Dans l’ensemble, d’accord avec ce qui a été dit.
J’ai l’impression qu’il y a moins de possibilités quand à amener une activité manuelle.
J’viens de trouver un exemple. Les enfants ont envie de bricoler un moteur.. (j’dis au pif). Ok. Le soir tu cherches le comment faire ?!
Et puis le lendemain, ben tu proposes aux enfants une super virée dans ta voiture des années 60 (imagination ici). Et puis, au bout de quelques mètres… c’est la panne. m****ouille. Faut faire quelque chose, là c’est carrément cassé. Et moi qui voulait aller au Sénégal avec. Bon ben, faut construire un nouveau moteur.
Voilà, j’me dis que faire des sensi de ce type autour des activités manuelles; ben c’est plus difficile. En tout cas pour moi, ça vient moins facilement que pour des jeux et grands jeux.
Mais après oui, une mise en valeur de l’objet suffit. (le pourquoi du comment d’un tel objet).
C’est vrai que c’est bien.
lalelune a écrit :
maintenant, je cherche d’autres approches pour les acti manuelles que d’amener le modèle.
j’suis limitée dans mon imagination.
Ah c’est donc ça ta question ?
La réponse est à la fois simple et complexe… parce qu’elle dépend un peu aussi de comment tu te retrouves à un moment à proposer telle ou telle activité manuelle.
Quand moilapa parlait de rêver à la future cabane par exemple, j’suis pas sure du tout que c’est lui qui a impulsé l’idée d’une cabane…
Alors bon des pistes comme ça en passant :
– prendre en compte ce que les mômes disent, s’adapter à leurs idées, savoir leur laisser la place de “meneur”
– laisser à dispo des “sources d’envies” : les bouquins de bricolage qui sont trop souvent enfermés dans le bureau des animateurs, des trucs test qu’on a fait sans forcément aller plus loin après, des photos, des pistes… un peu tout ce dont les animateurs eux mêmes peuvent se nourrir
– laisser la place à la spontanéité : si à un moment au bord de l’eau quelqu’un a une envie soudaine de fabriquer un radeau il se passe quoi ? Si un jour en jouant avec un grand tissu on s’aperçoit par hasard qu’il peut servir de castelet ou d’accessoire à spectacle magique et qu’un môme dis “ah ben oui tiens, on dirait le spectacle que j’ai vu l’autre jour avec le magicien trop marrant” il se passe quoi ?
– être un peu créatif sur les bords, avoir envie soi même…
bin, part d’un exemple concret : parce que je suis très loin de croire qu’il existe une formule magique propre à toutes les situations…
J’aurais presque envie de dire : un animateur-une sensi. Une activité un type de sensi. Qui ne serait peut être pas la même le lendemain;
Sur le grand jeu qu’on avait fait il y aun mois pour les petits sur le claé, il avait suffit que le gros déguisement de chat passe en dehors de la cantine, devant les grandes baies vitrée (et se prennen un arbre dans la tête au passage) pour que tous les enfants aient envie de finir leur soupe et se retrouver dehors pour participer à l’aventure.
Ce que je propose pour ma balla rebondissante, est propre à cet objet ce jour-là, avec cet anim’-là…
Si tu fais simplement la construction de dou qui se voient dans le noir, tu expliques rien, tu as préparé les rideaux de la cantine, et tu éteins juste toutes les lumières….
Y’a t-il besoin alors de faire autre chose ?
s’agissant des beyblade, il a juste suffit de faire un combat entre une “vraie” beyblade et un modèle fabriqué… là aussi, il n’y avait plus rien à faire…
C’est juste que ça fait partie du boulot : ça devrait être intégré à notre logique !
Faire de l’animation hors centre de loisirs ou colo, dans des situations où non seulement l’enfant n’ait en rien obliger de participer à l’atelier, mais en plus à tout autour de lui, mille autres propositions toutes plus “accroch” les unes que les autres, comme dans des grands festivals enfants, ça t’oblige à abandonner ces “réflexes” socio-cul : l’enfant n’est pas un “du” : il n’est écrit nul part qu’il doive être participant. Qu’il ait quoi que ce soit à foutre de tes propositions.
Voilà où l’animation commence à être intéressante : et non pas dans un système où ces gamins-zombies vont là où on leur dit de faire, font ce qu’on leur dit de faire…
eh bien si tu fais des actis manuelles qui partent du désir des enfants comme tu sembles le faire de plus en plus, pas besoin de fabu pour créer l’envie, les enfants s’en chargent
sinon laisser trainer le modèle comme je le fais aussi ou une démo comme pour les balles c’est suffisant non ?
tu commences avec deux gamins si besoin est et les autres arriveront et se raccrocheront au truc si tu t’es organisée pour pouvoir prendre des mômes en route, pourquoi de la fabu supplémentaire ? (si le fonctionnement du centre le permet évidemment et que les enfants ne sont pas obligés de s’inscrire avant)
faire monter la mayo, oui c’est bien notre job.
maintenant, je cherche d’autres approches pour les acti manuelles que d’amener le modèle.
j’suis limitée dans mon imagination.
mais peut être qu’il n’y a pas réellement besoin de poser cette question en fait.
merci bien, t’es trop gentil 🙂
Et si j’ai pas utilisé de la pâtarev, hein ?
Sinon, la pâte que j’utilise se présente sous à peu près la même forme que la patarev (les petits “pots” en plastique) y’a vraiment moyen en gérant bien l’atelier pour que les enfants ne prennent dans chaque couleur que ce dont ils ont besoin…
De mémoire, j’avais 8 pots. dont deux qui n’ont pas été utilisés. et il en restait dans d’autres : du coup, le soir-lendemain, les grands (jaloux que je sois passer chez les petits le midi) ont fait aussi leur boules.
Autour d’une vingtaine.
mais je pense qu’il y a un paquet d’enfants qui s’en sont fait plusieurs.. (y’a notamment des petits à la maternelle qui avaient leur balle rebondissante… alors que j’y ai jamais mis les pieds) . donc bien plus que 60 balles…
A noter : (parce que cette pâte est très proche de la patarev) : il arrive parfois qu’un pot soit sec : ce qui m’était arrivé cette fois-là (parce que sans doute en magasin quelqu’un avait ouvert le couvercle pour toucher)
Il suffit de laisser un peu d’eau sur la pâte : on a l’impression qu’il ne se passe rien, mais quelques heures plus tard, la pâte à repris sa consistance “molle”. (attention à ne pas trop mettre d’eau : sinon la pâte devient collante et très difficilement utilisable)
Bon, sinon, t’as l’équivalant de la pâtarèv chez certains gifi (à moitié prix à quelque chose prêt)
je voudrais pas dévier le fil mais pour 40 balles tu utilises combien de patarev pasque c’est pas donné non plus la patarev ?
Qu’est-ce que l’on entend par sensibilisation ?
S’agit-il de donner envie ?
Bin, alors ça fait juste partie du boulot d’animateur : la semaine dernière, sur le claé où je bossais encore, j’ai proposé sur le groupe des petits “construction de balles rebondissantes” : j’ai donc amené une des balles que j’ai fabriquées avant, j’ai interpelé les enfants et puis j’ai lancé ma boule qui a rebondit dans tous les coins de la cantine. C’est tout.
Sur les 45 enfants (les petits) il y a eu un peu plus de quarante boules rebondissantes fabriquées.
Donner envie, c’est déjà commencer par réfléchir à ce que l’on va proposer : dans mon cas, toute activité manuelle a pour but la fabrication d’un jouet. Construire quelque chose qui a un sens et une vie après l’atelier.
ensuite, c’est montrer ce qu’il va être possible de faire : est-ce qu’il y aurait eu la quasi totalité des enfants sur l’atelier si je n’avais pas envoyer la boule dans la cantine ? Ché pas…
de la même façon : y’aurait-il eu la quasi totalité des enfants si j’avais pensé l’atelier autrement que je l’ai présenté et mené ?
Donner envie, ce n’est pas une option : ça fait partie du boulot. Et ça ne concerne pas juste l’atelier qui va avoir lieu dans l’après-midi ou le lendemain : c’est rêver avec les enfants sur ce que serait cette fameuse cabane dans l’arbre bien avant d’avoir commencer à la fabriquer, c’est imaginer ce que sera le spectacle de cet été, revivre aussi des moments vécus… Tout ça, ça fait partie du boulot. du plaisir que les enfants ont à faire. A avoir vécu. A se remémorer.
ça dépend ça dépasse 😀
non mais heu bon oui ça dépend, pis y’a mille manière de faire.
C’est pas une “sensi” pour toi d’amener un modèle d’objet quand t’as prévu de proposer l’atelier de fabrication dudit objet ? Parce que pour moi c’en est une… parmi d’autres possibilités.
Sinon des “sensi” façon “on entre dans une histoire”, oui j’en faisais.
Pourquoi ? A mon avis en grande partie parce que ça me faisait plaisir je crois pour être honnête.
J’en fais, mais pas tout le temps.
Pour les trucs manuels… j’ai du en faire une fois ou deux. J’y arrive pas pour ça. A part emmener le modèle, rien d’autres.
J’ai vu pas mal de collègues raconter des histoires pour recréer le personnage. Mais ça me branche moyen, vu et revu.
Donc déjà, est-ce que vous vous en faites ?
salut lalelune, ta question elle porte sur toutes les actis ?
Parce que disons que pour moi elle se pose sensiblement différemment pour les jeux et les trucs manuels par exemple…
Pis elle se pose aussi différemment en fonction du moment je crois bien pour moi… ou alors ça c’est quand la question j’me la pose pas et que je vis le truc à l’instinct…
Parce que la sensi, je crois que des fois j’en fait, des fois non. Et même que quand j’en fais, des fois c’est réfléchi (prévu si tu veux), des fois c’est induit sans forcément le vouloir plus que ça.
Bon j’sais pas si ça t’aide…
question pratico-pratique, alors tu dis “on joue à…” pour amener ton jeu ??
t’en utilises pas non plus pour les grands jeux ?!
(comme la question m’intéresse…)
Moi je fais pas. 😀
Bonjour tout le monde !
– je ne savais pas où poser cette question. Alors je l’ai mis dans cette catégorie. Si ce n’est pas le bon endroit, allez-y les modos, faites vous plaizzz. changez. ^^-
Sur des sujets, j’ai pu lire :
Pour la sensi, elle est faite avec les enfants. C’est comme ça dans mon centre. Un peu de délire ne peu pas faire de mal. En “parler comme ça” ça motive pas pour la journée.
Pourquoi supprimer un temps ou les enfants et les anim’s peuvent s’amuser et lancer la journée?
et l’avis inverse :
Mais l’intérêt alors de ce temps est dans le fait d’avoir mis en place un rituel, quelque chose qui revient 2 fois par jour et réunis les gens…
Et donc là ok, je comprends… mais en quoi faire un “délire” autour de l’objet manuel qui va être proposé à la fabrication apporte quelque chose à l’atelier lui-même ?L’atelier devrait se suffire à lui-même : sinon il y a tromperie : faire venir à l’atelier des enfants attirés par “le paquet cadeau”… déçu si l’objet ne se suffit pas à lui même, ne répond pas à leurs attentes..
J’ai lu les sujets (vraiment interressants) sur la motivation :
comment motiver les enfants
comment faites-vous pour motiver les enfants ?
capter l’attention des maternelles
mais cela n’a pas réellement répondu à mes interrogations sur le sujet.
(d’ailleurs s’il y’en a d’autres sur la motivation. Je suis preneuse).
J’voulais avoir votre avis sur la sensibilisation en particulier.
Pour moi la sensibilisation, c’est une manière d’amener l’animation -animation choisie ou non par l’enfant-.
ça peut être juste montrer le modèle de l’activité manuelle, une simple discussion…
ce que j’aime bien dans une sensibilisation, c’est apporter de la curiosité. Je m’explique. Par exemple, faire trainer une pantoufle de lutin, ou encore des photos bizarroïdes…etc.
J’ai pas l’impression que sensibiliser c’est un package en trop. C’est pas du marketing si l’enfant a toujours le choix.
Je me rappelle avoir vu une spécialisation BAFA sur la sensibilisation des activités manuelles. Que ça n’était pas juste amener un modèle.
Mais là, j’avoue j’suis limitée. J’ai moins d’idée.
Et puis, j’ai vu et revu le fait de lire une histoire pour dire “allez maintenant on va faire l’avion du livre”.
Alors, vous en pensez quoi ?
vous faites comment ?