Shaaa a écrit :
Et dans les années 1980-90, J. Dumazedier, J. Ion, G. Poujol, J.-C. Gillet remarquait déjà la marchandisation des loisirs au travers la technicisation et la spécialisation des animateurs… 20 ans supplémentaires n’ont pas arrangé les choses.
Conflit entre éducation et marchandisation qui a éclaté au grand jour lors de l’arrivée de mitterand à la présidence en 81… Conflit entre André Henry, ministre du temps libre et continuateur de léo lagrange (le loisirs doit être éducatif), Edwige Avice, minitre des sports (le sport est avant tout une élite et une compétition), et Jack Lang (la culture, c’est pas de l’éducation, c’est les artisites et le beau)… Et qui a gagné?… Edwige Avice et Jack Lang : l’éducation à l’école, le sport est une compétition d’élite, l’Art aux artistes et les loisirs, chacun se démerde… C’est donc le marché qui a pris le créneau.
Quant au processus de Bologne, il pérennise le technicien rentable comme entité de base de la société marchande : référentiel compétence, guide bonne pratique, technicisation des actes professionnels… Le futur “employable” doit être technique, compétent et autonome dans ses actes (pas dans sa pensée bien sûr)… A défaut de remplacer les hommes par des machines, le processus de Bologne cherche à former des hommes comme s’ils étaient et deviendraient des machines…