comment rédiger d’une manière simple un projet d’animation sur des liens intergénérationnels
Je ne pense pas que l’intergénérationnel soit une fin en soit. Il faut qu’il y ai un intérêt pour les enfants comme pour les personnes âgées. La rencontre n’est pas pour moi un objet de projet mais plutôt une étape intéressante dans une continuité.
Du côté des personnes âgées, en général, l’intérêt est qu’elles apprécient la compagnie d’enfants, c’est un bol d’air frais pour elles et c’est un agréable moment à passer.
Pour les enfants, sans contexte précis c’est parfois assez chiant… pour cela que je vois cela plutôt dans une dynamique de projet où les enfants rendent visite pour quelque chose de bien précis.
Pour ta question sur la cohérence anims/enseignants, pour moi le plus important c’est de ne pas tenter de “jouer dans la même cour” que les enseignants. Nous intervenons sur le loisir, ils interviennent sur l’instruction.
Les anims qui veulent déguiser un enseignement en animation sont forcément des “clowns” pour les enseignants comme tu le dis. Parce qu’ils jouent dans la cour des enseignants, et souvent d’une mauvaise manière car ils n’ont pas la formation et les méthodes d’enseignement des instits/profs.
Une simple garderie… c’est l’avis assez simpliste que les gens ont sur les périsco mais ils n’ont pas entièrement tord. Car le premier besoin des parents en terme de périsco c’est bel et bien le mode de garde. A nous ensuite de prouver que l’on a une vraie réflexion sur ces temps de loisirs des enfants, où les enfants ont une vraie place et qu’il s’agit d’un lieu de vie où les enfants sont réellement biens. Il ne s’agit pas de se limiter à pondre un programme sans intérêt chaque semaine où les enfants se pointent consomment et se barrent.
Je connais une structure périscolaire où j’ai pu bosser en tant qu’anim’ qui ont réussis à se positionner comme un service de très bonne qualité et ils ont gagnés la crédibilité des écoles et des parents. Ils ne sont plus des “clowns” comme tu dis. Ils ont des arguments bétons pour peser dans la balance.
Cela passe également par la formation des animateurs, si les directions des périsco évitaient de se limiter aux animateurs BAFA/non diplômés/jobs étudiant, ça pourrait faire avancer les choses et valoriser l’animation.