Shaaa a écrit :
Ton exemple illustre farpaitement l’article de E. Herman, je trouve, sur l’autonomie et les impensés de la socialisation enfantine.(le lien doit traîner quelque part sur le forum, faut demander à crevette :-D)
c’est dans ce post là 🙄
(Shaaa je kiffe ton nouvel avatar ^^)
lien direct vers l’article de E. Herman
(et pendant que j’y suis, Lapin en parle un peu dans son fil assez intéressant qui mériterait de remonter)
Ton exemple illustre farpaitement l’article de E. Herman, je trouve, sur l’autonomie et les impensés de la socialisation enfantine.
(le lien doit traîner quelque part sur le forum, faut demander à crevette :-D)
je ne parle heureusement pas de la totalité du groupe, mais c’est vrai, d’une majorité d’enfants, et ce dès les toutes premières minutes, avant que ne s’instaure l’effet groupe sur le centre. Cependant il existait très probablement un effet groupe préalable à la colo, car même s’ils ne se connaissaient pas tous avant le départ, ils fréquentaient pour la plupart les 2 écoles de la ville…
Tu parles d’une généralisation de ces comportements qui ne concernaient pas forcément que deux ou trois mais une totalité du groupe. Par contre est ce que cela était déja comme cela dés le départ où est ce l’effet groupe qui correspond en cela. Que 2 ou 3 meneurs aient finalement été pris en exemple par ton groupe et ce qui explique cette attitude collective.
En effet ce schéma se reproduit assez souvent et si on réussit à passer outre l’effet groupe en prenant du temps avec chacun des enfants pour essayer de faire changer au final l’attitude générale mais je pense que c’est important d’avoir ces éléments pour mieux comprendre la situation vis à vis de ton public selon moi
Hanu ”je m’étonne des attitudes de nombreux enfants
… Soit, mais tu ne pourras pas les changer,”
L’objectif de ce post n’était a la base pas du tout de réfléchir a “comment les changer” ni a comment faire pour s’adapter à ces enfants, mais bien, comme semble l’avoir compris Michmuch de partager ma perplexité envers ce changement que je constate vers un comportement de plus en plus individualiste tout en restant consciente que se sont des enfants. “on sait que l’enfant est centré sur lui-même et d’un autre ces fonctionnements se développent de plus en plus dans notre société libéralo-marchande où on flatte en permanence la satisfaction immédiate et personnelle.” comme l’a si bien dit Michmuch.
Face a ces enfants, je me suis étonnée de trouver cette individualisme poussé a l’extrême, et c’est ce sujet que je souhaitais aborder sur ce forum.
Cependant encore une fois, je suis prête à discuter des différentes façons d’appréhender le groupe et des différentes possibilités pédagogiques.
Michmuch je r éponds à tes questions dès que je trouve un peu plus de temps.
Ps : Hanu, ce qui m’énerve ce n’est pas qu’on remette en question ma façon de faire, bien au contraire, mais bien qu’on expose des “recettes miracles” qui sont sensées tout régler, en toute occasion et avec tous, recettes toutes faites qui n’existent pas !
Il me semble que la question posée ici est de répondre à l’individualisme des enfants, constat qui n’est pas bien nouveau… D’un coté depuis bien longtemps, on sait que l’enfant est centré sur lui-même et d’un autre ces fonctionnements se développent de plus en plus dans notre société libéralo-marchande où on flatte en permanence la satisfaction immédiate et personnelle. Il me semble alors nécessaire de construire nos “lieux collectifs” comme permettant de dépasser cet individualisme, c’est à dire de passer de l’individuation à l’individualisation, d’amener les enfants à construire du collectif… Il s’agit là de mettre en place une pédagogie adéquate et organisée. Il ne s’agit de construire des “cadres” et de les adapter, d’être laxiste sur un truc et intransigeant sur un autre mais de construire avec les enfants le vivre-ensemble. Le point d’entrée n’est donc plus : “comment faire avec ce public” mais “que dois-je faire avec chacun des enfants pour construire une dimension collective” que ce soit sur les activités ou sur la vie quotidienne. Il s’agit alors de penser avec… et de penser pour… les enfants.
J’aimerais bien savoir ce que t’a dit l’organisateur, quels étaient les échanges avec l’équipe d’animation, quelle pédagogie a été mise en oeuvre notamment en terme de construction du vivre ensemble et de sanction… Raisonner en terme de public est prendre le problème par sa fin et de manière extérieur (le public ne changera jamais sauf si l’adulte l’amène à changer et que chaque enfant accepte le changement), c’est à l’adulte de construire une dynamique de changement (d’apprentissage), le problème est donc bien la pédagogie utilisée par les adultes.
Je comprends rien à ton raisonnement Marie13
je m’étonne des attitudes de nombreux enfants
… Soit, mais tu ne pourras pas les changer, c’est à toi/ton équipe de vous adapter à ce public et cela passe par une remise en question de toi/ton fonctionnement/celui de ton équipe. Et je suis persuadé que si certaines réflexions du forum t’énervent c’est bien parce qu’elles mettent le doigt sur des choses sensibles qui tiennent de la compétence de l’animateur et de ses limites dans l’adaptabilité au public, dans la façon d’appréhender un fonctionnement et une réflexion globale d’un séjour… Chose qui est nettement plus difficile à remettre en question qu’un simple règlement de séjour, qu’un programme d’animation ou qu’une bête organisation matérielle.
A bon entendeur
faut pas faire une fixation sur les fringues et le rangement, les enfants n’y attachent pas la même importance que les adultes ou plutôt ils ont un autre rapport avec ça que nous
le rangement : en temps que mère, force me fut de constater que l’enfant, laissé à lui même, ne range rien et vit dans le désordre total (dans sa chambre par exemple) désordre à nos yeux mais qui correspond à un certain ordre à ses yeux.
pareil en CV, si les kapla sont mélangés avec les lego c’est que les kapla servent à faire des routes pour les voitures lego CQFD et etc…
où je bosse, il arrive souvent qu’on laisse liberté totale et résultat le boxon total aux niveau des jouets, tout par terre (les gamins adorent jouer par terre) tout mélangé, qu’est-ce qui empêche une barbie d’être installée parmi les playmobil, hein, c’est peut-être une madame Gulliver, qu’est-ce qu’on en sait nous ?
En général, deux fois par jour, vers 11h30 et avant le gouter, on rassemble les enfants et on déclare gravement “va falloir faire quelque chose là”, on peut avoir droit à un “mais c’est pas moi qui…” et c’est “veut pas le savoir”, tout le monde range anims et enfants, le pli est pris, les enfants voient bien qu’on peut pas laisser comme ça, y a un bout d’chou qui a sorti une fois”ah quand même on peut pas laisser voir ça aux parents ”
🙂 d’un air très satisfait
j’avais fait un paragraphe sur les fringues mais j’ai mal copié-collé alors il a disparu, j’ai la flemme de le refaire, une autre fois peut-être
par contre, si on laisse une grande liberté par rapport à l’ordre, il y a des choses sur lesquelles nous sommes intransigeants, on ne casse pas la construction de kapla en cours sauf accord des constructeurs, ni le super avion spatial que julien a mis 2 heures à faire sans l’accord de julien, ne pas ranger c’est pas tout casser
sinon papier de bonbon à la poubelle sinon pas de bonbons ! pas négociable, c’est un déchet pas un jouet
zut je viens de voir que Marie13 parle de 9-12 ans alors je suis pas sure que notre fonctionnement soit bon pour cet âge, on a des 3-12 ans (peu de 11-12)
je me suis sans doute mal exprimée, mon intention n’étant nullement de me braquer… mea culpa pour ma réaction certes exagérée
Je suis totalement consciente que de l’équipe pédagogique et de sa qualité va dépendre le séjour, quelque soit le type de public accueilli.
Je ne prétends nullement que ma façon de diriger a été exemplaire, loin de là. En réalité c’est juste qu’à la base mes interrogations ne portaient pas sur la pédagogie à adopter mais plus simplement sur le public, (ayant déjà réfléchi, discuté, seule, avec l’équipe, l’organisateur et d’autres animateurs des différentes façon d’aborder ce séjour. Si vous pensez cependant pouvoir m’apporter autre chose qu’un simple “laisse les ne pas participer aux activités et crée des coins permanents” je suis biensur toujours preneuse…) (je suis simplement parfois énervée par le genre de réflexions qu’on peut lire sur ce forum… ou tout ce résume bien souvent à une recette miracle)
Pour en revenir au public, je m’étonne des attitudes de nombreux enfants. (non pas 2 ou 3, mais justement une bonne partie du groupe) à savoir un comportement “j’menfoutiste” : je mange un bonbon> je jette le papier par terre, je vais jusqu’à dégrader les biens communs pour le plaisir, mais aussi, plus surprenant mes propres affaires, extrêmement peu d’esprit collectif : pas question de faire quelquechose pour les autres, a la fois dans la vie quotidienne et dans les activités.
Tout ceci allant avec un comportement d’enfants “gâtés” : les activités organisées étant devenues “naturelles” puisque “c’est quelque chose que je fais tous les ans”, “aucune importance si j’ai troué mon pull, j’en trouverai bien un autre…”
Pour caricaturer : Un mélange entre comportement d’enfant gâté et d’enfant qui lutte pour s’en sortir seul … qui me laisse assez perplexe (en très très schématique et exagéré…)
Pour moi il y a clairement un manque au niveau de l’approche pédagogique et une volonté de tout remettre sur le dos du public mais puisque tu ne veux pas discuter de ton approche et bien on ne peut que te dire que ce que tu as fait est formidable et que ce n’était que des petits cons!
Peu de réponses c’est assez bizarre mais d’un autre côté vu comment tu te braques lorsqu’on te propose quelques remarques cela peut se comprendre.
J’ai eu sur un séjour ce type de problèmes comme toi (une de mes collègues est partie après avoir craqué nerveusement … :-D). Il s’agissait d’un public pas simple mais pas extrême non plus, comportement compliqué, grande diversité des tranches d’âge donc une situation pas réellement simple. On avait aussi droit au c’est nul ton truc mais je pense qu’il ne faut pas s’attarder là dessus, commencer ton truc et le plus souvent à force de glander il s’ennuie et vienne et comme ça a été dit et c’est ce qu’on avait décidé si ils veulent rien faire toute l’aprem c’est leur droit mais cela n’est jamais réellement arrivé.
Pour la vie quotidienne, contrairement à toi on a toléré et on ne faisait pas une fixation à 300% dessus et n’attendions pas forcément que tout soit ok pour y aller et allions plus sur une certaine négociation sur un rangement plus tard si ça demeurait un minimum correct.
On a aussi su s’adapter en les laissant faire complètement le programme après négociation car il ne voulait que des activités de conso et finalement ça ne s’est pas trop mal terminé même si ça a été compliqué pendant un petit moment… . Comme toi, nette amélioration sur la fin et finalement un séjour qui s’est bien déroulée mais si on a eu de la casse au début.
Voila après je ne sais pas si ça t’aidera car j’ai du mal à cibler ce que tu recherches
Loin de moi l’envie de juger ou même de chercher à comprendre ta façon de diriger. Je partageais juste la manière dont j’aurai réagis dans ta situation. Et je sais bien que tu ne parles pas que tout soit irréprochable, il s’agissait uniquement d’un exemple que j’ai volontairement exagéré…
Pour le problème du matériel, peut être qu’effectivement le libre service dès le début était prématuré. Difficile à dire comme ça mais peut être aurait il fallu donner la possibilité aux enfants de fabriquer leur propre matériel qu’ils auraient moins eu tendance à détruire gratuitement.
Pour les nouvelles questions concernant la motivation de l’équipe je laisse le soin aux autres de répondre.
Merci Hanu pour ta réponse, mais ce n’est pas du tout ce que je te demandais.
je ne suis pas venu sur ce forum pour demander des conseils (enfin pas cette fois là) sur ma manière de diriger puisque j’estime qu’il n’existe pas une façon de diriger même pour un seul et même directeur et que celle ci change du tout au tout suivant l’équipe et les enfants… alors de là a donner des conseils aux autres…
D’ailleurs tu ne sembles même pas avoir “cherché a comprendre” ma manière de diriger puisque tu dis
”Laisse juste la possibilité de participer ou non et si les enfants choisissent de glander tout l’après-midi et bien c’est un choix qui leur appartient. Organisez des espaces permanents (bouquins, jeux de société etc…) et il faut que des animateurs soient totalement disponibles pour ces enfants qui ne veulent pas faire ce qui est prévu.”
alors même que j’expliquais dans mon post initial avoir dû retirer tout ces mêmes espaces permanents pour cause d’irrespect du matériel. ”on a d’abord “supprimé” ce qu’ils ne respectaient pas : jeux de sociétés, livres, déquisements, matériel de jonglage qui étaient en libre-service (soit-dit en passant c’est du matériel que j’amène sur toutes mes colos depuis 5 ans qui est toujours revenu en bon état, et là en quelques jours la moitié était bonne pour la casse…)”.
Enfin, je ne parle nul part d’une envie que tout soit irréprochable: avec ces enfants réussir a ce que tous leurs vetements soit sur les étagères, et chacun sur ses étagères était déjà une grande victoire (je ne parle pas de les plier ou de séparer les pantalons des chaussettes…)
puisqu’en effet, a 9 ans minimun, la moitié ne savait pas reconnaitre leurs affaires et 2 ne savaient même pas distinguer une chaussette d’un slip… (TRUE STORY).
Je reconnais cependant que s’il n’avait tenu qu’à moi j’aurai laissé le bazar s’accumuler pendant 24/48h pour que les enfants comprennent d’eux même que personne ne rangera pour eux et que sans rangement on ne retrouve rien et tout s’abîme…
Mais il se trouve que les parents ne souhaitent pas entendre que tel enfant a perdu son super sweat-shirt parce qu’il l’a laissé trainer dehors et que Nos chers inspecteurs de la DDCS n’auraient pas forcément appréciés…
Je repose donc ma question sous un autre angle : y a il parmi-vous qui me lisez quelqu’un qui a déjà été confronté à un public semblable lors d’une colo? ma question étant de savoir si cela vous a particulièrement marqué ou pas et comment vous avez lutté contre la démotivation de l’équipe qui chez nous a touché à un moment ou a un autre tous les membres de l’équipe…
Nous ne sortions jamais sans que le centre soit rangé, nous avons donc perdus pas mal de temps qu’on aurait pu passer à profiter des vacances
Je n’ai jamais été confronté à une situation de ce type. Cependant j’aurai plutôt tendance à dédramatiser les corvées et autres tâches… Je ne dis pas qu’il faut que le centre soit dans un bordel innommable mais il s’agit d’adapter son seuil de tolérance à l’habitude des enfants. Prenons un exemple extrême. Il n’est pas possible de demander du jour au lendemain à un enfant de ranger ses vêtements de manière impeccable alors qu’il ne le fait jamais à la maison.
Après le fait que les enfants disent “c’est nul” n’est pas grave… Laisse juste la possibilité de participer ou non et si les enfants choisissent de glander tout l’après-midi et bien c’est un choix qui leur appartient. Organisez des espaces permanents (bouquins, jeux de société etc…) et il faut que des animateurs soient totalement disponibles pour ces enfants qui ne veulent pas faire ce qui est prévu.
Je ne dis pas que c’est du “tout cuit”… C’est quelque chose qui demande beaucoup de patience et de tolérance pour parfois pas grand chose. C’est pourquoi je pense qu’il faut accorder le moins d’importance au négatif et le plus d’importance aux bons côtés. De toute façon les enfants ne changeront pas radicalement de comportement en une période de vacances. Il faut juste les accepter comme ils sont en tolérant dans la limite du possible.
Directrice d’un petit séjour d’une trentaine de 9/12ans il y a quelques mois, j’ai été (et je reste) très déconcertée par l’attitude des enfants…
en quelques mots : public issu de la petite couronne parisienne, pour la plupart avec des histoires de vie assez difficiles, des parents qui travaillent beaucoup, certains complètements livrés à eux-mêmes.
A coté de ça, une mairie très investie pour les jeunes, qui leur permet à tous chaque année et depuis leurs 4 ans de partir au moins 2 semaines en colo + 1 semaine de classe de découverte… Donc des grands “habitués” des séjours de vacances …
Durant ce séjour, la vie quotidienne a été dans l’ensemble plutot difficile a gérer : des enfants très peu autonomes et surtout qui ne faisaient RIEN d’eux mêmes. Le rangement était très laborieux : rien de spontané, il fallait être sur leur dos en permanence pour leur dire de ranger tel et tel objet. s’ils mangeaient un bonbon, ils jetaient systématiquement l’emballage à terre alors même qu’il y avait une poubelle à moins de 2 mètres de là. idem pour un jeu : “je fais tomber un pion, je vais quand même pas me baisser pour le ramasser de toute façon les anims ne m’ont pas vu”… Et ainsi de suite pour tout …
Nous ne sortions jamais sans que le centre soit rangé, nous avons donc perdus pas mal de temps qu’on aurait pu passer à profiter des vacances, soit à ranger (car au début nous leur disions que nous ne sortirions pas avant que se soit propre), soit à attendre, car même si c’était le même rituel tous les jours aux mêmes heures, s’il n’y avait pas un adulte pour leur demander de ranger, il n’y en a pas un qui prenait de lui même l’initiative de commencer à ranger (“parce que si lui il fait pas je vois pas pourquoi moi je ferais”)…
Concernant les “activités”, que se soient les quelques activités ” de conso” que nous avions, ou les grands jeux proposés par l’équipe d’animation, le groupe avait cet esprit que j’ai parfois connu chez les enfants “blasés” des colos : le “c’est nul” systématique… alors même qu’ils s’éclataient lors du jeu et qu’ils en reparlaient ensuite entre-eux pendant des heures…
et lorsque qu’on “perdait du temps” de jeu , a attendre ou a ranger (voire pour certain a nettoyer un mur pendant 2h parce que secouer un stylo qui fuit c’est drôle…) ils nous répondaient que “de toute façon du poney et des veillées on en fera en classe de découverte, et encore l’année prochaine en colo…” Que répondre à ça?
Avec l’équipe on a donc eu un peu de mal : on a d’abord “supprimé” ce qu’ils ne respectaient pas : jeux de sociétés, livres, déquisements, matériel de jonglage qui étaient en libre-service (soit-dit en passant c’est du matériel que j’amène sur toutes mes colos depuis 5 ans qui est toujours revenu en bon état, et là en quelques jours la moitié était bonne pour la casse…)
Plus d’autorisation d’aller seuls dans les chambres a l’étage (car bazar et ça commençait a devenir dangereux…) ou jouer dehors sans surveillance… en gros les libertés ont étés réduites au minimum : toujours sous la surveillance d’un anim…
Au début on se donnait a fond, dans la logique “si on leur prépare des activités qui donnent vraiment envie, ils vont tout faire pour y participer” … mais nous avons connus des vrais moments de démotivation … préparer une super veillée avec une méga sensi sur 1 semaine pour en fin de compte 10 minutes de jeu (ce jour là le temps d’attendre que toutes les tables soient débarrassées, et lavées… nous avions décidé de ne rien dire…) ça a parfois un peu de mal a passer !
Donc voilà, séjour un peu difficile dans son ensemble… à force de patience, une ébauche de mieux à la toute fin, au bout des 2 semaines quand même. (Comme quoi, il faut persévérer !)
j’ai donc été un peu déroutée par ce groupe (je généralise mais “l’effet groupe” a vite emporté le dessus). Pourtant j’ai déjà travaillé avec des publics réputés comme “bien plus difficiles” …
Y en a-t-il d’autres qui ont rencontrés de telles difficultés?
En tout cas pour moi une bonne occasion qui oblige a se remettre sacrément en question !