Bin, déjà, éviter tout ce que l’on voit de minable dans le domaine : chorégraphie et chant.
Cette idée de thème pour les spectacles pour “accrocher” les enfants, cela me semble déjà un aveux d’échec avant même d’avoir commencer. Sans doute l’expérience des années passées.
Les enfants, que ce soient de cet âge ou les autres, sont toujours partant pour les spectacles, si on est en capacité de proposer un spectacle qui soit intéressant par lui même. Peu importe “lhabilage” façon thème qui n’a pas d’intérêt.
L’intérêt est par exemple dans le type de spectacle : lumière noire, théâtre, grande illusion, cabaret, marionnettes sur table, utiisation des “nouvelles technologies” (ordi-vidéo-projecteur…) selon les spécialités de tes animateurs, puisque c’est à eux de monter ces spectacles selon leurs formations pour la scène…
Ex : pour la magie : si il s’agit que chacun passe à son tour pour faire un numéro de carte… bof. Et evidemment qu’il va falloir motiver d’une façon ou d’une autre les enfants vis à vis de telles propositions !!!
Si tu leur parles de grande illusion, d’enfants qui entrent dans une grande malle et disparaissent, d’autres qui rentrent dans une autre malle et sont transpercés par des épées, un autre encore qui s’allonge sur une table et lévite, jette du feu… il n’y aura pas à se poser la question de les motiver d’une façon artificielle (le thème) qui n’est en rien un gage de qualité de spectacle. Et qui peut être alors une tromperie : attirer artificiellement les enfants et les decevoirs. Le problème est de trouver un vrai rôle à chacun de tous ces enfants ! Tromperie aussi pour les spectateurs qui nous ont fait confiance en se déplaçant.
Tout ça me fait penser à ce que l’on voit effectivement sur les campings et vilages vacances : des spectacles enfants médiocres que l’on vient voir par indulgence, parce que l’on se sent obligé de faire plaisir à ses enfants… et dont on n’attend rien, à juste raison.
L’idée, quand on monte un spectacle enfants, c’est de faire aussi bien que ce que pourrait faire des intervenants extérieurs.
Autre exemple : le cabaret : une fois que l’on a laissé de côté les chants et les danses : il s’agit de penser comment toucher chaque ensibilité d’enfants, comment faire que nos propositions soient si large que l’on va rencontrer un maximum de mômes : cirque : fil ou sangle d’équilibre, grosse boule, trapèze, planche à rouleau (tout ça n’étant qu’un seul numéro), grande illusion (avec un ou deux numéro cette fois),bolas lumineux dans le noir, marionnettes en lumière noire avec l’équipement vestimentaire complet, quelques sketchs courts et comprhéhensibles en différentes langues, liens possibles entre chaque numéro (théâtre), travail sur les décors même pour un cabaret…
Et que chaque numéro soit une vraie proposition pour le spectateur.
Pièce de théâtre : toujours dans l’idée de toucher un maximum d’enfants, mais aussi toujours avec l’idée du respect et de la multiplicité du public (aussi bien intéresser les enfants de 3 ans que les ados, les adultes) : penser comme un film, fantastique des années pré-numérique : avec utilisation de décors géants qui peuvent être des personnages (ci dessous l’arbre de 3m dont l’immense bouche est animée), travailler sur les marionnettes-acteurs (muppets), les “costumes” qui recouvrent entièrement l’acteur (non pas les habits des acteurs mais par exemple le costume qui recouvrent entièrement un personnage, un ours ou je ne sais quoi), … pour éclaricir ce que j’entends ici, un exemple : adaptation du film Gremlins…
Mais aussi : utilisation des infrastructures : spectacle à la piscine (la plage, la rivière…), avec une partie dans l’eau, avec construction de monstres flottant, façon “son et lumière”…
Un spectacle se suffit à lui-même.