (il suffit de poser une moquette au sol au milieu de la cour et 20 hamsters vont vite errigés une ville et organisés leur vie de famille)
                                Quand d’autres enfants vont vite voir maîtresse pour leur montrer la construction du jour (ce qui fait par exemple que certaines mâitresses passent commande de tel ou telle bague à leurs éléves !!!)

                                Et s’agissant de rapporter tout ça au sujet d’ici :

                                Est-ce qu’une baisse du nombre d’animateurs affecterait cette organisation ?
                                Oui. Sans aucun doute. Parce que par exemple il y aurait moins de salles en proposition. Ces salles étant chacune comme une “petite récréation” où les enfants jouent ensemble sous le regard d’un adulte.
                                Mais déjà cette organisation n’est propre qu’à ce claé. Et surtout vient la question des animations mises en place : les enfants y ont-ils quelque chose à perdre ?
                                Oui et non : plus il y a d’adultes statistiquement, plus il y a de chance que chaque enfant découvre une personalité qui convient à ce qu’il chercher, à ses affinités.
                                Mais plus il y a d’adultes, plus il y a le risque de désir de contrôle, de manipulation, de “vol” de ce temps de récréation : en premier lieu parce que ces animateurs n’ont pas été formé à penser cette récréation.
                                Moins il y aura d’adulte, moins il y aura de contrôle possible sur cette récréation qui appartient aux enfants; Et donc plus de jeu spontané sans adulte (la principale richesse de ce temps récréation si fragile)

                                La question alors ne me semble pas tourné autour du nombre d’adultes présents, ni même dans la qualité, les possibilités en animation de chacun, mais dans ce que sont chacune de ces personnes, dans ce que j’appelle “l’intelligence sociale”.

                                Malheureusement, on a bien plus de risques d’avoir affaire à des adultes formatés dans une idée restrictive de l’enfant, coercitive, calquée sur ce qu’ont été notamment les années d’école de chacun de ces adultes.
                                Plus il y aura d’adulte alors de ce point de vue, plus il y aura de contrôle.

                                Et plus ça va, plus ces claés on complexifie l’organisation, plus l’on s’éloigne de la prise en compte l’individu, de l’enfant. Plus ce temps qui devait permettre à l’enfant de souffler entre deux temps de classe, lui échappe.

                                Pour un claé comme celui où je suis en ce moment, combien ai-je vu d’organisations qui maltraitent l’enfant ? Qui lui volent sa récréation ?

                                La question me semble bien être celle de qui sont ces adultes-animateurs, aujourd’hui, dans “l’état des choses, que de celle du nombre d’adultes : en comparant par exemple avec la richesse des récréations surveillées par les instit’.

                                Si ces adultes-animateurs étaient chacun possiblement capable d’être une richesse pour ces enfants, alors bien entendu que l’on pourrait multiplier les intervenants (et pas juste un prototype donné) : des mamies, des mamans, des gens qui ont vécus….
                                Mais ce n’est pas le cas : qui sont ces gens qui acceptent des contrats de 2 ou 4 heures par jour ? qui sont les gens qui acceptent ces boulots ? Des militants ? Des gens qui n’ont d’autre choix ?

                                La réalité de ces claés est bien plus complexe qu’un débat sur le nombre d’animateurs présents…

                                (De par le système de limitation de temps de post, je n’ai pas même le temps de me relire : d’où les innombrables fautes d’orthographes et les phrases bancales…)

                                #54405
                                moilapa
                                  @moilapa

                                  C’est là où tu te plantes : parce que le vote blanc c’est toi : ton action est inexistente (ç serait bien aussi que tu argumentes un minimum, que tu fasses un effort minimum ne serait ce que pour dire ce qui pour toi pourrait être cette organisation en claé, une façon de penser ce temps si particulier, et non juste lacunairement rebondir mollement sur une idée)

                                  L’idée ce n’est pas qu’il n’y ait pas d’adulte sur ces temps : c’est qu’il n’y ait pas d’animateur tel qu’on les concoit dans le sociocul.

                                  Si l’idée première était que les enfants avaient le choix de pouvoir refuser l’adulte, alors cela serait tout bénèf : par exemple pour l’enfant pas encore rassassié du contact avec l’adulte après six heures de classe. Ou à la recherche d’un autre rapport avec l’adulte : un adulte qui n’attend rien de lui : donc ni un prof, ni un parent, ni un entraîneur de quoi que ce soit.

                                  Sauf que dans ce système, l’adulte est omniprésent, omnipotent, inévitable. Et il attend quelque chose de l’enfant !!!!!!!

                                  A lire : le lien où je parle de ce rare claé où le libre arbitre des enfants existait : et des animateurs qui revenaient à la salle de réunion seul, parce qu’après un tour dans la cour aucun enfant n’avait été intéressé. Et qui jour après jour revenaient “bredouille”. Parce qu’une seule personne (la coordinatrice de tous les claés de cette commune) avait réellement pensé la place de l’enfant.

                                  D’où une énorme remise en cause de ces animateurs (et un gros turn-over)

                                  Parce que ces adultes là sont démunis face à des enfants qui ont le choix !!! Parce que ça dans leur expérience dans le sociocul ils n’avaient juste jamais connu !!!

                                  C’est de ça que je parle quand je parle de mes collègues sur le claé, réellement en “état d’animation” que quand ils ont fini leurs animations, dans ce “no man”s land” entre la fin des ateliers et l’attente du relais des instit’ : si l’animation c’était un adulte présent quand un, deux, trois enfants en ressentaient le besoin, pour parler, être pris dans le bras, tourner dans les airs… alors ces adultes ne seraient pas un problème : parce qu’ils ne seraient pas un danger pour cet entre-enfant.
                                  Certains jours, mon activité se résume à ça : faire tournoyer des pitchouns dans les airs !!! (bon faut dire qu’on parle de plus 350 mômes, et que ça peut tenir de la séance de msucu”) Pas de production ici ! De nécessiter de d’inscrire comme ça existe sur certains claé, de participer !!!

                                  L’exemple intéressant de mon point de vue, c’est le cas des maigres récréations surveillées par les profs (je viens en avance pour observer) C’est un temps où par exemple une maîtresse accorde un temps privilégie à un ou deux enfants. Je ne sais pas de quoi il s’agit, ce qu’ilse disent. Mais visiblement ces enfants ne sont pas rassassiés de cette maîtresse… ils peuvent aller d’un jeu de chat entre copain à cet adulte quand bon leur semble; Sans qu’il soit question de contrat, d’une quelconque production.

                                  Or c’est bien de ça dont ces animateurs claé devraient être débarassés : de cette idée de production, de devoir aller chercher les enfants pour avoir suffisant de participants, pour faire belle figure face à leur chef indéboulonable.
                                  Encore une fois, ce n’est pas la réalité du claé.

                                  Et cette cantinière de mon enfance, bonne femme “sans éducation”, sans intruction, elle était bien plus utile à elle seule à tous ces mômes que ces tripodés de connards d’animateurs sociocul.

                                  Sur ce qu’est du côté porte-parole autoproclamé : oui, si tu veux… mais pourquoi ce discours réllement centré sur l’enfant n’existe t-il pas dans cette réalité du claé ? Pourquoi par exemple ici la seule “contradiction” que l’on peut avoir, c’est le teubé qui vient pleurnicher pour qu’on l’aide à remplir son planning sur un an sur le disco avec des enfants de mater’ ????

                                  Où est la condraction à ce que je présente sur cette réalité claé ? Le discours construit qui défendrait le regard “traditionnel” sur cette animation ?

                                  Faisons déjà en sorte que cet enfant ait le choix. Sur Sa récréation, ce temps octroyé pou resupporter l’état de classe.

                                  et s’il te plaît, fais cet effort minimum d’échange, de “proposition”.

                                  #54411
                                  RMR31
                                    @rmr31

                                    moilapa a écrit :

                                    Quel meilleur “endroit” pour faire vivre ces idées qu’un claé !!! Où défendre cette idée d’entre-enfants (où combattre cette idée de claé que dans un claé !!!) ? Non seulement auprès des enfants évidemment, notamment en apportant un discour autre, d’autres logiques, mais aussi auprès des équipes en place. En bousculant les gens, en les maltraitant, pour qu’ils sortent de ce confort trop facile.

                                    Non mais j’ai bien compris ton raisonnement. Je te faisais juste remarquer qu’au final tu fais la même chose que les autres, imaginer ce que “veulent” les enfants, et proposer un fonctionnement que tu juges adéquat. Tu as je trouve trop tendance à t’autoproclamer comme le porte parole des petites têtes blondes.

                                    Personnellement si ma conviction était que les enfants n’ont pas besoin des adultes sur les temps périscolaires, je ne serais certainement pas animateur. Ce qui ne veut pas dire que je ne ferais rien note, juste que participer d’un système qu’on juge inique est certainement la pire des incohérence. Un peu comme voter blanc ou pire, NPA.

                                    #54414
                                    moilapa
                                      @moilapa

                                      En ce qui concerne ce fameux “CHEWBACCA41” je n’ose imaginer à qui tu t’adresses

                                      Bin, à CHEWBACCA41 !!!

                                      Sinon s’agissant de la partie moins “sympathique”, je m’adresse à l’abruti avec le pseudo hélios.
                                      Et oui effectivement :

                                      Il n’y a pas de demi-mesure s’agissant de respect. Ou on est dans le cadre du respect, ou on ne l’est pas. Et j’aime particulièrement ce mode d’échange, parce que j’y suis à l’aise, même si le format internet ne permet pas ce que “la vraie vie” permet s’gissant de violence…

                                      Cela renvoie à ce que je dis de la violence. En parallèle exactement avec ce qu’il se passe in situ en animation. Quand chaque jour, partout dans ces “acceuils” enfants, on violente les enfants sans que cela pose un problème à qui ce soit (voir les innombrables échanges sur ce sujet)
                                      La violence, on ne la ressent que quand on en est victime.
                                      Avec la possibilité pour les adultes que j’agresse au jour le jour in situ de pouvoir demander un arrêt au médecin, de prendre des anti dépresseurs.
                                      Les enfants n’ont pas “ce loisir”.
                                      Ce qui répond alors à ton autre question.

                                      Et à laquelle je réponds déjà en long en large et en travers dans les posts que je cite un peu plus haut.

                                      Quel meilleur “endroit” pour faire vivre ces idées qu’un claé !!! Où défendre cette idée d’entre-enfants (où combattre cette idée de claé que dans un claé !!!) ? Non seulement auprès des enfants évidemment, notamment en apportant un discour autre, d’autres logiques, mais aussi auprès des équipes en place. En bousculant les gens, en les maltraitant, pour qu’ils sortent de ce confort trop facile.

                                      Voir aussi les posts où je parle de rendre difficile, inconfortable ce métier. J’ai déjà expliqué ça sur des milliers de lignes.

                                      Pour dire simple : bien souvent en collectivité, le confort des adultes, c’est de la violence pour les enfants.

                                      Même si tout n’est pas noir s’agissant de réalité de l’animation en cours d’école… je donnerais un exemple concret de ce qu’il se passe en moment où je travaille… manière que ceux qui n’ont jamais animé en telle situation ait une idée de ce qui peut se faire concrètement.

                                      #54425
                                      RMR31
                                        @rmr31

                                        moilapa a écrit :

                                        […]

                                        Sans refaire le débat vu que tu abondes clairement dans le sens des interventions précédentes (à ceci près que tu as au moins le courage d’exprimer pleinement ton opinion et de ne pas verser dans le politiquement correct en assumant ton avis qui veut que “plus d’anims” = “moins de qualité”), j’ai juste une question :
                                        Si j’ai bien compris tu travailles en ALAE, donc je me demande où est la cohérence dans tout ça ? En démissionnant tu améliorerais la qualité de l’accueil, non ?

                                        En ce qui concerne ce fameux “CHEWBACCA41” je n’ose imaginer à qui tu t’adresses, mais dans le cas où ma première impression serait la bonne je ne pourrais que te renvoyer à tes propres interventions :

                                        moilapa a écrit :
                                        Il n’y a pas de demi mesure s’agissant de respect. Où on est dans le cadre du respect où on ne l’est pas. Et tes interventions ne l’étaient pas.

                                        #54448
                                        moilapa
                                          @moilapa

                                          Il y a eu débat sur notre claé : mes collégues vont tous faire grève. Sauf moi qui suis pour cette réforme.

                                          Notamment sur le fait qu’il y aura moins d’animateurs par enfants. Tout simplement parce que je pense que l’époque où il y avait une seule cantiniaire pour surveiller tous les enfants jouant dans la cour de récréation était bien plus porteuse de sens que le 1 animateur pour 14 enfants d’aujourd’hui. Vis à vis de ce qu’est cet entre-enfants (voir pour ceux qui ne connaissent pas les ouvrages de Delalande sur le sujet) voir tout ce que j’écris sur le forum sur la spécificité Claé ; notamment le post :

                                          une journée comme une autre en claé

                                          quelques petites interrogations sur les claé

                                          temps de midi

                                          et un post sur la punition et le claé dont je ne me rappelle plus le titre, celui sur la déconstruction de la notion de projet, etc …

                                          Je ne vais pas faire non plus de redite de ce qu’expose déjà michmuch.

                                          Ce temps de récréation existaient avant l’idée même du claé.
                                          Et s’agissant de ces claé, dés le décret de 72, on pouvait déjà voir le danger qu’il existait à faire entrer des animateurs sur ces temps de récré. Sur ce que ce texte avait d’incohérent en lui-même…

                                          Ce que je vois des claés depuis la fin des années 80, c’est ce qui pouvait se faire du pire.
                                          Dans une recherche universitaire sur un claé qui se mettait en place, un étudiant racontait la révolte des enfants qui voyaient bien ce qu’ils avaient à perdre, ce qu’ils étaient en train de perdre… et comment ils ont perdu… Face à à cette logique des adultes qui voient la récréation comme un temps de friche insupportable, un temps où les enfants se retrouvent enfin entre eux… et qu’il faut s’approprier, manière qu’ils ne restent rien de cette idée de démocratie… Des pourritures qui pensent ainsi, on en a plein les claés, plein les écoles (relire ce texte de 72 !)
                                          Ainsi pensé, ces animateurs ne sont que des parasites sur les cours de récréation, des nuisibles, des choses qu’il faudrait éliminer.

                                          Cette expropriation aurait pourtant pu avoir un intérêt pour l’enfant si ces animateurs avaient pu être encadrés, formés… Si on leur avait dit combien cette situation d’animation n’avait rien à voir avec l’animation comme on pouvait la connaître (car ce qui a servi de modèle au début, cela a été les centres de loisirs… on ne pouvait faire pire… quand il aurait fallu penser une spécificité à cette situation : où l’animateur n’est que l’invité des enfants sur Sa récréation, ce temps créé par nécessité)
                                          La cration de ce cqp aurait pu être une change, si l’on avait pensé a formé aussi ces formateurs… si limités eux-aussi s’agissant de penser l’enfant dans la globalité de sa journée, sa semaine, sa vie…

                                          Moins il y aura d’animateurs, moins il y aura le risque que les enfants soient confrontés à la médiocrité de ces personnes. C’est ce que je tire de ces décennies en claé.
                                          Les enfants n’ont pas besoin de ces animateurs interventionnistes pour jouer, créer une “mini société”.
                                          L’auteur sus nommé (Delalande) avait notamment comparé des cours d’école où dans l’une les maîtresses intervenaient beaucoup dans l’entre-enfants de la récréation, et dans l’autres avaient ce statut d’adulte présent dont la seule présence suffisait à dire que cette Loi existait.
                                          Delalande observait une plus grande richesse de jeu, de vie, dans la cour où les adultes se contentaient d’être là, “non interventionnistes”… Mais qui lit des ouvrages de socio-antropologie dans les équipes claé ???

                                          J’ai observé aussi certains “bienfaits” de la présence des animateurs (ce qui irait dans le sens de ce que dit CHEWBACCA41 mais avec une nuance : l’intérêt n’étant pas quand l’animateur met en place des animations), quand ceux-ci ne sont pas en “animation”, les temps où ils oublient qu’ils doivent produire… quand ils jouent enfin avec 3-4 gamins sans objectifs, juste pour le plaisir de jouer… A les prendre dans les bras, les écouter, les poursuivre en faisant le loup…
                                          Dans ce cas-là, plus il y a d’adultes, plus il y a de chance pour que l’enfant trouve dans ces différentes personnalités celle avec il “accroche”… mais quand on fait la balance entre ce que gagnent l’ensemble des enfants et ce qu’ils perdent…

                                          Je passerais vite sur les posts très limités façon hélios. Qui a au moins un intérêt : de dire ce que sont majoritairement ces personnes “animant” en claé, dépourvus en tout point de vue, si limités dans leur capacité à comprendre dans quel contexte ils interviennent, ce que peut être juste un enfant… Cette misère intellectuelle ici n’est pas juste une exception : elle est la réalité de ces personnes en galère, perdues, qui à raison de mieux se retrouvent quelques heures par semaines sur une cour d’école… Qui ne mesurent rien, mais surtout ne maîtrisent rien…
                                          Faut-il notamment des gens en difficulté sociale pour prendre en charge des enfants malmenés, si l’on pense que ces animateurs pourraient avoir un intérêt au moins de ce point de vue là ? Quand au contraire on rajoute dans la journée de l’enfant des face à face avec des adultes convaincus qu’ils ont quelque chose à apprendre à ces mômes, des normes à encrer en eux, des “êtres en devenir” que l’on peut nier au présent ? A qui l’on peut tout faire “pour leur bien” futur ? (voir le livre d’Illich sur la déscolarisation de la société)

                                          Je ferais juste un rappel éthymologique : récréaction : recréation : Re création. Re création de quoi ? Pour qui ? Dans quel but ?
                                          Combien d’anim’ travaillant en claé se sont posés cette question ???

                                          Et à partir de là : un loisir doit-il être éducatif ? (parce que si il est pensé éducatif, il n’est juste plus un loisir !!!)

                                          Un loisir peut être éducatif, il n’a pas à devoir l’être. La nuance est primordial dans ce contexte “école” .
                                          Mais pour comprendre cela, il faut comprendre ce qu’est une récréation, s’être intéressé à l’Histoire de l’école en France et en Europe… il faut s’être questionné, s’être intérrogé sur soi, son rapport à son éducation, ses formatages scolaires notamment… quand le pire de ces cancres devenu animateur n’a de cesse de défendre un système scolaire qu’il l’a malené des décennies durant…

                                          #54629
                                          RMR31
                                            @rmr31

                                            Matim a écrit :

                                            “Compenser”…?!
                                            600 millions d’euros (c’est ce que cela va couter aux communes) ne seront jamais “compensés” par une baisse du taux d’encadrement.

                                            **

                                            Je reprenais le raisonnement du ministère.

                                            Sinon,

                                            – Le chiffre de 600M que tu donnes est une estimation qui varie fortement en fonction de celui qui fait le calcul.
                                            – L’augmentation de la durée du temps d’accueil périscolaire n’est pas le seul paramètre qui entraîne une augmentation du coût de la réforme pour les municipalités (transports, etc.)
                                            – L’état à d’ors et déjà décidé d’allouer une aide exceptionnelle (250M) pour la mise en place lors de la première année.
                                            – C’est un choix politique commun (les municipalités sont d’accord avec cette réforme), faire un choix c’est aussi s’en donner les moyens y compris pour les mairies.

                                          20 sujets de 141 à 160 (sur un total de 303)
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