Réponse tardive aux premiers commentaires, désolé.
Pour information, Vacances Educatives est statutairement une école privée, donc non assujettie à Jeunesse & Sports, mais au code de l’éducation, et donc contrôlée par l’Inspection Académique.
(NB1 : on ne peut pas être dans les 2)
(NB2 : une école privée n’est pas tenue de suivre le calendrier scolaire standard et peut ouvrir pendant les vacances)
Il y a de véritables cours dispensés en classe par des enseignants, pas par les animateurs. 3h ou 4h par jour.
Les anims ont la charge de l’internat et des activités périscolaires (sports, ski, jeux, etc.). On s’efforce de respecter les règles J&S pour ces temps-là, car c’est la référence. Mais encore une fois, sans aucune obligation.
coloandco
Si l’éducation est une marchandise elle répond à l’offre et la demande. Je ne vois donc pas pourquoi il faudrait s’insurger sur l’inaccessibilité à l’éducation si elle une réponse que donne le marché.
Certes l’éducation est une marchandise et je suis ravi que tu l’admettes, mais elle l’est au même titre que les produits alimentaires. Me formulerais-tu d’une manière identique ta question si je te disais que je m’insurge de savoir que des millions d’humains ne mangent pas à leur faim ?
Ce qui me fait peur c’est que la place de la marchandisation dans le secteur de l’animation n’est qu’un prétexte pour faire de l’argent et des bénéfices d’ou la surenchère des thématiques et des prix des séjour qui ne font que contribue à l’exclusion de plus en plus de familles.
Effectivement une large partie de l’implication réelle des organisateurs sur le terrain se résume à un assemblage d’activités produites et encadrées par des prestataires tiers.
Ainsi ce qui grève les budgets des organisateurs ce ne sont pas les coûts salariaux, ni les cotisations sociales dont l’assiette est basée sur un régime de faveur plafonné à 14 euros/jour, mais le recours effréné à la solution de facilité qu’est la sous-traitance.
Il serait parfaitement possible de baisser le prix de la journée de séjours qui se situe à environ 63 euros de moyenne hors transport, alors que dans le tourisme adulte avec des prestations hôtelières supérieures et une restauration plus élaborée le prix de la pension complète se situe dans la fourchette des 35 à 40 euros animation comprise.
Pour se faire il faudrait comme dans le tourisme social faire des investissements et des économies d’échelle qui permettraient d’en réduire les coûts.
Malheureusement, alors qu’existe un gisement de clientèle – les 13 millions de mineurs scolarisés dont 5 millions d’entre eux fréquentent déjà les centre aérés – les offres des organisateurs de colonies de vacances secteurs associatif et commercial confondus n’en intéressent qu’un million et ce malgré l’effet d’aubaine que constituent pour les parents les aides au départ.
Ce phénomème m’inquiète d’autant que le milieu associatif répond à cette tendance et en oubli leur attachement au mouvement d’éducation populaire.
Les associations de l’éducation populaire au fil du temps ont perdu leurs racines et ont théorisés leurs adaptation au système, cela a parfaitement fonctionné durant les 30 glorieuses.
Habituées à vivre confortablement aux crochets de l’Etat providence elles ont vu à la faveur de la crise leurs ressources diminuer ce qui fait que leur préoccupation centrale est leur survie et non pas les valeurs de l’éducation populaire qui ne sont que des éléments de langage du type langue de bois
alexis Selinger
Si l’éducation est une marchandise elle répond à l’offre et la demande. Je ne vois donc pas pourquoi il faudrait s’insurger sur l’inaccessibilité à l’éducation si elle une réponse que donne le marché. Faire de l’argent n’est pas le rôle du capital et en l’occurence des entreprises à travers des bénéfices ?!
Ce qui me fait peur c’est que la place de la marchandisation dans le secteur de l’animation n’est qu’un prétexte pour faire de l’argent et des bénéfices d’ou la surenchère des thématiques et des prix des séjour qui ne font que contribue à l’exclusion de plus en plus de familles.
Ce phénomème m’inquiète d’autant que le milieu associatif répond à cette tendance et en oubli leur attachement au mouvement d’éducation populaire.
dir_cv
rien à voir avec une colo d’ailleurs, à part la structure administrative
En matière d’éducation informelle, ACM, malgré le décret n°2002-885 du 3 mai 2002, le projet éducatif demeure un concept flou ce qui laisse en droit à chaque organisateur la faculté de l’adapter en fonction du public qu’il vise.
La formule « révision et activité » étant une thématique qui vaut tout autre il s’agit bien d’une colonie de vacances au même titre que celles qui proposent des multiactivités, des stages ou plus basiquement du tourisme
alexis Selinger
à la 26eme minute au fait….
rien à voir avec une colo d’ailleurs, à part la structure administrative
coloandco
Heureusement que notre société ne se base pas uniquement sur des rapports marchands.
Je n’ai jamais dit que notre société est basée uniquement sur les rapports marchands mais que l’éducation est une marchandise comme une autre dont le prix est quantifiable comme toute marchandise (investissement immobilier+salaire du corps enseignant+frais d’exploitation) et le retour d’investissement espéré.
Ce prix peut être payé directement par le consommateur ou indirectement par les prélèvements fiscaux directs ou indirects de l’Etat mais dans les 2 cas de figures il est acheté.
L’éducation comme un moyen de faire de l’argent, moi, me choque pronfondément dans la mesure ou l’on ne s’intérresse moins à ce que l’on apporte à la personne dans le cadre de son parcours de vie mais plus à ce que l’on peut en retirer en matière de rentabilité financière.
Educateur est un métier il n’y a rien d’immoral que celui qui l’exerce y trouve un bénéfice. Quant à s’intéresser moins à ce que l’on apporte à la personne s’il y a rémunération c’est un présupposé qui voudrait que seule a de la valeur la gratuité.
C’est sur ce type d’escroquerie intellectuelle qu’est vendu le volontariat aux animateurs naïfs mais pétris de bon sentiment judéo-chrétien mal digéré pour qui l’argent est le Mal alors qu’il s’agit simplement d’un moyen plus commode d’échange que le troc.
Pour moi ce n’est pas l’argent qui pose problème mais son usage et bien évidement le pire de tout son manque
Par ailleurs, je ne comprends pas que l’on dise que l’éducation peut être une valeur marchande et que d’un autre côté l’on s’indigne du prix à payer pour y accéder ?!
Je ne m’indigne pas du prix à payer mais l’inaccessibilité de ce type de séjour au plus grand nombre ce qui est une différence de taille.
alexis Selinger
Dans une société basée sur les rapports marchands il n y a rien de choquant que l’éducation soit une marchandise comme une autre.
Heureusement que notre société ne se base pas uniquement sur des rapports marchands.
L’éducation comme un moyen de faire de l’argent, moi, me choque pronfondément dans la mesure ou l’on ne s’intérresse moins à ce que l’on apporte à la personne dans le cadre de son parcours de vie mais plus à ce que l’on peut en retirer en matière de rentabilité financière.
Par ailleurs, je ne comprends pas que l’on dise que l’éducation peut être une valeur marchande et que d’un autre côté l’on s’indigne du prix à payer pour y accéder ?!
Calou71
Hors temps scolaire, c’est un séjour type ACM où l’emploi du temps est partagé entre révision et activité. A ce que j’en ai vu le public concerné va du collège à la terminale.
alexis Selinger
Coloandco parle de séjour scolaire (c’et pendant le temps scolaire?)
sosvoyage parle de 1200 € le séjour
je n’ai pas vu le reportage (pas d’asl à la maison hélas non élligible)
A quels scolaires celà s’adresse t -il? primaires, collèges.
Pascal
coloandco
Dans une société basée sur les rapports marchands il n y a rien de choquant que l’éducation soit une marchandise comme une autre.
Par contre ce qui me choque c’est que cette marchandisation de l’éducation ne soit accessible qu’à une minorité celle dont les parents ont la capacité financière pour consacrer 1.200 euros à un séjour éducatif de ce type pour leurs enfants.
alexis Selinger
Un reportage sur un séjour scolaire organisé par “vacances éducatives” organisme vacances éducatives
“vacances éducatives” est une entreprise qui ne fait que marquer, un peu plus depuis quelques années, la tendance de séjours de plus en plus thématisés qui répondent à un marché : bienvenue dans la marchandisation de l’éducation !
reportage à revoir pour ceux, comme moi, qui ne l’ont pas vu en live : journal 20 h france 2 12 aout 2011
petit sujet sur les colos , dans les infos de france 2
dans les minutes qui suivent