Et si… pour éviter les extrêmes de Matim (je crois au passage que tu n’as pas bien compris la démarche de Hanu qui n’est pas la permissivité totale… mais je peux me tromper), on s’abstenait d’anticiper de manière collective (la même règle pour tout le monde) des problèmes qui ne se poseront peut-être jamais, ou peut-être pas pour tout le monde ?
Et si… on renvoyait au groupe (adultes + enfants) la responsabilité de constater ensemble le problème posé (à qui est-ce que ça pose pblm ?) et, le cas échéant, de définir ensemble ce qu’on peut faire (inventer une règle pour tous, faire confiance aux personnes concernées pour faire un peu plus attention aux autres, ou que sais-je encore…) ?
Et si… l’adulte qui est dérangé par une utilisation abusive des portables allait questionner les enfants pour connaître leur avis et leur faire part de son désaccord ?
Et si… l’adulte qui est dérangé allait voir les autres membres du groupe (adultes et enfants) pour savoir s’il est seul à trouver ça anormal et délétère ou bien si d’autres partagent son avis ?
Et si… l’adulte était capable d’avoir une discussion de fond avec les enfants pour qui la dépendance au téléphone est vraiment un problème, car peut-être qu’ils ne sont pas si nombreux à être addicts de manière maladive ?
Et si… on imaginait que grandir, c’était aussi être capable de prendre conscience de ses comportements et de trouver soi-même – ou collectivement – des moyens de changer ?
Et si… on prenait conscience que la règle préétablie par l’adulte pour l’enfant jusqu’à 18 ans empêchait de se construire, de se tromper, de discuter, de trouver un terrain d’entente, de dire qu’on est pas d’accord, pas content ?
Et si… on faisait vraiment notre boulot d’anim ?
Et si…
Matim a écrit :
Hanu a écrit :
Pourquoi ne pas prendre le risque d’autoriser le téléphone pendant ses temps qui sont sensé ne pas être des moments de privation de libertés mais l’inverse opposé ?(…)
Au nom de la liberté tu ne peux pas tout laisser faire juste parce qu’ils en ont envie, ça s’appelle de la démagogie, du populisme.
Pffff….
Autoriser, c’est autre chose.
Et toi, tu sais ce qui est bon ou juste pour les enfants. Tu justifies d’un interdit au nom de la liberté… Juste, toi, adulte qui va construire un espace totalitaire et/ou de soumission au nom de la pensée spéculative sur l’enfant, au nom des besoins et de l’éducation des enfants…
Autoriser, c’est autre chose.
Anfodico a écrit :
– Le risque de vol, perte ou casse d’un objet de valeur… (…)
– Le risque de perturber l’endormissement et/ou le sommeil. (…)
– Le risque de nuire à la vie de groupe. (…)Là aussi c’est facile : les temps collectifs ne sont pas compatibles avec le portable ou la console de jeu… On les range donc à table et en activités… Il reste des heures pour en profiter (si le séjour n’est pas activiste !).
Bref, des règles raisonnables et expliquées sont généralement bien admises par les enfants.
Au risque, au risque, au risque… Pffff faiblesse de la pensée…
“Les temps collectifs ne sont pas compatibles avec le portable?” c’est facile?… Bin non c’est pas facile, ce n’est même pas évident… Juste pour question, le portable en colo est un objet “ombilical” pour qui? l’enfant ou le parent? La réponse au portable n’est pas dans la compatibilité au collectif, la réponse au portable n’est pas dans l’interdit, mais bien dans l’invention pédagogique permettant l’apprentissage de la séparation…
Faiblesse de la pensée.
Allez, un petit texte de 2005 de J. Houssaye sur cette question du téléphone et de séparation… C’est pas encore sur le portable mais le problème est exactement le même. Faut-il rationner le téléphone ou faut-il faire oeuvre pédagogique.
Hanu a écrit :
Pourquoi ne pas prendre le risque d’autoriser le téléphone pendant ses temps qui sont sensé ne pas être des moments de privation de libertés mais l’inverse opposé ?
Peut être que pour toi “liberté” rime avec “irrespect” (de l’animateur, des autres, de soi). La normalité serait donc d’avoir des enfants pendus à leur téléphone pendant un temps d’activités ?? Tu confonds peut être liberté et permissivité… c’est là le problème.
Au nom de la liberté tu ne peux pas tout laisser faire juste parce qu’ils en ont envie, ça s’appelle de la démagogie, du populisme.
Certains animateurs foireux maitrisent bien ces concepts qui leur permettent de passer pour le “sympa” de service , celui qui va être “bien noté” (pour rebondir sur un autre sujet) celui qui va pas faire chier car après tout “on est en vacances” et on est “libres” !
Alors “prendre le risque de l’autoriser” sans fixer un cadre d’utilisation c’est juste se foutre de la gueule des gamins. Comme le souligne Anfodico, un minimum de règle et surtout d’explication suffit en général pour que tout se passe bien.
Quant à ceux qui voudraient l’interdire totalement: seriez vous prêts à ne pas utiliser votre téléphone de la journée ?? alors même que ce téléphone fait partie de votre vie et qu’il est comme greffé à votre anatomie … que le simple fait de l’oublier quelque part vous rend hystérique ..
**
pas de téléphone […] pendant les activités
Pourquoi ne pas prendre le risque d’autoriser le téléphone pendant ses temps qui sont sensé ne pas être des moments de privation de libertés mais l’inverse opposé ?
Est-ce une crainte de ne pas réussir à rivaliser avec le portable ? N’est ce pas là la vraie question ?
Le message est difficilement compréhensible : il manque des mots, d’autres sont erronés… 🙁
sur le fond, le portable en colo me semble ne poser que 3 problèmes principaux :
– Le risque de vol, perte ou casse d’un objet de valeur… Ça c’est pas nouveau, y’a eu les consoles avants, les walkmans avant encore, et sans doute d’autres choses encore…
– Le risque de perturber l’endormissement et/ou le sommeil.
En effet, c’est déjà un problème chez soi, mais en collectivité c’est accentué par le risque de gêner son voisin, et le rythme intense de certaines journées.
Pour cela, il suffit de fixer une heure limite d’utilisation (pas dur à faire respecter).
– Le risque de nuire à la vie de groupe.
Là aussi c’est facile : les temps collectifs ne sont pas compatibles avec le portable ou la console de jeu… On les range donc à table et en activités… Il reste des heures pour en profiter (si le séjour n’est pas activiste !).
Bref, des règles raisonnables et expliquées sont généralement bien admises par les enfants.
Bonjour à tous,
Je viens vers vous concernant une question que je me pose dans le cadre de la préparation tu séjours de vacances que je vais diriger cet été.
Le séjour Concerne des enfants de 11 à, 13 ans. À cet âge-là en général le téléphone n’est pas encore de rigueur. Cependant, la réalité aujourd’hui c’est que beaucoup de jeunes voir très jeune déjà Un téléphone.
L’organisateur pour lequel je travaille à informer les parents lors de la vente le jour des enfants avaient droit i à leur téléphone. Je ne trouve pas cela, cependant ça me pose quelques questions sur le plan organisationnel.
Je pourrais me Non autorisée que sur la temps assez limité mais aujourd’hui, enfants jouaient en général le téléphone appareil photo.
Cela pose diverses questions d’utilisation du téléphone à n’importe quel moment, l’utilisation d’appareils photo n’importe comment.
L’idée donc de leur permettre d’avoir le téléphone tout le temps vient à moi, avec pourquoi pas des règles évidentes du genre : pas de téléphone pendant les repas aucun téléphone visible pendant les activités Ormis pour prendre des photos Et je pense un peu de sensibilisation sur la question des photos du droit à l’image et du risque de faire n’importe quoi avec un appareil photo.
En général, les enfants n’ont pas le droit à leurs téléphones portables au collège, il n’y est pas le droit quand ils font du sport, ils n’y ont pas droit quand ils sont au centre de loisirs,… Du coup, un peu sur l’idée du fait que les vacances sont un moment de liberté aussi, qu’ils sont assez libre niveau du lever et que j’essaye de le rendre le plus acteur possible, l’idée du téléphone semble intéressante.
Qu’en pensez-vous, pensez vous qu’il s’agirait de règles normales au vu de l’évolution de la réalité des téléphones portables aujourd’hui ou trouvez-vous que ses idées sont plutôt déconnons ?