Salut Saltimbanque,
loin de moi l’idée de repolémyquer sur le sujet de la rémunération! Tu conviendras tout de même que des jeunes désireux de passer le bafa sont très rarement demandeurs de faire du bénévolat. Ca peut, par contre, être le cas pour des parents qui s’investissent dans le clsh que fréquente leur enfant, mais ce n’est pas la situation présentée par PointG.
Je m’associe aux critiques de Jean Yves, sur l’importance, pour les stagiaires bafa, de sortir de leur milieu et de se confronter entre eux.
Je constate, comme vous deux, que l’organisme concerné est habitué de rentrer dans ce genre de plan.
Il serait intéressant que les personnes investies à l’UFCV (je suis pas modérateur, moi, je peux les citer), s’expriment sur le sujet.
Cordialement
Titus
Titus a écrit :
faire travailler quelqu’un gratuitement est illégal
ça s’appelle du bénévolat…. il n’y a rien d’illégal… :titille:
Titus a écrit :(je me suis déjà exprimé sur le sujet sur ce forum).
Oui je sais… :engarde: Allez… :boire:
Sinon Jean-Yves je peux tout à fait te rejoindre dans tes idées mais je ne pense pas que PoinG (même si je ne le connais pas) profitera du côté Négatif du systhème… De plus le pratique apparemment peut aussi bien ce faire en CV ou CLSH…
En revanche j’avoue que l’organisme (que je ne peux me permettre de citer) et souvent dans ce genre de bon plan ou on peut s’imaginer du chemin des bénéfices.
Oups… Je dois en principe Modérer… :jesors:
Bonjour, si saltimbanque est l’avocat du diable, moi je serais le diable.
Pas d’accord et fermement pas d’accord avec ton projet de stage a la carte. Je m’explique.
Tous les avantages sont pour toi, la dessus on est d’accord.
Mais pour les stagiaires c’est pas la même affaire.
Sur le plan du diplome, le bafa est complet, il forme aux clsh, aux cvl et aux loisirs au quotidien. Ton projet consiste a les priver d’une part de la formation dont ils auront besoin si après les 34 jours obligatoires ils souhaitent faire autre chose.
Sur le plan de l’ouverture ils sont perdants aussi de toutes les richesses des autres stagiaires en formation. Formateur depuis de nombreuses années je sais que cet échanges et cette confrontation est importante pour eux.
Sur le plan personnel, le bafa pour ces jeunes n’est pas neutre, il s’y joue des choses importantes et la prise de risque en sécurité permet l’évolution. Que deviendra cette prise de risque dans la structure ou ils devront travailler.
Sur le plan de la fédé qui encourage cette pratique c’est bien l’économique qui prime sur le pédagogique. Une couleuvre de plus pour l’ufcv.
Bref, pour moi les stages de bases sur site sont des abérations pédagogique. Les seuls gagnants sont les structures pas les stagiaires. Mais peut être que les valeurs que l’on défend sont l’égoîsme et l’exploitation de l’homme par l’homme.
Pour redoucir mon message, autant je suis opposé aux stages de base sur site, autant je peux concevoir des stages de perf dans les structures.
amicalement quand même
jean yves 😳 😳
Salut,
Je pense aussi qu’il est utile de trouver des moyens de fidéliser les animateurs occasionnels, et le financement de tout ou partie du bafa fait partie de ces moyens.
Concernant ce projet, je rejoindrais Saltimbanque sur le fait qu’il est plus avantageux pour l’organisateur que pour l’animateur.
J’ajouterais deux précisions :
– le principe : “je te paye la formation et tu travailles un certain temps pour moi” est un engagement moral (même si il est formalisé par un écrit) : un animateur à qui vous payez le bafa peut très bien vous faire faux bon et vous n’aurez pas de recours ;
– le financement de la formation ne dispense pas la rémunération (y compris pour le stage pratique, contrairement à ce que certains affirment couramment) : faire travailler quelqu’un gratuitement est illégal (je me suis déjà exprimé sur le sujet sur ce forum).
Cordialement
Titus
Salti je peux comprendre ton septicisme quant aux intentions réelles du projet du fait que celà vienne de communes. Mais pour partager un vécu avec Point G, nous avons déjà réalisé un projet identique au sein de notre asso : former, embaucher et creer un “vivier” d’animateurs de la commune pour participer à l’élaboration du clsh.
Ceci par le biais d’un contrat temps libre, chaque année on formait 3 animateurs qui s’engageaient à travailler pour notre clsh au moins sur 5 périodes (par contre nous on les payait).
Ceci était d’autant plus interessant que le clsh venait juste de se créer ; il y avait une sorte de dynamique commune de toute l’équipe pédagogique. De plus la commune connaissait quelques troubles, notamment des “problèmes de jeunes” amalgamés comme problèmes d’intégration (bref un tit village du lot-et-garonne à plusieurs km d’Agen, sans rien pour eux et donc ils se faisaient ch…) .
Il m’ a été sympa quand meme, en tant que directeur, de retrouver ces jeunes comme animateurs, jeunes que j’ai accueilli moi meme en tant qu’animateur !
Là je pense que le contenu était sain (enfin j’espére car le projet venait de moi !) et en tout cas mon p’tit clsh est né et a grandi avec une super équipe d’animation, pleinement concernée, motivée et enthousiaste : et j’en suis fier ! voilà
Je trouve l’idée sympas… même si pas nouvelle et pas révolutionnaire.
Je me suis fait l’avocat du Diable…. (même si quelques part en moi je pense se que j’ai écrit…)
L’idée est bonne si l’économie n’est pas votre première préocupation…. et si celle si est bien de former des animateurs au plus près de vos structures et de vos organisations….
pointG a écrit :
Nous souhaitons faciliter l’accès à une première expérience d’animation, rien n’empêchera les stagiaires d’aller voir ailleurs par la suite, mais peut-être seront-ils plus sensibles à l’idée que un CLSH ou CVL s’inscrit dans une réalité locale (économique, sociale, touristique, politique…)
Je pense que tu veux parler de CLSH et de CV (car les CVL = CV + CLSH).
Si c’est le cas je trouve ça bien que le choix existe entre CLSH et CV…. même si certains peuvent trouver encore un désiquilibre pécunier, que je ne soulèverai pas car sur ce choix la c’est + une question d’affinité que d’argent….
Allez, bonne continuation d’en ton projet en approchant au maximum de la justesse…. 😉
Il faut bien de nouveaux projets pour évoluer et faire évoluer les choses… Et si l’expérience n’est pas satisfaisante… Tant pis il y en aura d’autres… n’est pas ?
:coucou:
merci pour vos premières réflexions, mais Saltimbanque, tu n’as pas tout à fait raison (ni complètement tort, lol.)
Formation de deux stages avec les mêmes méthodes c’est donc un manque pour le stagiqire il n’a pas le choix de découvrir d’autres méthodes d’animation ; (ça rejoint le message de skatalite)
Non, le jeune peut choisir entre 2 options:
prise en charge du stage de base et du stage pratique, il n’a donc que son stage pratique a faire dans une de nos structures (soit 14 jours), puis peut changer d’organisme pour son appro ou sa qualif.
Ou, formation complète donc deux satges (bases = appro avec l’ufcv) et 34 jours d’animation dans une de nos structures.
Une formation coûte à peut près 490 € en Internat et 390 € en Externat. S’il avait été payé sur un centre sous l’annexe 2 de la CC de l’animation il toucherait, pour les 34 jours que vous lui proposez, au moins 16 € par jour soit 544 €. Certes la différence n’est pas énorme mais l’organisateur s’en met plein les fouilles car pas de charge à payer….
Combien de stagiaires font un stage pratique NON REMUNERE dans les cvl?
Alléchant pour le stagiaire… mais tout de même un peu réducteur sur la liberté et l’ouverture d’esprit. Et un peu arnaque aussi…
Je ne vois pas vraiment en quoi?
– Le stagiaire est libre entre 2 formules
– le stage de base est le même que n’importe quel autre ( avec juste un contenu supplémentaire sur spécificités locales)
– On valorise la notion d’engagement en éliminant le facteur “argent”.
Tu as raison sur le fait que c’est moins cher pour la commune de payer un stage que de rémunérer la personne, on y gagne effectivement un peu.
Mais le projet tel que nous souhaitons le monter n’a pas cette priorité de faire des économies de bouts de chandelles!
Nous souhaitons faciliter l’accès à une première expérience d’animation, rien n’empêchera les stagiaires d’aller voir ailleurs par la suite, mais peut-être seront-ils plus sensibles à l’idée que un CLSH ou CVL s’inscrit dans une réalité locale (économique, sociale, touristique, politique…) 😛
Je pense que tout le monde peut y trouver un intérêt: le jeune, les parents, la communes et nous les responsables.
:thx:
L’idée est sympas mais c’est encore une idée qui est tout bénéf pour les structures et beaucoup moins pour les stagiaires.
Stage à la carte (comme indiqué dan sle titre) oui en effet pour les structures mais pas pour les participants.
Je m’explique :
– Formation de deux stages avec les mêmes méthodes c’est donc un manque pour le stagiqire il n’a pas le choix de découvrir d’autres méthodes d’animation ; (ça rejoint le message de skatalite)
– L’équipe du Stage de base ne plait pas au stagiaire, il ne peut pas aller voir ailleur ;
– Soit disant il n’a pas d’argent à débourser, oui c’est vrais, mais il en perd tout de même.
Une formation coûte à peut près 490 € en Internat et 390 € en Externat. S’il avait été payé sur un centre sous l’annexe 2 de la CC de l’animation il toucherait, pour les 34 jours que vous lui proposez, au moins 16 € par jour soit 544 €. Certes la différence n’est pas énorme mais l’organisateur s’en met plein les fouilles car pas de charge à payer…. Et imaginez qu’il trouve un stage sous le régime du SMIC…. !!!! Oui je sais avec des SI.
– De plus ça n’apprend pas à un stagiaire à chercher du travail. Mais en même temps il ne s’agit que de 15 personnes…
Conclusion :
– Projet hyper interessant pour la collectivité des communes.
– Alléchant pour le stagiaire… mais tout de même un peu réducteur sur la liberté et l’ouverture d’esprit. Et un peu arnaque aussi…
Je n’avais pas vu le topic de Solleea.
En fait Solleea, eux c’est plus pour l’aspect financier me semble t il, tant dit que notre chére et tendre jeune stagiaire, 😛 que je salut au passage, a en plus un suivi sur du long terme !
L’aspect financier deumeure toujours bien évidament!
Avant de réagir complétement mon chére pointG, j’ai juste envhie de lire de tes doigts, les inconveniants??
Hypothése soit il que selon les trois communes ils y en aient !
il me semble que c est a peu pres le meme principe que le bafa sante avec les cemea et la mairie du 20è…
plusieurs de nos jeunes l ont passe comme ca et l une d elle fait un (tres bon!) stage dans notre asso
C pas mal mais l’animateur n’a pas trop le choix de sa structure, et faire pls sortes de centres comme stagiaire c’est assez enrichissant pour l’ouverture d’esprit des anims, la diversité des methodes et du public encadré sont une qualité pour l’anim au moment du perf et apres.
Voici un projet dont je tenais à vous faire part, car il me semble intéréssant, et vous pourriez envisager une telle action de votre côté!
Il s’agit de la mise en place d’un stage BAFA, pour répondre à des besoins d’animation locale.
Le constat:
En tant que responsables de structures, nous avons parfois du mal à trouver des stagiaires BAFA ou des animateurs qui s’impliquent vraiment dans le CVL (manque de temps pour rencontrer le directeur et l’équipe, pas de connaissance de l’environnement local, motivation limitée pour le boulot..).
De plus, le stage BAFA représente souvent un coût financier pour les jeunes et il éxiste peu d’aide financière pour payer cette formation.
L’idée:
Nous sommes trois communes limitrophes, partenaires et porteurs du projet suivant:
Organiser un formation BAFA pour 15 jeunes maximum des trois communes, motivés par la formation.
Le coût des stages est pris en charge au niveau intercommunal, pour que le stagiaire ne paye rien au départ.
Nous contractualisons avec les jeunes sur deux options:
stage de base + stage pratique ou formation complète.
Le stagiaire s’engage à travailler dans une des structures des trois communes ( CLSH, CAp sports, cap Armor, local jeunes) sans rémunération (puisqu’on lui paye sa formation) afin de valider son stage pratique.
Donc pour résumer, le jeune se fait payer sa formation en partie ou en globalité et selon l’option qu’il choisit, il travaillera 14 jours + 20 jours minimum pour “rembourser” la prise en charge de sa formation.
Cette formation BAFA sera conventionnée avec l’UFCV, et il y aura lors de la formation de base un ou plusieurs modules spécifiques aux réalités locales (structures, animateurs, publics…)
Le double avantage:
Le stagiaire n’a pas besoin de chercher un stage car il est sur qu’on lui propose une place au sein de nos structures, en plus il n’a rien à débourser, et du coup il s’implique davantage dans son travail, car il connait déjà le lieu et les équipes anavt de commencer.
L’autre avantage pour nous responsables, c’est d’avoir des futurs animateurs sous la main, que l’on peut former aux réalités locales, et donc envisager un travail de meilleure qualité.
Voilà en quelques mots le projet.
Si vous voulez réagir ou avoir plus d’infos, n’hésitez pas à demander. :thx: