Je signale dans la lettre aux parents que les coups de telephone doivent être exceptionnels et qu’ils doivent plutôt envoyer un courrier pour avoir des nouvelles.
Je ne “passe” les enfants qui sont appelés qu’en dehors des temps d’activité, et en dehors des repas (je prefere dire à un parent “non, désolée, il est en train de manger”, plutôt que d’avoir un enfant qui a faim parce qu’il a raté un repas à cause d’un coup de fil).
Ds créneaux “telephone” sont aménagés dans la journée, et les animateurs veillent à ce que chaque enfant puisse appeler ses parents de temps en temps. L’anim “de service cabine” doit veiller à ce qu’un enfant ne monopolise pas le telephone, et que ce ne soient pas toujours les mêmes qui puissent appeler (un petit cahier tenu par un anim dans lequel sont consigné “qui a téléphoné/qui s’est fait appeler/quel jour” est plutôt efficace).
L’organisme avec leqeul je travaille m’autorise à prendre des sous sur le budget pour les enfants qui n’ont pas de carte de telephone (pas beaucoup, mais ça suffit, en général).
L’important, c’est de bien expliquer dans la lettre aux parents que les enfants preferent les lettres aux coups de telephone, et qu’il ne sera pas toujours possible de les joindre.
Ils doivent aussi comprendre qu’un coup de telephone ne fait pas forcement du bien à un enfant qui a du mal à se separer, le temps d’un centre, de sa famille. Que par contre, une lettre envoyée avant son départ, et contenant un petit mot et des photos, ça fait très plaisir.