On est bien d’accord…
Oui j’ai un peu extrapolé, il est vrai… mais bon puisqu’on tombe d’accord sur le principe.
Après concernant l’agrément éducation populaire, il s’obtient en fonction de l’activité de l’association pas en fonction du prix ou elle vend cette prestation ni de la marge qu’elle tire dessus.
Une association qui ferait du 50% de marge, doit vendre ses séjours plutôt cher je pense. Ils seront donc accessibles a une certaine tranche de la population.
Mais elle organise quand même des séjours et de ce fait participe à l’éducation populaire.
Il y a aussi des associations qui doivent avoir un secteur leur permettant de récupérer tous les agréments, alors que d’autre, cvl à 50% de marge par exemple, ne font que les utiliser.
En tous cas dans mon département, je rencontre régulièrement la directrice départementale de la ddjs et il est très clair entre nous qu’il n’y aura jamais de subvention sur les CVL que nous organisons et sur ceux des autres non plus.
Je mets bien sur à part, le centre social qui organise son unique séjour annuel, je parle d’organisme qui en organise régulièrement.
Voila les subventions sont quand même pas distribué n’importe comment, il faut quand même avoir un projet qui tienne la route, il ne suffit pas d’avoir un agrément pour toucher une subvention. De plus les contrôles deviennent plus fréquent ( je trouve ) pour savoir ce qu’il est fais des subventions publiques, et c’est tant mieux.
Merci Chris23 de préciser mes propos concernant le but non lucratif d’une association. En revanche je te serais reconnaissant de ne pas extrapoler sur mes propos.
Pour l’un des bénévoles, “à but non lucratif” signifie, un peu comme pour toi, ne surtout pas gagner d’argent, bhou c’est sale l’argent.
Je faisais référence à un message qui disait : “une bonne colo c’est 50% de bénéfice” et c’est pour ce genre de pratique que je pense que les associations ne devrait pas avoir droit à l’agrément “jeunesse et éducation populaire”. Je dirais même, après réflexion, que ce n’est même pas une question d’agrément mais tout simplement une question d’association puisque le principe du désintéressement financier concerne n’importe quelle association.
Je suis tout à fait d’accord avec toi lorsque tu dis que certains secteur permettent d’en équilibrer d’autre. Cela dit, savoir à quelle hauteur un secteur dégage de l’argent pour en financer un autre, c’est une question d’éthique. Pour moi, 50% c’est beaucoup trop.
Enfin, je maintient qu’on ne parle pas de bénéfice pour une association. Tu ne verras aucun budget associatif contenant une ligne “bénéfice”.
Tout budget doit être équilibré. Donc pour un séjour, effectivement tu mets les coûts de fonctionnement en dépense, tu mets aussi l’entretien du véhicule de la structure, le renouvèlement du matériel… C’est tout ce qu’on appelle l’amortissement : chaque année on met de coté un peu d’argent pour pouvoir renouveler le matériel…
PS : Au fait, pour ceux que ça intéresse, voici un petit article concernant l’agrément “Jeunesse et Education Populaire”. Vous y trouverez la procédure pour en faire la demande, les critères ainsi que les contraintes.
http://www.cyberjeune.org/ficheprat/ficheprat/fiche.php3?Id=38
arf je suis pas assez clair.
Une association peut être divisée en secteur. par exemple pour la mienne nous en avons plusieurs, certaine sont purement commerciale afin de financer nos but qui eux sont gravement déficitaires.
Chacun de ces secteurs est complètement différencié des autres.
L’UCPA si elle touche des subventions ( et la j’avoue que je ne connais pas suffisamment pour dire pourquoi elle en touche exactement), ne serve certainement pas a financer leurs villages-vacances mais des activités autres qui sont certainement non rentable et qui ont rentre dans une optique d’éducation populaire.
EN gros l’ucpa ne fais pas que du village-vacances à la VVF ou Club-med, elle à aussi d’autre secteur qui eux peuvent être subventionné (clsh,activité sportives de proximités, formation…).
Sache aussi qu’il a aussi des subventions accordé à des entreprises purement commerciales et qu’elles n’ont, elles, aucune visé d’éducation populaire.
L’UCPA désintéressée, on aura tout lu!
Particpe t elle d’une mission d’éducation populaire, je ne le crois pas! Il me semble qu’il y aurait à redéfinir et repréciser ce que peut ou devrait être l’educ pop pour éliminer un certain nombre de malentendus et de subventions intutiles!
Au niveau des subventions, que ce soit a l’UCPA ou a d’autres association ils les reçoivent pour des activités qu’ils organisent de façon désintéressé.
Sa en reviens a se que je disais plus haut, une association a souvent ( mais pas toujours) un but ou un objet qui n’est pas rentable et pour le financer, elle a recourt a d’autre activités plus lucratives ( des CVL par exemple mais sa peut être plein d’autres choses ) ainsi qu’a des subventions.
Si tu organises des séjours et que tu les commercialise, tu ne toucheras pas un centime de subvention, a moins de s’inscrire volontairement dans une optique qui consiste a vendre bien en dessous du prix afin de permettre aux plus démunis de partir en vacances.
Mais la encore qu’est ce qu’être démunis ?
Est ce qu’un couple gagnant 2 smic soit 2200€ par mois peut payer 2 semaines de colo à ses 2 enfants avec le système actuel ?
Le pourrait t’il si on payait les anims “normalement” ?
D’autre part, pourquoi y a-t-il toujours autant de jeunes pour passer le BAFA et faire des colos alors que le “salaire” à la clef est connue de tous ?
Et encore si on admet qu’un animateur de CVL tourne à 900/1000€ par mois et qu’il est nourri/logé,
Euh, il faudrait s’entendre sur ce qu’on appelle mal payé en CVL. Pour moi, 900/1000€ pour un séjour de 21 jours dans le cadre de l’animation volontaire par exemple c’est bien payé. Dans mon association les anims sont payés aux environs de 550€ pour 21 jours, c’est cela que j’appelle mal payé!
Le problème c’est que bien des associations recoivent des aides de l’état et peuvent bénéficier de l’annexe 2 ou du CEE alors qu’ils ne remplissent absolument pas cette mission d’éducation populaire!
Je crois qu’il faudrait faire un contrôle sérieux de tout cela et retirer le financement à des associations comme l’UCPA par exemple, véritable pompe à fric!
Il doit y avoir aussi un max d’assos à but uniquement sportif que l’on devrait arrêter de financer cela pourrait faire remonter les salaires des assos d’educ pop et des collectivités locales!
Car s’il est vrai que la situation a évolué on ne peut quand même pas profiter des salaires aussi bas de l’educ pop pour exploiter la misère étudiante en se revendiquant dans le même temps d’un discours militant et progressiste!
Jeremy_gre a écrit:
– soit ils travaillent pour une structure qui ne devrait pas avoir le droit ni de s’appeler association, ni de se revendiquer de l’éducation populaire.
C’est marrant sa, on a fait une réunion de préparation de notre festival hier avec nos bénévoles. Et j’ai passé 30 minutes a leur expliquer le fonctionnement d’une association et la définition de “à but non lucrative”.
Pour l’un des bénévoles, “à but non lucratif” signifie, un peu comme pour toi, ne surtout pas gagner d’argent, bhou c’est sale l’argent.
Une association à but non lucrative est une personne morale qui
à un but ou un objet qui peut être n’importe quoi ( promouvoir quelques choses, assoc de parents d’élèves, etc…) tant que ce n’est pas anticonstitutionnel.
A partir de la il faut qu’elle trouve des ressources humaines et financières pour pouvoir accomplir ses but ou objets.
Donc l’association peut développer tout un tas d’activité qui pourront faire rentrer de l’argent. Par exemple à petite échelle l’association de parents d’élève qui fait son loto ou sa kermesse et qui fait du bénéfice afin de le redistribuer dans un voyage de fin d’année ou à plus grosse échelle la croix rouge qui va faire une méga campagne de pub/télé/journaux afin de recueillir des dons qui seront la aussi des bénéfices.
Dans ses 2 cas, l’association fais des bénéfices et les réinjecte dans ses buts, et c’est normal.
Ce serait illégal si elle redistribuait ces bénéfices a ses membres (président, adhérents etc…) car sa c’est le fonctionnement d’une société ( qui n’est d’ailleurs rien d’autre qu’une association ayant pour but de gagner de l’argent).
J’espère que tu comprends mieux le principe de à but non lucratif vu comme sa.
Ensuite il faut prendre en compte autre chose : comme une société, une association peut avoir des salariés, un ou des bureaux etc… et comme une société, elle se doit d’avoir une vision à long et moyen terme de ses objectifs.
Sa veut dire anticiper foncièrement une subvention qui disparait, un séjour qui se remplit moins ou tout autres choses.
Une association qui ne ferait pas de bénéfice et/ou qui n’aurait pas de réserve financière mettrait la clef sous la porte au premier coup de vent et donc dans ce cas c’est de la mauvaise gestion car tu ne peux pas atteindre tes objectifs si tu n’existe plus CQFD.
Et pense aussi aux présidents et autres membres du CA qui serait bien embêté de fermer l’association avec des comptes dans le rouge…ils devraient rembourser de leur poche.
Donc voila toutes les associations recherche à faire d’une manière ou autres des bénéfices. En plus de regarder le PE quand vous bossez pour une association qui fait des séjours, aller regarder au journal officiel quels sont ses but/objets et vous saurez ou sera réinvesti les bénéfices qu’ils feront.
Permetez moi de poursuivre la réflexion de chris23 et de pousser un gros coup de gueule par rapport à tout ce que j’ai pu lire sur ce sujet de discussion !
Arrêtez de parler de salaires, de paies lorsque vous parlez d’animation BAFA ou BAFD, où alors vous n’avez rien compris à votre fonction !!
1°/ Si on parle d’animation volontaire (et non professionnelle) ce n’est pas pour rien !! C’est parce qu’il ne s’agit pas d’exercer un métier contre rémunération mais bien d’un engagement éducatif.
Au même titre que certains font de la politique, d’autres choisissent de donner un peu de leur temps pour l’éducation des jeunes. C’est un engagement volontaire, un choix, mais en aucun cas un métier et cela doit rester occasionnel.
Vous faites de l’animation volontaire parce que vous y croyez, parce que vous adhérez aux valeurs portées par le projet pédagogique de votre structure. Vous faites de l’animation parce que cela vous plait !!
Si ce n’est pas le cas, alors passer votre chemin…
2°/ Arrêter de vous prendre pour des professionnels de l’animation sous prétexte que vous avez passé un BAFA et que vous travaillez depuis plusieurs années. Cela est légitime pour ceux qui travaillent vraiment toute l’année et qui font de l’animation socioculturelle.
L’animation en centre de vacances est certes un travail prenant, qui implique des responsabilités importantes, mais amusez vous à comparer les contenus de formations d’un BAFA et d’un BPJEPS (ou tout autre diplôme professionnel) et vous comprendrez la nuance.
Et pour ceux à qui on explique qu’un séjour doit être bénéficiaire :
– soit ils ne travaillent pas pour une structure associative (C’est désormais possible grâce au fameux Contrat d’Engagement Educatif Ex : Ikéa emploie des BAFA pour surveiller leurs garderies !!)
– soit ils travaillent pour une structure qui ne devrait pas avoir le droit ni de s’appeler association, ni de se revendiquer de l’éducation populaire.
Et dans ces 2 cas, je dis : vous n’aviez qu’à vous assurer de la cohérence entre vos valeurs personnelles et celles de la structure avant de vous engager à ces cotés.
On a trop souvent tendance à chercher un poste d’animation volontaire comme on cherche un p’tit boulot, voir comme on cherche un séjour de vacances pour soi même !!
Commençons par lire le projet associatif !!!
Je viens d’arriver sur ce forum, et je l’ai beaucoup parcouru en quelques jours.
On retrouve énormément de post sur ce sujet que sa en devient presque lourd.
Quand on y réfléchit, en tous cas pour moi, j’en viens a me dire que oui l’animation en CVL est basé sur le volontariat, mais que la différence entre le revenu d’un smicard et d’un animateur volontaire n’est pas assez élevé pour que certain fasse une différence.
Et encore si on admet qu’un animateur de CVL tourne à 900/1000€ par mois et qu’il est nourri/logé, on peut se dire qu’il reste moins d’argent au smicard à la fin du mois.
Enfin après, la discutions se portera sur le fait de savoir si c’est le smic qui est trop bas, ou le “salaire” de l’animateur qui est trop élevé
pour repondre a greg 2024, je ne demande pas d’etre payer 1500 euros, je suis payer plus que ça en tant que bees mais 4 mois dans l’année, ce qui à la fin ne fait pas en grand compte.
Mais parcontre je fais moins d’eure aussi, et la contrepartie d’un temps travailler mérite un salaire legerement plus important que le smic
Maintenant tu me dis que tu as deux animateurs permanents payer à 900 euros, je suis preneur pour 28 heures.
Ensuite tu me dis que tes sejours sont vendus 150 euros pour 10 jours ce n’est pas le cas de tous le monde, et en effet tu les vend 150 euros tres bien mais c’est pas vraiment le cout de la vie de 10 jours d’activités.
Alors les subventions suivent pas, les sejours coutent moins cher et donc je payent moins les anims, j’accepte, mais tu vis avec 1400 euros par mois et ce n’est pas le cas de la majorité des animateurs que je connais, et moi je vis avec 1000 euros par mois et je bosse du matin à pas d’heure et la vie de famille connait pas.
Alors la vie d’animateur c’est peu etre ça finalemnt, mais à la longue que certaines ne s’etonne pas de tomber sur des vacanciers (animateurs) qui voit le peu d’argent qu’ils ont par rapport à leur temps passé et investissement ( je suis le premier a etre enervé quand j’ai des collegues vacanciers, rassurez vous)
Pour repondre à jongloman, je ne suis pas de ceux qui pensent que tous les patrons sont des cons et que les supérieurs sont mechants, mais c’est comme partout il y en a, mais c’est pas forcément la connerie et la méchanceté qui fait que tu gagne le smic pour un 35 heures en 3 jours sauf que tu bosse 6.
Et depuis douze j’ai fait pas mal de boulots et les pires cons je les ai eu comme collegues et aussi comme patrons mais ils respecter le temps que je passer à travailler et me payait en conséquence.
Pour en revenir a ma paye de bees par rapport au nombre d’heure que je fais, il m’arrive aussi de travailler l’été comme bénévole ou sur des tarifs qui me rembourse juste mes frais de déplacement mais la je suis bénévole et à fond
Bonjour à tous,
J’ai commencé à venir sur ce forum depuis peu et interviens donc pour la 1ère fois sur un tel sujet…
J’ai l’impression qu’il y a pas mal d’amalgames qui sont faits ici : anim volontaire, anim pro, contrat de travail, 35 h, et ce soi-disant droit du travail dont serait exclue l’animation…
Sans vouloir jouer au donneur de leçons, il me semble pourtant nécessaire de revenir sur quelques événements historiques… L’apparition des centres de vancances (à l’époque colonies de vacances), date du front populaire (70 ans donc)… À l’époque, 2 semaines de congés payés et du coup autant pour les gamins de toutes les couches sociales pour pouvoir partir en colo… Cependant, il ne faut pas se leurrer, ceux qui les encadraient alors c’étaient ceux qui en faisaient le choix volontaire : ceux qui faisaient le choix de donner de leur temps pour encadrer les gamins pour que ceux-ci puissent avoir des vacances et ce sur 2 semaines par an : on allait pas alors créer des emplois pro pour 2 semaines par an…
Avec l’augmentation du temps de congés les choses n’ont pas vraiement changées sur le fond : pendant les périodes de vacances, ce sont toujours des personnes qui choisissent de s’investir sur leur temps de congé pour encadrer des colos… Les choses qui évoluent ce sont l’apparition d’indemnités qui sont là, au départ, non pas pour faire office de salaire (d’où le terme indemnités), mais pour aider les anim et directeurs volontaires, à continuer à se former : en se payant une formation ou en s’achetant de la doc pour parfaire leur savoir et donc savoir-faire…
À l’heure actuelle où en est-on?…
Je crois que le problème est que de plus en plus de personnes utilisent le BAFA ou BAFD comme un diplôme pro, ce qu’ils ne sont pas, et cela pour des raisons diverses et variées : manque d’information, mauvaise orientation, manque de moyens pour suivre une formation pro…
Selon moi les progrès sont à faire à ce niveau : faire en sorte que chacun puisse suivre la formation correspondante au métier qu’il veut faire (je restreint ici mon propos au monde de l’animation, bienque cela peut et doit être appliqué à tous les domaines…), et que l’on puisse aussi fournir suffisament d’aides aux asso ou collectivités qui ont besoins d’embaucher des anim dont qui doivent être professionnels car il sont sur un travail régulier, à l’année, et le tout clairement contractualisé…
Et de fait on ne se retrouvera pas dans des conditions batardes à mi-chemin entre métier et volontariat…
Car l’animation volontaire doit perdurer… Son statut, son rôle, son but sont à faire évoluer certes, mais surtout à défendre… Beaucoup de personnes passentpar l’animation volontaire pour ce qu’elle a d’unique : permettre à des adultes de s’occuper d’enfants en vacances, de se confronter à la vie en collectivité, et se confronter aussi à la notion de projets éducatifs et pédagogiques, pour se construire et faire évoluer ses propres convictions, dans le but de pouvoir, non pas devenir animateur pro, mais pour sa formation personnelle, pour transmettre des valeurs, et s’enrichir en vue d’un métier en lien (ou non) avec des enfants…
En tout cas, c’est pour cette animation volontaire là que je milite et pour sa reconnaissance en tant que telle, et du coup, non pas pour son intégration dans le cadre rigide du droit du travail et de ses X h, mais pour la notion de valorisation de l’acte d’engagement volontaire… (sous forme d’une indemnité pécuniaire, mais aussi d’autres formes …)
Et pour finir, je suis par ailleurs formateur BAFA, et dans ces formations, je croise encore une majorité de jeunes qui viennent chercher ce que j’ai plus ou moins bien décrit, et avec la conscience qu’ils ne vont pas faire leurs 7h de boulot et rentrer tranquillement chez eux le soir pour regarder TF1, et encaisser 1300€ à la fin du mois… sinon ils iraient bosser chez Madranges….
(bon, je voulait faire court, mais c’est raté, le sujet étant trop vaste… mais je reviendrai…)
Demande à ceux qui font 50% de bénéfice comment ils font. Je sais aussi compter, je sais combien je dépense pendant un séjour, le coût du personnel…
Parcontre, je n’ai jamais dit que tout le monde fonctionnait ainsi: heureusement, car pour le coût ce serait un véritable scandal; Il serait bien aussi qu-il y ait des régles sur ce sujet et les comptas vérifiées par des autorités compétantes. Que les aides publiques soit utilisées pour assurer le fonctionnement des structures destinées aux enfants avec des frais de siège raisonables et des investissements qui leurs soient destinés Ok. mais que le plus gros des bénéfices soient utilisés pour des activités qui n’ont rien à voir les colos et les enfants ça me revolte.
Tu as raison, oeuvrer avec des anims qui travaillent 14 à 18 heures par jour 6 jours sur 7 c’est trés sécurisant et permet aux animx d’être en pleine possession de tous leurs moyens pour animer les journées des enfants et veiller à leur sécurité.
Pour ma part je suis tout à fait disposer à organiser mes séjours avec des anims qui auraient des horaires de travail decents ce qui me permettai d’être quelque peux plus éxigent.
Je ne dirige pas une équipe d’esclaves taillables et corvéables à merci.
jongloman a écrit:
pompopopom popopompompom …Et on râle et on râle … Ou étiez vous lorsqu’il sagissait de proposer ?
Moi personnellement je suis nouveau sur ce forum, donc je n’etais pas la à l’époque des anciennes discutions.
pompopopom popopompompom …
Et on râle et on râle … Ou étiez vous lorsqu’il sagissait de proposer ?
Des sujets comme ça il y en a déjà eu … ? oulala beaucoup beaucoup.
Et à chaque fois il se termine de la même façon, on vous demande de proposer (et plus uniquement de râler), d’agir, de réfléchir, de confronter, … (j’ai l’impression de me répéter) et à chaque fois, … ? Rien
Le sujet se clos et redémarre par un autre intermédiaire quelques mois plus tard sous forme de râlerie inséssantes.
Faite une recherche sur mon pseudo, celui de greg, … et vous verrez tous les sujets sur le salaire, les statuts, l’avenir, … et vous verrez que souvent on est très seul !!!
Dans un des sujets j’avais même donné tous les chiffres d’un séjour en colo organisé. Personne n’y avait réagit ! Bizarre !!!
Allez je vous livre quelques argument pour vos prochains sujets et râleries :
– les patron c’est tous des cons
– de toute façon ils ont pas les mêmes préoccupations que nous
– eux ils vivent grassement ils n’ont pas de difficultés (oh ben non tout est rose dans l’animation)
– les supérieurs hierarchiques c’est des méchants : ils nous donnnent des ordres et exigent de nous un résultat
– …. blablabla
Moilapa où es tu ?????
Et pour continuer et histoire de faire bondir certains, voilà nos salaires nets :
– Directeur Centre Social : 1400€ net
(et je ne me pleins pas je vis très bien comme ça avec mon crédit sur la maison, mon épouse sans emploi et mon fils et 300€ d’épargne / mois au crédit coopératif)
– Deux animateurs permanents : 900€ net / mois pour 28heures hebdo
(l’idée serait de les passer à 35heures d’ici l’an prochain)
– un agent d’accueil et administratif : 1200€ net
– directrice crèche : 1350€ net
– salariées crèche : 1100€ net
– agent d’entretien : équivalent cumulé avec ces autres poste en écoles notamment : 1150€ net
Et pour info, la directrice générale de notre collectivité touche 1600€ net
Alors, mes animateurs vacataires, excuse moi pyrhanas45, je ne vais pas les payer 1500€ !
On est bien d’accord sur la définition de marge et je l’affirme haut et fort je ne fais aucune marge sur aucun de mes séjours ; ceux-ci sont tous déficitaires. Seul notre CLSH estival est à marge 0 voir excédentaire de 0,50€ / jour / enfant.
Pour exemple je prends mes séjours ados qui partent 10 jours pour 150€, il va falloir m’expliquer où je peux faire des marges : c’est même pas le prix du transport, de la bouffe, et des activités… ajouter à celà l’encadrement !
Les seules activités où nous réalisons une (petite) marge est la vente de CD et de vidéos des séjours.
Le déficit des séjours et le salaire des permanents est soit :
1. pris en charge par la collectivité
2. pris en charge par la caf dans le cadre des contrats Centre Social et Enfance-Jeunesse (ex temps libre)
3. autofinancé par des actions diverses à l’année qui amènent d’autres financements.
Et une fois la fin d’année qui arrive nous avons aucun excédent de fonctionnement (pour être exact nous en avons un de 15000€ mais qui est stable depuis 6 ans : l’exédent de l’année d’avant devient l’excédent de l’année, donc excédent réel annuel nul)
Alors moi quand je parle de marge c’est vraiment du bénéfice qu’on fait après avoir payer toutes les charges du séjour.
Et non greg un organisme à but non lucratif n’a pas pour objectif de faire 0 de marge mais de développer les objets qui sont inscris dans ses statuts. Et pour cela il peut très bien organiser des activités commerciales.
Par exemple, mon association à comme objet de développer les arts du cirque en milieu rural. Nous organisons donc des cours de cirque qui sont fait tout en étant “100% à perte” mais nous organisons des séjours et d’autres choses qui nous permettent de les dégager des marges afin de les financer.
Certaine plus grosse association à but non lucrative pour lesquelles j’ai travaillé possédaient des immeubles entiers qui étaient en location afin de financer leurs objectifs.
Le principe d’une association c’est que les bénéfices ( car il peut et doit y avoir des bénéfices ) doivent être réinvesti dans leur objectif et non pas distribué à leurs membres (ou actionnaires pour une société).
D’autre part il suffit d’une saison d’hiver pourri comme cette année pour qu’une série de séjour passe en déficitaire, donc si ton organisation n’a pas de réserves financières… je te laisse deviner la suite
Après il est inutile de discuter sur le statut des animateurs/directeurs titulaire du BAFA/BAFD car se sont des diplômes non professionnels.
Arrêter de demander un salaire de professionnels pour un diplôme qui est clairement “vendu” comme étant un diplôme non-professionnel, passer plutôt un BE.
Le BAFA/BAFD = 7 jours de stages au maximum ne peut pas donner le même salaire qu’un BE qui en demande 365 au moins
Greg, la marge, ce n’est pas ce que l’organisme se met dans les poches et peut faire fructifier, c’est la différence entre les frais engagés pour un séjour (transport, hébergement, activités, équipe d’animation), et les recettes (le prix du séjour multiplié par le nombre de gamins). Après, cette marge sert notamment à financer les frais d’organisation (les permanents, les locaux dans lesquels se trouvent les permanents, les frais de téléphone etc…). Et des fois il reste quelque chose, qui dans le cas d’une association ne peut pas être redistribué, mais doit être investit…
Alors j’ose espérer pour toi que vous n’êtes pas à marge 0, parce que dans ce cas là ta structure est déficitaire! (à moins qu’il n’y ait aucun permanent, et aucun frais de fonctionnement!)