michmuch a écrit :
Je trouve que e rôle d’un animateur n’est pas d’intégrer des enfants à un groupe (centration sur le groupe) mais plutôt de permettre au enfant de faire société (centration sur l’individu)… Voilà la première raison de mon refus du cadre.
Deuxième point, il est nécessaire à la sécurité des enfants…
(…)
Tout ceci commence toujours par la centration sur le groupe et son appendice pédagogico-psycho-besoins-de-l’enfant : le cadre…
Heu ben plutôt d’accord, si ce n’est que ce “cadre” il n’est pas posé qu’aux enfants, il est support aussi (et surtout ?) aux animateurs : prendre en compte les individus, ça nécessite justement certaines “contraintes” dans le fonctionnement, certains outils, un certain “cadre”, non ?
L’éthymologie est Quadre (qui entoure un tableau ou une oeuvre donc les éléments fixes)… Pour moi, les enfants ne sont si des oeuvres, ni des tableaux et et surtout pas fixe… Donc le cadre ne peut exister… Il s’agit donc d’un terme inadapté, sans concept clair, sans définition précise, encore un “truc” de l’animation qui ne s’appuie sur rien. Sauf que la question du mouvement (et donc de son opposé fixe que l’on met dans un cadre) est bien ce qui démontre que pour l’animation le groupe (objet de centration) doit être fixe, sans mouvement et donc doit rentrer dans le cadre (intégrer le cadre) pour devenir un tableau… On est loin de “donner la vie” (anima en latin veut dire “souffle de vie)…
Oui alors ok, donc pas ce mot là.
Mais si je veux donner de la liberté, prendre en compte des individus, à un moment y’a quand même un “truc” à poser, sinon pas certaine du tout que ça marche…
Si ?
michmuch a écrit :
edophoenix a écrit :
michmuch, il ne s’agissait pas de lui interdire de s’en servir, ce n’était donc pas un délire sécuritaire de la part de ma patronne, c’était simplement le fait de ne pas avoir assurer les conditions de sécurité nécessaires à l’utilisation de cet outil.Ce que je pointe est que je trouve que reprendre un animateur sur un fait comme celui-là me parait particulièrement petit… Au regard de ce que tu raconte, cet évènement t’a particulièrement marqué. Je ne sais comment elle a repris l’incident, mais il m’apparait démesuré au regard de la remise en question que ça soulève chez toi… D’ailleurs ton message est parsemé de phrase particulièrement forte sur toi-même et je trouve que tu te dévalorise à un tel point que je me pose la question du rôle et des méthodes de cette directrice…
Les méthodes de cette directrice ne sont pas en cause ; d’abord parce qu’en général, j’avais affaire à l’adjointe plutôt qu’à elle, ensuite parce que toutes les deux ont été correctes avec moi, ou alors, si violence il y avait, ça devait vraiment être insidieux parce que je ne m’en suis absolument pas rendu compte, et encore maintenant, avec le recul, je n’en vois absolument dans leur comportement à mon égard (et pourtant, je ne me considère pas comme un abruti aveugle, en règle générale, malgré tout ce que j’ai pu écrire.)
Je te cite :
Sur le coup, en plus, je l’ai approuvée comme un idiot
ça servait à rien et c’était une réaction imbécile.
on a vraiment réagi comme des buses.
C’est bien pour ça que je dis que j’ai agi comme un couillon
Ben non, là j’ai vraiment agi en crétin.
C’est pas un peu exagéré… Au regard de ce que j’ai pu lire de tes interventions régulières sur ce forum, je ne comprends pas que tu dises des choses pareilles sur toi-même… Il m’apparait alors que le directrice à jouer un rôle dévalorisant voire violent sur toi que tu tiennes ce type de propos…
Dans ce que tu racontes, il me semble important que tu essaie de contextualiser, de mettre en lien les évènements. C’est à dire les interactions entre toi, les enfants, les lieux et cette fameuse directrice… Je ne suis pas convaincu que tu sois si “en-dessous de tout” comme tu me le laisse lire…
Ouais, non mais là, tu prends tous les mots négatifs et tu les mets à la chaîne (et en plus, ça concerne différents exemples de moments !). Bon, il y en a beaucoup, certes, mais c’est parce que je pointe surtout ce qui est mal allé dans le camp, et pas pour me dévaluer (quoique, oui, me traiter moi-même de crétin, bon, o.k.) mais pour essayer d’améliorer les choses et de ne pas les reproduire.
Pour ce qui est du cadre, ça me fait réfléchir, tout ça. Mais je ne suis franchement pas sûr de partager ton point de vue. De toutes façons, le cadre ne fait pas tout, loin de là.
Ce qui compte le plus, et ça, tu l’as dit, ce sont les relations personnelles, ce qu’on partage avec les mômes.
edophoenix a écrit :
michmuch, il ne s’agissait pas de lui interdire de s’en servir, ce n’était donc pas un délire sécuritaire de la part de ma patronne, c’était simplement le fait de ne pas avoir assurer les conditions de sécurité nécessaires à l’utilisation de cet outil.
Ce que je pointe est que je trouve que reprendre un animateur sur un fait comme celui-là me parait particulièrement petit… Au regard de ce que tu raconte, cet évènement t’a particulièrement marqué. Je ne sais comment elle a repris l’incident, mais il m’apparait démesuré au regard de la remise en question que ça soulève chez toi… D’ailleurs ton message est parsemé de phrase particulièrement forte sur toi-même et je trouve que tu te dévalorise à un tel point que je me pose la question du rôle et des méthode de cette directrice…
Je te cite :
Sur le coup, en plus, je l’ai approuvée comme un idiot
ça servait à rien et c’était une réaction imbécile.
on a vraiment réagi comme des buses.
C’est bien pour ça que je dis que j’ai agi comme un couillon
Ben non, là j’ai vraiment agi en crétin.
C’est pas un peu exagéré… Au regard de ce que j’ai pu lire de tes interventions régulières sur ce forum, je ne comprends pas que tu dises des choses pareilles sur toi-même… Il m’apparait alors que le directrice à jouer un rôle dévalorisant voire violent sur toi que tu tiennes ce type de propos…
Dans ce que tu racontes, il me semble important que tu essaie de contextualiser, de mettre en lien les évènements. C’est à dire les interactions entre toi, les enfants, les lieux et cette fameuse directrice… Je ne suis pas convaincu que tu sois si “en-dessous de tout” comme tu me le laisse lire…
Sinon, ben, je voudrais pas faire mon “prof”, mais le cadre (je parle du cadre de fonctionnement, bien entendu, pas du cadre géographique ou physique), j’estime qu’il est nécessaire à la sécurité de l’enfant et à l’intégration de chacun (non que je veuille absolument obliger les enfants à vivre les uns sur les autres, il y en a qui aiment la solitude et ont besoin d’un espace vital, mais c’est toujours plus agréable quand on n’est pas rejeté par les autres…)
Comme je disais dans d’autre message l’intégration signifie que les animateurs sont centrés sur le groupe et non sur les personnes… Et cela me pose problème… Effectivement le cadre permet l’intégration, il est même nécessaire à l’intégration. Je trouve que e rôle d’un animateur n’est pas d’intégrer des enfants à un groupe (centration sur le groupe) mais plutôt de permettre au enfant de faire société (centration sur l’individu)… Voilà la première raison de mon refus du cadre.
Deuxième point, il est nécessaire à la sécurité des enfants… Sur cela j’ai de plus en plus de doute… La première sécurité qu’un enfant a besoin, c’est une sécurité relationnelle. C’est à dire que la relation adulte/enfant doit être personnelle et permettant la liberté. Or dans les colos, le cadre est bien souvent un listing d’interdit, de règles… (certes de quelques droits) mais en tout cas jamais ne sont définis ce dont l’enfant peut décider seul… Or la liberté c’est cela… Avant de faire société, il faut être bien soi-même et reconnu. Dans les colos on pose le groupe puis on s’intéresse de savoir si les enfants sont bien et enfin (mais rarement) on cherche à les reconnaître. Tout ceci commence toujours par la centration sur le groupe et son appendice pédagogico-psycho-besoins-de-l’enfant : le cadre…
A la limite, plutôt que de le supprimer du vocabulaire (ce qui n’empêcherait de toutes façons pas les faits d’être là..!) je préféreraient réfléchir sur le terme, son concept et son application pour améliorer les choses.
C’est rarement en voulant effacer les mots d’un langage qu’on arrive à modérer ses effets dans la réalité, – à mon avis çe serait même plutôt le contraire -.
si je rejette “cadre”, “autorité, “projet”, “autonomie” de mon vocabulaire c’est bien parce que les concepts me débectent et que les rejeter oblige à penser autrement, à trouver les bons termes pour définir les bonnes choses. On peut d’ailleurs noter que dans aucun de mes dictionnaire (psycho, péda, psychanalyse, sciences humaines, socio) le mot cadre n’est référencé… Ce qui veut dire qu’il n’est pas un concept… Sauf dans l’animation qui n’a pas vraiment de champ théorique… L’éthymologie est Quadre (qui entoure un tableau ou une oeuvre donc les éléments fixes)… Pour moi, les enfants ne sont si des oeuvres, ni des tableaux et et surtout pas fixe… Donc le cadre ne peut exister… Il s’agit donc d’un terme inadapté, sans concept clair, sans définition précise, encore un “truc” de l’animation qui ne s’appuie sur rien. Sauf que la question du mouvement (et donc de son opposé fixe que l’on met dans un cadre) est bien ce qui démontre que pour l’animation le groupe (objet de centration) doit être fixe, sans mouvement et donc doit rentrer dans le cadre (intégrer le cadre) pour devenir un tableau… On est loin de “donner la vie” (anima en latin veut dire “souffle de vie)…
michmuch, il ne s’agissait pas de lui interdire de s’en servir, ce n’était donc pas un délire sécuritaire de la part de ma patronne, c’était simplement le fait de ne pas avoir assurer les conditions de sécurité nécessaires à l’utilisation de cet outil. J’avais le dos tourné (occupé par d’autres enfants), elle le tenait à l’envers et elle s’en servait d’une manière qui aurait effectivement pu la blesser.
Bon, je suppose qu’il n’y aurait de toutes façons pas eu mort d’hommes, mais quand on est responsable, ‘faut quand même assumer et ne pas tout laisser faire n’importe comment.
Sans vouloir être psychotique, c’est quand même un objet coupant et dangereux.
Il ne s’est donc pas agi de leur interdire, mais de prendre des précautions, c’est tout.
Après, il y a des trucs avec lesquelles j’étais pas forcément d’accord, et pour lesquels j’estime que c’était nul, par exemple elle a eu un jour une réaction à cause d’un enfant qui ne suivait pas le fonctionnement prévu pour les douches… Parce qu’il se baladait sans serviette autour de la taille (alors qu’il avait son caleçon et son tee-shirt, on pouvait pas dire qu’il était nu).
Sur le coup, en plus, je l’ai approuvée comme un idiot, alors que là, à part traumatiser le môme par une réaction excessive et compromettre son intégration vu que du coup tous les autres se fichaient de sa gu… ça servait à rien et c’était une réaction imbécile.
Après, avec le recul, je me suis dit, mais on a vraiment réagi comme des buses.
Enfin, tu vois, pour un truc comme ça, je trouve ça évidemment absurde et totalement crétin – par contre, dans le cas du cutter, là elle avait raison.
Sinon, pour le “temps calme”, je suis d’accord avec toi : c’est un truc d’adultes imposé aux enfants. C’est bien pour ça que je dis que j’ai agi comme un couillon en l’empêchant de chahuter un peu.
Surtout que s’il gênait réellement ceux qui se reposaient, il n’y avait qu’à lui proposait d’aller un peu plus loin chahuter à son aise… Ben non, là j’ai vraiment agi en crétin.
Sinon, ben, je voudrais pas faire mon “prof”, mais le cadre (je parle du cadre de fonctionnement, bien entendu, pas du cadre géographique ou physique), j’estime qu’il est nécessaire à la sécurité de l’enfant et à l’intégration de chacun (non que je veuille absolument obliger les enfants à vivre les uns sur les autres, il y en a qui aiment la solitude et ont besoin d’un espace vital, mais c’est toujours plus agréable quand on n’est pas rejeté par les autres…)
A la limite, plutôt que de le supprimer du vocabulaire (ce qui n’empêcherait de toutes façons pas les faits d’être là..!) je préféreraient réfléchir sur le terme, son concept et son application pour améliorer les choses.
C’est rarement en voulant effacer les mots d’un langage qu’on arrive à modérer ses effets dans la réalité, – à mon avis çe serait même plutôt le contraire -.
Ca n’éclaire rien du tout…
Une colo n’est pas l’école (même si le fonctionnement décrit par edophoenix s’en rapproche).
De plus, on pourra toujours essayer de trouver tous les textes possibles : DDJS, DDCCRF, EN, DDCS, ou autre. Rien n’interdit un animateur de colo d’utiliser un cutter…
D’ailleurs mon propos ne se place pas sur le champ du légal ou de l’illégal, il ne se place pas dans sur le champ de la loi (puisque aucun texte n’existe, sauf à faire des extrapolation), il se place sur le champ du sens et de la pédagogie.
Les délires sécuritaires actuelles me font froid dans le dos. Sous prétexte que c’est dangereux, on interdit : cutter, scie, perceuse, couteau à steak… Mais comment fait-on pour apprendre à un enfant quelque chose si on n’a pas le droit d’utiliser l’outil… A quand l’interdiction du feu de camp, du barbecue, des coins de mur, des fourchettes ou des verres en verre… Par contre les téléphones portables, les textos illimités, les réseaux sociaux, et les jeux vidéos ne sont pas interdits… Chercher l’erreur…
Je m’arrête là, je digresse du sujet de départ… Revenons à la colo d’edophoenix… c’est plus intéressant…
michmuch a écrit :
Je ne vois pas où il y a une erreur… Je suis désolé… Un gamin est tout à fait en capacité d’utiliser un cutter et la trousse de premiers secours, ça ne sert à rien ou pas loin… Si l’adjointe t’a fait chier sur ça, c’est soit qu’elle n’a rien à faire, soit qu’elle aime bien son petit pouvoir… Que dirait-on si tu avais prêté une scie de bucheron à un enfant et qu’il se serait couper avec… Tiens c’est arrivé à ma colo de cet été et pourtant l’animatrice qui accompagnait le groupe était top… Je crois même qu’elle avait laissé les partir les ados seuls dans le bois, sans trousse de secours… Incroyable!!!
Un texte de la répression des fraudes pour éclairer quelque peu cette histoire de cutter, à lire intégralement.
La note de service de l’Educ Nat dont il est question dans ce texte est disponible au BO du 5/9/1991 dont je joins la partie la plus signifiante.
edophoenix a écrit :
Non, là, je suis allé vraiment loin à un moment. Bien sûr, ils ont parfois fait les andouilles, qui justifiait un petit recadrage, mais bon, à la fin, je me retrouvais à les engueuler juste parce qu’ils faisaient du bruit pendant le “temps calme”, j’avais vraiment l’impression de devoir les cadrer en permanence alors qu’en fait, bon, ils étaient en vacances, c’est normal qu’ils aient eu besoin de faire du chahut, je veux dire.
Le problème, c’est que le fonctionnement mis en place par les adultes est inadapté… Le temps calme est un machin qui n’existe nulle part ailleurs qu’en colo, je n’ai toujours pas réussi à comprendre ce qui justifie de son existence… En fait dans ta situation, les adultes posent un fonctionnement non-adapté aux enfants, ceux-ci le font bien sentir par leur comportement et que font les adultes ? ils engueulent les enfants qui n’y sont pour rien puisque ce sont les adultes qui sont responsables de la situation dans laquelle ils les mettent… Bref, les adultes plutôt que de penser un fonctionnement adapté, renvoient la responsabilité aux enfants… C’est tout de même grandiose…
Bon, j’avoue tout !
ma première erreur de sécurité, c’était pendant la confection des décors de la pièce avec les enfants… J’avais confié un cutter à une jeune à qui je savais que je pouvais faire confiance, mais j’ai pas été assez rigoureux dans mes explications. Je lui avais demandé d’attendre que je revienne pour continuer, le hic a été que je me suis laissé accaparé par d’autres réalisations, et du coup, elle a fini par perdre patience et par utiliser le cutter… à l’envers…
Bon, il n’y a pas eu de drames parce que la directrice est heureusement arrivée à temps !
La deuxième, ç’a été l’oubli de la trousse de premiers soins pendant une sortie (aïe !) mais heureusement, là, il n’y a pas eu d’accidents, non plus.
Je ne vois pas où il y a une erreur… Je suis désolé… Un gamin est tout à fait en capacité d’utiliser un cutter et la trousse de premiers secours, ça ne sert à rien ou pas loin… Si l’adjointe t’a fait chier sur ça, c’est soit qu’elle n’a rien à faire, soit qu’elle aime bien son petit pouvoir… Que dirait-on si tu avais prêté une scie de bucheron à un enfant et qu’il se serait couper avec… Tiens c’est arrivé à ma colo de cet été et pourtant l’animatrice qui accompagnait le groupe était top… Je crois même qu’elle avait laissé les partir les ados seuls dans le bois, sans trousse de secours… Incroyable!!!
Après, c’est sur que le cadre, il y en a besoin, mais justement, normalement, j’estime qu’il doit rouler suffisamment pour qu’on n’ait plus besoin de se concentrer dessus (que ce soit du point de vue des règles de vie, ou du point de vue de la logistique).
Le cadre… l’autorité… J’en ai un peu assez de ces termes, jamais définis et utiliser en permanence…
L’autorité est bien trop souvent utilisé dans sa définition négative, c’est à dire proche de l’autoritarisme et/ou du pouvoir… Le cadre… oui mais lequel…
Ce qui est très fort c’est que ces deux termes posent en permanence problème, alors pourquoi les utiliser? Quand on parle de l’autorité en théorie, on répond “mais pratiquement ça marche pas”. Quand on parle pratiquement de l’autorité, on se rend compte que théoriquement ça tient pas… Même chose pour le cadre…
Il serait donc plus simple de bannir ces deux termes du pseudo-discours de l’animation et parler d’autorisation pour l’autorité et de fonctionnement et de de lois pour le cadre… Au moins, on sait de quoi on parle…
Pour ce qui est du “cadre qui roule tout seul”… C’est impossible… un fonctionnement et les lois qui le régissent sont en perpétuel mouvement, il est nécessaire d’ajuster et de construire en permanence AVEC les jeunes et pas uniquement entre adulte…
Hé bien écris moi à moi, en privé (je suis le même, mais revenu sous un autre compte pour cause de piratage).
Merci.
Salut !
en privé, je veux bien, mais comme tu es en Guest, là, j’ai pas accès au MP…
Je me souviens aussi de mes première directions notamment avec un organisme qui commence aussi par T… Tout était bien organisé en amont et j’avais peur de rater des choses sur le point de vue de la sécurité, je pense que je suis resté un peu trop en retrait sur le début de la première colo. Heureusement, j’avais des animateurs performants qui m’ont fait la remarque, qui semble-t-il venait des jeunes qui souhaitaient + me voir sur le terrain que juste sur les temps “sécuritaires” ou de repas. J’en ai tenu compte et je me suis amélioré c’est ça qui compte au final, que les enfants sortent ravi du centre, avec l’envie d’y revenir.
@edophoenix : j’aimerais savoir le nom de l’organisme s’il te plait, pourrais-tu me le donner en pv ? merci.
Hello à tous, merci pour vos réponses !
Je réponds à quelques questions de WWYYZZ :
XXYYZZ a écrit :
Avé edophoenix.
(…)Il faut dire également que je n’avais pas tout-à-fait les mêmes conceptions qu’elle. J’essayais de rester discret là-dessus et de m’aligner au maximum pour ne pas mettre le souk (car je pense que ses conceptions n’étaient certainement pas moins bonnes que les miennes) mais j’ai eu du mal, donc je pense que ça vient aussi de là.
Dans un groupe il est logique que tout le monde n’ai pas les mêmes conceptions. Cela peux même être une richesse. Mais pourrais tu nous en dire un peu plus en donnant un exemple concret.
De plus en as tu discuté avec les 2 autres anims ?
Ca concernait les moments où on leur permettait plus de libertés, et ce qu’on pouvait leur permettre :
par exemple, au début du séjour, je leur permettais volontiers de faire des courses sur le chemin qui menait au réfectoire (qui était goudronné, du coup notre adjointe a demandé qu’on les empêche de courir, par peur des accidents.)
Je leur disais qu’ils pouvaient courir jusqu’à tel endroit (en gros la limite de mon champ de vision) et ils respectaient ça assez scrupuleusement, sur ce point je savais pouvoir leur faire confiance après les premiers jours.
D’autres fois, c’st moi qui les empêchait de faire des trucs qu’elle, voulait bien leur permettre.
On a discuté de certains de ces points en particuliers lors des réunion du soir, pour se mettre un peu au diapason avec les deux autres anims, mais pas de manière globale.
J’avoue que je n’y ai pas pensé, mais en général, je pensais sentir assez bien la ligne de conduite de notre adjointe et j’essayais en règle général de m’y conformer -sauf deux ou trois distractions qui m’ont fait plutôt revenir vers mes propres “attitudes”- (encore une fois, je précise que je ne pensais pas son fonctionnement moins bon que le mien.)
Quelques mots sur le déroulement : le groupe des 6-12 ans était divisé en deux sous-groupes, l’un était à l’atelier de préparation théâtral le matin, tandis que l’autre était en actis avec nous, puis on inversait pour l’après-midi.
Le soir, il y avait une veillée commune.Les enfants étaient-ils obligés de rester dans leurs groupes et dans les activités proposées, ou alors pouvaient t’ils; par exemple discuter entre eux ou gerder la même activité?
Ca dépend. Par exemple, il y avait une fille qui ne savait pas nager et avait peur de la piscine (et des blagues de certains des p’tits gars… hum… pas très malins à cet âge, lol !) et elle allait dans le groupe de théâtre pendant les séances de piscine.
Et parfois, pour les besoins des répétitions, l’intervenante théâtre faisait passer des enfants dans l’autre groupe. D’ailleurs, en général, ils aimaient bien les ateliers théâtre, donc ça leur plaisait plutôt.
Sinon, après, obligés de suivre les actis… Ca dépendait des anims en charge des activités, mais il y a eu pas mal de variétés d’actis (manuels, sportives, chats ou caches-caches, musique (percus), jeux de société…) qui les intéressaient assez.
Pour ma part, je ne les forçais pas à participer, mais je leur demandais de rester près du groupe.
J’ai commis plusieurs erreurs durant ce séjour. Une concernant la sécurité des enfants, qui a heureusement été vite rattrapée et n’a pas eu de conséquences. D’ailleurs, je vous jure que je n’en ai plus fait d’autres ensuite, l’alarme a suffit pour éveiller ma vigilance.
Le problème, c’est que du coup, je n’ai pas vraiment réussi à me détendre par la suite, et j’ai été trop rigide. Je suppose qu’une partie de la logistique d’une colonie de vacances, à laquelle je n’étais pas habitué, m’a aussi stressé.
Bref, du coup, j’ai été trop rigide, et pas assez dans le plaisir d’être avec les jeunes, mais trop dans l’ “ordre”, et je me suis retrouvé à faire le contraire de ce que je pense être la bonne attitude de l’animateur : j’étais trop dans l’autoritarisme et pas du tout dans la rigolade.Tu veux dire que par soucis de sécurité tu as défendu des “choses” que tu aurais permis sans ton erreur sur la sécurité ?
C’est cela qui est difficile, bien sur. Savoir assumer une erreur est tres positif, mais il faudrait éviter que cela entraîne une attitude inverse, du “je m’en foutisme”( je ne trouve pas l’expression exacte) et entraîner une attitude trop rigide. Mais ce que tu dis est tellement humain!!Il y a eu des moments, cependant, où j’ai bien rigolé avec certains – et même avec la plupart. Ils ont entre autres été contents d’apprendre des rythmes de jembé, de faire des courses avec moi ou des parties de badmington au cours desquelles nous ne rattrapions aucune des balles (pardon, des volants), mais où nous rigolions comme des fous.
J’ai également tiré une certaine fierté du fait de m’être intéressé à ceux que le groupe laissait un peu de côté et à avoir réussi à en intégré un qui s’est fait du coup des amis et a pu passer des meilleurs moments que s’il était resté tout seul.
Ouf il y a eu du positif !! 😆
Blague à part; de nombreux animateurs ont malheureusement tendance à “négliger” les enfants laisser pour compte. Tant mieux si tu en a tenu compte.
Ca, ça remonte à mon stage pratique, en fait… Ca pourrait constituer une anecdote intéressante à raconter une autre fois. D’ailleurs j’ai un doute, il me semble l’avoir déjà évoqué sur le forum, mais je ne sais plus où…
Mais le problème est resté : j’ai oublié de me détendre, de délirer vraiment avec eux, et du coup j’ai trop été dans la position dans laquelle je dis en général que l’anim’ ne doit PAS être, celle de l’autorité.
Sur ce point je suis assez nuancé.
Oui l’animateur n’est pas l’autorité; mais il doit, tout de même garder une certaine autorité, pour assurer la sécurité, pour éviter que les “enfants à fortes personnalités “écrasent” ceux qui sont plus timides etc. Ceci rejoint ma remarque précédente.En particulier, j’ai été dans la confrontation avec deux garçons du groupe qui étaient assez turbulents et bruyants. C’étaient en fait des bons gars mais comme ils avaient besoin de s’agiter, j’ai commis l’erreur de vouloir trop les cadrer.
Sur ce point il m’est difficile de donner un avis clair. Mais dans tous les groupes les enfants sont différents. Tu auras toujours des turbulents, des timides, des dociles, des rebelles, des qui veulent commander, des suiveurs etc.
La difficulté pour le personnel péda est de savoir jusqu’où l’on peux aller et quant faut il arréter ces enfants. :hammer:
Pour cela je pense qu’un travail d’équipe est primordial.
Non, là, je suis allé vraiment loin à un moment. Bien sûr, ils ont parfois fait les andouilles, qui justifiait un petit recadrage, mais bon, à la fin, je me retrouvais à les engueuler juste parce qu’ils faisaient du bruit pendant le “temps calme”, j’avais vraiment l’impression de devoir les cadrer en permanence alors qu’en fait, bon, ils étaient en vacances, c’est normal qu’ils aient eu besoin de faire du chahut, je veux dire.
Bilan : quand on part en colo, ‘faut oublier un peu le cadre et surtout ne pas oublier de s’éclater avec les enfants
pour qu’ils passent de bonnes vacances.La je rejoint matw et crevette. tu peux très bien d’éclater sans oublier qu’il y a un cadre à respecter.
A l’équipe pédagogique d’utiliser le cadre qu’ils ont fixé, peux être avec les mineurs, pour que les enfants passent de bonnes vacances.
Je ne sais pas si je donne un bon exemple mais j’essaie.
Les batailles d’eau avec de nombreux enfants. Oui c’est super tout le monde s’éclate. Mais il faut savoir que cela peut dégénérer en violence et un animateur doit pouvoir être capable d’arréter s’il sent que cela dérape grave.
Voila mon humble avis personnel, en fonction des infos que tu as donné. Mais, comme tout avis personnel, il est discutable.
Allez merci pour ton message et A+ :jump2:
C’est sûr, je n’en disconviens pas !
D’ailleurs il me revient une bataille de papiers entre animateurs et le groupe ados… On s’est bien marrés à ce moment-là ! 😆 😛
crevette76 a écrit :
Salut edophoenix,pas facile de te répondre, parce que tu en dis trop ou pas assez, mais j’arrive perso pas à me dessiner le séjour, ou en tout cas ce qui t’as convenu/pas convenu dedans, ni si tes erreurs identifiées en sont et si d’autres facteurs ont joué…
Par contreedophoenix a écrit :
Bilan : quand on part en colo, ‘faut oublier un peu le cadre et surtout ne pas oublier de s’éclater avec les enfants ;
pour qu’ils passent de bonnes vacances.pas certaine que je dirais ça, je dirais plutôt que le cadre doit avoir été pensé pour être adapté aux enfants, et pour être un outil pour l’équipe afin que faciliter le fait que les mômes puissent passer de bonnes vacances.
Exemple tout bête : si on choisit de proposer du petit déjeuner individualisé, il faut penser le cadre (la “logistique de l’ombre” comme je l’appelle souvent) pour rendre les choses possibles sans que ce soit un truc qui vire au grand n’importe quoi ou qui mette en difficulté l’équipe ; il faut donc un cadre, mais un cadre qui va permettre une fluidité…Mais bon j’suis peut-être à côté de la plaque parce que j’comprends pas trop bien ce que tu veux qu’on discute ou pas sur ce fil en fait 🙄
Bon, j’avoue tout !
ma première erreur de sécurité, c’était pendant la confection des décors de la pièce avec les enfants… J’avais confié un cutter à une jeune à qui je savais que je pouvais faire confiance, mais j’ai pas été assez rigoureux dans mes explications. Je lui avais demandé d’attendre que je revienne pour continuer, le hic a été que je me suis laissé accaparé par d’autres réalisations, et du coup, elle a fini par perdre patience et par utiliser le cutter… à l’envers…
Bon, il n’y a pas eu de drames parce que la directrice est heureusement arrivée à temps !
La deuxième, ç’a été l’oubli de la trousse de premiers soins pendant une sortie (aïe !) mais heureusement, là, il n’y a pas eu d’accidents, non plus.
Après, c’est sur que le cadre, il y en a besoin, mais justement, normalement, j’estime qu’il doit rouler suffisamment pour qu’on n’ait plus besoin de se concentrer dessus (que ce soit du point de vue des règles de vie, ou du point de vue de la logistique).
Après, pour les repas, là, on n’avait pas trop le choix, on était dans un centre qui avait son propre système. On était plusieurs colos différentes, d’ailleurs j’ai pu à un moment sympathiser avec un anim’ d’une colo Telligo… Par contre, les enfants je ne sais pas trop ce qu’ils faisaient il y avait pas mal de bitume et peu de verdure.
Pour le séjour auquel je participais ça allait, parce qu’on avait une orientation que les infrastructures aidaient en fait bien à concrétiser, on avait des salles de répét’ pour le théâtre, des p’tites salles pour les veillées qu’on a aménagés sympatochement, etc.
maintenant est-ce que ça existe sur les colos ? cette ouverture sur l’extérieur qui permet à l’enfant qui trouve pas sa place dans son groupe d’aller voir ailleurs, cet échange avec des gens venus d’ailleurs, ce rapport avec des adultes de tous âges (je me souviens d’un petit gamin qui a passé un séjour collé â un couple de personnes âgées)
je ne dis pas que les colos manquent d’intérêt hein ?, je vois le bien que c’est de donner accès aux vacances à des enfants qui ne partent jamais mais est-ce qu’il ne manque pas cette dimension là ?
Clairement dans la plupart (toutes ?) des colos voui.
Et ça peut être encore “agravé” par le fait de “subir” le groupe de la colo au jour le jour sans pouvoir s’en esquiver, sans pouvoir s’en choisir un autre (ou une partie d’un autre)… et parfois vraiment pas quand le fonctionnement est peu souple (par “groupe de vie”, par tranche d’age, par chambrée, sans possibilité de transversalité, sans possibilité de s’isoler du groupe parfois…)et ça manque dans les AL aussi 😀
Vouais.
D’ailleurs les anims “classiques” quand ils bossent la première fois sur un vv ou un camping ben souvent le critère “y’a les parents/papys/voisins/amis sur place” est plutôt perçu consciemment ou pas comme un “danger” que comme une richesse supplémentaire à leur travail…Et concernant l’expérience d’edophoenix, justement moi je capte pas dans ses écrits si le môme pouvait faire autre chose que théâtre pendant le créneau du groupe, si un 7 ans pouvait à un moment ou pas aller voir un pote de 13 ans, si y’avait possibilité ou pas un aprem d’aller bouquiner peinard sous un arbre pour “souffler un coup de ce vase clos collectif”…
Tout ça quoi… 🙄
Mais bon j’sais pas bien si c’est l’objet de ce fil en fait 😕
Là, ça allait, puisqu’on était deux groupes de la même compagnie : parfois des ados venaient faire coucou aux jeunes et vice-versa, donc il y avait des échanges entre grands et petits…
Pas de contacts avec les autres colos du centre, par contre.
Pour les théâtre, je n’ai assisté qu’à la générale, je ne peux donc pas trop dire comment ça se passait et quel degré de liberté avaient les enfants. Je sais que les 12-13 ans aidaient joyeusement les plus jeunes à apprendre leurs textes, d’après les comptes-rendus que l’intervenante nous faisaient aux réus’ du soir,
et que les enfants étaient ravis quand ils revenaient de l’amphi où avait lieu l’atelier.
Certains nous demandaient d’eux-mêmes de les aider à réciter leurs textes ; Franchement, l’intervenante m’a paru géniale.
Ils avaient tous un certain enthousiasme (voire un enthousiasme certain) à aller avec elle quand elle passait au réfectoire pour discuter de leurs idées.
Car elle était très ouverte en plus à leurs idées de mises en scène, tout ça : c’était vraiment leur pièce à eux, quoi.
pour cet été c’est un peu tard mais sinon… 🙄 (tu t’y connais en sauterelles ?)
crevette76 a écrit :
Ben ouais : toi t’as fait du camping/vv…
😮
j’devrais postuler tu crois ? 😉
situla a écrit :
j’ai jamais fait de colo …
Ben s’pô grave ça… si ?
D’accord sur ce que tu dis avec les AL de vacances traditionnels avec thème et tout et tout
mais qu’en est-il pour ceux qui bossent différemment comme on voit sur le forum ? pas sûre que ce soit moins enrichissant
Moi j’ai en fait très peu fait d’AL et je pense que l’intérêt n’est pas tant que ça lié à la forme de l’accueil qu’à la manière d’accueillir et donc aux personnes, comme dit dans les AL c’est nul… ou pas (d’ailleurs j’suis toujours en suspens de comment amuser des mômes avec un corde tout un après midi moi :titille:)
quant aux colos j’ai du mal à voir ce qui est vraiment un plus parce que ça m’apparait comme des lieux fermés, en vase clos
je vois pas en quoi partager le quotidien des enfants apporte un plus dans la relation avec eux 🙄
Alors le côté “vase clos” existe évidemment en colo, quoi qu’on en dise, et quoi qu’on fasse pour le tempérer/éviter.
Concernant le quotidien comme “plus”, ben j’sais pas, y’a pas forcément de “plus”, mais y’a des prétextes peut-être plus nombreux à des moments de parenthèses “individuelles” avec des mômes… m’enfin là aussi ça dépend des gens.
Le petit rituel au moment d’aller se coucher pour certains mômes, mais ça vaut aussi pour un enfant à qui on va apprendre à nouer ses lacets en AL, ou avec qui on va faire une acti “projet d’enfant”.
C’est pas vraiment lié à la structure, un rituel de coucher ne sera pas forcément plus riche qu’une observation de papillon improvisée ; vie quot VS activité c’est un combat qui n’a pas lieu d’être à mon sens…
Les animations sont-elles plus importantes que la vie quot’ ?
j’ai par contre vécu les expériences suivantes et si les colos fonctionnaient de la sorte, j’y verrais de l’intérêt :
avec des amis je suis partie camper un certain nombre de fois avec 15-20 enfants (les nôtres, des enfants de connaissances, des enfants de familles d’accueil et des enfants de cité accueillis dans des familles pour leur offrir des vacances) avec 5-6 adultes
à chaque fois dans des campings dans le massif central ou à la campagne (pas de bord de mer) et ce que j’ai vraiment trouvé le plus enrichissant c’est la relation, la dynamique qui s’installait avec les autres vacanciers, entre les enfants et entre les adultes
les enfants de notre groupe, à chaque fois , on les voyait plus, ils passaient leur temps avec les autre enfants du camping
au bout de quelques jours se mettaient en place des rencontres, jeux, échanges, bouffes etc… qui émanaient d’un désir commun d’enfants ou d’adultes ou des deuxn’étant pas anim pour rien on mettait en place des jeux sur le camping entier et tout le monde participait, les familles français et étrangers, les papys et mamies venues ici pour la tranquillité 🙂 , la nana de l’accueil
on choisissait toujours de petits campings pas trop touristiques et les gens tiquaient pas mal quand on arrivait, on faisait peur 😀c’est dans ce rapport aux autres que j’y vois une richesse
Ben ouais : toi t’as fait du camping/vv… 😉
Avec le facteur “y’a des autres gens, y’a des parents, y’a des voisins, y’a plusieurs générations et tout ça peut éventuellement se mélanger…”
maintenant est-ce que ça existe sur les colos ? cette ouverture sur l’extérieur qui permet à l’enfant qui trouve pas sa place dans son groupe d’aller voir ailleurs, cet échange avec des gens venus d’ailleurs, ce rapport avec des adultes de tous âges (je me souviens d’un petit gamin qui a passé un séjour collé â un couple de personnes âgées)
je ne dis pas que les colos manquent d’intérêt hein ?, je vois le bien que c’est de donner accès aux vacances à des enfants qui ne partent jamais mais est-ce qu’il ne manque pas cette dimension là ?
Clairement dans la plupart (toutes ?) des colos voui.
Et ça peut être encore “agravé” par le fait de “subir” le groupe de la colo au jour le jour sans pouvoir s’en esquiver, sans pouvoir s’en choisir un autre (ou une partie d’un autre)… et parfois vraiment pas quand le fonctionnement est peu souple (par “groupe de vie”, par tranche d’age, par chambrée, sans possibilité de transversalité, sans possibilité de s’isoler du groupe parfois…)
et ça manque dans les AL aussi 😀
Vouais.
D’ailleurs les anims “classiques” quand ils bossent la première fois sur un vv ou un camping ben souvent le critère “y’a les parents/papys/voisins/amis sur place” est plutôt perçu consciemment ou pas comme un “danger” que comme une richesse supplémentaire à leur travail…
Et concernant l’expérience d’edophoenix, justement moi je capte pas dans ses écrits si le môme pouvait faire autre chose que théâtre pendant le créneau du groupe, si un 7 ans pouvait à un moment ou pas aller voir un pote de 13 ans, si y’avait possibilité ou pas un aprem d’aller bouquiner peinard sous un arbre pour “souffler un coup de ce vase clos collectif”…
Tout ça quoi… 🙄
Mais bon j’sais pas bien si c’est l’objet de ce fil en fait 😕
XXYYZZ a écrit :
J’espère que tu aura l’occasion de repartir en colo ( pardon en séjour de vacances), car tu as du te rendre compte que les séjours de vacances sont plus riches, plus formateurs, plus intéressants que les accueils de loisirs.
Je pense qu’il manque ra toujours quelque chose à un animateur ou à un directeur, qui n’a fait que des accueils de loisirs.
Aie aie aie, je sens que certains ne vont pas aimer!!
je ne sais pas si j’aime mais ça , ça me questionne
j’ai jamais fait de colo …
D’accord sur ce que tu dis avec les AL de vacances traditionnels avec thème et tout et tout
mais qu’en est-il pour ceux qui bossent différemment comme on voit sur le forum ? pas sûre que ce soit moins enrichissant
quant aux colos j’ai du mal à voir ce qui est vraiment un plus parce que ça m’apparait comme des lieux fermés, en vase clos
je vois pas en quoi partager le quotidien des enfants apporte un plus dans la relation avec eux 🙄
j’ai par contre vécu les expériences suivantes et si les colos fonctionnaient de la sorte, j’y verrais de l’intérêt :
avec des amis je suis partie camper un certain nombre de fois avec 15-20 enfants (les nôtres, des enfants de connaissances, des enfants de familles d’accueil et des enfants de cité accueillis dans des familles pour leur offrir des vacances) avec 5-6 adultes
à chaque fois dans des campings dans le massif central ou à la campagne (pas de bord de mer) et ce que j’ai vraiment trouvé le plus enrichissant c’est la relation, la dynamique qui s’installait avec les autres vacanciers, entre les enfants et entre les adultes
les enfants de notre groupe, à chaque fois , on les voyait plus, ils passaient leur temps avec les autre enfants du camping
au bout de quelques jours se mettaient en place des rencontres, jeux, échanges, bouffes etc… qui émanaient d’un désir commun d’enfants ou d’adultes ou des deux
n’étant pas anim pour rien on mettait en place des jeux sur le camping entier et tout le monde participait, les familles français et étrangers, les papys et mamies venues ici pour la tranquillité 🙂 , la nana de l’accueil
on choisissait toujours de petits campings pas trop touristiques et les gens tiquaient pas mal quand on arrivait, on faisait peur 😀
c’est dans ce rapport aux autres que j’y vois une richesse
maintenant est-ce que ça existe sur les colos ? cette ouverture sur l’extérieur qui permet à l’enfant qui trouve pas sa place dans son groupe d’aller voir ailleurs, cet échange avec des gens venus d’ailleurs, ce rapport avec des adultes de tous âges (je me souviens d’un petit gamin qui a passé un séjour collé â un couple de personnes âgées)
je ne dis pas que les colos manquent d’intérêt hein ?, je vois le bien que c’est de donner accès aux vacances à des enfants qui ne partent jamais mais est-ce qu’il ne manque pas cette dimension là ?
et ça manque dans les AL aussi 😀
Avé edophoenix. :coucoub:
edophoenix a écrit :
Je suis rentré il y a quelques jours d’un séjour avec Txxxe.
J’éprouve le besoin,de partager mon expérience parce que le séjour a été mitigé et donc, ça sera à la fois un bilan critique pour moi-même, mais je pense que ça peut aussi aider d’autres…
😀 d’abord merci pour ton message. Il tranche heureusement avec certains anims ou dirlo qui pensent que ce qu’il font est super et refusent de se remettre en cause.
Il faut dire également que je n’avais pas tout-à-fait les mêmes conceptions qu’elle. J’essayais de rester discret là-dessus et de m’aligner au maximum pour ne pas mettre le souk (car je pense que ses conceptions n’étaient certainement pas moins bonnes que les miennes) mais j’ai eu du mal, donc je pense que ça vient aussi de là.
Dans un groupe il est logique que tout le monde n’ai pas les mêmes conceptions. Cela peux même être une richesse. Mais pourrais tu nous en dire un peu plus en donnant un exemple concret.
De plus en as tu discuté avec les 2 autres anims ?
Quelques mots sur le déroulement : le groupe des 6-12 ans était divisé en deux sous-groupes, l’un était à l’atelier de préparation théâtral le matin, tandis que l’autre était en actis avec nous, puis on inversait pour l’après-midi.
Le soir, il y avait une veillée commune.
Les enfants étaientils obliger de rester dans leurs groupes et dans les activités proposées, ou alors pouvaient t’ils; par exemple discuter entre eux ou gerder la même activité?
J’ai commis plusieurs erreurs durant ce séjour. Une concernant la sécurité des enfants, qui a heureusement été vite rattrapée et n’a pas eu de conséquences. D’ailleurs, je vous jure que je n’en ai plus fait d’autres ensuite, l’alarme a suffit pour éveiller ma vigilance.
Le problème, c’est que du coup, je n’ai pas vraiment réussi à me détendre par la suite, et j’ai été trop rigide. Je suppose qu’une partie de la logistique d’une colonie de vacances, à laquelle je n’étais pas habitué, m’a aussi stressé.
Bref, du coup, j’ai été trop rigide, et pas assez dans le plaisir d’être avec les jeunes, mais trop dans l’ “ordre”, et je me suis retrouvé à faire le contraire de ce que je pense être la bonne attitude de l’animateur : j’étais trop dans l’autoritarisme et pas du tout dans la rigolade.
Tu veux dire que par soucis de sécurité tu as défendu des “choses” que tu aurais permis sans ton erreur sur la sécurité ?
C’est cela qui est difficile, bien sur. Savoir assumer une erreur est tres positif, mais il faudrait éviter que cela entraîne une attitude inverse, du “je m’en foutisme”( je ne trouve pas l’expression exacte) et entraîner une attitude trop rigide. Mais ce que tu dis est tellement humain!!
Il y a eu des moments, cependant, où j’ai bien rigolé avec certains – et même avec la plupart. Ils ont entre autres été contents d’apprendre des rythmes de jembé, de faire des courses avec moi ou des parties de badmington au cours desquelles nous ne rattrapions aucune des balles (pardon, des volants), mais où nous rigolions comme des fous.
J’ai également tiré une certaine fierté du fait de m’être intéressé à ceux que le groupe laissait un peu de côté et à avoir réussi à en intégré un qui s’est fait du coup des amis et a pu passer des meilleurs moments que s’il était resté tout seul.
Ouf il y a eu du positif !! 😆
Blague à part; de nombreux animateurs ont malheureusement tendance à “négliger” les enfants laisser pour compte. Tant mieux si tu en a tenu compte.
Mais le problème est resté : j’ai oublié de me détendre, de délirer vraiment avec eux, et du coup j’ai trop été dans la position dans laquelle je dis en général que l’anim’ ne doit PAS être, celle de l’autorité.
Sur ce point je suis assez nuancé.
Oui l’animateur n’est pas l’autorité; mais il doit, tout de même garder une certaine autorité, pour assurer la sécurité, pour éviter que les “enfants à fortes personnalités “écrasent” ceux qui sont plus timides etc. Ceci rejoint ma remarque précédente.
En particulier, j’ai été dans la confrontation avec deux garçons du groupe qui étaient assez turbulents et bruyants. C’étaient en fait des bons gars mais comme ils avaient besoin de s’agiter, j’ai commis l’erreur de vouloir trop les cadrer.
Sur ce point il m’est difficile de donner un avis clair. Mais dans tous les groupes les enfants sont différents. Tu auras toujours des turbulents, des timides, des dociles, des rebelles, des qui veulent commander, des suiveurs etc.
La difficulté pour le personnel péda est de savoir jusqu’où l’on peux aller et quant faut il arréter ces enfants. :hammer:
Pour cela je pense qu’un travail d’équipe est primordial.
Bref, une grosse remise en question, mais avec la ferme intention de ne pas retomber dans cette erreur et de mieux me positionner, si j’ai l’occasion de repartir en colo’.
J’espère que tu aura l’occasion de repartir en colo ( pardon en séjour de vacances), car tu as du te rendre compte que les séjours de vacances sont plus riches, plus formateurs, plus intéressants que les accueils de loisirs.
Je pense qu’il manque ra toujours quelque chose à un animateur ou à un directeur, qui n’a fait que des accueils de loisirs.
Aie aie aie, je sens que certains ne vont pas aimer!!
Bilan : quand on part en colo, ‘faut oublier un peu le cadre et surtout ne pas oublier de s’éclater avec les enfants
pour qu’ils passent de bonnes vacances.
La je rejoint matw et crevette. tu peux très bien d’éclater sans oublier qu’il y a un cadre à respecter.
A l’équipe pédagogique d’utiliser le cadre qu’ils ont fixé, peux être avec les mineurs, pour que les enfants passent de bonnes vacances.
Je ne sais pas si je donne un bon exemple mais j’essaie.
Les batailles d’eau avec de nombreusx enfants. Oui c’est super tout le monde s’éclate. Mais il faut savoir que cela peux dégénérer en violence et un animateur doit pouvoir être capable d’arréter s’il sent que cela dérape grave.
Voila mon humble avis personnel, en fonction des infos que tu as donné. Mais, comme tout avis personnel, il est discutable.
Allez merci pour ton message et A+ :jump2:
Salut edophoenix,
pas facile de te répondre, parce que tu en dis trop ou pas assez, mais j’arrive perso pas à me dessiner le séjour, ou en tout cas ce qui t’as convenu/pas convenu dedans, ni si tes erreurs identifiées en sont et si d’autres facteurs ont joué…
Par contre
edophoenix a écrit :
Bilan : quand on part en colo, ‘faut oublier un peu le cadre et surtout ne pas oublier de s’éclater avec les enfants ;
pour qu’ils passent de bonnes vacances.
pas certaine que je dirais ça, je dirais plutôt que le cadre doit avoir été pensé pour être adapté aux enfants, et pour être un outil pour l’équipe afin que faciliter le fait que les mômes puissent passer de bonnes vacances.
Exemple tout bête : si on choisit de proposer du petit déjeuner individualisé, il faut penser le cadre (la “logistique de l’ombre” comme je l’appelle souvent) pour rendre les choses possibles sans que ce soit un truc qui vire au grand n’importe quoi ou qui mette en difficulté l’équipe ; il faut donc un cadre, mais un cadre qui va permettre une fluidité…
Mais bon j’suis peut-être à côté de la plaque parce que j’comprends pas trop bien ce que tu veux qu’on discute ou pas sur ce fil en fait 🙄
Salut à toi et merci pour ce retour,
Je constate à regret qu’aucune “vraie réaction” n’a été posté à un post construit et intéressant alors que beaucoup s’acharne sur des posts que je qualifie à titre perso de bidons enfin bref fin du mode blasé.
J’ai entendu parlé de l’organisme cité et la “pub” pour leurs séjours est très bien faîte de ce que j’en ai vu.
Je trouve que tu as réussi à prendre beaucoup de recul pour analyser très justement ta situation.
L’erreur de sécurité telle qu’elle est présentée ne permet pas de savoir sa gravité et si finalement le problème vient réellement de là.
Les problèmes relationnels d’une équipe bien que caché sont d’après moi ressenti par les enfants même si tu fais de ton mieux pour le cacher.
Pour la logistique, en effet en colo il y a de nombreuses contraintes niveau horaires, organisation, vie quotidienne après cela dépend beaucoup selon moi de ta structure et de son organisation et de la volonté de te laisser ou non une marge de manoeuvre suffisante ce qui influence beaucoup de choses.
La gestion de l’autorité est en effet un soucis et je pense qu’on commet tous cette erreur de mal s’y prendre avec certains gammins par manque d’affinité notamment.
Du coup, c’est pour cela que selon moi l’équipe doit être assez différente pour qu’un anim “passe bien” avec ce style de gamins perso je sais que ça passe souvent bien avec les gamins assez actifs et speed et pas avec les plus posés c’est normal c’est du relationnel.
Bilan : quand on part en colo, ‘faut oublier un peu le cadre et surtout ne pas oublier de s’éclater avec les enfants ;
pour qu’ils passent de bonnes vacances
Oui et non: le cadrage est nécessaire en mettant des limites précises dés le début mais après en effet une colo de par ses instants de vie quotidienne et son fonctionnement peuvent permettent une relation différente avec les jeunes (positive ou négative je dirais positive après je sais que certains sont pas de cet avis) et donc cela doit permettre aux jeunes de passer des bonnes vacances ce qui est la priorité absolue on en convient.
Désolé pour le mess brouillon je suis moi même en colo et du coup j’ai rédigé à l’arrache et je suis de lever demain fo ke je dorme 😮
edophoenix a écrit :
Bilan : quand on part en colo, ‘faut oublier un peu le cadre et surtout ne pas oublier de s’éclater avec les enfants ;
pour qu’ils passent de bonnes vacances.
bah voui..finalement..passer de bonnes vacances..ca me parait pas mal comme objectif !