[Benjamin Alaux]

[CARRYL EVERITT]

alors moi j’ai fait 10 ans de scoutisme, et un mot : Super !
Franchement j’ai passer des moments innoubliables, et tu apprend tellement de choses !!! au moins tu sais quoi faire en situation extreme !!! ( exemple en rando j’suis deja tombé avec une animatrice qui savé pas comment faire car yavé plus de sardine, du coup elle a fait 40 borne pour trouvé un magazin !!! enfin elle été vraiment folle !!!
franchement j’ai decouvert tellement de truc, sur en pionnier, ou la g fait des voyages de fou, en menant nos projets humanitaire de A a Z !!! je suis partie au maroc, en irlande, en thailande, italie !!!!
pas mal non !!! et niveau echange c’est super !!!!
Meme si mes amis adere pas moi je dit : c’est a vivre !!!

bon ensuite ya Scout et Scout !!!
:thx:

[Import]

J’ai fait du scoutisme durant 9 ans et je peux vous dire que pendant toutes ces années j’ai passé les meilleurs vacances de ma vie…J’ai fait des explots et ces moments de libertées sont merveilleux. Les chefs venaient nous voir, on avait des points de rdv.
Bref, c t trop bien!!!! 😀

[ChrisScout]

solleea a écrit :
heuuu en “explo” les 11/14ans partent tous seuls? sans adulte?
je sais pas si j ai bien suivi…
si c est ca , a vivre etant pre ados ca doit etre extra, mais en tant qu adulte ca me donne deja des maux de ventre rien que d y penser… 😮

C’est bien ça… Mais je le répète, les enfants qui partent (en équipe), on les connaît. Ca change pas mal de choses, quand même.
Imaginez un instant qu’en été, vous partiez en CVL avec une vingtaine d’enfants que vous avez déjà eus pendant toute l’année en CLSH 2 ou 3 samedis par mois et 4 ou 5 week-ends par an, déjà répartis dans les mêmes équipes que pendant votre CVL… Considérez en plus que dans le tas, il y en a que vous avez déjà eus l’an dernier, et d’autres même depuis deux ans.
Les activités d’année permettent d’amener ces jeunes à l’autonomie nécessaire pour une explo sans souci.

[ectoplasme]

Oki et merci pour les precisions.

En tous cas, il y a bien des moyens mis en oeuvre pour s’assurer que ca se passe comme prevu, et ils ne passent pas deux ou trois jours sans voir du tout les adultes responsables (au moins pour les scouts reconnus par JS), contrairement aux idees qu’on entend parfois.

[ChrisScout]

ectoplasme a écrit :
Oui, en explo scoute, les preados peuvent partir seuls, ou plus precisement a plusieurs mais sans adulte.

Il me semble qu’un anim a l’obligation de venir a leur rencontre regulierement sur leur chemin pour s’assurer du bon deroulement du projet, mais je laisse un scout confirmer (ou infirmer) cela.

La réglementation concernant ces activités se trouve ici, aux pages XVIII et XIX. Vous noterez bien qu’il s’agit de “recommandations”… Après lecture, je ne crois pas qu’un responsable soit “obligée de venir à leur rencontre. Ce qui est généralement pratiqué, c’est d’aller voir chaque équipe en fin de journée pour voir comment s’est passée la journée et en même temps discuter avec les personnes qui l’héberge. On demande aussi aux équipes de laisser une trace de leur passage le long de leur itinéraire (papier ou marque à la craie derrière un panneau d’agglomération, par exemple).
Après, tout dépend de l’âge des enfants, de leur maturité, de leur autonomie…

[ectoplasme]

Kevlensois a écrit :
Où en est l’action des scoots en ce moment ?
Merci.

Peux-tu preciser ta question, car je ne comprends pas bien a quoi tu fais allusion.

Merci.

[Kevlensois]

Où en est l’action des scoots en ce moment ?
Merci.

[ectoplasme]

Oui, en explo scoute, les preados peuvent partir seuls, ou plus precisement a plusieurs mais sans adulte.

Il me semble qu’un anim a l’obligation de venir a leur rencontre regulierement sur leur chemin pour s’assurer du bon deroulement du projet, mais je laisse un scout confirmer (ou infirmer) cela.

[ccil]

heuuu en “explo” les 11/14ans partent tous seuls? sans adulte?
je sais pas si j ai bien suivi…
si c est ca , a vivre etant pre ados ca doit etre extra, mais en tant qu adulte ca me donne deja des maux de ventre rien que d y penser… 😮

[RANCHON]

En effet… je suis à 100% ok avec toi…. Et c’est dommage qu’il n’y ait pas plus de séjours de ce style qui sont organisés…

[ectoplasme]

Oui oui, j’ai bien lu; c’etait juste pour dire que pour des 14 ans (et plus), c’est possible aussi en CVL, ce que peut d’animateurs et de directeurs ont l’air de savoir (en tous cas autour de moi), et on entend des critiques a ce sujet aussi pour des scouts de 14 ans et plus, alors que dans ce cas la legislation se rejoint.

[RANCHON]

Oui tout à fait mais justement ChrisScout parle d’enfants de 11 à 14 ans… c’est écrit…

[ectoplasme]

Juste une petite reaction sur les enfants, ou plus precisement les pre-ados et ados, qui partent en “explo”, pour reprendre le terme scout : sauf modification recente de la legislation que j’aurais ratee, ce projet est autorise aussi en CVL, bien que rarement mis en oeuvre a ma connaissance. La petite difference par contre, c’est que les scouts en ont le droit a partir de l’age de 12 ans environ (je laisse les scouts preciser l’age minimum s’il y a lieu), alors qu’en CVL c’est a partir de 14 ans.

[ChrisScout]

Ces explos sont autorisées par la loi. Il s’agit de faire partir des jeunes en autonomie pendant une durée limitée dans des conditions très précises.
Alors c’est sûr, quand on est responsable scout, on flippe un peu. Mais il faut voir aussi que les gamins qui partent, on les connaît : on les a eus toute l’année, et pour peu qu’on ne vienne pas d’arriver dans l’unité, on les connaît aussi des années précédentes.
Les enfants sont préparés à ces activités, connaissent les règles de sécurité, suivent un itinéraire précis connu de la maîtrise, qui leur rend visite au cours de l’explo. Ils sont rarement perdus au milieu de nulle part, l’itinéraire étant plutôt à proximité de routes pas trop fréquentées, et passant souvent par des villages. Il est rare que j’envoie une équipe en explo à travers la forêt, le but de cette activité étant plutôt de partir à la rencontre des gens qui habitent la région où l’on campe. Chaque équipe a sa carte IGN qu’elle sait lire, sa boussole qu’elle sait utiliser, son itinéraire qu’elle a elle-même établi… Et tout ceci se fait dans le cadre fixé par la loi. Les jeunes sont en équipe (en tous cas à l’âge 11-14 ans), et s’ils partent en explo, c’est que la maîtrise a jugé qu’ils en étaient capables. Si on n’a pas assez confiance dans une équipe, rien n’empêche d’envoyer un chef avec elle ou de la garder au camp. Mais personnellement, en 9 camps, ça ne m’est jamais arrivé. Pour reprendre ton exemple, il est tout à fait possible qu’un enfant se casse une jambe pendant une explo. Et bien je fais entièrement confiance à mes Scouts pour savoir que dans ce cas, ils seront tout à fait capables de gérer la situation en allant chercher du secours par eux-mêmes et en nous prévenant le plus tôt possible.
C’est clair que la loi est plus souple pour les Scouts que pour les CVL, mais encore une fois, on n’emmène pas en camp des inconnus, mais des enfants avec qui on a une relation éducative pendant toute l’année, qui vivent dans leur équipe pendant l’année, et en qui on peut placer notre confiance.

Le côté “faire beaucoup avec peu” me plait mais je pense qu’il y a quand même de limites fixées par la loi.

Je le répète aussi (ça a des vertus pédagogique, paraît-il 😀 ), mais les activités scoutes sont inscrites dans la loi… On ne prend pas de liberté avec elle. Tu peux consulter cette brochure éditée par le ministère de la J&S qui résume la réglementation concernant le scoutisme, ça te donnera une bonne idée générale du cadre légal.

[François]

Je suis d’accord avec Animnet, ce qui vient à l’esprit quand on parle des scouts c’est souvent ces randonnées en autonomie où quelques scouts partent tout seuls dans la nature.
C’est un peu irresponsable à mon avis de laisser partir des jeunes tout seuls pendant quelques jours : il y a 4-5 ans il y avait eu un mois de juillet terrible avec des orages violents et des inondations un peu partout en France : perso si j’étais responsable scout je flipperais pas mal de penser que des enfants sont perdus en pleine forêt avec un temps pareil. C’est peut-être un cas extrême mais il peut aussi arriver qu’un enfant se casse une jambe en pleine exploration au milieu de nulle-part et là sans moyen de communication, le pauvre risque d’attendre les secours !
Le côté “faire beaucoup avec peu” me plait mais je pense qu’il y a quand même des limites fixées par la loi.
La réglementation est ultra-restrictive pour les CVL alors que les scouts ont le droit à des lois plus souples pour pouvoir organiser de telles sorties.
J’ai l’impression qu’il y a plus de tolérance pour les scouts au niveau réglementation mais ce n’est peut-être qu’une impression…

Par rapport aux jeux dont tu parles animnet, j’aimerai aussi en savoir plus.

Ce que j’ai dit va certainement pas plaire aux scouts mais à vous de me prouver le contraire !

[ChrisScout]

Mise en pratique du projet éducatif… je commence (ça risque d’être long, je vais peut-être séparer en plusieurs posts…)

Pour commencer, il faut savoir que le scoutisme, c’est des activités tout au long de l’année (réunions un après-midi ou une journée, week-ends), et un camp d’été. Ensuite, les enfants sont répartis par tranche d’âge, dont le découpage dépend des mouvements (pour les Scouts et Guides de France — SGDF — ce sont des tranches d’âge de trois ans). Dans une même tranche d’âge, on fait des équipes de 5 à 7 jeunes.
Ensuite, les activités se vivent sur deux “axes” : les projets qui rythment l’année et le camp (vie de groupe) et la progression personnelle qui s’étale sur les 3 années que passe un jeune dans une tranche d’âge.

La progression personnelle d’un jeune dans une tranche d’âge suit le schéma suivant : une période de découverte (généralement 1 trimestre) qui précède la promesse ou l’engagement (à vivre dans la tranche d’âge et selon les “règles du jeu” de cette tranche d’âge) ; une période où le jeune acquiert des compétences et les met en oeuvre dans son équipe, dans les cinq domaines fondamentaux (voir plus bas), généralement 1 an 1/2 ; la troisième année où le jeune prend un peu de recul avant de chercher à se spécialiser ou à réaliser un “exploit” pour se mettre au service du groupe. Ce schéma est décliné en fonction de la tranche d’âge et selon une métaphore adaptée (par ex. : le livre de la Jungle pour les louveteaux — 8-11 ans).

Je vais parler ici de la tranche d’âge que je connais le mieux : 11-14 ans.
Dans mon groupe, nous nous réunissons environ toutes les deux semaines le samedi après-midi. On fait un week-end campé ou en chalet (quand il fait froid) par trimestre, et on part en camp 18 jours en juillet.
Sur une année, on vit un projet par trimestre. Au début du trimestre, tous les jeunes de la tranche d’âge se réunissent pour proposer des idées de projet pour le trimestre. Ca peut être des idées d’imaginaire (les pirates, les jeux olympiques, …) ou des projets plus “sérieux” du style : réaliser un film ou organiser une journée d’animation dans un orphelinat. Ce qui compte, c’est que ce soit le projet des jeunes, et qu’ils aient le sentiment d’être capables de pouvoir faire de grandes choses.
Le projet est choisi parmi les idées par un vote. Eventuellement, l’équipe de chefs (on dit aussi la maîtrise) peut proposer de regrouper plusieurs idées si cela colle.
Le travail de la maîtrise ensuite est “d’enrichir” le projet : trouver des activités en lien avec le thème, faire intervenir des spécialistes, aider les jeunes à prendre des contacts avec des organismes, … et surtout essayer de tourner le plus possible les choses sous forme de jeu.
Le projet est souvent clos par un week-end au cours duquel on a souvent un ou deux “grands jeux”, une veillée…
Pendant le projet, les jeunes choisissent individuellement de prendre un “rôle”. Ces rôles se prennent dans 5 domaines (fondamentaux dans le scoutisme) : relation à soi (tenir parole, connaissance de soi, …), relation au corps (hygiène, sport, …), relation au monde (vie dans la nature, dans la ville, …), relation aux autres (vie en équipe, vie dans la société), relation à Dieu (pour les SGDF. Pour une association laïque, on doit, je pense, trouver quand même une expression d’une recherche spirituelle, mais pas rattachée à une religion particulière). Au début du projet, le jeune fait le point sur ce qu’il sait déjà faire par rapport au rôle choisi, ce qu’il aimerait apprendre et ce qu’il aimerait faire concrètement. En fin de projet, il peut se baser sur ces objectifs pour évaluer lui-même s’il a tenu ou pas son rôle. Le but est de faire progresser chaque jeune, en lui permettant d’apprendre et de mettre en oeuvre des choses dans le cadre du projet. Par exemple, on a le rôle “Reporter”. Un jeune peut choisir ce rôle en sachant déjà, par exemple, prendre des photos, et souhaiter apprendre les techniques de rédaction d’un article, et se charger de rédiger pour la presse locale un reportage sur la préparation et la réalisation de la journée d’animation dans l’orphelinat. Le rôle de la maîtrise est d’apporter les connaissances demandées par le jeune, soit par elle-même, soit en faisant intervenir des personnes compétentes.
La vie d’équipe est très importante. Le rôle d’un jeune se vit dans l’équipe. Les équipes peuvent avoir des réunions d’équipe pour faire avancer le projet (création de déguisements de pirates, par exemple), ou même des week-ends d’équipe (ils sont alors les principaux acteurs de la préparation de ce week-end : lieu, programme, transport… la maîtrise est là pour les aider et s’assurer que la sécurité est assurée, mais sa présence pendant le week-end n’est pas obligatoire… Il s’agit d’activités en autonomie, qui sont l’une des grandes chances du scoutisme… j’en reparlerai quand je parlerai du camp).
Les activités d’années sont aussi ponctuées par la participation à des activités de groupe (réunissant les différentes tranches d’âge, ou bien au niveau départemental, par exemple) : kermesses, rassemblements, …

Concernant le camp :
Le camp est campé (si si). Chaque équipe se construit en début de camp son coin d’équipe : elle plante sa tente, se fabrique une table, une table à feu (sorte de barbecue artisanal qui permettra de faire la cuisine). Les équipes participent aussi à la construction des installations communes (douches, wc, coin veillée, …).
Après, le camp permet de vivre certaines activités traditionnelles, des activités “exceptionnelles” et des jeux, qui sont dans les trois cas autant que possible en lien avec l’imaginaire choisi par les jeunes.
Activités traditionnelles : concours de cuisine, journée sport, chantier (service au propriétaire du terrain, à la commune d’accueil…), explo (cf. un peu après)…
Activités exceptionnelles : en fonction du lieu, canoë, radeau, équitation, … c’est choisi au cas par cas, en fonction des disponibilités, du prix… enfin vous devez connaître ça aussi 🙂
Les jeux tournent principalement autour des principes suivants :
– jeux de piste et d’orientation
– jeux à prise de vie
– jeux à stands / ateliers
– jeux d’approche, prise de fortin…
… avec souvent des mélanges, des étapes, éventuellement sur plusieurs jours… Mais un point important, c’est que tout le camp soit basé sur l’imaginaire. Si on est des pirates à la recherche d’un trésor, il va falloir plusieurs jeux pour arriver à ce but… et on sera des pirates du début à la fin du camp 😀
La vie quotidienne est aussi importante que l’animation. Les repas sont préparés par les jeunes (le déjeuner est pris en équipe, le dîner en groupe complet), les services sont répartis par équipe (préparation de veillée, ramassage de bois, …). Des conseils d’équipe suivis de conseils réunissant la maîtrise et un représentant par équipe permettent aux jeunes d’évaluer quotidiennement les activités et le fonctionnement du camp. Des temps sont prévus pour permettre de suivre la progression personnelle de chaque jeune.
L’un des moments forts du camp est l’explo. Il s’agit d’une activité en autonomie. Pendant 24 heures, les équipes vont vivre seules. Suivant un itinéraire choisi par elles, elles vont se rendre dans une commune “cible” où elles sont logées (en équipe toujours) chez l’habitant (lieu trouvé au préalable par la maîtrise). Elles disposent d’une somme d’argent leur permettant de s’acheter de quoi manger et éventuellement d’aller consulter un médecin, et ont également les numéros de téléphone d’urgence et de la maîtrise (ainsi qu’une carte téléphonique ou un portable). La maîtrise passe rendre visite en soirée pour s’assurer que tout se passe bien pour l’équipe et pour les personnes qui l’hébergent. L’équipe a pour mission pendant cette explo de réaliser un “atout” et un “exploit” : en gros, rendre un service et faire un truc qui sort de l’ordinaire. C’est un moment important de liberté pour l’équipe qui la fait progresser énormément.
Plusieurs fois pendant le camp, on organise des “temps spi” : il s’agit de prendre un peu de recul et de mettre en rapport ce qu’on vit pendant le camp avec certaines valeurs de la religion catholique. Loin d’être une “mini-messe”, c’est un temps plutôt court (1/4h à 1/2h) pendant lequel chaque jeune peut s’exprimer, échanger, et où on vit la religion “concrètement”… On essaye aussi de participer à une ou deux messes locales, mais si les jeunes ne prennent pas une part active, c’est clair que ça ne passe pas vraiment 🙂 (et pour tout dire, avec la maîtrise non plus, bien souvent !).
Ce qui reste d’un camp, c’est la somme de tous ces moments là, des veillées au coin du feu, des repas pas toujours super bien cuisinés, mais “c’est moi qui l’ai fait !”, des délires entre jeunes et chefs, des grands jeux de dingue réalisés avec des bouts de ficelle, des activités surprise, les 24h sans les chefs, le coin d’équipe qu’on s’était fait…

Pour finir sur ce long post, je vais vous livrer l’une des petites phrases toutes faites qu’on apprend en formation, que j’aime assez. Il s’agit des trois attitudes du chef scout :
– être soi-même
– faire avec lui
– croire en lui plus que lui.

Voilà, c’est un peu long, mais il y a tant à dire… N’hésitez pas à continuer le débat en posant des questions plus précises… j’essaierai alors de faire plus court 😀

[ChrisScout]

animnet a écrit :
Une simple constatation : lorsqu’on visite des sites Internet sur le scoutisme et qu’on jette un coup d’oeil dans la rubrique jeux, eh bien on y trouve une pléiade de jeux de brimades et d’humiliation. Si on trouvait un de ces jeux sur nos sites d’animation socio-culturelle, je pense qu’on nous le pardonnerait pas.
Une question s’impose alors à moi : le scoutisme est-il un laisser-passer de non-respect de la sécurité affective de l’enfant ?

Peux-tu donner un exemple précis ?
Quant aux médias, il y a parfois un fossé entre leur discours et la réalité… Et il faut avouer qu’il est difficile de s’y retrouver dans la multitude d’associations qui se réclament du scoutisme. D’ailleurs, n’importe qui peut se dire scout, il n’y a aucun label qui fait office de certificat. En France, on peut sans trop de risque affirmer que les 9 associations reconnues et agréées par J&S mettent en oeuvre un scoutisme où la sécurité affective, morale et physique de l’enfant est bien le premier souci.

[animnet]

Une simple constatation : lorsqu’on visite des sites Internet sur le scoutisme et qu’on jette un coup d’oeil dans la rubrique jeux, eh bien on y trouve une pléiade de jeux de brimades et d’humiliation. Si on trouvait un de ces jeux sur nos sites d’animation socio-culturelle, je pense qu’on nous le pardonnerait pas.
Une question s’impose alors à moi : le scoutisme est-il un laisser-passer de non-respect de la sécurité affective de l’enfant ?

Beaucoup de mouvements scouts sont religieux. Pensée purement perso, je pense qu’une personne devrait pouvoir choisir librement sa religion sans que ses parents lui imposent (bien que ce choix serait naturellement influencée par son éducation). C’est donc de l’embrigadement, du conditionnement.
Une question s’impose alors à moi : le scoutisme est-il un laisser-passer de non-respect de la sécurité morale de l’enfant ?

Les médias font autant de mal au scoutisme qu’à l’animation en général mais mettent bien en évidence que certaines “épreuves” scoutes poussent le bouchon un peu loin et que les enfants se retrouvent parfois seuls dans des situations plutôt périlleuses…
Une question s’impose alors à moi : le scoutisme est-il un laisser-passer de non-respect de la sécurité physique de l’enfant ?

J’apprécie néanmoins le côté “j’apprends à me débrouiller avec ce que j’ai dans la nature” et je n’ai jamais été déçu des anims “scouts” que j’ai pu avoir dans mes équipes de colos.

Pour résumer, j’ai de gros à priori contre le scoutisme mais les anims scouts s’intègrent généralement bien dans les équipes de colos où on ne prône aucune religion et où le premier souci est la sécurité affective, morale et physique de l’enfant.

[François]

Salut ChrisScout !

En effet l’extrême-droite s’est appropriée les notions de patrie, drapeau français…(cf Jeanne-D’Arc, la Marseillaise) pour répendre son idéologie fasciste.

J’ai lu attentivement le Projet Educatif des EEDF et des Scouts et Guides de France et c’est globalement le même mis à part une différence fondamentale : les EEDF sont laïques et les scouts sont très liés à la religion.
On trouve plusieurs fois dans le PE des scouts les termes évangile et Dieu et il est clair que l’éducation des enfants n’est pas séparée de l’église.
Comme je l’ai dit, je préfère transmettre aux enfants des valeurs d’éducation populaire laïques. Libre à eux ensuite s’ils le souhaitent de choisir une religion ou pas mais ce n’est pas le rôle de l’éducation d’imposer une religion aux enfants. C’est pour ça que l’église et l’école (et l’Etat) sont séparés. Maintenant, tu peux pas empêcher des parents d’envoyer leurs enfants en camps scouts ou dans une école privée catholique (ou autre) mais c’est dommage d’imposer aux enfants une religion, je préfererai qu’on leur laisse le choix plus tard (à l’adolescence).
Ce n’est que mon avis personnel et je n’ai rien contre les religions tant qu’elles ne sont pas utilisées et détournées pour manipuler des Hommes ou des populations entières (cf Bush et l’Irak -> “guerre sainte” & les talibans, Ben Laden -> idem).

J’attends ton post concernant la mise en pratique ! :thx:

[Auteur]

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