Toad a écrit :
Je suis d’accord mais dans mon cas par exemple, les animateurs ont complètement omis de parler de la sexualité des ados. Comme si elle n’existait pas. Alors du coup sur mon temps de travail sur “Les caractéristiques du public accueilli” Ca m’a permis justement de mettre le doigt dessus.
Mais c’est dégueulasse !
Oups, pardon je viens de parcourir le Nawak.
Toad a écrit :
Évidemment que chaque enfant est unique, mais avant de prendre ça en compte il faut bien partir d’un constat général. Aucun enfant ne rentre parfaitement dans ces tableaux tout fait mais sur un groupe d’enfant, ce sont des caractéristiques qu’on retrouve beaucoup et que, de ce fait, les animateurs sont amenés à voir.
Oui je pense qu’il faut l’appréhender comme ça.
Les constats généraux sont justement un tremplin formidable pour très rapidement zoomer sur la singularité !
Il faut partir du macro pour aller vers le micro et pas l’inverse . La théorie du cas particulier ne marche pas, par définition…
Cette notion de déconstruction est une clé de pas mal de formation il me semble . Elle n’empêche pas pour autant de poser un cadre général sur lequel vont venir pousser chaque singularité et chaque “cas particulier”.
Avant de savoir comment gérer le sommeil particulier d’Antoine je dois avant tout comprendre les notions de cycle, les notions de rythme, les durées moyennes, l’importance de la régularité de l’endormissement etc… et là vive les documents qui vulgarisent la connaissance !
Ensuite les échanges, les débats, les expériences vont permettre à chacun de reconstruire sa propre base de données personnelle… de prendre et de laisser ce qu’il a envie.
**
Je suis d’accord mais dans mon cas par exemple, les animateurs ont complètement omis de parler de la sexualité des ados. Comme si elle n’existait pas. Alors du coup sur mon temps de travail sur “Les caractéristiques du public accueilli” Ca m’a permis justement de mettre le doigt dessus.
Par exemple, qu’est-ce que je fais si “je rentre dans une chambre et qu’un pré-ado est en train de se masturber et les 3 autres de la chambre en train de le regarder”?
Est-ce que, moi, animateur, je me moque bêtement où est-ce que je me dis que c’est parce que leur corps change et que ça suscite une grande curiosité chez eux etc…?
Ca permet d’entrer dans une démarche de compréhensions dans une situation qui semble nous dépasser nous, les adultes qui ne faisons pas ça (on fait pas ça hein?! 🙂 ) et surtout, leur faire prendre conscience que ça existe, pourquoi ça existe pour qu’ils puissent adapter leur attitude. (Et là je reprend ce que tu dis: on parle d’humains. Donc je ne leur fais pas la leçon sur comment réagir mais leur donne les infos pour adapter eux même leur attitude aux enfants concernés)
Evidemment que chaque enfant est unique, mais avant de prendre ça en compte il faut bien partir d’un constat général. Aucun enfant ne rentre parfaitement dans ces tableaux tout fait mais sur un groupe d’enfant, ce sont des caractéristiques qu’on retrouve beaucoup et que, de ce fait, les animateurs sont amenés à voir.
Et comme j’ai déjà dit sur un autre sujet, ça permet très vite de comprendre pourquoi mon super jeu d’une heure et demi n’a pas fonctionné avec des 3-4 ans…
… Et encore une fois, ça ne veut pas dire que ça peut pas marcher. Mais si ça marche pas, on déjà une idée du pourquoi…
Toad, bien sûr que c’est important de se demander si c’est bien ou non de faire des généralités. Surtout lorsqu’on parle d’êtres humains, non…? :titille:
La question de la moyenne est un biais considérable à la reconnaissance de l’individualité, et donc, à la capacité d’un adulte à répondre effectivement et correctement aux besoins d’un enfant.
Concrètement, je crois qu’il ne sert à rien de se dire à l’avance qu’un enfant a tel ou tel besoin. A moins d’avoir grandi hors du monde et de toute relation sociale (voire les travaux sur les enfants sauvages), il est évident pour tout un chacun qu’un enfant a besoin de manger, boire, dormir au sec, avoir chaud, être écouté, qu’on lui parle, qu’il rencontre des personnes qui le rassurent. Mais connaître ces généralités ne conditionne en rien la capacité d’une personne à les reconnaître chez un enfant, dans les multiples formes que ces demandes/attentes/besoins peuvent prendre. Les connaître ne permet pas non plus d’être ouvert à tout autre besoin que l’on n’aurait pas identifié (parce que pas théorisé ou vulgarisé par tel ou tel site internet, bouquin de psycho ou thèse de médecine). En résumé, je dirais presque que ça ne sert à rien dans le meilleur des cas. Et dans le pire (et le plus courant), ces généralités (si banales) apportent surtout au jeune animateur apeuré une branche à laquelle se raccrocher : une pseudo-connaissance théorique qui devrait l’aider à “s’en sortir”. Sauf que cette branche est pourrie, puisque bourrée de stéréotypes nauséabonds. Les stéréotypes (de genre, de comportement, de types de relation sociale, d’âge…) sont stigmatisants, ils enferment les personnes (adultes comme enfants) dans une catégorie dont il est trop difficile de sortir. Parfois cette catégorisation est valorisante pour l’enfant (ah, lui tu vois, c’est un “leader positif” du groupe, c’est un bon gamin), mais même dans ce cas-là c’est une forme cachée de violence, ou tout du moins de contrainte. “Tu es comme ça à nos yeux, reste-le”.
Ce sont de sournoises injonctions masquées.
Quand on apprend au BAFA que les ados de 14 à 17 ans aiment bien glander, transgresser les règles et ont besoin de cadre et de “projets”, que fait-on en réalité ? Ne les enferme-t-on pas dans une vision très restreinte de ce que peut être (et ce que peut vivre) un ado ? N’est-ce pas là une forme inouïe de normalisation sociale inconsciente ?
Ce dont il faut se rendre compte, c’est que les animateurs sont eux-même catégorisés, on anticipe leurs besoins (enfin, pas leur besoin de sommeil par contre !!!) aussi. Cette fois, c’est dans le cadre général des séjours (l’organisateur et les directeurs) que s’opère cette normalisation des besoins, cette généralisation.
Si la question, c’est les besoins en sommeil, il suffit juste de laisser dormir l’enfant tant qu’il a sommeil (et veiller à ce que son endormissement soit le plus apaisé possible, à une heure raisonnable*).
Si la question, c’est les besoins en nourriture, il existe des grilles de moyennes (Matim va être content) en fonction des âges. Au cuisto de l’adapter en fonction des retours (ou non) et de la discussion avec les gamins. C’est quand même pas bien compliqué, si ?
* le raisonnable est, par essence, non fixe. Il dépend de trop de paramètre (besoins individuels de l’enfant, état de fatigue, rythme du séjour, organisation du centre…)
Shaaa a écrit :
Si je le traduis pratiquement, ça donne ces activités pensées et préparées pour un groupe, moyenne de personnes, qui aurait les mêmes besoins au même moment avec la difficulté chronique de penser l’individualisation (ou la différenciation pédagogique de l’École, hein). Bien entendu, ces groupes sont constitués par âge (voire par sexe, indirectement) ; l’hétérogénéité rendant difficile l’action pédagogique moyenne. 😀
Perso quand je prépare un séjour mon fonctionnement général, mes objectifs, tiennent compte de l’âge des enfants accueillis, de leur provenance.
Pour autant tout le fonctionnement (et ce quel que soit le séjour) est organisé de façon à permettre d’individualiser au maximum notre action, je n’ai encore jamais vu aucune organisation où l’individu est plus respecté. Mais je reste ouvert, je suis curieux de savoir, de manière pratique justement, comment on peut préparer un accueil autrement qu’en se basant sur des a priori.
Alors attention, je ne remet pas en question le fond du raisonnement, moi même, en tant que formateur, que ça soit en stage ou en accueil, je refuse d’étudier les enfants de cette manière. J’estime que nous avons tous suffisamment de stéréotypes pour travailler, j’ai pour habitude d’expliquer que notre travail consiste à déconstruire individuellement tout au long de l’accueil le fonctionnement général que nous avons mis en place au départ.
Shaaa a écrit :
http://www.guide-accueil-mineurs-01.fr/Quels-sont-les-besoins-fondamentaux-de-l-enfant-et-du-jeune-101
http://animation.dodo.over-blog.com/article-20227541.html
http://www.animation.free.fr/page13.htm
http://lescreanims.wifeo.com/les-besoins-de-lenfant-de-6-a-12-ans.php
http://www.bafa.free.fr/animateur/enfant_2.htm
http://www.pratiquesdanims.com/connaissance%20enfant.htm
C’est vrai que tes liens sont incomplets. La pour le coup c’est pas assez précis et à tel point que ça peut induire en erreur.
J’ai choisi celui la:
Lien
Qui est honnête en mon sens et je n’ai pas mit longtemps à le trouver.
C’est quand même une base de travail. Evidemment qu’il y a des cas particulier mais on est en colo et il faut bien partir sur une moyenne.
Le cas particulier, on le prend en compte au moment de l’activité mais avant…?
Je ne comprend pas trop pourquoi on s’éloigne du sujet à ce point…
Le sujet c’était donc “Trouver des idées originales pour aborder la connaissance du public en réunion”
On peut se demander à la limite “Quel est l’intérêt?” et en discuter mais là on est en train de parler de “Est-ce que c’est bien de faire des généralités ou pas…”
Tu m’en vois reconnaissant, Toad, je vais chercher ces fameuses bases.
Par contre, Matim, je vais continuer la contradiction. 😀
Supposer que l’approche généraliste d’un public serait réservée aux anciens qui ont “déjà travaillé avec ” c’est nier l’ensemble des ouvrages existants en la matière. Ici, il ne s’agit pas de réinventer (ou faire semblant..) il s’agit se sensibiliser ou préciser des connaissances générales.
http://www.guide-accueil-mineurs-01.fr/Quels-sont-les-besoins-fondamentaux-de-l-enfant-et-du-jeune-101
http://animation.dodo.over-blog.com/article-20227541.html
http://www.animation.free.fr/page13.htm
http://lescreanims.wifeo.com/les-besoins-de-lenfant-de-6-a-12-ans.php
http://www.bafa.free.fr/animateur/enfant_2.htm
http://www.pratiquesdanims.com/connaissance%20enfant.htm
Je suis un peu bête et je suis allé voir les premiers sites qui parlent de “animation besoins enfants” et le résultat n’est pas triste. En voila de belles généralités ! ou stéréotypes, je ne sais plus trop bien… 😀
À part enfoncer des portes ouvertes et (raconter plus ou moins de conneries) simplifier (énormément) des théories (pas toujours actualisées) sur l’enfance et la jeunesse (jamais citées), c’est quand même une sacré amorce de réflexions, non ? 😀
Il y a le cas particulier et il y a la généralité, la moyenne. Les 2 doivent se compléter.
M’est avis que la moyenne écrase toutes les différences et toute la diversité des personnes. Un signe comme un autre (après l’absence remarquable de sources ou de références) est ce rapport à l’Enfant, sorte d’être globalement moyen qui aurait des besoins universels. (je n’ai toujours pas trouvé lesquels et vous pouvez épargné Maslow :-D).
Si je le traduis pratiquement, ça donne ces activités pensées et préparées pour un groupe, moyenne de personnes, qui aurait les mêmes besoins au même moment avec la difficulté chronique de penser l’individualisation (ou la différenciation pédagogique de l’École, hein). Bien entendu, ces groupes sont constitués par âge (voire par sexe, indirectement) ; l’hétérogénéité rendant difficile l’action pédagogique moyenne. 😀
(on pourrait prendre l’exemple du sexe : homme, femme et le pourcentage – minime mais existant – d’autres sexes. Mais non, la moyenne supprime tout ça…)
Mais, c’est vrai que travailler avec des personnes, c’est compliqué… 🙄
Mais lors d’un acte de formation tu ne commences jamais par le cas particulier !
Et pourquoi pas ? Je suis curieux. 😀
Shaaa a écrit :
J’ai déjà fait un super tableau dans mon projet péda’ maintenant, je veux juste le reprendre avec eux mais de manière un peu originale, j’ai pas envie de leur donner un cours.
Si ce n’est pas indiscret, quelles sont ces fameuses informations ? tes références ? tes sources ?
Je suis curieux. 😀
J’ai pris un tableau sur le site “service-jeunesse.gouv pour base et y ai apporté mes propres informations.
romainyan77 a écrit :
Après, chaques enfants sont différents. N’en faisons pas une généralité. Il faut apprendre à les connaître eux. Car le danger, c’est qu’en donnant des généralités, les animateurs vont se focaliser la dessus.
C’est le principe même des informations généralistes qui sont là pour amorcer une réflexion plus personnelle.
Oui les informations générales ne se suffisent pas à elles-mêmes, c’est certain.
Je comprend ta remarque mais elle est du même genre que ceux qui répondent “et moi je connais UN gars qui ..etc”, j”ai déjà vu une fois dans un centre etc..”
Il y a le cas particulier et il y a la généralité, la moyenne.
Les 2 doivent se compléter.
Mais lors d’un acte de formation tu ne commences jamais par le cas particulier !
Toad a écrit :
Le but est bien de sensibiliser les animateurs au public, non pas de les prendre pour des cruches mais vraiment de penser aux besoins/caractéristiques de l’enfant pour pouvoir adapter ses activités à ceux ci. Loin de moi l’idée de faire des caricatures mais relever la tendance générale de ces tranches d’âge.
En ce qui me concerne je l’avais bien compris comme tel.
Cette démarche est évidemment intéressante.
Tu constateras que ceux qui critiquent les propositions (ou même ta simple volonté d’abord ce sujet) sont ceux qui ne t’ont strictement rien proposé pour ta réunion…
En tous cas merci d’être revenu nous dire ce que tu avais fait.
**
Pour répondre à tout le monde je vais dire ce que j’ai finalement fait.
J’ai demandé à chaque animateur de me dessiner une chambre d’enfant de 6-9 ans et de 10- 14 ans et me justifier pourquoi ils mettaient chaque chose dedans.
“Des legos car ils aiment faire des construction…” 6-9 ans
“Un porno sous le matelas pour la curiosité sexuelle” 10-14 ans
“Un ballon de foot”
“Un canapé ou une cabane pour accueillir les copains”
Etc…
Le but est bien de sensibiliser les animateurs au public, non pas de les prendre pour des cruches mais vraiment de penser aux besoins/caractéristiques de l’enfant pour pouvoir adapter ses activités à ceux ci. Loin de moi l’idée de faire des caricatures mais relever la tendance générale de ces tranches d’âge.
Ensuite j’ai orienté le débat sur
“C’est marrant! Personne n’a mit d’animateur dans la chambre! Pourquoi?”
Et on a lancé le débat sur le rôle de l’animateur etc… Débat qui n’a pas lieu ici.
Ce temps de travail d’1h30 à été constructif car tout le monde s’est prêté au jeu, il y a eu de bonnes idées même quelques idées d’activité proposée suite à ces besoins/Caractéristiques.
Alors mes animateurs ne sont pas en stage BAFA mais il y a quand même quelques trucs auxquels ils n’ont pas pensé qui étaient importants pour moi. Cela me conforte dans le fait que ça a été constructif
PS: Vous posez beaucoup de question et j’apprécie mais il y a peu de réponses au sujet de départ.
Matim a écrit :
Toad a écrit :
Juste les informer des besoins et caractéristiques importantes de ces tranches d’âge.L’informatif simple risque d’être très vite saoulant.
Une idée parmi d’autres: tu peux essayer les jeux de rôle (saynète ou théâtre d’impro) qui permettent d’aborder quelques aspect des publics et ensuite de pouvoir en discuter en équipe.
A toi de choisir les facettes/ thématiques sur lesquelles il te parait important d’echanger.
Tu les mets en situation de jouer des roles d’enfants, d’animateur et ainsi il sera plus facile pour eux d’intégrer ces caractéristiques.Choisis volontairement des situations qui vont provoquer le débat et synthétise ou complète au final avec ton apport informatif.
**
Hey, c’est une réunion de prépa, pas un stage B.A.F.A !!!
J’ai l’impression de revivre mon stage théorique du B.A.F.A quand je lis ça.
A la place d’un rappel bien barbant, ils ont une piqûre de rappel du B.A.F.A ;). It’s all good 😉
Après je connais pas quel type d’animateurs prend toad, s’ils se connaissent déjà, le théâtre sera plutôt agréable, et finalement, c’est vrai que ça peut marcher.
Maintenant, si Toad, prend des animateurs qui se connaissent pas… WTFFFF !!!! Honnêtement, je sais pas comment je prendrais cela, si moi on me propose cette chose là, je le prendrais pas bien, je me demanderais si le dirlo me prend pour une cruche. et la question que je me poserais serait : Ce dirlo, as t’il vraiment confiance auprès des animateurs qu’il recrute ????
Après, chaques enfants sont différents. N’en faisons pas une généralité. Il faut apprendre à les connaître eux. Car le danger, c’est qu’en donnant des généralités, les animateurs vont se focaliser la dessus. ERREUR.
Et puis en quoi faire jouer des adultes entre eux permettrait-il de comprendre, d’éclairer sur ce qu’est un enfant ou un ado (puisque visiblement c’est la question)? Si quelqu’un à la réponse
Ben .. c’est précisément le principe du théâtre-forum ! (ex. ce que fait le théâtre de l’opprimé).
Je suis d’accord que laisser faire de la caricature (comme ce qu’a fait/vécu Ludou) sans en maitriser le déroulement c’est stérile.
C’est comme tout, ça se prépare un minimum..
De mon point de vue d’anim, je trouve que le mieux est encore la discussion, l’échange
Je me cite à défaut de me repeter:
Matim a écrit :
tu peux essayer les jeux de rôle (saynète ou théâtre d’impro) qui permettent d’aborder quelques aspect des publics et ensuite de pouvoir en discuter en équipe.
A toi de choisir les facettes/ thématiques sur lesquelles il te parait important d’echanger
Supposer que l’approche généraliste d’un public serait réservée aux anciens qui ont “déjà travaillé avec ” c’est nier l’ensemble des ouvrages existants en la matière.
Ici, il ne s’agit pas de réinventer (ou faire semblant..) il s’agit se sensibiliser ou préciser des connaissances générales (par contre c’est là ou Toad doit affiner son objectif).
Et pour rappel:
Toad a écrit :Auriez-vous des idées de façons originales d’aborder ce point
hm ?
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edit:
ludou a écrit :bien sûr que c’était préparé. Dans la presque totalité des cas, c’était même ce qui était recherché (la caricature), mais sans le savoir.
préparé ? recherché ? Sans le savoir ?
alors c’est pire …
allez Matim, arrête d’écrire n’importe quoi et d’extrapoler. Tu tires des conclusions impossibles à connaître à partir de ce que j’ai dit, et en l’occurrence tu te goures.
Matim a écrit :
C’est parce que ce n’était pas préparé et que le meneur n’était pas lui aussi préparé.
Tu parles de caricature, tu n’aurais pas du laisser cela se faire (en matière d’acte formatif c’est une faute).
C’est bizarre que tu t’aie obstiné à mettre cela en place alors que que tu savais que c’etait pas adapté…
Tu aurais effectivement du dans ce cas envisager d’autres methodes.
bien sûr que c’était préparé. Dans la presque totalité des cas, c’était même ce qui était recherché (la caricature), mais sans le savoir.
Quand à Toad il cherche ici des moyens de sensibiliser son public AVANT . Ça me parait quand meme plus lucide que de prendre le public comme cobaye .
Le mot sensibiliser a tout son importance et parler de généralité d’un public ce n’est pas incompatible avec envisager les multiples facette de ce dernier.
Oui il y a des traits caractéristiques moyens, et comme toute moyenne il faut ensuite affiner sur le terrain.
Toad en est à cette approche moyenne (un peu comme ce que tu tentes de faire en formation BAFA j’imagine..)
je ne tentes rien de ce type en stage bafa, je parlais d’observations.
Quant à moi, je pense très clairement que les généralités que tu prônes sont de vraies conneries, et c’est justement ce qui empêche les jeunes animateurs de savoir comment entrer en relation en se détachant du regard caricatural et souvent stigmatisant qu’on leur a appris en formation.
Mais peut être as tu des piste à lui donner pour sa réunion de cet après midi ?
**
oui, et tu sais lire, alors relis mon message précédent. Je donne des pistes qui, contrairement à la tienne, ne sont pas des ramassis de représentations stéréotypées que l’on croise dans toutes les formations (même pro) ou presque.
Bonne journée Matim.
Vegeteuse, j’ai aussi l’impression que le but de cette réunion (Toad, peux-tu confirmer ?) est bien d’approfondir les besoins des enfants en fonction des tranches d’âge. Cette pratique majoritaire qui est remise en question depuis des années continue pourtant à faire des émules. A croire que la formation bafa seraient principalement construite sur des représentations quasi-figées ? 😀
Matim a écrit :
Quand à Toad il cherche ici des moyens de sensibiliser son public AVANT . Ça me parait quand meme plus lucide que de prendre le public comme cobaye .
Le mot sensibiliser a tout son importance et parler de généralité d’un public ce n’est pas incompatible avec envisager les multiples facette de ce dernier.
Oui il y a des traits caractéristiques moyens, et comme toute moyenne il faut ensuite affiner sur le terrain.
Je suis d’accord avec Ludou, en tant qu’animatrice les saynètes et autres “jeux ludiques” (le pléonasme est voulu…) ne m’ont jamais rien apportés d’intéressant pour étoffer et analyser mon approche des enfants.
A la rigueur, c’est rigolo quand on se fait chier en réunion, bien qu’en Clae où certains anims comme moi commencent à se faire vieux, je trouve ce genre de sensibilisation franchement infantilisantes.
Et puis en quoi faire jouer des adultes entre eux permettrait-il de comprendre, d’éclairer sur ce qu’est un enfant ou un ado (puisque visiblement c’est la question)? Si quelqu’un à la réponse 😀
Je ne vois vraiment pas comment on pourrait apprendre autrement qu’en se confrontant directement aux principaux intéressés. A part justement à rester dans les fantasmes, les caricatures, l’imaginaire…
Après, je ne sais pas quel message souhaite faire passer Toad aux animateurs… Est-ce par rapport aux activités proposées? Aux “besoins” supposés des enfants pour telle ou telle tranche d’âge?
De mon point de vue d’anim, je trouve que le mieux est encore la discussion, l’échange. D’avoir un temps où ceux qui ont déjà travaillé et ceux qui n’ont encore jamais travaillé avec les enfants et peut-être l’appréhende, pourraient exposer leurs inquiétudes, doutes, questionnements…
ludou a écrit :
de ce que j’ai pu voir au cours de nombreux stages bafa, l’imitation ou la théâtralisation d’enfants par des adultes n’amène qu’une chose : la caricature.
C’est parce que ce n’était pas préparé et que le meneur n’était pas lui aussi préparé.
Tu parles de caricature, tu n’aurais pas du laisser cela se faire (en matière d’acte formatif c’est une faute).
C’est bizarre que tu t’aie obstiné à mettre cela en place alors que que tu savais que c’etait pas adapté…
Tu aurais effectivement du dans ce cas envisager d’autres methodes.
Quand à Toad il cherche ici des moyens de sensibiliser son public AVANT . Ça me parait quand meme plus lucide que de prendre le public comme cobaye .
Le mot sensibiliser a tout son importance et parler de généralité d’un public ce n’est pas incompatible avec envisager les multiples facette de ce dernier.
Oui il y a des traits caractéristiques moyens, et comme toute moyenne il faut ensuite affiner sur le terrain.
Toad en est à cette approche moyenne (un peu comme ce que tu tentes de faire en formation BAFA j’imagine..)
Mais peut être as tu des piste à lui donner pour sa réunion de cet après midi ?
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J’ai déjà fait un super tableau dans mon projet péda’ maintenant, je veux juste le reprendre avec eux mais de manière un peu originale, j’ai pas envie de leur donner un cours.
Si ce n’est pas indiscret, quelles sont ces fameuses informations ? tes références ? tes sources ?
Je suis curieux. 😀
de ce que j’ai pu voir au cours de nombreux stages bafa, l’imitation ou la théâtralisation d’enfants par des adultes n’amène qu’une chose : la caricature.
Les ados seront mous, nonchalants, rebelles (ils essayeront aussi de se droguer et de baiser dans tous les coins).
Les pré-ados seront furtifs, sportifs et souvent en conflits (et en plus si ton “public” est privilégié, ils seront ingrats).
Les petits seront en attente d’affection, avec un temps de concentration réduit, besoin de sommeil et de bien manger (et de dire “merci” et “bonjour”).
Bref : du cliché, encore et encore. Ces clichés-là, ils les ont déjà malheureusement en stage BAFA.
Et si connaître son public c’était se rendre compte qu’on n’a pas qu’un public, mais une multitude d’individus avec des habitudes, des besoins, des attentes et des capacités très différentes ?
Et si connaître son public ce n’était pas plutôt s’accorder à nous, animateurs, du temps pour les rencontrer (par le jeu, par la discussion, par l’installation…) ? S’accorder un vrai temps pour éviter, justement, toute caricature… 🙄
Je te renvoies aussi à l’explication de michmuch sur la différence entre travailler pour, travailler sur et travailler avec. Travailler “sur” les gens, est-ce vraiment ce que tu cherches à faire Toad ?
Toad a écrit :
Juste les informer des besoins et caractéristiques importantes de ces tranches d’âge.
L’informatif simple risque d’être très vite saoulant.
Une idée parmi d’autres: tu peux essayer les jeux de rôle (saynète ou théâtre d’impro) qui permettent d’aborder quelques aspect des publics et ensuite de pouvoir en discuter en équipe.
A toi de choisir les facettes/ thématiques sur lesquelles il te parait important d’echanger.
Tu les mets en situation de jouer des roles d’enfants, d’animateur et ainsi il sera plus facile pour eux d’intégrer ces caractéristiques.
Choisis volontairement des situations qui vont provoquer le débat et synthétise ou complète au final avec ton apport informatif.
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En fait je cherche juste à faire prendre conscience à mes anims des spécificités des 6-12 et des 10-14.
Juste les informer des besoins et caractéristiques importantes de ces tranches d’âge.
J’ai déjà fait un super tableau dans mon projet péda’ maintenant, je veux juste le reprendre avec eux mais de manière un peu originale, j’ai pas envie de leur donner un cours.
Que souhaites tu aborder précisément, car “un temps sur le public” c’est vague..
-Est ce que c’est juste de l’informatif ?
-Est que tu souhaites les faire réagir sur un domaine précis ?
Une fois ton(tes) objectif(s) posé(s) ça sera plus simple pour te donner des pistes.
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