pour les annonces tu sais très bien ce qu’il en est puisque je te l’ai déjà expliqué.
concernant le portable par contre, je me pose réellement et “naivement” la question… en réalité, sur les séjours que j’ai fait le problème ne se posait pas de la même manière, le portable n’était pas si répandu, et j’ai peu fait de séjour avec des ados.
Notamment pour ça que j’aurais bien aimé que romainyan77 n’esquive pas mes questions à propos du téléphone (au sens large) et de la communication aux familles.
En vv je bosse avec toute tranche d’âge, chez les 6-11, le portable est encore anecdotique (je les accueille par plage de 2h30 à 3h, une fois 7h et leur famille est sur place), les quelques fois où un enfant en a un avec lui, y’a pas besoin de mon intervention, en tout cas je n’en éprouve pas le besoin, et aucun enfant du groupe ne semble réclamer d’intervention ni intervenir lui-même. Il m’est juste arrivé une fois de mettre l’appareil dans mon sac à dos sur demande de l’enfant pour ne pas le perdre.
chez les ados, l’usage est bien plus répandu, même si pour eux aussi la famille est sur place ; mais à mon niveau, pas besoin là non plus de mon intervention (spontanée ou provoquée par une demande ou une observation des jeunes)
L’usage encore le plus agaçant (pour moi) est celui de certains adultes en fait :roll:… mais c’est probablement un autre débat.
crevette76 a écrit :
quoique : est-ce que poser un cadre à propos du téléphone provoque le dialogue avec les propriétaires des dits appareils en séjour ?
C’est certain, suffit de voir ce que ça provoque ici.
est-ce que la possibilité de contester leur est laissée ?
est-ce que chacun prend le temps de répondre à leurs questions, contestations, marques d’accord, etc ?
Là tu parles bien des annonces refusées, hein ? :titille:
**
questions pertinentes ma chère crevette 😀
le rapport est peut-être qu’en interdisant le portable (ou en posant un cadre non négociable) on évite de parler du souci alors qu’en interdisant les mentions discriminantes dans les annonces on provoque le dialogue…
quoique : est-ce que poser un cadre à propos du téléphone provoque le dialogue avec les propriétaires des dits appareils en séjour ?
est-ce que la possibilité de contester leur est laissée ?
est-ce que chacun prend le temps de répondre à leurs questions, contestations, marques d’accord, etc ?
oui oui, je vais y réfléchir…
vraiment ?
Et bien ça peut être ma réponse à ce qui te pose problème concernant le fait qu’on se bande les yeux.
Oui c’est une goutte d’eau mais après tout peut être qu’elle aura un impact non négligeable sur cet enfant à qui j’ai réduit l’usage du portable (de manière jugée “arbitraire” par certains..)
**
Matim a écrit :
on se masque le problème, on l’évite, on se bande les yeux alors que le souci réapparaîtra dès la fin du séjour
Tiens c’est marrant car c’est précisément le même type de remarque que j’ai fait concernant le choix de modérer certaines annonces “discriminantes”. Et je crois qu’une des réponses qui m’avait été faite était que chaque modération était une façon de faire progresser les mentalités et qu’on était justement au cœur de l’éducation populaire.
D’accord avec ça?**
oui, mais je vois pas le rapport 😕
jetty a écrit :
Mon objectif n’est plus de changer le monde …. je sais c’est dommage.
c’est pas dommage, c’est faux. Tant que tu vivras et interagiras avec ce et ceux qui t’entourent, tu changeras le monde. A ton échelle et à ta manière. La seule question est : dans quel sens…?
ludou a écrit :
C’est mon avis, mais puis-je établir des règles arbitraires sur ce simple avis, quand bien même ce serait une conviction inébranlable ?
Si je suis absolument convaincu que manger de la viande est dangereux (et je ne suis pas loin de le penser), vais-je interdire toute viande sur mes séjours ?
Si je crois, dur comme fer, que dormir tôt et se lever tôt (vers les coups de 6h du mat) permet une vie harmonieuse et en bonne santé, dois-je créer une règle absolue qui contraint tout un chacun à suivre MES préceptes ?
Ben oui dans une certain mesure (le dosage reste à trouver).
N’est ce pas ce genre de position qu’on pourrait retrouver dans ton projet PEDAGOGIQUE ? C’est précisément ça qui fera la différence entre plusieurs séjours: les choix pédagogiques, les messages transmis, les orientations données au séjour etc..
Et comme le souligne très justement Jetty, l’objectif n’est pas de changer le monde (et d’ailleurs de quel droit ?) mais peut être simplement d’apporter ta pierre à ce qui TE parait être “bien” ou “mieux”.
Le téléphone en ferait peut être partie.
on se masque le problème, on l’évite, on se bande les yeux alors que le souci réapparaîtra dès la fin du séjour
Tiens c’est marrant car c’est précisément le même type de remarque que j’ai fait concernant le choix de modérer certaines annonces “discriminantes”. Et je crois qu’une des réponses qui m’avait été faite était que chaque modération était une façon de faire progresser les mentalités et qu’on était justement au cœur de l’éducation populaire.
D’accord avec ça?
**
Jetty, en effet c’est ton expérience, et c’est bien sympa de la partager. Mais la partager c’est prendre le risque (le bonheur !) de la critique 😉
Pour ma part, j’ai beaucoup de pratiques différentes, en fonction des animateurs avec qui je bosse, en fonction des enfants, et en fonction des années qui passent…
Aujourd’hui, il n’y a en général rien d’imposé au départ (je bosse le plus souvent avec des ados 14-17 ans). Ceux qui souhaitent confier leur téléphone à un anim le font.
Il y a souvent des réactions (parfois fortes) de la part d’animateurs qui n’ont pas l’habitude. Souvent de l’étonnement, parfois de la méfiance, et rarement de l’opposition (mais ça arrive). Le plus difficile à travailler pour un animateur conditionné à faire respecter les règles de vie, c’est justement de trouver d’autres moyens pour faire comprendre à un enfant/ado que le portable à table, bah c’est dérangeant pour lui, ou qu’être toute la journée “absent” et perdu dans son objet fétiche, ça ne donne pas l’impression d’aller bien (mais après tout, comment pourrait-on le savoir sans en parler avec l’enfant concerné ?).
Vraiment, le plus dur, c’est de combattre le recours systématique à la règle collective[/u]. En fait, c’est dur parce que ça oblige à se rendre compte qu’on tire souvent son autorité d’ailleurs. On la tire de ces sacro-saintes “règles de vie”, ce qui est bien arrangeant pour l’anim. On ne se rend pas compte à quel point bien souvent, ces règles de vie n’existent que parce que les animateurs les ont imaginées. Un certain nombre d’entre elles n’ont pas de raison d’être soit parce que le problème ne se posera jamais sur ce séjour, soit parce que personne ne sera dérangé par la transgression de cette règle.
A Pâques, un ado a eu cette réflexion : “quoi !?! On a le droit de garder notre portable, on a le droit de garder notre bouffe, et en plus on a le droit de se coucher quand on le veut ????”. J’y vois là une prise de conscience d’un enfant qui a grandit mais qui, même ado a toujours été conditionné par l'(es) institution(s) de sorte que sa vie entière était dictée par l’adulte. A quelle heure se brosser les dents, à quelle heure bouquiner, à quelle heure éteindre la lumière, à quelle heure être heureux, à quelle heure être triste…
Dans le même genre, un adulte qui dit en début de réunion : “wah, c’est la première fois que je fais une colo où les animateurs vont se coucher avant les enfants, c’est dingue”.
Voilà pourquoi il est important de réfléchir à nos pratiques, parce qu’on a grandi dans une culture faites de nombreuses règles dont bon nombre ne trouvent plus aujourd’hui de justification. Ces règles n’ont plus de sens si ce n’est celui de reproduire, de génération en génération, la culture de la domination de l’adulte sur l’enfant. Il faut regarder aujourd’hui tous ces lieux où les adultes décident de ne plus crier sur les enfants, de ne plus leur interdire quoi que ce soit sans expliquer le pourquoi c’est interdit. Il faut regarder les enfants, et se demander 2 secondes s’ils ont l’air de tyrans despotiques, de petits diables en furie livrés à l’anarchie du vivre ensemble. Pour se rendre compte que non, et que par contre ils ont l’air pas mal heureux…
Une des forces de la domination de l’adulte sans cesse reproduite, c’est justement qu’elle se reproduit. Les enfants qui ont grandi là-dedans (et j’en fais partie) n’ont qu’un réflexe : faire vivre ce qu’eux-même ont vécu. Nous avons vécu la privation du téléphone (ou de tout autre objet du même genre) alors nous ferons de même. Pourquoi ? Parce que pour moi ça a marché, je ne suis pas accro, je suis au courant des risques, etc… Ce raisonnement paraît logique, mais il n’a aucune justification réelle. Le même débat se pose pour la violence éducative (claques, fessées). Combien d’anciens qu’on entend dire “bah j’en suis pas mort(e)”…?
Et il faut se détacher de l’idée que les personnes qui prônent ce type de démarche (pas de règle avant que le problème n’apparaisse) ne sont pas sensibilisés aux risques. Je crois même qu’ils en sont pour la plupart bien plus conscients que la moyenne de la population…
ludou a écrit :
@niniapapa : et est-ce que les enfants ont le droit d’accepter (ou pas) n’importe quelle règle ? N’y a-t-il que les parents qui ont le droit à la parole ?
oui c est sûr on peut très bien s`assoir pour discuter ; équipe, enfants, parents (parents avant le séjour) pour se mettre tous d accord.
mais on ne va pas parlementer pendant 3 mois, au bout d`un moment il faudra bien trouver un accord, un mode de fonctionnement..
hey ya les bagages à faire et un sejour à vivre ah ah
1. C’est MON vécu et j’estime avoir le droit d’en faire part. Sois dit en passant je ne cherche pas à m’excuser…
C’est MON avis et j’estime avoir le droit d’en faire part.
Tu liste cela comme inconvénient au portable, avec ou sans portable ça se fera, peut-on accuser le portable d’en être responsable dans ce cas ?
Quand tu parlais d’ados en conflit, je ne pensais pas à un ado qui a une égratignure, ni même à un môme de CLAE qui a un bobo physique. Je parle de gens qui s’insultent, se tapent, sont violents. Bref des trucs dont on peut parler entre directeur/anim, ados et parents même par téléphone.
Ne plus faire de bruit après 22h est une chose-rien ne dit qu’il doit téléphoner depuis la chambre-, toi tu parles de ne plus appeler après 22h pour ne pas réveiller les potes de l’ados qui peut être dorment, c’est différent. Parce que toi tu sais mieux que lui si ses potes dorment à cette heure là ou pas.
Ben écoute passe ton BAFD, fais quelques expériences de colo avec enfants et ados avec portable en gestion totalement libre et après on en rediscutera
Dans ce cas ne parlons plus puisque je ne prévoie pas de passer mon BAFD.
Peut être qu’un jour s’il m’arrive des emmerdes je deviendrais comme toi, mais je ne l’espère pas; ça m’ennuierai vraiment de me mettre à avoir peur de tas de trucs.
ludou a écrit :
Au-delà que ça ne me paraît pas très moral, ce type de démarche pose un gros souci (que je répète depuis le début) : on se masque le problème, on l’évite, on se bande les yeux alors que le souci réapparaîtra dès la fin du séjour (clope, téléphone, télé, facebook et toutes nos addictions quotidiennes…). Non ?
Perso c’est ce que je disais avant. Le temps de la colo est court, j’y pose, en accord avec l’organisateur et l’équipe, un fonctionnement qui me parait le plus efficient possible sur 1 semaine, 15 jours, un mois…. Si les réponses apportées permettent de faire vivre des temps bénéfiques à l’enfant en sécurité sans trop de conflits etc c’est déjà pas mal. Mon objectif n’est plus de changer le monde …. je sais c’est dommage. Après la colo chacun garde ce qu’il veut de ce a vécu. Si le mome n’a pas regardé la tv pendant 3 semaine et que dès qu’il rentre il saute dans le canap pour visionner de la téléréalité et autres conneries…Ma foi
Hello,
Si un gentil modo passe par là…pour bien baliser mon dernier message. J galère toujours avec les citations:(
Merci d’avance
@niniapapa : et est-ce que les enfants ont le droit d’accepter (ou pas) n’importe quelle règle ? N’y a-t-il que les parents qui ont le droit à la parole ?
Matim, je suis assez d’accord avec ton post #146. C’est aussi mon avis personnel sur la dangerosité du portable (mais aussi du wifi, des lumières LED, du micro-ondre…). C’est mon avis, mais puis-je établir des règles arbitraires sur ce simple avis, quand bien même ce serait une conviction inébranlable ?
Si je suis absolument convaincu que manger de la viande est dangereux (et je ne suis pas loin de le penser), vais-je interdire toute viande sur mes séjours ?
Si je crois, dur comme fer, que dormir tôt et se lever tôt (vers les coups de 6h du mat) permet une vie harmonieuse et en bonne santé, dois-je créer une règle absolue qui contraint tout un chacun à suivre MES préceptes ?
Au-delà que ça ne me paraît pas très moral, ce type de démarche pose un gros souci (que je répète depuis le début) : on se masque le problème, on l’évite, on se bande les yeux alors que le souci réapparaîtra dès la fin du séjour (clope, téléphone, télé, facebook et toutes nos addictions quotidiennes…). Non ?
Jetty :
Citation :
Autre inconvénient : Les ados qui s’envoient des SMS pour se donner rencard discrètement de nuit dans le petit bois derrière les tentes. M’en fous cette année, dans ma colo il y a des sangliers sauvages qui circulent dans les bois et les prairies ca va calmer des ardeurs lol
Pas besoin de téléphone pour ça ! Je l’ai toujours fait sans. Fausse excuse donc.
1. C’est MON vécu et j’estime avoir le droit d’en faire part. Sois dit en passant je ne cherche pas à m’excuser…
Citation :
Inconvénient : L’ado en conflit avec un anim qui appelle illico presto papa maman pour se faire consoler et qui raconte ses histoires à sa sauce sans aucune distance
Et ? Quelle différence ça fait avec le gamin qui raconte des bobards sur ce qui s’est passé au CLAE à ses parents ?
Je penses que les adultes sont capables de se parler par téléphone, y compris en présence de l’ado pour régler le problème.
Pareil je gère comme cela. La différence c’est que le môme qui raconte des bobards sur un CLAE le parent le voit physiquement. Et que lorsque CHéridamour rentre du CLAE en disant avec une légère égratignure en disant qu’il s’est fait vachement mal , qu’il est limite à l’agonie. Le parent voit physiquement ce qu’il en est et ne flippe pas comme un dingue sans raison. Alors que si Chéridamour te dit la même chose et qu’il est à 1 000 bornes, il y a moyen que le parent stresse alors qu’il n’y a pas lieu! Et que ça complique la future relation téléphonique entre adultes
Citation :
– pas pendant les repas ( c’est perso ca m’agace ) ni pendant les temps d’activités ( ça m’agace aussi que lorsque l’on te file des consignes tu sois sur ton portable ) ni après 22h ( tes potes ils dorment peut être pas envie que tu les réveilles ou les ennuies)
22h pour des ados pendant les vacances ? Je trouve ça super tôt (j’étais déjà pas couchée pendant la classe alors pendant les vacances !EY’a vraiment des ados qui dorment à 22h pendant les vacances ? Je n’ai pas eut le loisir d’en croiser. C’est vraiment pour le bien être des potes ou pour ton confort que tu imposes cette limite de 22h ?
Ben je m’en fiche à quelle heure TOI ado tu te couchais. Pareil c’est mon fonctionnement de demander à 22h de ne plus faire trop de bruit… pour ne pas déranger ceux qui dorment. De mémoire c’est un peu une Jetty :
Citation :
Autre inconvénient : Les ados qui s’envoient des SMS pour se donner rencard discrètement de nuit dans le petit bois derrière les tentes. M’en fous cette année, dans ma colo il y a des sangliers sauvages qui circulent dans les bois et les prairies ca va calmer des ardeurs lol
Pas besoin de téléphone pour ça ! Je l’ai toujours fait sans. Fausse excuse donc.
Citation :
Inconvénient : L’ado en conflit avec un anim qui appelle illico presto papa maman pour se faire consoler et qui raconte ses histoires à sa sauce sans aucune distance
Et ? Quelle différence ça fait avec le gamin qui raconte des bobards sur ce qui s’est passé au CLAE à ses parents ?
Je penses que les adultes sont capables de se parler par téléphone, y compris en présence de l’ado pour régler le problème.
Citation :
– pas pendant les repas ( c’est perso ca m’agace ) ni pendant les temps d’activités ( ça m’agace aussi que lorsque l’on te file des consignes tu sois sur ton portable ) ni après 22h ( tes potes ils dorment peut être pas envie que tu les réveilles ou les ennuies)
22h pour des ados pendant les vacances ? Je trouve ça super tôt (j’étais déjà pas couchée pendant la classe alors pendant les vacances !) Y’a vraiment des ados qui dorment à 22h pendant les vacances ? Je n’ai pas eut le loisir d’en croiser. C’est vraiment pour le bien être des potes ou pour ton confort que tu imposes cette limite de 22h ?
Citation :
Tu ne postes pas une photo sur les réseaux sociaux d’une autre personne du séjour sans mon accord.
Et l’accord de la personne concernée ? Ça me semble bien plus important…
Citation :
Tu n’appelles pas tes parents ou les parents d’un pote en cas d’accident. Tu me laisses gérer.
Lol. Je me fais mal mais j’ai pas le droit de le dire à mes parents. En étant parano je me dirais que c’est pour que la direction puisse raconter ce qui l’arrange.
Globalement je ne comprend pas la peur que vous avez des portables. Tout n’est que contrôle : t’as pas le droit de faire ceci, tu peux pas t’en servir quand tu veux, etc. Un ado est tout le temps sur son portable ? Ben il aura du mal à se faire des copains, il finira par se retrouver tout seul. L’ado est sur son tél en activité ? Peut être qu’il s’ennuie et qu’il à trouvé comment remédier à ça. L’ado appelle ses copains le soir ? Tant qu’il embête pas ses camarades de chambre/tente qu’est-ce que ça peut me faire ?
française.
Citation :
Tu ne postes pas une photo sur les réseaux sociaux d’une autre personne du séjour sans mon accord.
Et l’accord de la personne concernée ? Ça me semble bien plus important…
Ben le jeune est MINEUR et je vais t’épater mais certains parents refusent qu’on exploite l’image de leur enfant ou qu’on l’affiche sur les réseaux sociaux.
Citation :
Tu n’appelles pas tes parents ou les parents d’un pote en cas d’accident. Tu me laisses gérer.
Lol. Je me fais mal mais j’ai pas le droit de le dire à mes parents. En étant parano je me dirais que c’est pour que la direction puisse raconter ce qui l’arrange.
Voir point numéro 2. ETt je n’ai jamais dit que l’enfant ou l’ado n’a pas le droit d’en parler à ses parents mais J’EN parle d’ABORD. Et curieusement pour avoir vécu une ou deux situations de crise ça ne me fait pas rire.
Globalement je ne comprend pas la peur que vous avez des portables. Tout n’est que contrôle : t’as pas le droit de faire ceci, tu peux pas t’en servir quand tu veux, etc. Un ado est tout le temps sur son portable ? Ben il aura du mal à se faire des copains, il finira par se retrouver tout seul. L’ado est sur son tél en activité ? Peut être qu’il s’ennuie et qu’il à trouvé comment remédier à ça. L’ado appelle ses copains le soir ? Tant qu’il embête pas ses camarades de chambre/tente qu’est-ce que ça peut me faire ?
Ben écoute passe ton BAFD, fais quelques expériences de colo avec enfants et ados avec portable en gestion totalement libre et après on discutera à partir de ton vécu de directeur ou d’animateur de séjour. D’ailleurs beaucoup de “discussion du café du commerce ” sur ce post, peu d’éléments apportés à la réflexion. Mon retour sur mon expérience de gestion du portable en séjour vaut ce qu’il vaut mais au moins il a le mérite d’exister. Comment vous autres gérez vous le portable? Quelles richesses apporte t’il dans vos pratiques?Quelles difficultés?
Xinome a écrit :
[quote]N’avons nous pas le rôle de sécurité ? Ou la sécurité à des limites ?
Un rôle de sécurité oui, mais qui pour moi n’est pas supérieur à celui des parents. Si un parent confie un portable à un enfant c’est sa responsabilité, autant je ne me vois pas pousser un jeune à se servir d’un portable autant je ne me vois pas l’en priver. La même chose pour la cigarette d’ailleurs.
oui je pense aussi..
tu as tes idées bien précises sur ce sujet mais, comme je l ai déjà mentionné, tu ne pourras pas passer au dessus des parents. à moins de tout stipuler par écrit aux familles et de s assurer qu elles ai bien lu et accepté..un truc comme ça.
Sur la forme: une nouvelle fois remplace, ici, le mot “portable” par “cigarette”…
Je peux le faire. Je ne considère pas que c’est à moi d’interdire à un jeune qui fume déjà de fumer. Je pense qu’un jeune a les infos comme quoi quoi fumer est dangereux pour la santé, au mieux je peux l’inciter à fumer le moins possible.
Il y a une différence entre portable et cigarette, je ne pense pas qu’un jeune arrive en colo avec un portable sans que ses parents soient au courant, ce qui n’est pas forcement le cas avec la cigarette.
Sur le fond: je reste profondément convaincu que l’animateur à un rôle dans l’éducation de l’enfant (reste à définir quelle part..) et qu’il fait partie de cette éducation partagée. A ce titre il peut veiller à ouvrir les consciences. Si un parent , par méconnaissance, ou inconscience met en danger un enfant tu n’agis pas ? je ne pense pas.
Je parle à l’adulte dans ce cas, et essaye de le raisonner lui. Dans le cas du portable pour appliquer ce que tu dis il faudrait téléphoner (^^) au parent en lui présentant les risques; pas retirer l’usage de l’objet à l’enfant dans la mesure où c’est le parent qui lui à confié.
Là ou je suis d’accord c’est qu’aujourd’hui cette position est délicate car aucune loi , aucune étude n’a eu le courage de cataloguer l’usage du portable comme dangereux. Contrairement à la clope.
Et pourtant la clope reste légale.
c`est ton post #51 “moi quand j`étais colons, les portables..bla bla”
qui m`a fait interpréter que tu venais de finir les colos en tant que colons.
*ouPs sorry 🙂
Xinome a écrit :
C’est pas hors sujet, mais est-ce à nous animateur de ne pas accepter de portable parce que “ça peut être dangereux pour la santé” ? Si les parents font le choix d’en donner à leurs enfants, est-ce à moi de remettre ce choix en question ?
Sur la forme: une nouvelle fois remplace, ici, le mot “portable” par “cigarette”…
Sur le fond: je reste profondément convaincu que l’animateur à un rôle dans l’éducation de l’enfant (reste à définir quelle part..) et qu’il fait partie de cette éducation partagée. A ce titre il peut veiller à ouvrir les consciences. Si un parent , par méconnaissance, ou inconscience met en danger un enfant tu n’agis pas ? je ne pense pas.
Là ou je suis d’accord c’est qu’aujourd’hui cette position est délicate car aucune loi , aucune étude n’a eu le courage de cataloguer l’usage du portable comme dangereux. Contrairement à la clope.
Alors prôner une interdiction ou un usage limité du portable ne devrait pas poser de problème de conscience… au pire il s’agit juste d’un problème d’organisation.
**