zafarrr a écrit (septembre 2009) :
Cette étude s’inscrit dans une recherche action de 2 ans mené en ollaboration avec l’AROEVEN de Versailles, organisme pour laquelle je milite depuis des années. Elle a donc pour but de proposer des pistes concretes de reflexion et d’action aux animateurs. Je posterais sur le forum de planetanim les reslutats finaux.
Où en est-on ? 🙄
Encore une fois, tu dis noir et blanc en deux phrases
Absolument pas. Je n’ai juste pas réussi à te faire comprendre ce que je dis.
Comme je le demandais précédemment, tu comptes donc sur des enfants élevés dans la conformité à une norme dominante,
Certainement pas. Comme je l’écris : les enfants sont les pires conformistes. Compter sur eux ? Je me garderai de faire porter sur leurs épaules nos incapacités.
Je dis par contre : foutez la paix aux gamins avec vos lubies.
C’est quand même un comble : on demande aux enfants de changer la société !!!! Dans un domaine où nous adultes nous n’avons pas su faire. Dans un domaine où nous faisons exactement le contraire.
Le problème, ce n’est pas qu’une petite fille réclame un fer à repasser à Noël. Le problème, c’est sa conne de mère (l’enfant n’est que notre produit social, ce que nous en avons fait : rien de plus normal à ce qu’il nous ressemble, rien de plus normal à ce qu’il veuille nous ressembler : c’est le propre des enfants. Lui dire fais ça même si nous on fait pas (parce qu’incapables) ça a quelque chose de skyzophrènique)
Le problème c’est la société dans laquelle grandit cet enfant et qui lui sert de miroir pour se construire.
Notamment à travers ses 3 principaux éducateurs :
En 1) la télé qui vend des voitures à la queue de son papa, via des femelles à poils.
en 2) L’école (je me suis déjà exprimé sur le sujet)
En 3) ses pairs, eux-mêmes produits de cette société. Eux-mêmes avant tout désireux d’être parmi les autres, ne pas sortir du rang.
L’égalité sexuelle n’existe pas : travail, loisirs, famille, religion… Et on ne vit pas dans un projet pédagogique.
Si on veut avoir une action sur l’enfant, il faut agir sur sa conne de mère. Sur nous-mêmes. Et non l’enfant !
L’enfant, il est au stade où ce qu’il veut le plus au monde, c’est faire sa place dans la société (qu’on lui propose, adultes) En étant le plus conforme possible. Et la société qu’on lui propose, c’est une société où la femme est au mieux un objet sexuel. Au pire un balais.
Je n’attends pas des enfants qui fassent la révolution, je n’attends pas des enfants qu’ils fassent ce que les adultes sont incapables de faire.
Et pour ma part, puisque tu parles d’éducation, j’ai fini de penser que j’éduquais les enfants.
Moipala Citation :
Laissons aux enfants découvrir la différence des sexes, prendre du plaisir dans cette découverte, et reportons à un âge de réflexion les remises en cause de la société qu’on leur offre. Si l’on veut donner du sens à ce que l’on fait.
DIR-PTR a écrit:
Comme je le demandais précédemment, tu comptes donc sur des enfants élevés dans la conformité à une norme dominante, et selon toi fortement désireux de se fondre dans cette norme, pour la remettre en cause une fois adultes ? Ne croyant absolument pas au miracle et à la génération spontanée, j’ai pour ma part choisi une autre voie pour donner du sens à ce que je fais.
Totalement d’accord avec toi DIR-PTR
moilapa a écrit:
Selon que l’on soit un garçon ou une fille on va agir de telle ou telle façon : c’est bien notre appartenance sexuelle qui détermine ce choix ! Et c’est bien la société dans laquelle on vit qui détermine ce que doit faire ou pas telle personne appartenant à tel sexe.
Encore une fois, tu dis noir et blanc en deux phrases : c’est notre appartenance sexuelle qui détermine nos comportements ou c’est la société qui détermine les comportements liés à notre sexe ?
On ne peut pas séparer notre appartenance sexuelle et ce que représente cette appartenance sexuelle dans la société !
Séparer non, différencier oui.
Puisque que c’est la société qui décide ce qu’il est de bon ton de faire quand on est mâle ou femelle !!! Qu’on l’accepte ou non.
Puis-je ne pas partager ta résignation ? Ni pour moi, ni pour les enfants dont on me confie une partie de l’éducation.
…les enfants eux ont le désir de se conformer à ce qu’attendent d’eux la société…
Je suis loin d’en être sûr.
Vouloir transformer leurs réactions conforme avec la société dans laquelle ils vivent, c’est de l’utopie. Et ça n’a aucun sens !!! C’est créer des inadaptés.
A chaque fois que l’on me traite d’utopiste, ça me revigore. La société est inégalitaire, raciste… tu fais en sorte que les gamins y soient adaptés ?
Autrement : tu serais sympa de ne pas faire des raccourcis : Le fait de dire que les comportement de ces enfants est normal dans la normalité qu’on leur offre (la société) ne veut pas dire qu’on est accord avec cette normalité.
Dont acte.
Et les adultes disent : faites ce que nous ne faisons pas.
je me suis déjà exprimé sur ce jugement de valeur a priori.
Laissons aux enfants découvrir la différence des sexes, prendre du plaisir dans cette découverte, et reportons à un âge de réflexion les remises en cause de la société qu’on leur offre. Si l’on veut donner du sens à ce que l’on fait.
Comme je le demandais précédemment, tu comptes donc sur des enfants élevés dans la conformité à une norme dominante, et selon toi fortement désireux de se fondre dans cette norme, pour la remettre en cause une fois adultes ? Ne croyant absolument pas au miracle et à la génération spontanée, j’ai pour ma part choisi une autre voie pour donner du sens à ce que je fais.
Je dis : “Notre sexe détermine ce que l’on fait au sein d’une société, parce que l’on est pas seul. Notre sexe nous amène vers telle ou telle activité parce que peu à peu on s’est forgé une “conscience sexuelle” dans une société donnée”
Tu réponds :
”Notre sexe ou la place que la société assigne à ce sexe ? Ce n’est pas tout à fait la même chose. Tu le dis d’ailleurs toi-même, en n’ayant pas peur de te contredire. On en revient à la question de l’acquis et de l’inné que je posais précédemment.”
”Notre sexe (au sens appartenance sexuelle dans un groupe) détermine ce que l’on fait au sein d’une société (le groupe)” : ne confond pas ce que l’on fait et ce que l’on est.
Sans l’autre il n’y a pas de sexe. Si on naît seul sur une planète, on n’est ni mâle ni femelle.
Selon que l’on soit un garçon ou une fille on va agir de telle ou telle façon : c’est bien notre appartenance sexuelle qui détermine ce choix ! Et c’est bien la société dans laquelle on vit qui détermine ce que doit faire ou pas telle personne appartenant à tel sexe. Et on accepte ou non alors ce dictate (ce que l’on sait être qui n’est pas forcément en adéquation avec ce que nous dit la société, mais pour la société on est mâle ou femelle : notre appartenance sexuelle pour la société)
Mais on ne peut pas séparer notre appartenance sexuelle et ce que représente cette appartenance sexuelle dans la société ! Puisque que c’est la société qui décide ce qu’il est de bon ton de faire quand on est mâle ou femelle !!! Qu’on l’accepte ou non.
Avant que la société (les autres) nous disent ce que l’on est sexuellement, on a pas idée du sexe auquel on appartient !
C’est le regard des autres sur le bébé qui va faire de ce bébé un garçon ou une fille avant tout.
Et c’est la question que pose à la société l’homosexualité, la bi sexualité ou l’hermaphrodisme. Qui, en dehors de ce classement mâle-femelle ne sait plus trop comment répondre.
Donc il y a ce que nous sommes sexuellement vis à vis de la société, vis à vis des autres, ce qui concerne le débat ici, et ce que nous savons être au plus profond de nous (conforme ou pas) certitude “intérieure” qui ne se crée qu’au fil des années, de rencontres, d’expériences, d’événements comme la puberté, la sexualité, la confrontation à l’autre.
si les adultes (ou les ados) proclament qu’ils ne sont pas d’acord avec cette assigniation, les enfants eux ont le désir de se conformer à ce qu’attendent d’eux la société. Vouloir transformer leurs réactions conforme avec la société dans laquelle ils vivent, c’est de l’utopie. Et ça n’a aucun sens !!! C’est créer des inadaptés.
Autrement : tu serais sympa de ne pas faire des raccourcis : Le fait de dire que les comportement de ces enfants est normal dans la normalité qu’on leur offre (la société) ne veut pas dire qu’on est accord avec cette normalité.
je dis juste : c’est stupide de vouloir convaincre des enfants, conformistes par excellence, à qui l’on offre un environnement qui dit exactement le contraire. Parce que les enfants crée leur comportement vis à vis de cet environnement, qu’ils n’ont pas ce regard adulte sur leur environnement. Les enfants vivent dans l’immédiateté et avec ce besoin très fort de se fondre dans leur environnement. Cette réflexion sur l’égalité des sexes est une interrogation adulte.
Et les adultes disent : faites ce que nous ne faisons pas.
Ce qui n’a aucune cohérence.
Laissons aux enfants découvrir la différence des sexes, prendre du plaisir dans cette découverte, et reportons à un âge de réflexion les remises en cause de la société qu’on leur offre. Si l’on veut donner du sens à ce que l’on fait.
Je vais être limité par le temps pour rendre un peu moins brouillon ce que je veux dire. Je reprendrai dans un autre post
moilapa a écrit:
il s’agit de dire que ceux qui demandent aux enfants d’avoir tel comportement n’ont pas ce comportement là.
Pourquoi demander aux enfants ce que personne d’autre ne fait autour d’eux ?
Effectivement nous, animateurs, sommes construit sur un modèle sexué. Il y’a donc certains comportements que nous reproduisons, et il serais imbécile de demander à ces enfants des choses que l’on ne fait pas. Pourquoi dire aux garçons : il faut 5 garçons à l’activité danse, lorsque c’est une animatrice qui l’encadre et que l’animateur ne fait qu’encadrer le foot. Et je parle ici des choses les plus visibles. C’est pour cela qu’il faut tout d’abord ce poser des questions sur notre action. Quelle est notre vision de l’animation, et comment renforçons nous, de manière consciente ou non ces stéréotypes de genre. C’est ce que je proposais (et ferais même si je ne trouve en gros pas d’aide sur planetanim) de faire de manière scientifique. Il ne s’agit pas d’une réflexion de quelques heures sur un sujet, mais d’un travail s’inscrivant de recherche action s’inscrivant sur 2 ans en cooperation avec un organisme: l’AROEVEN de Versailles. Que tu le veuille ou non Moilapa je suis obligé de produire quelque chose, donc si les gens sont intéressés, retour il y’aura.
De plus, peut être ne s’agit_il pas forcement de demander aux enfants de faire quelque chose qui serait de l’ordre de l’inversion des rôles sexué (je pense que c’est ce que tu imaginais Moilapa), mais de proposer, de rendre possible une expérimentation d’un jeux “normalement” reversé à l’autre sexe. Chose qu’ils n’ont pas forcement l’occasion de faire chez eux. Comme permettre (exemple très basique) et valoriser le fait qu’une fille joue au foot. Alors bien sur la situation, ils ne la retrouveront peut être que sur les centres de vacances, mais au moins l’auront-ils expérimenté et restera pour eux dans le champs du possible. Peut être pourront-ils changer les choses chez eux. Peut être pouvons nous contribuer a changer la société.
Après dire que les animateurs ont une conduite totalement sexué, cela n’est pas forcement vrai. A l’enquête justement de le voir.
Quand aux développement des enfants, il est vrai que l’on dit qu’a un certain age les enfants se séparent selon les sexes. Mais c’est bien parce que nous sommes dans une société ou nous éduquons les enfants de manière binaire. Les garçons se retrouvent avec les garçons non pas parce qu’ils ont un pénis, et pas les filles. Mais parce que nous les éduquons de manière différencier ou l’on enseigne aux filles et aux garçons à préférer des jeux différents. Ils se retrouvent donc avec des enfants aimant les mêmes jeux. c’est a dire entre garçons et entre filles.
moilapa a écrit:
”Parce qu’une attitude serait minoritaire, et non pas inexistante, il ne faudrait pas la mettre en exergue et souhaiter que les enfants l’adoptent majoritairement à l’avenir ?”Il s’agit pas de ça (s’agit-il de difficulté à comprendre ce qu’écrivent les autres ou volonté de faire semblant de ne pas comprendre pour répondre ce que bon te semble ?) : il s’agit de dire que ceux qui demandent aux enfants d’avoir tel comportement n’ont pas ce comportement là.
Pourquoi demander aux enfants ce que personne d’autre ne fait autour d’eux ?
1. Je te retourne volontiers la question.
2. Comment peux-tu te permettre d’imaginer mon comportement ?
3. Si ce n’est pas en amenant les enfants à avoir d’autres comportements que les stéréotypes actuellement dominants, comment envisages-tu de faire évoluer la société ?
Donc trouver normal que les petits garçons aiment jouer aux voiturettes et les fillettes aux poupées c’est du sexisme ?
C’est à tout le moins oublier de se poser des questions sur la reproduction de ces différenciations sexistes.
Encore une fois, tes remarques sont simplistes.
Que voilà une remarque élaborée.
Les enfants réagissent en grande partie selon ce que la société attend d’eux (société : parents, pairs, instit’…) Ils naissent dans un système qu’ils apprennent peu à peu. Ils y font leur place par l’observation. Et l’imitation. Ce comportement est en grande partie basée sur ces observations.
On est d’accord sur le constat. Moi, cet état de fait ne me satisfait et je tente de faire évoluer les choses.
Les enfants ne sont pas idiots : ils voient bien ce qu’il passe autour d’eux. Ils comprendront que des personnes, parce qu’ils ont une lubie de plus en un instant donné, vont leur demander d’avoir un comportement autre que celui observé, un comportement autre de celui de cette personne.
Cela n’a donc pas de sens.
Lubie, la volonté de plus d’égalité entre les sexes ? Encore une fois, de quel droit te permets-tu d’imaginer mon comportement ? Et encore plus de l’imaginer contraire à mes dires et à mes attentes quant au fonctionnement d’un accueil ?
Et les enfants en auront l’intuition. Si l’on veut agir sur le comportement (présent ou futur des enfants) il faut changer leur environnement, ce qui leur sert de “base de copie”.
Et quand on aura changé l’environnement, on changera les enfants ? Qui seront devenus grands et auront reproduit ces comportements, ce qui hypothèquera un peu plus toute possibilité de changement. Drôle de méthode.
Donc trouver normal que les petits garçons aiment jouer aux voiturettes et les fillettes aux poupées c’est du sexisme ?
Oui. Si après l’avoir trouvé normal, c’est à dire conforme à la norme dominante on ne se pose pas la question de la normalité par rapport à des valeurs dont on est porteur.
Notre sexe détermine ce que l’on fait au sein d’une société, parce que l’on est pas seul. Notre sexe nous amène vers telle ou telle activité parce que peu à peu on s’est forgé une “conscience sexuelle” dans une société donnée.
Notre sexe ou la place que la société assigne à ce sexe ? Ce n’est pas tout à fait la même chose. Tu le dis d’ailleurs toi-même, en n’ayant pas peur de te contredire. On en revient à la question de l’acquis et de l’inné que je posais précédemment.
”Parce qu’une attitude serait minoritaire, et non pas inexistante, il ne faudrait pas la mettre en exergue et souhaiter que les enfants l’adoptent majoritairement à l’avenir ?”
Il s’agit pas de ça (s’agit-il de difficulté à comprendre ce qu’écrivent les autres ou volonté de faire semblant de ne pas comprendre pour répondre ce que bon te semble ?) : il s’agit de dire que ceux qui demandent aux enfants d’avoir tel comportement n’ont pas ce comportement là.
Pourquoi demander aux enfants ce que personne d’autre ne fait autour d’eux ?
Donc trouver normal que les petits garçons aiment jouer aux voiturettes et les fillettes aux poupées c’est du sexisme ?
Encore une fois, tes remarques sont simplistes.
Les enfants réagissent en grande partie selon ce que la société attend d’eux (société : parents, pairs, instit’…) Ils naissent dans un système qu’ils apprennent peu à peu. Ils y font leur place par l’observation. Et l’imitation. Ce comportement est en grande partie basée sur ces observations. Les enfants ne sont pas idiots : ils voient bien ce qu’il passe autour d’eux. Ils comprendront que des personnes, parce qu’ils ont une lubie de plus en un instant donné, vont leur demander d’avoir un comportement autre que celui observé, un comportement autre de celui de cette personne.
Cela n’a donc pas de sens. Et les enfants en auront l’intuition. Si l’on veut agir sur le comportement (présent ou futur des enfants) il faut changer leur environnement, ce qui leur sert de “base de copie”.
Donc trouver normal que les petits garçons aiment jouer aux voiturettes et les fillettes aux poupées c’est du sexisme ?
Notre sexe détermine ce que l’on fait au sein d’une société, parce que l’on est pas seul. Notre sexe nous amène vers telle ou telle activité parce que peu à peu on s’est forgé une “conscience sexuelle” dans une société donnée.
Parler ici de sexisme, c’est de la bêtise.
Moilapa a écrit
”et si c’était justement le but d’une action éducative ?”
Ne faudrait-il pas se demander si une action éducative a un sens avant de la mettre en branle ?
L’action éducative ici n’a aucun sens : il faudrait demander aux enfants de faire ce qui ne se fait nulle part ailleurs autour d’eux. Ce que ne font pas ceux qui demandent aux enfants cette action.
Cela n’a aucun sens. Et les enfants sont assez intelligents pour s’en rendre compte.Ce type d’action est un gadget de plus.
La phrase que tu cites répondais à l’un de tes post, et plus particulièrement à “transformons la société”. Je me demandais donc si toute action éducative n’avait comme sens cette transformation. Enfin, pour ce qui me concerne il y a longtemps que j’ai répondu à cette question, maintenant je ne fais plus que courir après la réponse…
Une action d’éducation contre le racisme il y a 150 ans avait-elle un sens, à l’époque coloniale où une grande majorité considérait les peuples colonisés comme inférieurs ?
Une action d’éducation à la citoyenneté, au respect des règles, au refus du passe-droit… a-t-elle un sens aujourd’hui ?
Parce qu’une attitude serait minoritaire, et non pas inexistante, il ne faudrait pas la mettre en exergue et souhaiter que les enfants l’adoptent majoritairement à l’avenir ?
moilapa a écrit:
Sexisme ? Si un garçon préfère jouer avec d’autres petits garçons c’est du sexisme ?
Ce n’est pas un peu simpliste comme remarque ?On confond un comportement normal lié à un genre sexuel avec des comportements sexistes.
Là encore, je répondais à l’un de tes post dans lequel tu trouvais normal que les garçons jouent aux voitures et les filles aux poupées. Tu ajoutais que pour modifier cela, il fallait modifier le fonctionnement de nos cerveaux. Pour moi, simplistement, une différenciation des individus en fonction de leur sexe est effectivement du sexisme.
Je sais que toute petite fille est susceptible de jouer aux voitures, avec des garçons et vice-versa. Il ne s’agit que d’une question de cadre et de répétition ou pas de shémas dominants majoritairement intégré comme norme, d’où mon incompréhension quant à un “comportement normal lié à un genre sexuel”.
Oups je me rends compte que lapin a relancer sur ce forum
un débat d’un autre forum ( accès sur la sexualité celui la…) mea culpa.. J’ai continue sans faire attention! Restons sur le sujet principal! Les relations filles garçons…
Je te rejoint sur ton intervention moilapa ( même si c pas souvent… Comme quoi!)… Il y a pour certains confusion entre sexisme et developpement psychologique de l’enfant… Donc le débat n’avance pas! Et d’autre part je pense qu’une action éducative doit servir a favoriser le developpement de l’enfant et pas a imposer une conception de la société… En niant comme tu le dis les caractéristiques psycho et physique liées au sexe et a l’âge!
Sexisme ? Si un garçon préfère jouer avec d’autres petits garçons c’est du sexisme ?
Ce n’est pas un peu simpliste comme remarque ?
On confond un comportement normal lié à un genre sexuel avec des comportements sexistes.
”et si c’était justement le but d’une action éducative ?”
Ne faudrait-il pas se demander si une action éducative a un sens avant de la mettre en branle ?
L’action éducative ici n’a aucun sens : il faudrait demander aux enfants de faire ce qui ne se fait nulle part ailleurs autour d’eux. Ce que ne font pas ceux qui demandent aux enfants cette action.
Cela n’a aucun sens. Et les enfants sont assez intelligents pour s’en rendre compte.
Ce type d’action est un gadget de plus.
moilapa a écrit:
…
Ou transformons d’abord la société…
et si c’était justement le but d’une action éducative ?
…et le fonctionnements de nos propres cerveaux.
Le sexisme serait donc de l’ordre de l’inné ?
Si il ne s’agit que d’acquis, la modification devrait être plus facile.
xav43 a écrit:
… certains directeurs se sont vu condamner a assumer fina
cierement des enfants conçus par des mineurs en acm après dépôt de plaintes des parents… !
Des noms, des dates, une jurisprudence….
Enfin, des faits quoi !
Encore un domaine où l’on demande aux enfants de faire ce que les adultes ne font pas.
Que vont penser ces enfants qui ont entendu leurs animatrices leur parler toute la journée d’égalité des sexes et qui ensuite rentrent à la maison où leur conne de maman fait la bouffe et le ménage depuis des décennies sans demander de contre partie à son mâle ? Idèm sans aucun doute pour les animatrices qui ont déjà leur mâle.
Quelle crédibilité pour cette action en colo où il faut finir à 5 heures pour que la femme de ménage puisse nettoyer ? Et en finir avec les douches avant 19 heures pour rejoindre les dames de cantine ?
Pourquoi s’étonner qu’une petite commande à Noël un aspirateur ? C’est au contraire tout à fait logique.
Parmi les animations que je mets le plus souvent en place, il y a la construction de jouets. Et je fais toujours ces ateliers “de pairs” : un jouet plutôt “garçon”, et le temps suivant un jouet plutôt “fille”. Pour pouvoir toucher un maximum de public.
Certes il y a pas mal de petites filles sur les ateliers constructions de voitures, parce ce qu’elles aiment, c’est fabriquer, être en groupe.
Mais sur les ateliers “filles” il n’y a que rarement des garçons. Et je n’ai pas d’action pour que cela soit différent.
Ce qui m’énerve, c’est cette volonté des adultes (qui n’ont dans ce domaine aucune ligitimité) à vouloir diriger tout ce qui est imaginable dans la vie des enfants. Juste qu’à des choses qui touchent à l’intime.
Laissons jouer les petits garçons avec les petits garçons si c’est ce qu’ils souhaitent. Et les petites filles avec les petites filles. Viendra un temps où ils iront vers l’autre sexe.
Ou transformons d’abord la société et le fonctionnements de nos propres cerveaux.
Et d’autre part en acm le défaut de surveillance engage la responsabilité pénale… Et pourtant il n’y a pas intention de nuire!
Salut lapin
la je suis d’accord tu parle de responsabilité civile délictuelle ( avec délits: donc fautes) la rc simple ne parle que des dommages sans intentions de nuire… (si je fait tomber involontairement ton tel et qu’il se casse, si dans le cadre d’une activité l’enfant casse ses lunettes….)…
Par contre si tu n’aborde pas le sujet clairement de la sexualité entre les jeunes ( permises ou pas) et que tu ne met pas les moyens en place pour faire respecter ce qui a été annonce aux parents et qu’ils portent plaintes tu peu être condamne pour ne pas avoir répondu a l’obligation de moyen: certains directeurs se sont vu condamner a assumer fina
cierement des enfants conçus par des mineurs en acm après dépôt de plaintes des parents… !
Bonjour xav43.
Excuse l’expression, mais tu as dit du caca.
xav43 a écrit:
Juste pour préciser la responsabilité civile ne nécessite pas une faute mais un dommage corporel ou matériel pour être engage… (cf article de lapin) en cas de faute c’est la responsabilité pénale…
La responsabilité civile délictuelle repose sur l’existence d’une faute (article 1382 du Code civil). Ce fait reproché peut être une faute tangible, une négligence ou une imprudence, mais il faut bien une faute. Tu as confondu, semble-t-il, faute et infraction.
xav43 a écrit:
Et la ce n’est pas a nous de juger l’éducation des parents et leurs choix a ce sujet…) car la c’est bien la responsabilité pénale ( voir civile en cas de dommage…) de l’organisateur ou du directeur qui sera mis en cause si les parents portent plainte…
Non, la responsabilité pénale ne pourra pas être recherchée, puisqu’il n’y aura pas de délit d’imprudence ou de négligence, ni de mise en danger délibérée d’autrui, et encore moins de faute intentionnelle.
xav43 a écrit:
D’ailleurs de plus en plus d’organisateur aborde le sujet dans leurs projets éducatifs… Et pose l’interdit pour prévenir tous risques
Je crois que c’est le contraire : c’est bien en disant “il n’y aura pas de sexe” dans un document contractuel envers les parents (c’est-à-dire lu et approuvé, ou lors d’un renvoi, ce qui n’est généralement pas le cas du PE ou du PP) que l’organisateur risque d’engager sa responsabilité civile contractuelle…
les choses évoluent nous dit on… il ne faut pas nier la réalité actuelle…
Mais la réalité est ce qu’on en fait, et si les choses évoluent, c’est bien parce que certains ont refusé cette “réalité actuelle”.
Je ne suis pas fan de l’attentisme, et du “laissons faire les choses”.
On est là pour inssufler justement quelque chose de nouveau, par nos orientations pédagogiques.
voici un lien qui te conduit vers l’un des nombreux ouvrages traitants du developpement psychologique de l’être humain… Pour approffondir … L’égalité des sexes ne veut pas dire identique…
Je me suis mal fait comprendre! Et l’exemple de l’enterrement de vie de garçons ou de jeunes filles sûrement mal choisi… Je voulais seulement dire qu’il est naturel a certains moments de vouloir se retrouver entre mecs ou entre nana… Lutter contre le sexisme, Et l’inagalite des sexes ne veut pas dire tout mélanger… Et considérer que filles et garçons c’est la même chose… Désole!
D’autre part quand je disais ” et bien si ils veulent une journée non mixte…” je sous entendais bien que cela était mis en place en réponse a une envie, un besoin exprime par le groupe sans notion de rejet de l’autre et de discrimination… Changer les mentalités demandent du temps et de la pédagogie… Ce n’est pas en forçant les choses et en niant la réalité actuelle… En tout cas il y a plus de garcons qui aujourd’hui acceôtent le fait que le foot puisse être aussi bien pour les filles que pour les garçons qu’il y a 10ans… Les choses evoluent…