Je vais me baser essentiellement sur ce que j’obverve :
– le temps de repas en collectivité est sans doute le temps le plus violent pour les enfants.
– Les cantines les plus sereines que j’ai “rencontrées” étaient celles où étaient mis en place un self.
Il faut aller au delà du discours de merde (un de plus) made in sociocul où ce repas serait un temps d’échange (!!!) , un temps de plaisir (!!!) quand dans la réalité il est tout autre.
Ca, c’est le point de vue de l’adulte qui beugle après les mômes pour “avoir le silence” et n’est pas capable de remettre en cause les vieux discours qui traînent depuis trop longtemps.
Je ne saurais expliqué pourquoi, mais par exemple sur l’école où je suis en ce moment, il y a deux grandes cantines, avec un ou deux anim’ seulement par salle. Et ces salles sont calmes, les enfants prennent le temps pour manger, auprès de leurs copains… Sans qu’un connard vienne les bousculer ou leur beugler dessus.
Très certainement que cette part d’autonomie participe à ce que l’enfant est moins agité, violent (dans un système de contrainte déjà très fort comme l’école) : le fait d’enlever ici quelques contraintes n’enlève rien à ce qu’il peut acquérir de cette collectivité : au contraire : ici il fait l’expérience du plaisir en collectivité : on peut comparer cela à la “cantine traidtionnelle” plus bruyante, plus contraignante : c’est vrai que certains connards peuvent penser qu’une collectivité doit être douloureuse pour avoir du sens… bon, bé on peut pas refaire leur éducation ou soigner leurs rapports difficiles au père ou à la mère…
Si l’on parle effectivement de plaisir à manger, d’un temps convivial où l’on peut échanger avec les autres, partager quelque chose, et si je me base sur ce que j’ai expérimenté, le self est une meilleur solution que le “service traditionnel” (ne serait-ce parce qu’il limite le contact avec des adultes fatigués, qui font la même tâche depuis 30 ans, qui n’ont plus que du dégoût pour tout ça, un peu comme dans les hôpitaux où les malades finissent par devenir de la viande, où les maternelles où l’enfant est réellement de la viande)
Pour moi, ce n’est pas une question de pouvoir choisir son repas (notamment parce que la réalité fait que ce n’est pas ça qu’il se passe : on a pas le choix) : la question est ailleurs : dans ce que l’enfant puisse avoir un contrôle à minima : comme le fait d’aller pouvoir chier quand on en ressent le besoin : ici faire entrer des aliments dans sa bouche. Etre au moins un temps débarassé d’une constante soumission à l’adulte.
Car la question est là : celle du désir de contrôle de certains (et effectivement c’est plutôt symbolique : vouloir contrôler jusqu’à la bouche et l’anus des enfants)
L’enfant va à la cantine au moment où il le décide avec son groupe de copains, s’assoit à tel table, prent le temps de manger (de passer au plat suivant) qui correspond à ses besoins. Et là, l’adulte se sent “expulsé” de son droit fondammental à diriger l’enfant, comme un petit dieu tout puissant… l’enfant lui échappe !!! Ce fils de pute a le culot de vivre sans lui !!! Pire : non seulement il se passe de lui, il lui montre que son intervention n’est pas utile, mais en plus il le fait dans une certaine sérénité !!!! Enculé de gosse !!!
(on en revient au même problème pour certains animateurs en claé : où l’enfant pourrait lui échapper durant Sa récréation !!!)
Alors certes, certains adultes pensent que plus on laisse de possibiliter à l’enfant d’avoir du pouvoir sur sa vie, plus c’est la chienlit (les mêmes trous du cul qui nous pondent du “autonmie” partout dans leurs écrits) …
Sur le cas précis des mater’ : effectivement ça pose la question au moins “technique” du port du plateau : je l’ai expérimenté la semaine dernière où les petits de la maternelle sont venus découvrir l’école… mais tant bien que mal ils y sont arrivés : visiblement ils ne sont pas aussi démunis que ça : peut être un peu déboussolés que l’on ne leur dise pas ce qu’ils doivent faire à chaque seconde, que des adultes ne choisissent pas à leur place où s’assoir, quand parlé (ouvrir la bouche), échanger avec un copain, quand passé au plat suivant (quand la cantinière arrive avec le plat suivant : oh ! Mais dépêche toi empoté ! Au lieu de rêver : tu as pas vu que les autres ont fini ! Tu crois que je vais rester là jusqu’à 2 heures ! C’est toi qui va me payer mes heures supplémentaires ?”)…
La question me semble bien être là : dans ce désir malsain (maladif) de l’adulte à vouloir contrôler jusqu’à la bouche et le trou du cul des enfants : et effectivement, avec un self, ces adultes ont à y perdre…
Je m’oppose totalement à ta vision des choses hein, sur les passages que je cite comme sur tout le reste.
Tu mets en avant le choix de l’enfant et l’idée de la moindre contrainte pour défendre l’utilisation d’un self, et je réponds que pour moi cela n’a strictement aucun rapport.
Je ne vois pas en quoi proposer deux menus, favorise le choix de l’enfant et l’écoute de l’individu, pareil pour un repas échelonné, soit on fait un fonctionnement individualisé, soit on fait un fonctionnement de groupe, la demi mesure c’est juste pour se donner bonne conscience, un peu comme le réveil échelonné comme un pis-aller au réveil individualisé. Pour moi un séjour ou les enfants se lèvent tous à 7H30, ou un autre où ils auraient le choix de se lever entre 7H30 et 8H30 revient exactement au même, la bride est toujours là, ce qui change c’est la traction exercée.
Tu parles de faire les menus avec les enfants, là déjà ça devient intéressant, mais quel est le rapport avec le self ? L’exemple des camps itinérants et par exemple parlant, les ados font régulièrement toutes les démarches pour organiser les repas (de la conception en passant par l’achat, la préparation et la mise en table), et pourtant l’organisation ressemble généralement bien plus à un repas en groupe qu’a un self.
Ce que j’essaie de te faire comprendre c’est que tu fais une erreur en imaginant que le système self est, par nature, moins contraignant, plus à l’écoute des enfants, c’est totalement faux, les différentes mises en place possible pour réellement répondre à des problématiques comme le choix et l’individualisation sont adaptables à un fonctionnement comme à l’autre.
Au delà de ça je m’inscrit totalement en faux dans ta vision de l’individualisation lors des temps de repas, la collectivité c’est aussi des sacrifices, il est des temps où j’estime nécessaire d’affirmer haut et fort que l’individu n’est pas soluble dans le groupe, il en est d’autres où la collectivité prend le dessus. Les temps de repas, les temps de transports, sont des moments ou les prérogatives de groupes sont, de fait, à l’origine de nos choix. La contrainte est importante dans la construction d’un individu, et autant je vous rejoins avec plaisir sur des moments comme l’activité, le réveil et le coucher, autant sur d’autres (déjà cités plus haut, dont les temps de repas) il faut être capable de poser des limites autant saine que constructives pour les jeunes. Cela n’empêche pas de garder en tête nos valeurs comme des objectifs annexes, mais cela ne doit pas être notre maître mot.
RMR31 a écrit :
DIR-PTR a écrit :
Choisir ce qu’on mange, quand on le mange et avec qui on le mange me paraît pas mal en terme de convivialité.
La bonne blague. Tu sais très bien que le jeune ne pourra manger que ce qu’on lui propose, au moment ou on le lui propose, à l’endroit où on lui permettra de le faire.
Si un jour tu mets en place un fonctionnement où le gosse pourra commander une pizza qu’il mangera dans sa chambre, à 15H, si il en a envie, on reparlera du choix de l’enfant. Pour l’instant tu fais comme tout le monde et tu imposes ton fonctionnement, que tu le veuilles ou non.
Toujours la même honnêteté ! Descend encore de quelques lignes dans le post que tu cites et tu trouves : ” (dans une période donnée, évidemment)”.
Tu n’as jamais fait les menus avec les enfants ?
D’autre part, il s’agit d’un accueil de loisirs et plus spécifiquement de gamins d’âge maternel. Tu repasseras donc pour la chambre, comme pour le Grec ou le Mac Do d’à côté.
RMR 31 a écrit
…Et de façon moins pragmatique, pour parler “idées”, qu’est ce qu’on recherche en ciblant le minimum de contrainte pour les enfants dans nos objectifs ? Est-ce compatible avec d’autres notions comme la socialisation par exemple ?
Il me semble que dans un séjour on respecte les lois de la république, quelle serait la raison objective pour ne pas en respecter ses codes ? Que veut-on montrer aux enfants ? Ça me parait légèrement faux-cul de leur faire croire 1. qu’ils pourront avoir le choix dans leur vie, 2. qu’ils l’ont réellement alors qu’on sait pertinemment que, même dans un self le plus “lâche” possible, ils ont énormément de contraintes (horaires, choix, etc.).
Ai-je prétendu que je mettais en place un système permettant la liberté totale ? J’ai dit que le self me paraissait pouvoir être un moyen tendant à baisser les contraintes de la vie en collectivité et à augmenter la possibililé de choix pour un gamin.
Pour ce qui est du “code repas” de la république, toutes les études montrent que les “vrais” repas pris à table en famille sont en perte de vitesse, on peut le regretter ou pas, mais il semblerait donc bien que le self corresponde à cette évolution.
Arrête de t’opposer stérilement et essaye de faire avancer le débat, en répondant à ce que j’écris et non à ce que tu en fantasmes.
Quant à leur apprendre que dans leur vie ils n’auront pas le choix, ne compte pas trop sur moi.
DIR-PTR a écrit :
Choisir ce qu’on mange, quand on le mange et avec qui on le mange me paraît pas mal en terme de convivialité.
La bonne blague. Tu sais très bien que le jeune ne pourra manger que ce qu’on lui propose, au moment ou on le lui propose, à l’endroit où on lui permettra de le faire.
Si un jour tu mets en place un fonctionnement où le gosse pourra commander une pizza qu’il mangera dans sa chambre, à 15H, si il en a envie, on reparlera du choix de l’enfant. Pour l’instant tu fais comme tout le monde et tu imposes ton fonctionnement, que tu le veuilles ou non.
RMR31 a écrit :
Au final tu ne fais que proposer un “autre” choix, en jugeant qu’il plaira plus aux jeunes, je ne vois pas en quoi le self donne plus de choix aux enfants, il en donne juste d’autres.
Pour moi laisser le choix c’est autoriser le jeune à ne pas venir à la cantine s’il souhaite sauter un repas, c’est lui laisser la possibilité d’aller manger au grec d’à côté ou au MacDo si il le préfère, c’est le laisser manger dans sa chambre, c’est le laisser manger à 15H et pas à 12H30, etc.
Tu pars du principe que le self est moins “contraignant” que le repas en groupe ce qui, a priori, est faux, le self impose aussi des contraintes aux enfants, tout va dépendre de l’organisation et des buts à atteindre.Soit il fait ce qu’il veut, réellement, soit on propose une organisation dans laquelle le vacancier aura de toute façon un choix très limité.
Répondre à l’objectif du choix par la mise en place d’un self, c’est une vaste blague. J’ai déjà utilisé le self, ça à ses avantages, mais je ne trompe personne, et certainement pas moi même, en le reliant à ce type d’objectif.
Au final, tu n’as toujours pas appris à lire et ça devient un peu gonflant.
DIR-PTR a écrit :
Choisir ce qu’on mange, quand on le mange et avec qui on le mange me paraît pas mal en terme de convivialité.
Je ne défend pas la généralisation du self, je défend la possibilité de le mettre en place quand on a réfléchi à ce que ça nécessite et ce que ça implique.
En terme de choix individuel (et oui) de ce que l’on va manger, je ne vois guère mieux que la formule self. Pour ma part, je préfère un gamin qui n’a pas dans l’assiette un repas aussi “équilibré” que prévu mais qui mange des choses dont il a envie avec qui il veut et quand il veut (dans une période donnée, évidemment). La qualité n’a rien à voir avec le type de service, pas plus que la gestion directe ou le recours à des prestataires.
Le passage au self peut être une (autre) occasion de lâcher la grappe aux gamins et de leur permettre de vivre leur vie sans vouloir en régenter chaque instant.
Au final tu ne fais que proposer un “autre” choix, en jugeant qu’il plaira plus aux jeunes, je ne vois pas en quoi le self donne plus de choix aux enfants, il en donne juste d’autres.
Pour moi laisser le choix c’est autoriser le jeune à ne pas venir à la cantine s’il souhaite sauter un repas, c’est lui laisser la possibilité d’aller manger au grec d’à côté ou au MacDo si il le préfère, c’est le laisser manger dans sa chambre, c’est le laisser manger à 15H et pas à 12H30, etc.
Tu pars du principe que le self est moins “contraignant” que le repas en groupe ce qui, a priori, est faux, le self impose aussi des contraintes aux enfants, tout va dépendre de l’organisation et des buts à atteindre.
Soit il fait ce qu’il veut, réellement, soit on propose une organisation dans laquelle le vacancier aura de toute façon un choix très limité.
Répondre à l’objectif du choix par la mise en place d’un self, c’est une vaste blague. J’ai déjà utilisé le self, ça à ses avantages, mais je ne trompe personne, et certainement pas moi même, en le reliant à ce type d’objectif.
Et de façon moins pragmatique, pour parler “idées”, qu’est ce qu’on recherche en ciblant le minimum de contrainte pour les enfants dans nos objectifs ? Est-ce compatible avec d’autres notions comme la socialisation par exemple ?
Il me semble que dans un séjour on respecte les lois de la république, quelle serait la raison objective pour ne pas en respecter ses codes ? Que veut-on montrer aux enfants ? Ça me parait légèrement faux-cul de leur faire croire 1. qu’ils pourront avoir le choix dans leur vie, 2. qu’ils l’ont réellement alors qu’on sait pertinemment que, même dans un self le plus “lâche” possible, ils ont énormément de contraintes (horaires, choix, etc.).
dir_cv a écrit :
…quand je pense que certains défendent le mode de restauration en colo, ça me fait simplement hurler. ceux qui privilégient ce choix n’ont rien compris à ce qu’est l’alimentation en centre de vacances.
la colo = vacances collectives – pas la peine d’individualiser les gamins avec leurs plateaux – le temps de repas doit être convivial et est un moment d’échange.
Choisir ce qu’on mange, quand on le mange et avec qui on le mange me paraît pas mal en terme de convivialité.
Je ne défend pas la généralisation du self, je défend la possibilité de le mettre en place quand on a réfléchi à ce que ça nécessite et ce que ça implique.
En terme de choix individuel (et oui) de ce que l’on va manger, je ne vois guère mieux que la formule self. Pour ma part, je préfère un gamin qui n’a pas dans l’assiette un repas aussi “équilibré” que prévu mais qui mange des choses dont il a envie avec qui il veut et quand il veut (dans une période donnée, évidemment). La qualité n’a rien à voir avec le type de service, pas plus que la gestion directe ou le recours à des prestataires.
Le passage au self peut être une (autre) occasion de lâcher la grappe aux gamins et de leur permettre de vivre leur vie sans vouloir en régenter chaque instant.
…la plupart du temps il n’y a qu’un seul choix de plat
J’en parle dans mon premier post.
…désolé DIR-PTR Je trouve que le self pour tous les enfants est une très bonne chose si c’est mis en place dans le cadre d’une réflexion autour du goût et du choix de son alimentation. oui mais c’est la théorie
Oui, mais c’est pas un gros mot et ça aide à avancer. D’autre part, il est arrivé à 2 ou 3 personnes de passer à l’action en la matière avec des résultats plutôt intéressant.
Pour ce qui est “d’individualiser”, il me semble que c’est un autre débat et je crois au contraire que d’offrir à chacun la possibilité de s’extraire du groupe le plus souvent possible ne peut être que bénéfique pour la qualité de la vie collective.
…malheureusement la loi n’interdit pas le self en scolaire y compris maternel, ce qui est complètement aberrant…
C’est un point de vue que je trouve des plus surprenant : souhaites-tu vraiment que le législateur s’occupe de ce genre de choses ? Moi je préfère vraiment avoir la plus grande marge de manoeuvre possible pour réfléchir sans rien m’interdire a priori et agir. C’est parfois plus compliqué, plus fatiguant mais à coup sûr beaucoup intéressant et productif.
malheureusement la loi n’interdit pas le self en scolaire y compris maternel, ce qui est complètement aberrant.
la plupart du temps il n’y a qu’un seul choix de plat
(désolé DIR-PTR Je trouve que le self pour tous les enfants est une très bonne chose si c’est mis en place dans le cadre d’une réflexion autour du goût et du choix de son alimentation. oui mais c’est la théorie)
tout cela est la suite logique au désengagement des mairies concernant la restauration scolaire et la sous traitance à eurest, avenance etc… et toutes ces boites à fric qui ont profité de la brèche dans les années 1980/1990.
donc le prix payé l’assiette du gamin, il y a surtout de la charge salariale et de la marge commerciale, le produit en lui même se retrouve donc de 1er prix et finalement les gamins bouffent de la merde.
et puis comme ça si y’a un problème: “c’est pas nous, c’est le prestataire” vive de désengagement des collectivités sur la responsabilité alimentaire
pour encore économiser sur la production et le service (donc gagner plus de pognon pour l’entreprise prestataire) on a rien trouvé de mieux que de faire des selfs, supprimer les cuisiniers pour les remplacer par des “réchauffeurs” de barquette… et donc limiter le nombre d’agent de service qui auraient pu faire le service à table.
quand je pense que certains défendent le mode de restauration en colo, ça me fait simplement hurler. ceux qui privilégient ce choix n’ont rien compris à ce qu’est l’alimentation en centre de vacances.
la colo = vacances collectives – pas la peine d’individualiser les gamins avec leurs plateaux – le temps de repas doit être convivial et est un moment d’échange.
Ben le problème c’est que justement la ligne de self ne sera pas modifiée donc d’accord avec toi : aucun intéret.
Des petits plateaux adaptés, çà on en a déjà, j’en ai acheté pour pouvoir poser “plus proprement” les affaires lors des pique-niques.
Le choix…. cela reste à voir déjà que les derniers de la ligne de self à l’école ne sont pas contents car ils n’ont pas de choix (une école à 12h, l’autre à 12h30)mais pour ça nous cela pourra etre différents tout le monde mangeant à la même heure (enfin du coup avec un petit décalage si self) on pourra faire “tourner”.
De plus, les tables et chaises ne sont pas à hauteur à part l’été….
Bon je reconnais (encore) que je ne suis peut etre pas très objective …mais bon il faut dire qu’il me l’a présenté ce matin comme pour faire “limite chier les anims” alors forcement j’ai ralé ne voyant mais pas du tout le rapport, j’ai voulu recadrer par rapport aux enfants alors là il ne m’a pas présenté beaucoup d’arguments , seuls soucis nous n’avons pas forcement le meme soutien hiérarchique ni la meme façon d’argumenter, il pourrait vendre une poubelle 1000 euros en vous assurant de la belle occasse que vous faites…
J’vais peut-être dire une ânerie ou un truc total déconnecté de la réalité du terrain (la cantoche à l’école, hors lycée/fac et hors séjours j’y ai jamais mis les pieds je crois), mais pour moi un “vrai” self utile et pratique pour des petits bouts, ça me semblerait un self qui ressemble à ce qu’on voit dans certains “faux restos pour adultes” comme certains restos d’autoroute ou flunch et cie : un truc à “pôles”.
Un pôle “entrées”, à hauteur, où le môme peut choisir entre plusieurs choses.
Un pôle plat chaud, idem.
Un pôle fromage/dessert, pareil.
Mais en même temps en l’écrivant j’me trouve les arguments contre :
> j’me disais que ça faisait du coup une assiette à emmener, et que exit le souci du plateau lourd etc
> le souci c’est que vu comme je le pensais, ça augmente le nombre de va et vient, donc même avec un espace bien pensé, c’est pas forcément mieux au niveau du confort/risque de chute de plat et cie
Sinon, maintenant que j’ai dit mon truc inutile, pendant que je suis là, j’ai pas bien pigé : actuellement les petits ils ont un choix parmi des propositions aux repas ou pas du tout ?
Et si ils passent en self, ils auront un choix ?
Parce que comme les autres, ce point me semble assez crucial, et effectivement si vous passez sur une organisation “self” sans choix (ou sans choix “mieux” qu’avant), sans forcément adapter le self (hauteur, plateaux etc) en vous disant que ça sera plus simple pour tous (en fait pour les adultes), ben déjà pas certaine que ce soit plus simple MEME pour les adultes, et puis ça n’apportera rien aux mômes.
Je trouve que le self pour tous les enfants est une très bonne chose si c’est mis en place dans le cadre d’une réflexion autour du goût et du choix de son alimentation.
Si c’est pour répondre à une difficulté organisationnelle ou pour gagner des places, c’est n’importe quoi. Surtout si le self se résume à se servir tout seul sans avoir de choix de chaque plat, ce qui est bien souvent le cas. On a alors les inconvénients sans aucun des avantages possibles.
Non le self n’est pas interdit pour les maternelles.
La réglementation porte sur trois sujets majeurs concernant la restauration scolaire :
-la gestion du service de restauration ;
-les besoins nutritionnels ;
-la sécurité des aliments.
L’organisation des repas relève du premier point. Et elle est de la compétence des collectivités territoriales, communes concernant les écoles maternelles et élémentaires.
Il existe une certification NF Service “Restauration scolaire” qui a pour objectif de valoriser l’amélioration de l’accueil, du confort, de l’encadrement, de l’éducation alimentaire ou de la gestion du temps pendant la pause déjeuner des enfants. Mais de même, aucune organisation concrète n’est préférée explicitement.
il y a un dossier sur le sujet bien fait, synthétique et clair : La restauration scolaire
———————–
Concernant les objectifs souvent rencontrés ou entendus, d’ailleurs il est possible de les atteindre avec le self-service ou le service à table. Encore, tout est question de la place laissée à l’enfant, de la qualité des repas servis et de l’organisation / aménagement des espaces de restauration. Pour les maters, le self-service n’est pas gênant à mon goût. S’il est pensé et adapté à eux (petits plateaux, rail à leur hauteur, etc….), il peut même effectivement participer à une convivialité pas rencontrée autrement. Après, très personnellement, je préfère le service à table. Mais le service à table pareil, pensé, réfléchi, adapté, convivial, joli. Qui donne envie mince.
merci pour ces infos,
j’ai quand même beaucoup de mal sur l’idée du self car le temps de repas est du coup très court, les enfants ont beaucoup moins tendance à gouter les aliments je trouve, et il y a beaucoup beaucoup plus de déchets, quand on sert à table si un enfant nous dit qu’il n’aime pas, on en met un tout petit peu dans l’assiette après il goute ou pas c’est comme il veut alors que là cela sera directement mis de côté, c’est de la nourriture gachée.
La ligne de self est de hauteur des primaires donc les maternels ne feront donc pas vraiment grand chose, il va donc falloir mobiliser tous les anim pour les 40 enfants de maternelle alors que déjà en temps normal il faut aussi aider les CP en ligne de self sur le temps d’école, cela va laisser encore moins de temps pour s’occuper des autres primaires.
Bon allez ….essayez encore de me convaincre du bien fonder de cette démarche…
oui je sais …je ne suis peut etre pas assez open sur cette idée aujourd’hui, désolée
Bonjour,
Il n’existe pas, à ma connaissance, de loi interdisant l’usage du self avec les enfants de moins de 6 ans. Maintenant vois avec ta PMI directement…
D’ailleurs, moyennant un accompagnement bienveillant (toute l’équipe -et toi la première- doit être convaincue) et une signalétique adaptée, cela permet de développer chez les enfants leur capacité de choix (bien sûr, celui-ci doit exister, sinon l’intérêt chute rapidement) : je prends une entrée sur le rayon marqué d’une pastille rouge, un dessert sur celui avec la pastille verte… Il leur faut souvent de l’aide pour faire circuler le plateau, sauf à penser à leur taille réduite dès la conception -pas difficile. Pour une circulation de la fin du rail de service à la table choisie par l’enfant (évidemment), on peut prévoir une maryse pour transporter les assiettes chaudes (besoin d’1 anim) qui sont lourdes et sources d’accidents, la lourdeur du plateau étant le plus grand risque avec les petits qui le lâcheront subitement sans être capable de prévenir comme un adulte “attention c’est trop lourd, je vais lâcher”.
Bon courage pour ce super projet (si ! si ! Je t’assure !)
Bonjour,
je suis désolée je n’ai pas trouvé sur le forum de sujet qui s’y rapporte (mais j’ai certainement mal recherché)
Le responsable du restaurant scolaire vient de m’annoncer qu’il veut mettre en place une ligne de self durant les mercredis et vacances scolaires pour tous les enfants, nous accueillons des enfants de 3 à 12 ans).
Sur le temps scolaire, la ligne de self n’existe QUE pour les primaires, les maternels étant dans une autre structure sont servis à table.
Ne voyant mais aucun intérêt pour les enfants pour ce système, je souhaite savoir si des structures maternelles le mettent déjà en place et ce que prévoit la réglementation sur ce sujet (je ne suis pas sur que la PMI y soit favorable)
Merci beaucoup