”J’ouvre une parenthèse sur cette notion de secte dont il faudrait tout particulièrement protéger les enfants. On use du mot secte pour désigner une communauté sous la coupe absolue d’un chef, effectuant une distinction fondamentale entre les membres et les étrangers du groupe, cacactérisée par des croyances et un mode de vie particuliers, associée à une restriction importante des droits des individus. Si l’on excepte le fait que les familles se ressemblent bien souvent (elles ne se caractérisent pas nécessairement par un mode de vie ou des idées singulières), soulignons que cette définition péjorative de la secte va comme un gant à la cellule famliale. Et que considérer cette dernière comme un refus des abus de pouvoir relève de l’aveuglement.”
la domination adulte
Yves Bonnardel
définition toute appropriée aussi à la colo.
Bonsoir,
je viens de lire les 46 posts et de voir l’émission en replay.
Merci pour les liens, et les post.
————————————-
Quand je lis les annonces de recrutement, surtout celles passées par les directeurs, je bondis parfois et ressent les germes de cette violence qui est décrite ici.
Suis je le seul à ressentir ce malaise ???
Ça serait bien que tout le monde voie ce film, animateurs, parents…
Il y a quelques thèmes liés à notre discussion.
Les parents qui se sont presque contentés d’un argumentaire publicitaire, qui n’ont pas cherché à savoir vraiment où ils inscrivaient leurs enfants. Le réalisateur fait d’ailleurs ce commentaire, il dit “comment des parents ont-ils pu laisser leurs enfants partir avec des gens dont ils ne connaissaient rien”.
Je ne trouve pas qu’actuellement les relations s’améliorent entre les parents et les équipes. Commercialement ces relations se multiplient, mais humainement j’en doute.
encore 6 jours en replay
école en bateau l’enfance sabordée
Soit le fantasme ultime de l’éducateur :
parent et maître (d’école), animateur et
maître (d’école), juge et bourreau,
éducateur et amant…
Alors maintenant LA question :
comment se fait-il que dans l’affaire Kameneff
(ou tout autre affaire du même type) on
ne parle pas de secte, de “mouvement
sectaire” ?
Alors que “tout est là”…
Et ça, ça renvoie à cette “représentation
collective de l’enfant”, la “vision commune
d’un sujet dans une société donnée.
C’est bien parce qu’il s’agit d’enfants qu’on ne
songe pas “secte”.
La même situation avec des adultes,
exactement, et nul doute qu’il aurait
s’agit du procès d’une secte avec, parmi les méfaits
commis, des violences sexuelles…
C’est parce que cette représentation collecitve
de l’enfance fait qu’il nous parait légitime
cette idée d’éducation, de contrôle pour
le bien…, que l’on ne peut assembler ces deux
situations.
De ce qu’il y aurait “d’amis”, de “normal”
cette situation de violence habituelle,
sociale, culturelle.
Et pour rebondir sur ce que dit quelqu’un
sur ce post : non : le danger, il ne vient pas
de ce qu’une personne travaillant dans
“ce milieu” puisse avoir la certitude que
la “formule colo” porte en germe les mêmes
dangers que la situation d’une secte, mais
que justement des personnes encadrant en
colo ne puisse accepter cette réalité.
Là est le danger potentiel pour les enfants.
Là est la “première marche” de la possibilité
de la mise en vie de fantasmes, de pulsions
de toutes sortes.
La lente agonie colonie vient en grande
partie de la perte de naïveté des parents…
Il est trop tard pour toi, trop
tard pour la remise en cause,
trop tard pour prendre en compte
la souffrance possible des
enfants dans tes pratiques, dans ta
formidable expérience de plusieurs
décennies……
Encore une fois, t’aurais mieux
fait de t’abstenir…
Ouah ! difficile de faire plus caricatural que ce dernier message.
Comparer les colos au camp du hamas ! Il faut oser
Abruti : il ne s’agit pas de “comparer les
colos au camp du Hamas” mais de parler des
colonies de vacances pour enfants organisés par le
Hamas : ce sont bien des colo, la prise
en charge l’été d’enfants quand l’école
n’est plus là pour les éduquer ! Avec projet
politique, animations, confrontations…
Ici :
http://geopolis.francetvinfo.fr/a-gaza-les-colonies-de-vacances-paramilitaires-du-hamas-18601
Ni plus ni moins qu’un retour aux sources
des colos-matrices, cette idée d’entraîner
la jeunesse à la guerre…
Pour les abrutis qui ne comprendraient pas
de quoi il s’agit, il est toujours le temps de
s’intéresser à l’histoire des colos en France ou
ailleurs…
d’autres pensent rendre service aux enfants ( eh oui cela existe).
Pratique classique de la sous-merde qui
“répond” à des propos qui n’existent pas…
Comparer les sorties scolaires avec les colos? Non pas d’accord. Les unes sont dans le cadre de l’école, l’autre dans le cadre des vacances donc des loisirs.
Pour ceux capables de se regarder
dans le miroir, de juste s’interroger, voir le livre que je cite
ci dessous…
Pour conclure, provisoirement, si me fie à ce message, apres un passage en colo, tous les enfants sont traumatisés à vie.
Re pratique de sous-merde… De
ces benêts qui toute leur vie penseront
qu’à leur petite personne, leur petit
plaisir. De cette grande majorité qui
permet justement cette violence, la mise
en vie de toutes les violences que la formule
colo a en elle…
Un formidable exemple de ce que cette
formule “colo” a d’intrinsèquement dangereuse :
“l’école en bateau”
Ici tout ce que l’on peut nous dire sur
cette “expérience” de l’intérieur :
http://www.ecole-en-bateau.net/
(petit jeu rigolo : parmi toutes ces photos
d’enfants, chercher les photos de petites
filles…)
En gros, c’est un type (Kameneff) qui a
voulu élargir cette “aventure” colo au
delà de simples vacances toujours trop
courtes.
Il s’agit d’ailleurs de parler “d’école” mais
que l’on ne s’y trompe pas : c’est exactement
la même formule colo, poussée à l’extrème.
Avec en premier lieu l’élimination provisoire
de la famille et de tout repère pour l’enfant.
Et le remplacement de ce tout par un petit
groupe d’adultes tout puissants.
Durant des mois (et non plus des semaines)
des enfants se retrouvent sur un voilier
entre les mains d’un tout petit groupe d’adultes.
Et non plus dans un camp retranché à
la campagne, mais sur un bateau (même
si l’enfant n’a pas plus de chance de
s’échapper de la colo que d’un bateau…)
Hier à la télé, il y avait un formidable
reportage sur le procès de Kameneff et
de son second lui aussi pédophile (les
autres encadrants-pédophiles ayant
échappés aux poursuites) et surtout
des victimes…
Et des parents incapables de comprendre
pourquoi ils avaient étaient si aveugles,
comment ils ont pu livrer leurs enfants
corps et âmes à des inconnus, ce qu’il
y avait d’inconscient quand la littérature
produite par “l’organisateur” disait déjà
tout de cette vision sur la sexualité entre
enfants et adultes… De ce qu’une sodomie
pouvait avoir de pédagogique, d’éducative…
Il s’agit de la même organisation : avec
des écrits rassurants, des animateurs et
directeur tellement sérieux et persuasifs,
et surtout ce même goût pour le pouvoir
absolu sur des proies à leur merci, avant
même la simple question de consommation
sexuelle d’enfants.
Au delà du classique “transfert affectif”
inhérent à cette situation colo (parce que
les enfants ne peuvent y échapper, parce
qu’ils sont mis dans un état de faiblesse)
il y avait comme pratique (toutes les
semaines je crois) une réunion où chacun
pouvait s’auto-critiqué, plus généralement
de critique tout court de la part des adultes
(et des autres enfants encouragés à critiquer
les autres : briser la solidarité entre enfants,
etc… on a déjà vu tout ça à partir de
l’exemple des sectes)
(comment appelle t-on ce type de réunion
sur les colos, déjà ?)
On conditionnait peu à peu les enfants
en leur apprenant à vouloir se faire bien
voir de l’adulte, à tout accepté (la sexualité
quotidienne avec les adultes n’étant qu’un aspect ici)
Ce passage en procès, cette mise en défaut
permanante, en échec, est aussi une
pratique de manipulation classique.
On ajoute à ces “outils” la mise en compétiton
sous le regard de l’adulte jouisseur cher à l’animation sociocul sous toutes sortes
de formes, le sport et les jeux en équipe
en premier lieu…
Dans cette compétition entre enfants à
“celui qui se soumet le plus”, il y avait
des gagnants, des favoris sexuels qui
avaient le privilège d’être moins cassés
psychologiquement lors des réunions-procés :
Place à envier, place à gagner, même si
cela doit se faire à coups de sodomies et
fellations…
C’était juste le piège parfait, la formule
colo poussée à son extrème, la perfection
du fantasme du manipulateur… Ce sentiment
de toute puissance bien connue de ceux
qui encadrent des colos : la question étant
évidemment de ce que chaque adulte fait
de cette situation de toute puissance,
cette situation “colo” où les enfants sont
livrés corps et âmes à un petit groupe
d’adultes… De ce que chaque animateur,
encadrant peut s’effrayer de cette situation,
d’y réfléchir…
C’est d’autant plus effrayant quand on
lit d’un xxyyzz incapable de toute remise
en question, qui a passé sa vie à encadrer…
Durant 30 ans donc, Kamenek s’est fait
de véritables kiff sur ses bateaux, le conditionnement
des enfants était tel que certains enfants
retournaient se faire sodomiser, sucer des
queues d’adulte l’année suivante : de leur
plein grès ! Parce que ne faisant plus
partie de leur famille biologique, mais
bien de cette famille là, cette colo-école,
Le plus cruel dans les témoignages ; c’est
que cette “expérience” a forgé les adultes
que sont devenus ces enfants : ils sont
des adultes qui disent oui à tout, toujours
prêt à faire plaisir à leurs supérieurs
hiérarchiques… et quelques très rares
qui ont osé porter plaintes…
Du Milgram en vrai, à la taille d’une vie…
Un véritable guet-apens…
Un formidable sujet d’étude pour ceux
qui prétendent encadrer des enfants;
tout particulièrement en colo… Notamment
en quoi cette volonté farouche à ne
pas voir PERMET…
A farfouiller :
l’écolier sans tablier
l’école en bateau
le monde en face (c’est le nom de l’émission
télé)
Avé à tous
Ouah ! difficile de faire plus caricatural que ce dernier message.
Comparer les colos au camp du hamas ! Il faut oser. 😮
pOur le reste : les motivations des animateurs, du moins au départ, sont bien sur très diverses. Certains veulent se faire un peu d’argent pour partir en vacaces, d’autres veulent rencontrer des personnes du sexe opposé, certains veulent se sentir utile, et pensent que être avec des enfants sera bien pour eux,d’autres pensent rendre service aux enfants ( eh oui cela existe).
Ensuite les motivations évoluent. 75%des personnes qui ont un BPEJS, un DEFA un diplome d’éducateur ont commencé avec le BAFA ou le BAFD;
Comparer les sorties scolaires avec les colos? Non pas d’accord. Les unes sont dans le cadre de l’école, l’autre dans le cadre des vacances donc des loisirs.
Pour conclure, provisoirement, si me fie à ce message, apres un passage en colo, tous les enfants sont traumatisés à vie.Les personnes dont le nom du métier commence par psy , voient affluer une multitude d’enfants complètement déboussolés. Mis peux ête que ce sont eux qui organisent ce système qui martyrise tous les enfants. Histoire d’avoir plus de client 🙂
Allez salut à tous.
Au delà de cette posture grotesque
(je fais des colos d’abord pour donner
aux autres, aux enfants) qui oblige
l’animateur à se cacher (et ainsi faire
l’impasse sur le questionnement sur soi)
on ne peut pas extraire de ce qui fait
la dangerosité potentielle d’une colo ce
qu’a été l’Histoire des colos.
De ce qu’il y a toujours eu en germe
les raisons de se méfier de ce mode
de garde particulier.
(parce que cette posture obligatoire de
l’animateur colo, ce n’est que dérisoire,
puérilité : c’est le même plaisir narcissique
de la petite fille qui se regarde dans le
miroir avec son diadème de princesse,
qui dans son cas ne fait de mal à personne…)
Dans le cas des animateurs colo, ce qui
pourrait après tout n’être qu’un besoin de se
faire plaisir, de pouvoir être dans le regard
des autres une personne qui “offre ce
don de soi gratuit”, participe malheureusement
de cette violence subie par les enfants.
De ce que malheureusement se plaisir
à se faire du bien pour ses “altruistes”
n’était la violence pour les enfants.
De relire (donc) par exemple des livres “d’époque”,
d’y lire en creux ce que chaque époque
avait “d’image commune” sur l’enfant (ou
d’y voir combien cette image n’a pas évoluée)
Dans le “livre des colos” d’Houssaye (fin
des années 80) : d’emblée, ce qui me “saute
aux yeux”, c’est cette façon de poser comme
forcément éducatives ces vacances d’enfants…
Comme si cela allait de soi, ne posait pas
question… Un peu comme le “voyage
scolaire” doit se dire plus que méfiant
envers le plaisir, le loisir, forcément
oisiveté improductive, que seule évidemment
l’idée d’éducation permet d’éviter… de
tenir à l’écart la sauvagerie et les
pulsions bien sûr…
petit aparté sur un discours venu
de ces années 80 : ”…proposer des solutions comme
le renouveau indispensable des activités
périscolaires (afin de faire de l’école un
lieu d’éducation et pas seulement d’instruction)”
Il est marrant de remarquer que déjà à l’époque on
s’interrogeait sur la meilleur manière de
reprendre aux enfants ce temps de friche
“récréation”, de rentabiliser ces jeux entre
enfants totalement improductifs…
En écho au décret pondu dans les années
70 sur cette idée d’animations sur les
écoles, avec en germe dés cet instant cette
idée de contrôle sur l’entre-enfants, cette
idée de ne pas laisser à l’enfant d’espace
pour s’essayer à vivre avec d’autres enfants
sans la présence des adultes, de tester
enfin à l’ombre des adultes cette fameuse
idée de “démocratie” dont l’enfant
a tant entendu parlé et jamais fait
l’expérience, surtout dans le cadre de
l’éducation !!!!
C’est la même idée en fait : colo ou animations
en écoles : cette idée de l’enfant comme un
adversaire, à vaincre, à faire plier, à
pourchasser dans tout ce qui pourrait
ressembler à des espaces de liberté,
d’organisation enfantine sereine ne
nécessitant pas la présence d’adultes…
Tout ce qui pourrait ressembler à des friches
éducatives…
A noter aussi, pour un livre sur les colos :
cette impossibilité de ne pas s’en référer
sans cesse à cette école soit disant détestée…
Donc, cette histoire du mode de garde
“colo”, cette “éducation par le plein air”
qui ne peut être loisirs…
La raison même de la naissance de cette
idée colo, c’est celle du contrôle (contrôle
des enfants). Cette idée de lutter contre
cet enfant dangereux, son “oisiveté”, sa
tendance “à faire le mal”… Contrôle du
corps et de l’esprit : dans un mélange
d’hygiénisme prétexte et de lutte contre la friche
(le désoeuvrement qui forcément amène
ces enfants à faire dans le banditisme
et la nécessité de remplir ces crânes des
“bonnes idées”, qu’elles soient rouges ou
noires…)
Intéressant de noter aussi que, dés la naissance
de ces colos (ces patronages) il y a eu
combat d’idée entre cette “formule colo”
où il s’agissait d’extraire les parents
(placer les enfants dans d’autres familles
“certifiées” par le bon curé ou bon penseur,
des gens “sûrs”, formule qui nécessitait
toutes sortes de contrôles en nombre,
toujours cette question du contrôle)
et la”milchkur” (“formule qui consistait à réunir
les enfants, à leur fournir du pain et du lait,
à organiser avec eux des jeux et des promenades
tout en les laissant retourner à la maison
midi et soir”)
Eloignement ici non pas dans un soucis
de “bon air” lointain… on comprend aisément
pourquoi ce besoin d’éloigner les parents…
Ce besoin de pouvoir profiter pleinement
des enfants qui nous sont livrés, sans
entrave et dangers que pourraient être
des pensées autres, la contradiction ou
juste l’épaule rassurante d’une maman…
Encore que les colos d’aujourd’hui auraient
beaucoup à apprendre de ces familles
modestes, ces familles d’adoption militantes,
de ce qu’il pouvait y avoir de richesse pour
l’enfant… D’absence d’attente.
Il s’agissait de chercher des fonctions à
ces différents temps de loisirs, comme si
le loisir était une chose sale, qui ne pouvait
se suffire à lui-même (comme l’idée depuis
longtemps enterrée des vacances sociales
pour les adultes et familles, de cette obligation
de rentabilisation de ces masses prolétaires
forcément trop connes pour penser par
elles-mêmes, incapables de mettre à distance
leurs pulsions, et pour qui tout espace
de liberté ne pouvait qu’être un danger pour
la société… à lire ici les ouvrages sur
l’invention des vacances : en fouinant
dans le forum, on trouve des choses
intéressantes, sur cette idée unique de
contrôler ce temps accordé à l’ouvrier…)
Avec cette idée que la situation de rencontre
ne peut se suffire à elle-même, celle
du vivre ensemble… Comme il faut en
parallèle, dans la même logique, trouver une
rentabilité au jeu, qui ne peut se suffire
à lui-même, trouver en bon animateur abruti
que je suis comment faire du “pédagogique”
dans un “simple jeu”, tirer du bénéfice
de tout : de l’amitié entre enfants, de
l’amour, des gens qui prennent juste plaisir
à être ensemble…
Ou quand l’enfant lui n’a pas la chance
de l’adulte, n’est pas en mesure de se
défendre et de refuser qu’on pense son
bien à sa place, jusque dans ses loisirs,
son intimité… sans doute que les colos
auraient dû disparaître avec cette idée
de “vacances sociales productives”, si
elles n’étaient pas devenues les temples
d’une autre religion, celle du “je consomme
donc je suis”…
C’est juste toute l’histoire de l’animation
socioculturelle, un discours et une pensée
de haine. Et pas seulement pour cet enfant…
Comment toutes ces organisations pourraient
ne pas être violentes pour l’enfant, quand
la matrice n’est faite que de haine ? Pour
“le peuple”, pour l’enfant…
(vous savez pourquoi on a inventé les
formidables centres de loisirs où vous
bossez ?)
En cela, ces “premières colo” rejoignent
parfaitement la colo dont je parle sur
ce post, qui a été fermée parce que
l’endoctrinement des enfants ne ressemblait
pas assez à “l’endoctrinement attendu”…
Ou ces colonies de vacances du Hamas
où l’on apprend aux enfants à tuer du juif…
Un retour aux sources en quelques sortes,
facilité par la formule même “colo”. De ce
qu’elle en a germe de contrôle total sur
ses participants…
Y’a de quoi être fier de faire des colos…
Bien évidemment qu’il faut lier cette
impossibilité pour l’animateur colo de
reconnaître et les risques propres à
la “formule colo” et le risque de violence intrinsèque
à la colo qui se veut “pédagogique” (soit
toutes les colos) à cette incapacité à dire
les raisons pour un adulte de cette participation
à une colo (voir le post consternant sur le
sujet et les centaines de posts de toutes
les époques de ces gens qui “font ça pour le
sourire des enfants”, qui méprisent l’idée que
l’on puisse faire ça pour soi avant tout
(argent…), qui voudraient s’extraire de
cette raison, qui voudraient aux yeux des
autres être altruiste, saints…
qu’elle soit “entendable”, respectable : argent,
plaisir personnel… ou plus “sombre” :
goût pour cette situation de pouvoir,
compte à rendre avec sa propre enfance,
etc… dans ce domaine, je fais confiance
en la formidable “richesse humaine”…
Parce que c’est le lien avec cette violence !!!
Faire ce lien, c’est dire cette violence.
N’y a t-il pas dans cette volonté farouche
de rejeter les raisons profondes qui poussent une personne à
faire des colos, en germe cette violence
pour l’enfant ??? Comme elle l’est dans
toute volonté éducative ?
De ce qu’il y a à cacher ?
Alors qu’il serait tellement sain de juste
pouvoir dire : bien, évidemment que je fais
ça pour le fric d’abord, pour le plaisir que
j’ai moi à faire des colos, pour…
Cette incapacité à voir ce qu’il y a de
potentiellement dangereux dans une colo
participe de ce danger !!!
Ces discours “officiels” façon “don de soi
gratuit” participent de ce danger.
De ce que l’on construit ces animateurs
sur une nécessité de simulation…
Ce qui rend si difficile (impossible)
à cette majorité de “sœur Thérésa de pacotille”
d’ avoir ce “regard intérieur”…
surtout quand on part d’une logique
éducative, de ce que l’enfant est à vaincre…
Ceux qui ne s’y trompent pas, ce sont
les parents…
Il me semble facile de lier cette crainte
de livrer des enfants à la toute puissance
d’un petit groupe, à l’inconnu des possibles,
à l’effondrement historique
de ce mode de garde qu’est la colo.
Que dans le tout qui explique cette agonie,
la question du Grand Méchant pédophile
ne peut suffire. De même que la question
financière, celle de…
Si les parents font partie de cette société
où sévissent ces “perceptions collectives”
qui font qu’on est incapable de voir la
violence ordinaire subie par les enfants, ils
n’en sont pas moins parents : d’ailleurs, le plus
cogneur des parents sera le premier à
s’émouvoir de ce que tel animateur a
osé réprimander son petit trésor, comme
s’il y avait chasse garder pour cette violence…
C’est de confiance (de perte de confiance ou
de perte de naïveté plus exactement) qu’il
est question.
Le besoin de garde lui persiste : il est
même plus important qu’en ces époques
où la femme était un meuble de la maison..
bien pratique.
C’est l’idée même de la colo qui est rejetée
par une majorité de personnes : oh oui,
c’est merveilleux ces “feux de camp et
soirée guitare, ces images d’Epinale liées
à la colo… tout ça,; c’est formidable :
mais pour les mômes des autres…
Pourquoi voudrais-tu que je sois grossier
avec toi ? même si certains de tes propos sont à
la limite du respect (“J’espère que je ne rejoindrais pas la clique des “débiles, teubés…” parce que je ne suis pas en tout point d’accord avec toi”)
C’est toujours le problème ici avec les
gens qui posent la question du respect :
c’est qu’ils ne sont pas capables eux-mêmes
de se respect minimum…
(ce qui explique aussi que je perdrais pas
de temps à répondre à : penses-tu réellement que TOUS les directeurs et animateurs SONT tels que tu les décris dans des posts parfois très extrêmes, où insinues-tu simplement qu’ils le sont tous EN PUISSANCE (ce qui pour moi fait une nette différence)?”
où a tes autres questions elles aussi très
limites…
fais un effort minimum, la bêtise c’est trop
souvent de la fainéantise.
Ne soyons pas fainéants…
Pour les autres questions, elles légitimes :
la difficulté sur ce forum, c’est que l’on a
pas attendu 2014 pour enrichir une “réflexion
commune” sur nombre de sujets. Que tu
poses des questions maintes fois mises
“sur la table”, avec des apports qui font
évoluer la pensée, des récits d’expériences,
des pistes de lectures, des débats encore,
des évolutions… “.
Je conçois que cela puisse être compliqué
pour quelqu’un qui débarque, ça l’est
tout autant pour quelqu’un qui suit les
échanges ici depuis dix ans, qui participe
à cette “réflexion commune” et qui à affaire
à des gens qui arrivent comme si le forum
était née à leur arrivée…
Les idiots sont un frein à cet enrichissement,
même si parfois ici leur utilisation permet
de démontrer…
Si tu fais référence à ma réponse à l’autre
abruti, qu’y a t-il d’étonnant ?
Cet andouille n’a même pas ce respect minimal
quand on entre dans un post de lire ce qui
s’est dit précédemment, de répondre à une
personne sans même avoir pris le temps
de lire ce qu’elle a dit (écrit)
Je venais juste d’expliquer en quoi il ne
s’agissait pas de dire bêtement “qu’une
colo est une secte”, de développer un
argumentaire, et ce crétin arrive en
nous faisant son sketch sur “Mais bien
sûr ! Les colos sont des sectes…”
Comment peut-on être aussi misérable ?
Aucun respect à avoir ici : le genre de
type dont je parle justement ici, qui
a très certainement passé sa vie à maltraiter
des gosses et qui sera toujours
dans l’impossibilité totale de
remettre en cause quoi que ce soit…
L’un étant lié à l’autre…
Sinon :
Quelque soit la forme que j’aurais choisi,
le sujet est de fait provocateur. Le seul fait
de dire cette “perception collective” l’est.
Surtout sur un sujet comme l’enfant.
Surtout quand l’on parle de violence sur
l’enfant, de violence produite par des
personnes persuadées d’œuvrer “pour le
bien des enfants”…
La question est celle de cette “logique”
éducation dans un loisir : il n’y a là
absolument rien de logique, rien qui aille
de soi : et alors je fais référence à des
centaines et centaines d’échanges, sur
ce que le jeu ne peut être éducatif par exemple,
“d’école des loisirs”, etc…
Combien de ces crétins vont prendre le temps
de lire les auteurs cités, les lectures
sur lesquelles peuvent s’appuyer telle idée ?
Aucun bien évidemment… Ce qui ne pas va les
empêcher d’intervenir encore et encore,
pour mieux nous démontrer encore toute
l’étendue de leur bêtise…
Sur le :
Pourquoi diaboliser autant les séjours de vacances et ne pas remettre en question également les accueils dans les villages vacances ou les ALSH où finalement, seule la durée change
Et non (comme déjà dit juste dessous par
Balthazar)
: la grande différence, c’est l’absence
des parents : elle est primordiale (elle l’est
depuis le début des colos : avec dés le départ
cette idée de contrôle (“le livre des colos”
Jean Houssaye dans les années 80)
Comme elle l’est pour ce qui est des
centres de loisirs… il suffit de se réintéresser
à cette Histoire…
Sinon : là aussi je te renvoie à d’autres
échanges : notamment sur cette peur
de la présence du parent dans les
animations pour les animateurs,
notamment le post sur le modèle qui
est à utiliser comme “ce qu’il ne faut pas
faire” en village vacances ou camping : ce
modèle du socio-cul : colo et entres de loisirs.
C’est ce qu’il ne faut surtout pas reproduire !!!
Pour les raisons évoquées dans ce post notamment…
Sur cette violence ordinaire : le post où
l’on remet en question cette autre “logique”
du “tout projet”…
Sur cette incapacité chez les animateurs
colo à reconnaître cette violence : le
post où l’on échange sur une autre incapacité
à reconnaître les raisons qui les poussent
à faire des colos, à chercher cette intimité
avec l’enfant et cette situation unique de
toute puissance, d’enfant livré “corps et
âme” (ce qui est une référence à ces colos
d’après patronage, et de ce qui intéressé
les adultes dans cet intérêt : le corps
(les hygiénistes”…) et l’âme (curé en tête,
mais aussi les partis politiques qui sont
le berceau de ces colos)
En même temps, décrypter tout le temps
tout ce que l’on dit, ça ralentie terriblement
une “démonstration”…
Et les nombreux posts qui démontrent en
quoi ta petite phrase sur JetS n’a que peu
de sens…
Mais revenons au sujet :
@SkaLau
Pourquoi diaboliser autant les séjours de vacances et ne pas remettre en question également les accueils dans les villages vacances ou les ALSH où finalement, seule la durée change
Diaboquoi? Ah non non le postulat s’applique très bien à tout le monde, ce n’est pas réservé aux colos. Maintenant c’est sûr que dans un ALSH où on voit les parents tous les jours et plusieurs fois dans la journée, les choses sont un peu différentes. Et ça s’applique aussi aux villages vacances.
Maintenant, le directeur, l’animateur, ne sont pas forcément d’office des “gourous” souhaitant “enfermer les enfants, leur faire perdre leurs repères, avoir sur eux le plein pouvoir, les soumettre…”
Non ils ne le souhaitent pas mais ils le font, gentiment et avec le sourire. On a peu à peu enrobé ça avec une idéologie qui aide les gens à se dire que tout va bien, que c’est normal, etc.
C’est cette idéologie qui est mise en question.
Pour finir, comme déjà dit, au final, cette comparaison que tu lances ici au sujet des “colos” peut s’adapter à tous les aspects de la vie où une “hierachie” est mise en place (malgré elle parfois)…
Bien évidemment. C’est d’ailleurs bien pour ça que la miviludes ne tente plus de définir les sectes mais plutôt les pratiques sectaires.
Dans le monde du travail il y a aussi des lois sensées garantir le bien-être physique et mental des employés.
Pour voir une satyre qui a des côtés amusants et des côtés effrayants, vois un peu les gags des Yes Men. Vois le cynisme des grands dirigeants dans leurs gags.
Ca en fait de la lecture, et de l’analyse.
Je pense que ce post est un tantinet provocateur (le but recherché?) dans un contexte où une majorité d’animateurs de “colos” y auront accès.
Pourquoi diaboliser autant les séjours de vacances et ne pas remettre en question également les accueils dans les villages vacances ou les ALSH où finalement, seule la durée change… (cela remet-il tant de “points” en cause qu’on ne peut plus identifier de “danger” sectaire?).
Un animateur ou un directeur qui penserait que tu as tout a fait raison n’aurait plus rien à faire dans son métier.
Il faut cependant bien reconnaître que oui, comme tu le présentes, avec des exemples concrets qui on sans doute cours dans certaines colos (tous à la fois?), la colonie de vacances est, entre autre, un lieu où l’influence sectaire est possible, le danger y est présent.
Maintenant, le directeur, l’animateur, ne sont pas forcément d’office des “gourous” souhaitant “enfermer les enfants, leur faire perdre leurs repères, avoir sur eux le plein pouvoir, les soumettre…”.
En cela, ton discours n’est pas clair: penses-tu réellement que TOUS les directeurs et animateurs SONT tels que tu les décris dans des posts parfois très extrêmes, où insinues-tu simplement qu’ils le sont tous EN PUISSANCE (ce qui pour moi fait une nette différence)?
Tu pars de suppositions, d’une comparaison objective (tant que faire se peut) mais tu finis par dériver, généraliser, attaquer… Quel est donc finalement ton postulat?
Penses-tu que les colos soient vraiment quelque chose qui mette systématiquement l’enfant en danger? Qu’elles devraient être interdites? Qu’elles n’ont absolument rien de bénéfiques? (si tant est que l’équipe d’animation soit bel et bien là pour faire passer de supers vacances aux enfants, et non pour assouvir un besoin dominateur, ce qu’on espère tous, je pense, et j’espère).
Pourquoi continuer à bosser dans ce système (meme si, je pense, tu ne fais pas ou plus de “colos”), notre “grand patron” à tous, identifié et placardé J&S, restant le même, ainsi que toute la réglementation à laquelle nous devons et acceptons de “nous soumettre”.
Pour finir, comme déjà dit, au final, cette comparaison que tu lances ici au sujet des “colos” peut s’adapter à tous les aspects de la vie où une “hierachie” est mise en place (malgré elle parfois)…
Généraliser et penser de façon extrémiste (et l’exposer ici sur un forum public) est selon moi un comportement tout aussi potentiellement dangereux que ceux que tu attaques.
J’espère que je ne rejoindrais pas la clique des “débiles, teubés…” parce que je ne suis pas en tout point d’accord avec toi et que tu apporteras des éclaircissements à mes questions, en tout cas pour celles qui te sont personnellement destinées.
Le sujet reste intéressant, une remise en question, un questionnement personnel sur ses propres pratiques, l’inquiétude de se reconnaitre en certains comportements et la recherche de solutions pour ne plus les reproduire (dans le cas où cela serait néfaste pour les enfants du moins) est toujours une bonne chose: ne pas rester sur ses acquis et continuer à faire tourner un engrenage parfois parasité, s’auto-analyser, rechercher de nouveaux comportements collant plus à nos idées…
Accepter de se faire insulter sous couvert que “de toutes façons si t’es pas d’accord c’est parce que t’es qu’un sale et abjecte manipulateur, endoctrinneur, dominateur”, non… Et c’est là que ce post perd toute sa richesse et sa qualité.
Merci Shaaa… Que de lectures en perspectives…
Je vais dés demain fureter à la B U du Mirail…
Sinon, sais-tu où je pourrais trouver les
textes de Houssaye sur les colos sur Toulouse ?
A la biblio du patrimoine, il n’y a que
ses textes sur l’éducation…
Je suis chaque fois étonner de découvrir
déjà écrits des réflexions dont je n’avais que
l’intuition…
Bon, en même temps, pour ma part,
j’avais fait le tour ici…
Avec comme feu d’artifice un inattendu
témoignage qui à lui tout seul
valide tout ce que j’ai pu développer sur
ce que ces colos ont en germe de dangerosité :
donc pourquoi j’irai plaindre ces mômes alors qu’ils ne se priveront pas d’être les “animateurs” que tu décris leur temps venu ?
par un des “pro-colo”qui ne “reconnait pas”
dans les pratiques inquiétantes que je décrie…
Par un de ce qui nous explique que lui
il fait “sa propre soupe”…
Si c’est moi qui avait apporté cet exemple de
discours, je pense, qu’à raison, nombre
d’intervenants se seraient étonnés d’un
“exemple aussi gros”, comme pour les
autres exemples (que j’ai tiré de ces dix
années de forum notamment !!!)…
Relisez votre pratique, vos certitudes,
à la lumière de ce post, de ce que cela dit
de ce que cela dit de la prise en compte
de l’enfant, de L’autre…
Même si on pourrait le croire, ce n’est pas
un bidonnage de ma part :
C’est comme ça partout, sous couvert de “protection” les dominants abusent des dominés, partout toujours tout le temps.
Personnellement je n’en ai rien à carrer car je sais pertinemment que si ces personnes en situation de faiblesse passent un jour de l’autre côté 90% d’entre elles feront la même chose.
Être faible ou pauvre ne dispense pas d’être un gros connard (en puissance), donc pourquoi j’irai plaindre ces mômes alors qu’ils ne se priveront pas d’être les “animateurs” que tu décris leur temps venu ? Ils le sont d’ailleurs déjà avec leurs camarades pour certains.
Il n’y a rien d’autre à ajouter ici…
Certes Makh, mais à quel moment on va dire à tel-le animateur-trice que ce qu’elle fait ou dit est stupide, humiliant, voire violent pour les enfants ? On peut faire des choses dans son coin, mais ensuite ? Enfin, quel panorama a-t-on du fonctionnement des séjours aujourd’hui en France ? En quoi certains ne seraient-ils pas de réels camps d’entraînement (à une pratique quelconque) ?
Dernièrement, j’avais vu une colo qui proposait à des enfants de vivre une guerre permanente contre d’autres enfants dans “l’équipe” opposée (mais pas en France, rassurés vous… :-D).
Pour répondre, moilapa, il y a quelques traces de réflexions sur ce qu’on pu être les colos et notamment certaines organisées à des fins clairement idéologiques au sens politique (chez les Rouges, ou les roses) ou confessionnelle. À ce propos, Laura Lee Downs cite une instruction de 1951 où Jeunesse et Sports rappelait à l’ordre quelques organisateurs car ils faisaient du prosélytisme au travers leurs activités. Mais aujourd’hui ? Si un mouvement extrémiste (dans ses idéologies) fait l’effort de déposer un projet éducatif bidonné (comme les autres) et décide d’accueillir les enfants des parents con-vaincus… Que se passe-t-il ? On peut aussi rigoler en se demandant qui contrôle… 😀
Enfin, plus que de “secte”, Bataille dans sa thèse ou Lebon dans bouquin (et thèse), évoque le concept d’institution totale tiré d’Erving Goffman. Il me semble plus complexe et complet pour décrire les colos (ou les centres de loisirs) notamment parce qu’il permet de penser les adaptations secondaires des internés qui trouveront une ou des façons de vivre autrement que ce que l’institution impose. J’ai quelques dizaines d’exemples dans mes carnets. 😀
Côté école, il y a un bouquin assez drôle de P. Gerbod qui évoque la vie des collèges et lycées dans les temps anciens. Révoltes et rebellions enfantines n’étaient pas si rares. Plus largement, solleana avait posté le travail de Shulamith Firestone “pour une abolition de l’enfance” et on peut aussi évoquer sa comparse Catherine Baker sur l’insoumission à l’école obligatoire et autres militants de l’âgisme.
(voila, tu pourras pas dire que je suis pas passé ! :-D)
moilapa a écrit :
[…]
Je ne veux pas être méchant, vu que je suis plutôt d’accord avec le fond, mais on dirait un peu que tu découvres le monde quand même.
C’est comme ça partout, sous couvert de “protection” les dominants abusent des dominés, partout toujours tout le temps.
Personnellement je n’en ai rien à carrer car je sais pertinemment que si ces personnes en situation de faiblesse passent un jour de l’autre côté 90% d’entre elles feront la même chose.
Être faible ou pauvre ne dispense pas d’être un gros connard (en puissance), donc pourquoi j’irai plaindre ces mômes alors qu’ils ne se priveront pas d’être les “animateurs” que tu décris leur temps venu ? Ils le sont d’ailleurs déjà avec leurs camarades pour certains.
Et pour finir la question n’est pas de dire que ça n’existe pas ou n’a jamais existé, mais qu’on est libre de choisir les séjours auxquels on participe. Mes années d’animation sont peut-être un peu loin et j’avoue humblement que je me contentais de faire ma sauce dans mon coin en laissant les pratiques que je jugeais débiles aux animateurs concernés mais je n’ai pas de souvenir particulier de ces dérives. Très vite j’ai participé à l’élaboration de mes séjours et je le répète ils sont aux antipodes de ceux que tu décris dans ce sujet.
Mais bien entendu.
Mais ça ne fait plus débat que la famille
est le lieu premier des violences subies
par les enfants.
Combien de milliers de témoignages,
depuis que la littérature existe, le cinéma,
les journaux, les reportages tv…
Qui n’a pas vu ou lu une fiction ou une
enquête sur la violence en maison de
retraite, dans les prisons…
Combien de documents quels qu’ils soient
sur la violence en colonie ???
En dehors des deux rares cas déjà cités ?
Quelle littérature sur la violence en colo ?
Pour ma part, je ne connais aucun travail
de recherche sur le sujet. Quand on va
par exemple trouver des milliers d’études
sur la violence scolaire…
En quoi y aurait il moins de violence que
“Comme n’importe quelle entité qui s’occupe
de personnes en situation de faiblesse” ???
Comment un sujet aussi intéressant n’a
t-il par exemple jamais intéressé un journaliste ?
Quelque soit la colo choisie, je n’ai aucun
doute qu’il y aurait de quoi filmer en caméra
cachée, de ce face à face dans un lieu totalement
clos, entre des adultes tous puissants et
les enfants à leur merci…
Lecture intéressante :
A remarquer : ce sont pratiquement toujours
des individus seuls qui sont condamnés…
Quelques d’organisateurs. Toujours
pour des accidents et fautes graves…
Combien d’enquêtes
sur les pratiques “classiques” des colos ?
De remise en cause de fonctionnements ?
Sinon, pour répondre aux idiots façon
“j’ai jamais connu ça des animateurs qui
prennent les bonbons des enfants et autres
conneries, la lecture d’un verdict :
Est coupable d’abus de confiance l’animateur qui reconnaît avoir détourné, au préjudice des enfants d’une colonie de vacances, la somme de 486,85 euros qui lui avait été remise pour financer diverses sorties. Il (…)
moilapa a écrit :
Absolument pas : je ne pars pas de ce que
“la colo aurait un côté sectaire” : j’utilise
un outil qui sert à démontrer l’emprise mentale
et j’y “passe au grille” la colo.
Ou dit autrement :
Il ne s’agit pas de dire que la Colo est une
secte mais de voir si la colo peut répondre aux
différents critères qui déterminent
l’emprise mentale, soit voir
ce qu’il y a de potentiellement dangereux
dans la colo, ce qu’elle porte en germe
de “facilitation” pour une dérive sectaire.
Et effectivement, la Colo réunie tous les
risques pour…
Il suffit de bien présenter les choses alors. Effectivement, la colo peut faciliter ce genre de dérive.
Comme n’importe quelle entité qui s’occupe de personnes en situation de faiblesse (ici les enfants), comme par exemple…
…un papa et une maman.
Les abrutis comme toi sont un maillon
qui fait la dangerosité de ces colos :
des lâches et teubés, des gens qui toute leur vie
ont baissé leur froc, et de qui les enfants
ne pourraient attendre la moindre protection…
Ou quand la bêtise et la “moutonerie”
sont de ces facteurs
aggravant (“permettant”)…
Avec l’exemple de ce type qui a passé
sa vie à faire des colos, et qui vieillard
n’est pas plus capable de penser qu’au
jour de sa naissance…
Avé à tous :coucoub:
Mais c’est bien sur. 😮 Les colos sont des sectes où les enfants sont enfermés, n’ont pas le droit de communiquer avec leurs parents, leur amis. 😕
Le matin, Ils se lèvent tous au clairon, se mettent au garde à vous et se prosternent devant le gourou de la secte ou son représentant. ILs sont obligés de participer à toutes les activités proposées par les gardes chiourmes, sous peines de punition, n’ont pas le droit de discuter avec leurs amis.
Ils ne peuvent rien dire si le fonctionnement ne leurs convient pas. Les rares qui en sortent sont traumatisés à vie.
Il est temps d’alerter la MIVILITUDE.
A coté des colos la scientologie, les témoins de jéhovah, l’ancienne secte du Guyana, les autres sectes, ce sont des caramels mous. 😀
Allez bye
Suite :
Bon, je ne vais pas continuer à passer
un à un les critères, ceux que cela intéresse
trouveront facilement sur internet le document…
Soyons alors sérieux : Comment, par exemple,
la miviludes ne ce soit jamais intéressée
aux colos (si l’on oublie la prison,
les “orphelinats” et les maisons de
retraite) ? Comment la société n’a jamais
interrogé les colos sous cet angle là ?
Comment ne peut-on s’inquiéter que cette
organisation là (la colo) a tout pour permettre
une dérive sectaire ?
au delà d’exceptions médiatiques
façon “Abbé Cottard” et séjours catho
intégristes?
Parce que la colo “ça ne dure qu’une ou
deux semaines” ?
J’ai expliqué en quoi cela ne tenait pas
la route.
Parce que cela ne concerne que des
enfants et ados ?
Ces êtres à éduquer (qui remettrait cela
en cause ?) cette forme d’endoctrinement
accepté par tous, pour le bien de la
société… Parce que la manipulation des
enfants (l’éducation ou autres noms que
l’on peut donner au processus) est une
donnée “intériorisée”, acceptée
comme non discutable, de “socialement
normal” ? Acceptable et accepté ?
Que l’on ne peut remettre en cause tant
cela semble “naturelle”, à nous enfants
de cette éducation…
Et c’est là que “j’en appelle” à cette idée
de “perception collective”, de “représentation
collective”.
D’une façon très simple, sans en appeler
à Durkheim, juste avec ce que ces mots
disent : de ce qu’ils constituent ce qui
fait notre société !
Quelle est notre conception de l’enfance
dans notre société ?
Quand on met en parallèle cette question ici
à celle de la violence éducative (voir
post “où l’on en finie avec cette connerie
“projet”) , de ce que
l’endoctrinement des enfants est une réalité
de tous les jours : cela s’appelle éducation.
Il ne s’agit pas là de dire “l’éducation c’est
le mal”… il s’agit juste pour moi de dire
que sans aucun doute l’idée que l’on a de
l’enfance (notre représentation collective)
fait que l’on ne peut voir ce qu’il
y a de potentiellement dangereux dans
ces organisations “colo”.
De ce que le même système appliqué à
des adultes ferait tout de suite qu’une
petite alarme dans notre tête dirait :
attention ; situation potentiellement
dangereuse : c’est de cette façon que l’on
peut rapprocher la colo de la secte :
des adultes fragiles réunis dans un même lieu,
coupés du reste de tout ce qui fait leur
vie (famille, habitude, repères), livrés
à un petit groupe d’individus tout puissant,
(dont il reste à déterminée les raisons
profondes qui les poussent à être ici :
plaisir, pouvoir, sexe, inconnu ? (voir les
échanges sur qui fait qu’un animateur
fait des colos) ) qui décide de tout ce qui fait l’organisation,
les temps, les règles, selon un livre sacré
propre qu’à ce seul regroupement. Tout
cela décidé et mis par écrit par un seul
individu… Avec un accueil d’abord chaleureux,
plein de promesses… On pourrait “relire”
la colo avec bien d’autres de ces “passages obligés” de la secte,
comme la question du sommeil, celle de
l’absence d’intimité (physique et psychique),
le remplacement des valeurs “d’avant”
par d’autres valeurs, etc…
comment ne peut-on au moins reconnaître
la potentialité dangereuse de la colo, les
évidents parallèles entre la colo et le
mouvement sectaire ? Si ce n’est parce que
soit même on est “adepte”, “plongée
dans ce qui ne peut être critiqué ? Sans
recul possible ?
Et maintenant, parce qu’évidemment je
retombe toujours (souvent) sur mes
pattes (et évidemment que c’était préparé :
voilà un lien vers une page de UNADFI qui
lutte contre les mouvements sectaires :
http://www.unadfi.org/+une-deuxieme-colonie-de-vacances+
où l’on parle d’une colo fermée…
Comment expliquer que ceux qui ici se
positionne comme “pro colo” soit à ce point
incapable de voir ces nombreux parallèles ?
Combien de cas où au contraire de cet
exemple les “garde-fous” n’ont pas été
là ? Qui peut croire qu’un improbable
passage “d’inspecteur” pourrait en une
ou deux heures de temps relevé ce qu’il
pourrait y avoir de mise en danger ?