balthazaar a Ă©crit :
Lorsque cet enfant aura 6 ou 7 ans, deux choses :
1-il ne sera plus là mais il aura probablement été remplacé par un autre identique
2-Ă 6 ou 7 ans il ne sera plus casse-pieds mais dangereux
Si une quelconque aide extérieure doit avoir lieu, plus elle sera précoce, et plus elle sera légÚre et acceptable.
oui je suis tout Ă fait d’accord avec toi, c’est pour ça que je tente plein de choses maintenant mais l’Ă©quipe entiĂšre en est consciente et c’est quand mĂȘme mieux qu’Ă la rentrĂ©e, donc patience …..
merci Lapsady, ton document est trĂ©s interessant, je me le garde de cotĂ© đ
merci Ă tous pour vos conseils,
đ bon week end !
Comme quelqu’un l’a dĂ©jĂ suggĂ©rĂ©, ce n’est pas Ă toi de tout faire mais aussi Ă ta directrice ou mĂȘme quelqu’un encore au-dessus dans la hiĂ©rarchie (selon que tu sois en association ou en service municipal).
Parfois on considĂšre que des animateurs dĂ©butants tirent des conclusions trop rapides et on les persuade qu’ils n’ont pas tout fait et qu’ils doivent se remettre en question. Ăa, la remise en question tu l’as dĂ©jĂ bien avancĂ©e. Le texte que Lapsady vient de coller est intĂ©ressant.
J’y ajouterais que notre corps parle aussi. On ne brutalise jamais un enfant biensĂ»r, mais la parole ne fait pas tout avec un petit de 4 ans qui ne comprend pas le français. Ainsi notre façon de nous tenir, la distance qu’on met entre lui et nous (par rapport aux autres, mĂȘme), nos intonations de voix, expressions du visage, tout compte.
Autrement il y a certainement un rĂšglement intĂ©rieur. Si tu ne peux pas appliquer toi-mĂȘme les sanctions indiquĂ©es sur ce rĂšglement, tes supĂ©rieurs doivent prendre des dĂ©cisions.
De plus un employeur doit donner les moyens Ă son employĂ© d’accomplir ses missions. Si tu es parfois seule avec plus de 20 enfants, l’employeur doit aussi sĂ©rieusement se mettre en question.
C’est une situation difficile car il ne faut pas que ça fasse exploser l’Ă©quipe, l’objectif ça serait plutĂŽt que l’employeur prenne conscience de toutes ses responsabilitĂ©s, notamment vis Ă vis des enfants et des familles.
Garder un enfant ingĂ©rable, dans un premier temps ça rapporte un peu d’argent et ça amĂ©liore les comptes-rendus de frĂ©quentation, mais en contrepartie ça nuit Ă tous les autres.
Lorsque cet enfant aura 6 ou 7 ans, deux choses :
1-il ne sera plus là mais il aura probablement été remplacé par un autre identique
2-Ă 6 ou 7 ans il ne sera plus casse-pieds mais dangereux
Si une quelconque aide extérieure doit avoir lieu, plus elle sera précoce, et plus elle sera légÚre et acceptable.
SI jamais ça peut aider… un document que j’avais rĂ©cupĂ©rĂ© d’une psy :
Classiquement on parle de troubles du comportement lorsque l’enfant utilise des comportements inadaptĂ©s (contre-constructif pour lui mĂȘme) dans ses relations sociales.
Ces troubles qui manifestent une tentative de sâaffirmer, socialement inadĂ©quate, tĂ©moignent dâune souffrance psychique complexe.
Ils entraĂźnent des consĂ©quences allant de la simple gĂȘne au danger pour celui qui les prĂ©sente et pour autrui.
Pour se sentir exister chaque ĂȘtre humain doit ĂȘtre assurĂ© d’une estime de lui-mĂȘme suffisante. Cette estime de soi naĂźt, se construit et se maintient dans le rapport Ă autrui, dans lâestime de lâautre.
Attachement, sécurité et disponibilité/échange sont maßtres mots dans la circonstance.
Parler Ă lâenfant et avec lui, lâaider Ă enrichir son vocabulaire et Ă acquĂ©rir de bonnes capacitĂ©s dâexpression verbale joue un rĂŽle majeur dans la maĂźtrise de lâagressivitĂ©. Il est important dâaider les parents (et adultes) Ă Ă©changer avec lâenfant, Ă jouer et Ă faire avec lui et aussi Ă partager ce qui concerne
son histoire (adoption, gĂ©nĂ©alogie, dĂ©cĂšs de proches…)
=> RELATIONNEL DE QUALITĂ (sans rapports de force, confiance, reconnaissance, climat chaleureux, …)
Les exigences doivent ĂȘtre adaptĂ©es aux capacitĂ©s de lâenfant et aussi Ă son rythme pour Ă©viter une dĂ©valorisation et lâattaque de son estime de lui-mĂȘme (cette adaptation est dynamique, procĂšde par essai-erreur et le risque de dĂ©valorisation est trĂšs liĂ© Ă lâatmosphĂšre).
Les limites et les interdits sont indispensables au développement du sentiment de sécurité mais leur fonction structurante dépend du contexte.
Les limites ne doivent pas empĂȘcher les explorations et les expĂ©riences compatibles avec la sĂ©curitĂ© physique et psychologique de lâenfant.
Les limites et les interdits doivent servir l’enfant mais absolument pas l’adulte.
Il faut insister sur la place Ă donner Ă la parole dans la nĂ©gociation des conflits sans pour autant se perdre dans des explications sans fin qui sont rapidement perçues par lâenfant aussi bien que par lâadolescent comme signe dâinsĂ©curitĂ© plus que de rĂ©assurance.
LâagressivitĂ© de lâadulte et les reprĂ©sailles physiques ou psychologiques (menaces de perte dâamour, dĂ©valorisation, mĂ©pris), les attaques contre le corps (chĂątiment corporel) ne favorisent pas la mentalisation, elles poussent Ă la dissimulation des Ă©motions qui lorsquâelles ne peuvent plus sâexprimer
par crainte dâĂȘtre rĂ©primĂ©es le feront ultĂ©rieurement sous forme de troubles du comportement.
=> EXPRESSION DES EMOTIONS
On nâaide pas un enfant qui mord en le mordant, câest-Ă -dire en lâagressant Ă son tour, mais en lui parlant et Ă©ventuellement en lâisolant de façon temporaire dans un but de protection et non par reprĂ©sailles.
Dire un mensonge ne doit pas stigmatiser lâenfant comme menteur, puiser dans le porte monnaie parental est interdit, il sâagit dâun vol mais son auteur ne doit pas ĂȘtre considĂ©rĂ© essentiellement comme un voleur.
=> NE PAS COLLER D’ETIQUETTE
– Le responsabiliser
- Canaliser l’Ă©nergie
– Ătre Ă son Ă©coute / s’intĂ©resser Ă sa vie
– Lui donner la possibilitĂ© de s’exprimer sereinement
– S’appuyer sur les mĂȘmes limites et interdits que les autres
– SANCTiONNER POSiTIVEMENT : pointer verbalement impĂ©rativement les comportements adaptĂ©s Ă la vie collective
– Sanctionner en restant absolument dans la sanction et non la punition : besoin de justice = AdaptĂ©e, En rapport, ProportionnĂ©, ExpliquĂ©e (doit permettre de comprendre le bĂ©nĂ©fice personnel de la rĂšgle commune
j’avais pas pensĂ© Ă la ritaline et Ă l’exclusion ! pas bĂȘte … đ
non, aujourd’hui, tout s’est plus ou moins bien passĂ© … je ne m’attends pas Ă un miracle non plus … quel energumĂšne quand mĂȘme, la maitresse n’en peut plus non plus đ
aujourd’hui, c’est mĂȘme lui qui a rĂ©clamĂ© l’histoire avant la sieste et qui s’est endormi en Ă©coutant, y’a des jours avec et des jours sans, on verra bien demain đ …
Moi aussi j’ai vĂ©cu comme toi Ă plusieurs reprise ce genre de situation avec des enfants du mĂȘme age et des plus agĂ©s .
Tout ce que je peux dire c ‘est qu’il n’y a pas de solution Ă part de continuer ce que tu fais sanctionner quand les rĂ©gles ont Ă©tĂ© dĂ©passĂ©es valoriser l’enfant en fait entretenir une relation avec ce dernier car il est en demande .
Il y a aussi autre chose le travail d’Ă©quipe les reflexions de l’Ă©quipe d’animateur mais aussi de tous les intervenants
Parents sy infermiére prof organisateur enfants .
Cela sera un projet à long thermes et les résultats se verront petit à petit .
Le but de ce projet ne doit pas ĂȘtre de dresser cet enfant et de le formater pour qu’il puisse rentrer dans le colllectif mais l’aider Ă s’Ă©panouir et Ă Ă©voluer pour qu’il puisse trouver sa place dans la sociĂ©tĂ© .
Je te souhaite bien du courage car tu verrra dans quelque annĂ©es cet enfant qui aura grandi viendra peut ĂȘtre te voir voir et te remerciera d’avoir Ă©tĂ© prĂ©sente.
Moi cela m’est arrivĂ© ……
Pour finir il y a une autre solution l’exclusion de ce dernier c’est la solution la plus simple et souvent la plus utilisĂ©e car les rĂ©sultats sont imĂ©diats et il n’y a plus de problĂšmes !!!!!!!!!!!!!!!!!………….
Aah l’insolence des enfants… Quatre ans d’expĂ©riences avec, en trĂšs grande majoritĂ©, un papa qui ne vient pas au rendez-vous (et un caractĂšre ‘vigoureux’) et une maman qui refuse d’entendre vos remarques ? Qui doit-on blĂąmer pour sa façon d’ĂȘtre avec les autres ? đ
Vous pouvez souhaiter de sa part des comportements ‘civilisĂ©s’ (ou disciplinĂ©s) mais vous ne pouvez pas nier ce qui constitue ses premiĂšres expĂ©riences de vie avec des “adultes”.
Vous pouvez aussi proposer d’autres façons d’ĂȘtre en relations avec les autres enfants et avec vous, adultes mais ça prendra du temps, nĂ©cessitera beaucoup de patience et de dĂ©sarroi, parfois un sentiment d’impuissance et d’inutilitĂ© sachant que vous ne verrez certainement pas les effets de votre prĂ©sence et de l’environnement que vous mettez Ă disposition.
il n’y a pas qu’Ă la sieste parce qu’il va forcement s’opposer Ă chaque fois et faire le contraire de ce qu’il faut faire : monter dans les etages alors qu’on s’occupe des autres, dĂ©rouler le papier toilette quand on ne le surveille pas, arracher la plante dans l’entrĂ©e de l’ecole, …
Sinon… Il dĂ©roule le papier ? HĂ©bien on va le renrouler. Il arrache la plante ? On va replanter quelques-unes ? Il escalade les armoires ? AmĂ©nagez un lieu oĂč on peut escalader. Ce ne sera plus “Non machin, c’est interdit” mais “Oui, mais tu vas le faire lĂ oĂč c’est possible de…”. Il se met en spectacle Ă la sieste ? AmĂ©nagez un lieu oĂč il n’y aura plus de spectateurs et voyez sa rĂ©action… Il dĂ©tourne les rĂšgles ? N’est-ce pas une maniĂšre d’absorber l’attention d’adultes mĂȘme s’il se fait gronder-engueuler-crier ?
Mais que se passe-t-il quand vous ne rĂ©agissez pas de façon habituelle ? Il me semble que vous ĂȘtes inscrits dans un cercle tortueux Ă trouver la punition ou la sanction qui fera qu’il y aura un dĂ©clic. Si vous mĂȘme ne changez pas de rĂ©actions, je doute qu’il en changera. Je ne crois pas qu’on puisse attendre trop de rĂ©flexivitĂ© d’un gamin de 4 ans. đ
En attendant, passez le relais pour ne pas que ce soit toujours la mĂȘme personne qui subisse sa vivacitĂ©. Ou sinon demandez Ă l’organisateur de ne plus l’accepter, Ă ses parents de le diagnostiquer “hyperactif” et de le mettre sous ritaline et l’affaire sera rĂ©glĂ© ! :titille:
non je ne cherche pas de rĂ©ponse miracle, juste des idĂ©es que je n’ai pas tentĂ©es sur lui … mais bon apparemment peine perdue …
non, je n’ai pas peur de lui,
non je n’ai pas pitiĂ© de lui,
oui je sais qu’il a 4 ans et je suis une adulte,
merci beaucoup, ça m’aide …
en tout cas merci Ă RMR31 qui ne dĂ©tourne pas la question et surtout pour ton conseil : “ne pas en faire une affaire personnelle”, c’est vrai que parfois on manque de recul …
je vais donc continuer sur ma lancĂ©e mais malheureusement, je pense qu’il n’y a pas autre chose Ă faire de ce que je fais dĂ©jĂ …
bonne journée
Salut Gradubid…
On pourrait te proposer de ne pas t’exclure autant du conflit que ton rĂ©cit ne le laisse paraĂźtre (tout en prenant du recul : cette personne il y a 4 ans n’existait mĂȘme pas : c’est un mĂŽme de 4 ans !!! Et tu es toi adulte !!!)… Commencer par clarifier ce que la situation a de “rĂ©sonnance” en toi, de ta propre histoire (voir Ă ce sujet un post oĂč l’on Ă©change sur la violence “des enfants”, les conflits dans la situation d’animation (et le livre citĂ© qui va avec)) , d’apporter dans ta rĂ©ponse la fermetĂ© que l’on ne ressent pas.. Se dire que finallement si le conflit n’est qu’avec toi (ou les adultes) et que cet enfant “passe” bien avec les autres mĂŽmes ce n’est pas si inquiĂ©tant que ça… mais…
Si tu attendais LA rĂ©ponse miracle qui allait rĂ©soudre la situation que tu prĂ©sentes, d’un coup de baguette magique, tu fais fausse route…
On ne connait rien du contexte : toi en premier lieu, toi avec ce mĂŽme, ce mĂŽme, le passif entre vous, sa famille l’Ă©cole, la cour de rĂ©crĂ©ation…
On ne peut pas se baser sur ton seul regard (forcĂ©ment orientĂ©) pour “dire la bonne parole”.
Tourne toi vers les gens avec qui tu bosses, cherches les “rĂ©fĂ©rents” qui pourraient orienter tes rĂ©ponses Ă la situation rĂ©elle : il y a bien une personne qui “suit” cette Ă©cole : pschologue ou autre…
Casse le “tĂȘte Ă tĂȘte”.
gradubid
– mais les punitions ne marchent plus
– comment punir un enfant le midi?
– je ne savais plus quoi faire
– mais ce n’est pas une bonne solution car justement il a vraiment besoin de se dĂ©penser
– je suis vraiment depitĂ©e
Tu est vellĂ©itaire et l’enfant le sait. Tu as pitiĂ© de l’enfant et il le sait. …
Tu es morte de trouille devant cette terreur des bacs Ă sable et il le sent.
C’est Ă toi de te reprendre et de rentrer dans l’arĂšne, sans peur, sans crier, sans taper et tu lui dis: “C’est fini, JE ne veut plus ça.”
S’il rouspĂšte, tu dis avec fermetĂ©: “C’est MOI l’adulte, c’est MOI qui dĂ©cide.”
Tu est comme John Kimble dans: “Un flic Ă la maternelle”. (Au dĂ©but, aprĂšs …)
Al
gradubid a Ă©crit :
[…]
mais ce n’est pas une bonne solution car justement il a vraiment besoin de se dĂ©penser … je suis vraiment depitĂ©e
C’est trĂšs vrai, et trĂšs rare que cela soit ainsi mis en avant. De plus et au vu de la façon que tu as de prĂ©senter le sujet je crois que tu y a rĂ©flĂ©chi de maniĂšre trĂšs cohĂ©rente, tu es celle ici qui connait le mieux le sujet et nous ne pourrons pas t’ĂȘtre d’un trĂšs grand secours face Ă un problĂšme qui, si ta prĂ©sentation est impartiale (et tout dans la façon que tu as de te remettre en question pousse Ă le croire), ne relĂšve plus vraiment de l’animateur. Les solutions miracles n’existent pas.
En vrac ce que je peux te conseiller :
– Rigueur, cohĂ©rence et systĂ©matisme dans vos (toute l’Ă©quipe) sanctions (je prĂ©cise si besoin que sanction =/ punition), ça rejoint la rĂ©ponse de Al’ au dessus.
– Patience et dĂ©tachement (i.e. ne pas en faire une affaire personnelle).
– Gestion de son rythme la plus adĂ©quate possible dans la mesure de vos moyens (temps passĂ© avec lui) bien sur.
– Essayer de garder en mĂ©moire tous les moments oĂč il commence Ă faire des bĂȘtises ou, le cas Ă©chĂ©ant (si ils sont vraiment vraiment trop nombreux), ceux oĂč il en fait moins, afin de voir si vous ne repĂ©rez pas des dĂ©nominateurs communs qui pourraient vous mettre sur la piste d’une attitude pertinente.
Courage !
c’est ce que je fais dejĂ , c’est ce qu’on fait tous ensemble, nous sommes une Ă©quipe trĂ©s solidaire … mais les punitions ne marchent plus et comment punir un enfant le midi ? je l’ai puni 1 fois de recrĂ©ation car je ne savais plus quoi faire (ils sortent environ 15 minutes entre le repas et la sieste), mais ce n’est pas une bonne solution car justement il a vraiment besoin de se dĂ©penser … je suis vraiment depitĂ©e
en tout cas merci pour votre attention,
gradubid
et avant tout ça, quel serait votre comportement avec cet enfant ?
Il faut que l’Ă©quipe adopte une politique Ă©ducative commune.
Lui dĂ©finir des choses Ă ne pas faire et en cas de transgression le punir en lui disant: “Je ne voulais pas que tu fasse ça. Tu l’a fait. maintenant, tu es puni.”
De la fermetĂ©, mais pas de cris, ni de lamentations, ni de supplications, ni de …, Tu campes sur tes positions. C’est toi l’adulte, c’est toi qui dĂ©cides.
Al
et avant tout ça, quel serait votre comportement avec cet enfant ?
gradubid
Ben, moi, je relaterais ces faits par Ă©crit en demandant au final: “Qu’est ce qu’on fait, maintenant?”
Ca emmĂšnerait peut ĂȘtre une discussion, puis des dĂ©cisions sur un sujet dĂ©licat: Comment gĂšre t’on les comportements intempestifs des enfants?
Il est sĂ»r et clair que, rester vellĂ©itaire, timorĂ© ou pusillanime, tergiverser ou atermoyer ne sont pas des bonnes solutions ni pour l’organisateur, ni pour les enfants, ni pour les autres.
Bon, il est facile pour l’organisateur de fermer les yeux et les rouvrir sur le fric que rapporte de tels enfants. Si maintenant, tu as produit un Ă©crit en LRAR, il ne pourra plus se rĂ©fugier derriĂšre le laconique: “J’Ă©tais pas au courant.”
Comme l’explique le doc de Lapin, l’oeuvre et l’organisateur ont une part de responsabilitĂ© importante. Alors prenez les choses Ă bras le corps et Ă vos plumes.
Enfin, n’ameutez pas la ddcspp tout de suite, quand mĂȘme!
Al
voilà pour les explications détaillées :
– malsain parce que quand on va aux toilettes, il adore montrer ses fesses, les frotter aux autres, ceci dit en maternelle, ce n’est pas forcement etrange mais je l’ai vu une fois mettre un doigt dans les fesses d’un autre enfant qui trouvait ça tres drole d’ailleurs. je leur ai parlĂ© Ă tous les 2, mais lui je ne crois pas qu’il comprenne, j’en ai parlĂ© Ă sa maitresse, elle m’a dit qu’elle voyait avec les parents mais la mĂšre ne veut pas Ă©couter, elle dit qu’il faut etre ferme avec lui…. et le pĂ©re ne vient pas aux entretiens.
– il n’y a pas qu’Ă la sieste parce qu’il va forcement s’opposer Ă chaque fois et faire le contraire de ce qu’il faut faire : monter dans les etages alors qu’on s’occupe des autres, dĂ©rouler le papier toilette quand on ne le surveille pas, arracher la plante dans l’entrĂ©e de l’ecole, … en gros c’est pas la sieste qui pose problĂšme, c’est tout et c’est pour ça qu’il est ingerable dans un groupe, la plupart du temps je le garde avec moi pour eviter au grain mais je ne peux pas m’occuper uniquement de lui… etant donnĂ© que les autres ne sont pas des anges non plus.
– milieu violent parce qu’il m’a parlĂ© de ses parents qui se disputaient et que son pere a “cassĂ© la tete” Ă je ne sais pas qui, pas facile Ă comprendre parfois car il ne parle pas tres bien français, j’ai entendu “police”, “valise”…
– et pour le reste, je demande juste des conseils, vĂ©cu, ou temoignages car je ne vois pas ce que je peux faire de plus, je ne vois pas les parents, j’en ai parlĂ© Ă la maitresse mais le problĂšme est lĂ , et ça n’avance pas … je ne trouve pas de solution et sur 2 h de midi ou je le vois, je suis pas sure de pouvoir faire quelque chose, donc si vous avez des conseils, c’est bien volontiers,
merci
Gradubid,
J’ai mis en rouge/soulignĂ© dans tes interventions ce qui me pose question et qui nĂ©cessiterait d’ĂȘtre explicitĂ©. Je ne suis pas sur place et je ne suis pas convaincu de saisir ce que TU entends par ces diffĂ©rentes affirmations. Peux-tu nous aider Ă t’aider en dĂ©taillant vraiment ces diffĂ©rents points ?
gradubid a Ă©crit :
ce gamin est un des premiers Ă s’endormir la plupart du temps … lĂ n’est pas la question, le problĂšme est quoi faire devant ses provocations ? ce n’est pas qu’Ă la sieste d’ailleurs. pour moi, c’est ça un enfant difficile, il est ingĂ©rable dans un groupe.je suis plutĂŽt psychologue et j’ai cherchĂ© Ă savoir ce qui clochait, j’ai parlĂ© avec lui, il vit dans un milieu social dĂ©favorisĂ© et violent … il a un comportement malsain parfois, j’en ai parlĂ© avec la maitresse mais je ne vois pas ce que je peux faire d’autre c’est pour cela que je demande des conseils, mon boulot c’est aussi de l’aider mĂȘme s’il me rend la vie infernale
je l’ai uniquement le midi, sa mĂšre l’a retirĂ© du centre le mercredi car ma chef lui a dit entre 4 yeux qu’il devait arrĂȘter ce comportement mais la mĂšre s’en fout … pas facile donc de donner de sanction sur 1 temps de midi ….
qu’est-ce que tu appelles comportement malsain pour un enfant de 4 ans ?
ce gamin est un des premiers Ă s’endormir la plupart du temps … lĂ n’est pas la question, le problĂšme est quoi faire devant ses provocations ? ce n’est pas qu’Ă la sieste d’ailleurs. pour moi, c’est ça un enfant difficile, il est ingĂ©rable dans un groupe.
je suis plutot psychologue et j’ai cherchĂ© Ă savoir ce qui clochait, j’ai parlĂ© avec lui, il vit dans un milieu social dĂ©favorisĂ© et violent … il a un comportement malsain parfois, j’en ai parlĂ© avec la maitresse mais je ne vois pas ce que je peux faire d’autre c’est pour cela que je demande des conseils, mon boulot c’est aussi de l’aider mĂȘme s’il me rend la vie infernale
je l’ai uniquement le midi, sa mĂšre l’a retirĂ© du centre le mercredi car ma chef lui a dit entre 4 yeux qu’il devait arrĂȘter ce comportement mais la mĂšre s’en fout … pas facile donc de donner de sanction sur 1 temps de midi ….
pour calmer mes enfants avant la sieste
Suffit d’aller demander au gamin si il avait envie de faire la sieste ! Si il a pas le choix de faire la sieste le problĂšme vient de votre cĂŽtĂ© pour cette situation lĂ .
Ensuite, c’est quoi un gamin difficile ? Pourquoi sont-ils difficiles ?