Vieux campeur : oui, c’est une bonne adresse…
Tu en trouveras un à Labège (5 mn de Toulouse)
C’est là que j’ai trouvé le mien sous une autre marque et moins chèr…
Sinon attention : ce n’est pas un outil anodin… D’ailleurs je suis étonné que ton supérieur qui a tiqué pour les galipettes t’es donné son feu vert…
S’agissant d’interdiction JetS, demande-lui à quel document il se réfère, disant qu’on ne peut mettre en place une animation enfants où l’on fait des galipettes…
Hello !
Moilapa : non, je n’ai pas eu le temps de passer ce week’end. J’espère qu’on aura l’occasion de se croiser une autre fois !
Ah ! merci pour l’info, je ne connaissais pas le slack, ça a l’air super pour les enfants. J’ai regardé sur internet et j’en ai trouvé au “vieux campeur” à partir de 45 euros. Si ça te dérange pas, tu pourras me donner le nom du magasin où tu as acheté le tien?
Sinon, juste une petite question : tout à l’heure j’ai proposé à mon responsable d’équipe de faire une activité gym pour les plus grandes car elles ne sont pas autorisées à faire leurs acrobaties (roues, rondades, équilibres) dans la cour ; mais il m’a répondu que ce genre d’activité était interdite par Jeunesse et Sports car “à risques”. Il aurait fallu que j’ai un diplôme (genre éducateur sportif je suppose…) pour pouvoir l’encadrer… J’ai cherché sur internet et je n’ai rien trouvé de relatif à cette interdiction en particulier (des recommandations générales sur les activités sportives, oui)… Est-ce que quelqu’un aurait des infos là-dessus?
Salut…
Je te réponds du claé !!!! (réunion dans un quart d’heure…)
Alors pour faire du funambulisme pas cher : tu as le slack. Je crois que c’est 30 euros pour le premier prix (il existe l’équivalent du slack mais qui ne s’appelle pas slack ; je viens d’en racheter un car le mien est sans doute au fond du camion et j’ai eu la flem’ de tout sortir…)
Je fais l’atelier à midi : je mettrai des photos pour te donner une idée d’à quoi ça ressemble… (y’a aussi un post sur le sujet ; comme pratiquement tout ce qui concerne l’animation !!!!)
Pour ce qui est de faire avec une corde, le gros gros problème, c’est la tension que tu vas être capable de donner à ton fil !!!!!
Sinon, pour le grand jeu, si tu décortiques les différentes épreuves, il n’y a rien qui ne soit reproduisible (avec pas mal de temps de contruction et d’installation quand même)
Et pour ce qui est de l’organisation, là aussi absolument rien qui ne soit reproduisible ou adaptable à la situation propre à un acceuil enfants.
A faire en équipe, en se partageant les tâches… (je ne parle pas des gamins, là, s’agissant de tâches, bien que…)
Sinon, c’est toujours un plaisir de te lire et d’échanger avec toi… Petit message aux posteurs qui font des demandes et qui n’ont pas de réponse : ce n’est pas qu’on ne sait pas répondre, c’est juste que vous nous donnez pas envie…
Sinon : alors tu n’es pas venu au festival sur Blagnac ?
moilapa a écrit :
Voilà : j’ai mis là ce que l’on a fait jeudi :
l’idée c’est de dire que si on peut éviter cette logique d’affrontement sur un grand jeu avec plein d’enfants, il est donc encore plus possible sur les p”etits jeux de tous les jours”…Suffit juste de se creuser la tête un minimum…
J’ai été voir, il est génial ton jeu ça donne à la fois des idées et l’envie de s’effondrer 🙂 car j’ai l’impression que je ne serais jamais capable de faire ça !
D’ailleurs pour une activité funambule, tu aurais des idées de matériel assez bon marché. Car j’ai cherché sur internet et je n’ai trouver que du matériel très cher… J’ai vu que toi tu avais déjà utiliser un câble. Mais est-ce possible avec par exemple une corde?
Sur ce je vais me creuser la tête pour essayer de sortir de la logique d’affrontement du PRV 🙂
moilapa a écrit :
Il y a une donnée essentielle : c’est l’espace dans lequel tu interviens : un claé ! Qui est tout sauf un lieu neutre.
Y mettre en place un jeu où les enfants s’affrontent (sous le regard de l’adulte) , où il va y avoir des gagnants et des vaincus , ce n’est absolument pas anodin !!!Dix minutes plus tôt, il était dans l’espace de la classe, où tout est basé sur la classification des individus, les uns contre les autres.
Ces enfants qui arrivent en récréation, ce sont des enfants qui arrivent avec cette “logique de la classe”, des premiers, des derniers, des gagnants, des vaincus à l’année !
Ils arrivent avec des rancoeurs vis à vis de ces rapports de domination entre eux…Tout ce que tu décris comme difficultés vient de cette donnée première : on fait s’affronter ces enfants : toutes leurs réactions sont normales : de la triche, à la frustration, …
Oui, je suis d’accord avec toi. Je suis aussi tout au fait consciente que le comportement des enfants a été normal dans le contexte donné. Ce que je comprends moins, c’est comment j’ai réussi “à créer” un contexte aussi pourri et comment je me suis retrouvée là où je ne voulais pas être (meneur du jeu) et sans trouver de solution pour débloquer la situation.
Dans quelle mesure ces jeux sont demandées par les enfants parce qu’ils n’imaginent pas les animateurs capables de proposer autre chose que ces vus et revus ?
Quel est la richesse du panel des propositions de l’équipe d’animation ?
Il y avait d’autres activités proposées en parallèle, je crois qu’il y avait une activité manuelle et du basket. Les enfants ont été très nombreux à s’inscrire au PRV. Dans les propositions des anims, il y a surtout du classique (danse, origami, sports, bricolage etc…) mais je ne serais pas dire si c’est du vu et revu… je ne crois pas mais comme je suis nouvelle dans le milieu…
Dans cette logique d’affrontement, il est primordial que les règles soient “carrés” : si toi même, adulte-arbitre, tu ne connais pas les règles.
il est normal que les enfants s’en plaignent. C’est juste inévitable !Il faut que le fonctionnement du jeu soit béton dans ta tête avant de reproser cet affrontement.
Oui, ça y est cette première expérience m’a bien remis les idées en place!
réexpliquer que quand on triche trop (un peu de triche étant normal) on ne passe pas un bon moment
là, je peux prédire le plantage assuré !
Ca veut dire quoi alors “tricher un peu” !!! Chacun va avoir sa propre échelle !!!
Tu ne peux pas donner des règles et dire qu’on peut tricher un peu !!!
Tricher un peu, ça n’existe pas !!!
Ou on respècte les règles qui permettent l’existence du “jeu’, ou il n’y a pas de jeu, ou on est dans une situation qui permet l’évolution des règles au fur et à mesure du jeu (absolument pas possible dans la situation que tu décris)Je suis le premier à dire que c’est une bonne chose que les enfants trichent dans ce genre de situation d’affrontements mis en place par les adultes.
Mais en tant qu’adulte organisateur, tu ne peux absolument pas dire qu’un “certain niveau de triche” est possible !!!
C’est incomprehensible pour les joueurs !
C’est moi qui me suis mal exprimée, cela reflétait davantage ma positions que ce que je proposais d’expliquer aux enfants. Je pensais plutôt leur dire que “lorsqu’il y avait trop de triche on ne passait pas un bon moment”, ni plus ni moins. Je comprends tout à fait que si j’avais commencer à mettre des nuances entre la bonne triche et la mauvaise, la acceptable et la non-acceptable (quelles sont-elles d’ailleurs?) cela m’aurait conduit à la cata !
Leur proposer de faire eux-même des équipes mais égales en nombre
Re plantage assuré !!!!!!!
Ne prenons pas les enfants pour des imbéciles : on met en place en jeu où il faut gagner (contre d’autres) Evidemment que les plus forts vont se tourner les uns vers les autres et rejeter le chétif, le pas rapide !!! C’est tout à fait normal : rappelons dans quelle logique d’affrontement l’adulte met les enfants.
Tu mets les enfants en situation d’affrontement : le moins que tu ais à faire, c’est d’essayer (toi) de faire des équipes d’à peu prés égale valeur ! Sinon c’est annuler l’idée de jeu !!! Dire que l’on sait déjà qui a gagné, qui a perdu !!!
Je vais donc essayer de mixer les équipes pour qu’elles soient de force égales en m’aidant des pistes de Crevette (mettre en place des “camps” sur le terrain accessibles seulement aux plus jeunes, faire en sorte que seuls les petits puissent par exemple attraper le grand chef etc…).
Merci beaucoup Crevette et Moilapa pour vos réponses détaillées.
Pourquoi est-ce que ce jeu est un “régulier” du planning ? (habitude, souhait du dirlo, demande des enfants, manque d’idée pour proposer autre chose..?)
Je ne sais pas pourquoi c’est un régulier, mais vu qu’il y avait pas mal d’enfants inscrits, je suppose que c’est parce qu’ils le demandent. Je n’ai pas l’impression que les autres anims s’éclatent particulièrement à l’animer. C’est probablement par habitude aussi.
Puisque les enfants connaissent le jeu, est-ce le rôle de l’animateur que de mener ce jeu ? Si oui, pour quelles raisons ?
Je ne pensais pas avoir à mener le jeu, juste à donner les dossards et les plots et ensuite rester dans la cour (surveillance simple).
A la fin, un des animateurs habitués du PRV m’a conseillé d’être ferme et autoritaire dès le début, donc je pense que c’est un jeu qui provoque des tensions de toutes parts. Je ne vois vraiment pas pourquoi ils l’on gardé comme régulier du planning.
Ben du coup en faisant ça, tu valides en tant que référent adulte du groupe que vous faites un jeu où on cherche à gagner contre les autres équipes, et au passage qu’à ce jeu il y a des forts et des moins forts (et a priori les forts c’est les mecs le plus grands).
Pas si anodin qu’il n’y parait.
C’est tout à fait ça, jouer pour gagner et je me suis retrouvé le maître de jeu ! Du coup j’étais mal à l’aise dans ce rôle.
Et toi tu t’es mise en position officielle d’arbitre pour ensuite ne pas totalement tenir le rôle, alors forcément ça grogne (j’me suis déjà fait avoir tout pareil hein, j’te rassure)
Oui, c’est bien ça encore…
Pourquoi choisir de faire un jeu de confrontation équipes contre équipes ? Pourquoi ne faire sur ce temps d’activité QUE ce jeu qui est typiquement un jeu où les grands mecs auront plus facilement le dessus (quoique parfois pour les alliances ou les feintes y’a des ptiots qui sont très doués)
Je suis bien d’accord. Je ne vois pas l’intérêt de proposer et planifier (planning fait sur 15 jours) ce jeu sauf s’il émane spontanément, le jour même, des enfants.
Héhéhé… j’suis pas sure que ce soit aussi simple… c’est quoi la limite entre un peu de triche et trop dans ce jeu ?
Désolée, je me suis mal exprimée. C’était plus tôt un pense-bête. Je n’aurais pas dit aux enfants qu’ils étaient autorisés à tricher “un peu”, j’aurais juste dit que trop de triche rendait le jeu moins amusant pour tout le monde, sans amener la question sur le terrain de la morale bien/mal.
Ben plutôt que de chercher des parades à comment mélanger artificiellement les équipes pour un jeu où ne seront utilisés que certains “talents”, pourquoi ne pas réfléchir le jeu pour donner des occasions aux plus petits et/ou aux filles et/ou à ceux qui courent mal et/ou… d’être utiles à l’équipe dans le jeu (voire essentiels selon) ?
Oui, c’est un super idée. Le pire, c’est que je n’y ai pas du tout pensé, engluée que j’étais dans les règles immuables du PRV.
Et si au lieu d’être prisonnier on changeait d’équipe (y’a des jeux qui se passent comme ça) ?
Et si y’avait des “rôles” dans les équipes (un peu comme au zagamore) et que pour attraper le schtroumpf farceur il fallait 3 lutins qui se donnent la main sinon ça marche pas ?
Et si y’avait des cachettes ou des “buts”, des “camps” dans le terrain, éventuellement accessible à tel ou tel participant ?
Et si l’arbitre abusait de son tout pouvoir pour modifier les règles en cours de route ?
Je ne connaissais pas zagamore. En tous cas, merci de me donner des pistes. Je m’en veux d’avoir vu le jeu se scléroser sans avoir à aucun moment une idée un peu originale pour le débloquer.
Merci encore Crevette 🙂 D’ici vendredi je vais réfléchir à un super pouvoir à accorder aux plus jeunes et aux moins rapides ! Je te tiendrai au courant que je ne reparte pas dans une impasse…
Voilà : j’ai mis là ce que l’on a fait jeudi :
l’idée c’est de dire que si on peut éviter cette logique d’affrontement sur un grand jeu avec plein d’enfants, il est donc encore plus possible sur les p”etits jeux de tous les jours”…
Suffit juste de se creuser la tête un minimum…
Il y a une donnée essentielle : c’est l’espace dans lequel tu interviens : un claé ! Qui est tout sauf un lieu neutre.
Y mettre en place un jeu où les enfants s’affrontent (sous le regard de l’adulte) , où il va y avoir des gagnants et des vaincus , ce n’est absolument pas anodin !!!
Dix minutes plus tôt, il était dans l’espace de la classe, où tout est basé sur la classification des individus, les uns contre les autres.
Ces enfants qui arrivent en récréation, ce sont des enfants qui arrivent avec cette “logique de la classe”, des premiers, des derniers, des gagnants, des vaincus à l’année !
Ils arrivent avec des rancoeurs vis à vis de ces rapports de domination entre eux…
Tout ce que tu décris comme difficultés vient de cette donnée première : on fait s’affronter ces enfants : toutes leurs réactions sont normales : de la triche, à la frustration, …
C’est effectivement un jeu que les enfants réclament (bien que cela soit relatif : ici, le jeu péblicité c’était “douaniers-contrebandiers”…
Sauf que mardi la proposition de ce jeu dans le planning est venue en parallèle d’une autre de mes propositions.
Il n’y a eu aucun enfant à vouloir faire le douanier-contrebandiers.
Dans quelle mesure ces jeux sont demandées par les enfants parce qu’ils n’imaginent pas les animateurs capables de proposer autre chose que ces vus et revus ?
Quel est la richesse du panel des propositions de l’équipe d’animation ? fin de la parentèse)
Dans cette logique d’affrontement, il est primordial que les règles soient “carrés” : si toi même, adulte-arbitre, tu ne connais pas les règles :
Le jeu commence, je connais les règles, mais je me rends compte que certaines subtilités m’ont échappées : genre faut-il toucher ou attraper? A t-on le droit de rester devant un camp adverse pour les empêcher de sortir?
il est normal que les enfants s’en plaignent. C’est juste inévitable !
Il faut que le fonctionnement du jeu soit béton dans ta tête avant de reproser cet affrontement.
réexpliquer que quand on triche trop (un peu de triche étant normal) on ne passe pas un bon moment
là, je peux prédire le plantage assuré !
Ca veut dire quoi alors “tricher un peu” !!! Chacun va avoir sa propre échelle !!!
Tu ne peux pas donner des règles et dire qu’on peut tricher un peu !!!
Tricher un peu, ça n’existe pas !!!
Ou on respècte les règles qui permettent l’existence du “jeu’, ou il n’y a pas de jeu, ou on est dans une situation qui permet l’évolution des règles au fur et à mesure du jeu (absolument pas possible dans la situation que tu décris)
Je suis le premier à dire que c’est une bonne chose que les enfants trichent dans ce genre de situation d’affrontements mis en place par les adultes.
Mais en tant qu’adulte organisateur, tu ne peux absolument pas dire qu’un “certain niveau de triche” est possible !!!
C’est incomprehensible pour les joueurs !
Leur proposer de faire eux-même des équipes mais égales en nombre
Re plantage assuré !!!!!!!
Ne prenons pas les enfants pour des imbéciles : on met en place en jeu où il faut gagner (contre d’autres) Evidemment que les plus forts vont se tourner les uns vers les autres et rejeter le chétif, le pas rapide !!! C’est tout à fait normal : rappelons dans quelle logique d’affrontement l’adulte met les enfants.
Tu mets les enfants en situation d’affrontement : le moins que tu ais à faire, c’est d’essayer (toi) de faire des équipes d’à peu prés égale valeur ! Sinon c’est annuler l’idée de jeu !!! Dire que l’on sait déjà qui a gagné, qui a perdu !!!
Sinon tu as des échanges sur le forum sur les jeux de “coopération” sur ce type de réflexion.
Jeudi, j’ai mis en place sur le claé un grand jeu qui a réuni 2 fois une centaine d’enfants, où ce type de “difficultés” ont été prise en compte) : j’essaie de le mettre sur le forum ce soir, avec explications, photos…
Salut vegeteuse, merci pour ce vécu.
Marrant comme d’une simple description d’une animation ça peut soulever un bon nombre de questions ; pour pas mal y’a pas forcément de réponse unique, mais ce que tu décris est intéressant parce que ça renvoie à plein de choses sur le contexte.
Donc j’préviens, j’vais surement te répondre au moins en partie par d’autres questions 🙄
Pourquoi est-ce que ce jeu est un “régulier” du planning ? (habitude, souhait du dirlo, demande des enfants, manque d’idée pour proposer autre chose..?)
Puisque les enfants connaissent le jeu, est-ce le rôle de l’animateur que de mener ce jeu ? Si oui, pour quelles raisons ?
Tes questions sont loin d’être idiotes, et je pense que beaucoup (tous ?) d’animateurs ont connu au moins une fois une séance jeu de ce genre… parce que tel que ce que tu en décris, ce n’est pas vraiment étonnant que les choses aient “merdé” :
Au départ, je leur ai proposé de former les 3 équipes : 1er problème tous les grands et les garçons se sont mis dans la même et il ne restait que les plus jeunes et les filles pour former les deux autres équipes. Bon, je leur ai dit que ça n’allait pas le faire et qu’ils étaient trop nombreux dans leur équipe et que, comme une petite l’affirmait, tous les “forts”étaient ensemble.
Bé oui… et la plupart des animateurs ont ce “réflexe” : t’as voulu équilibrer les équipes pour que chacun ait sa chance de gagner. Ben du coup en faisant ça, tu valides en tant que référent adulte du groupe que vous faites un jeu où on cherche à gagner contre les autres équipes, et au passage qu’à ce jeu il y a des forts et des moins forts (et a priori les forts c’est les mecs le plus grands).
Pas si anodin qu’il n’y parait.
“certains tirent la tronche en faisant les équipes parce qu’ils risquent de perdre/ne sont pas avec les plus forts/peut-être aussi parfois parce qu’ils ne sont pas avec leurs potes ; bref : plutôt normal puisque vous avez posé ensemble -volontairement ou pas- que vous alliez jouer pour gagner (et que pour gagner ‘faut être plus fort que les autres équipes).
Du coup, en cours de route je dois préciser les règles, les enfants se disputent… D’autre part, ils viennent me voir toute les deux minutes pour que je règle des problèmes de triche. Et comme je ne peux pas voir tout ce qu’il se passe, parfois je tranche parfois non. Ils semblent insatisfaits (normal!).
Comme tu dis : normal 🙂
si on joue pour gagner, d’autant plus contre des adversaires qui sont dans le même cas que nous, on a souvent un peu de mal à encaisser la triche, et donc si les règles ont un peu de marge de manoeuvre, on a besoin que l’arbitre valide si cette marge est conforme ou pas.
Et toi tu t’es mise en position officielle d’arbitre pour ensuite ne pas totalement tenir le rôle, alors forcément ça grogne (j’me suis déjà fait avoir tout pareil hein, j’te rassure)
un certain nombre d’entre eux décident de ne plus jouer. Ce que bien sûr j’accepte !
(…)
Certains enfants arrivent en cours de jeu (ce que j’accepte volontiers )
Bon, ça déjà c’est cool (c’est juste normal, mais tout le monde ne le fait pas, ça mérite donc d’être souligné).
Pourquoi choisir de faire un jeu de confrontation équipes contre équipes ?
Pourquoi ne faire sur ce temps d’activité QUE ce jeu qui est typiquement un jeu où les grands mecs auront plus facilement le dessus (quoique parfois pour les alliances ou les feintes y’a des ptiots qui sont très doués) ?
La semaine prochaine comme je m’y recolle, j’ai réfléchi aux erreurs à ne pas refaire :
– Redéfinir et décider avec les enfants des règles avant le jeu.
– Réexpliquer que quand on triche trop (un peu de triche étant normal) on ne passe pas un bon moment.
Héhéhé… j’suis pas sure que ce soit aussi simple… c’est quoi la limite entre un peu de triche et trop dans ce jeu ?
Et puis pour tout type de jeu, la question se pose (et a déjà un peu été parlée ici au passage) de savoir si la triche c’est du jeu ou pas. Perso, les parties de jeu (au sens large) auxquelles j’ai participé et qui m’ont le plus fait plaisir ce n’était pas forcément des parties où tout le monde suivait la règle à la lettre ; et même -est-ce bien ou mal ?- en tant qu’animatrice il m’est arrivé un certain nombre de fois de tricher dans des jeux partagés avec les mômes, en contournant la règle ou juste en la suivant (avec un tout petit peu d’imagination, les règles sont souvent assez ouvertes pour trouver d’autres chemins non formellement interdits), ou si je menais de changer la règle en cours de route, ou d’ajouter des variantes, ou de laisser des mômes utiliser les “failles” de la règle pour développer des stratégies de jeu (parfois auxquelles je m’attendais et parfois auxquelles je n’aurais peut-être jamais pensé moi-même).
La triche est-elle un anti jeu ? Vaste question… Mais je pense que la réponse dépend en partie de ce qu’on décide au début, de la manière dont on arrive au jeu.
> si je fais une partie d’échecs ou d’othello avec quelqu’un, a priori on décide de suivre la règle officielle, et on est conscient qu’il y aura un gagnat et un perdant à la fin
> si en me promenant avec des amis à un moment je touche l’épaule d’un pote en disant “chat”, peut-être que les autres entreront dans mon jeu ou pas, mais surtout le jeu reste au moins en partie à définir : mon pote dira peut-être “pas possible j’avais une main atour de la taille de bidule, ça fait bouclier”, et on intégrera ça au passage
> si on dit “le premier qui voit quelqu’un habillé en rouge marque un point” ; est-ce que je triche si j’ouvre une revue et que je trouve un type en rouge dans les pages de pub ? 🙄
– Leur proposer de faire eux-même des équipes mais égales en nombre. Ou peut-être leur proposer de faire des équipes de 2 ou 3, (comme ça ils seront avec au moins deux de leurs copains) et ensuite je mixe ces groupes pour que petits et grands se mélangent, ce qu’ils ne font pas spontanément.
Ben plutôt que de chercher des parades à comment mélanger artificiellement les équipes pour un jeu où ne seront utilisés que certains “talents”, pourquoi ne pas réfléchir le jeu pour donner des occasions aux plus petits et/ou aux filles et/ou à ceux qui courent mal et/ou… d’être utiles à l’équipe dans le jeu (voire essentiels selon) ?
Et si au lieu d’être prisonnier on changeait d’équipe (y’a des jeux qui se passent comme ça) ?
Et si y’avait des “rôles” dans les équipes (un peu comme au zagamore) et que pour attraper le schtroumpf farceur il fallait 3 lutins qui se donnent la main sinon ça marche pas ?
Et si y’avait des cachettes ou des “buts”, des “camps” dans le terrain, éventuellement accessible à tel ou tel participant ?
Et si l’arbitre abusait de son tout pouvoir pour modifier les règles en cours de route ?
Et si à la fin du PRV, plutôt que de voir qui a gagné ou perdu on continuait sur une aventure autre, avec les équipes modifiées et/ou regroupées ? (le grand gargamel débarque et veut créer un zoo ; poules, renards et vipères vont s’allier pour garder leur coin de jardin peinards -exemple parmi mille autres)
Et si plutôt que du PRV tu leur proposais un/des jeux qu’ils ne connaissent pas ou peu histoire de ?
(bon je crois que je zappe des trucs dans ce que je voulais dire, mais voilà…)
Je reviens vers vous avec de nouveaux questionnements…
Vendredi, j’animais un Poule Renard Vipère, jeu hyper classique de ce que j’en ai compris. Mais j’ai eu des difficultés à l’organiser, et je ne comprends pas bien pourquoi.
Ce n’est pas une activité que j’ai choisie, mais comme ce jeu est un régulier dans le planning et que je n’ai aucun problème avec les animaux, lorsque mon responsable me l’a (plus ou moins) imposé, j’étais Ok (même si je n’apprécie pas le procédé).
J’ai conscience que pour vous, ça doit être des questions et problèmes très basiques voire un peu bêtes…
Il y avait entre 25 et 30 enfants qui se sont inscrits pour cette activité. Au départ, je leur ai proposé de former les 3 équipes : 1er problème tous les grands et les garçons se sont mis dans la même et il ne restait que les plus jeunes et les filles pour former les deux autres équipes. Bon, je leur ai dit que ça n’allait pas le faire et qu’ils étaient trop nombreux dans leur équipe et que, comme une petite l’affirmait, tous les “forts”étaient ensemble.
Je décide alors de choisir 3 chefs d’équipes (de manière tout à fait arbitraire) car c’est comme ça qu’ils font d’habitude… Là, deuxième problème les garçons se plaignent que les équipes sont nulles (ils ne veulent pas être avec les filles et les plus jeunes) et un certain nombre d’entre eux décident de ne plus jouer. Ce que bien sûr j’accepte !
Finalement, les équipes se forment avec difficulté et beaucoup font la gueule.
Le jeu commence, je connais les règles, mais je me rends compte que certaines subtilités m’ont échappées : genre faut-il toucher ou attraper? A t-on le droit de rester devant un camp adverse pour les empêcher de sortir?
Du coup, en cours de route je dois préciser les règles, les enfants se disputent… D’autre part, ils viennent me voir toute les deux minutes pour que je règle des problèmes de triche. Et comme je ne peux pas voir tout ce qu’il se passe, parfois je tranche parfois non. Ils semblent insatisfaits (normal!).
Certains enfants arrivent en cours de jeu (ce que j’accepte volontiers :-)) d’autres s’en vont dès qu’ils sont fait prisonniers, l’ambiance n’est pas super. Seules les plus jeunes semblent tout de même s’amuser. Moi, je passe un mauvais moment.
Bref, j’ai merdé mon animation. Un garçon me dit d’ailleurs à la fin du jeu qu’il préfère quand c’est le responsable de notre équipe (au passage hyper autoritaire) qui anime, ce à quoi je réponds que moi aussi ça m’a cassé les pieds…
Globalement, j’ai l’impression que les enfants attendaient beaucoup de moi dans l’organisation du jeu. De mon côté, je pensais qu’ils seraient plus autonomes.
La semaine prochaine comme je m’y recolle, j’ai réfléchi aux erreurs à ne pas refaire :
– Redéfinir et décider avec les enfants des règles avant le jeu.
– Réexpliquer que quand on triche trop (un peu de triche étant normal) on ne passe pas un bon moment.
– Leur proposer de faire eux-même des équipes mais égales en nombre. Ou peut-être leur proposer de faire des équipes de 2 ou 3, (comme ça ils seront avec au moins deux de leurs copains) et ensuite je mixe ces groupes pour que petits et grands se mélangent, ce qu’ils ne font pas spontanément.
Précision, certains enfants qui d’habitude ne jouent pas au PRV sont venus car j’étais là. Ce qui est peut-être un des seuls point positif.
Voilà, si vous avez des remarques ou des conseils à me donner 🙂
Pour Raya blanca, les enfants ont tracé un cercle et un rectangle à la craie (le terrain de sport était occupé et d’ailleurs je n’y ai pas pensé :roll:) , ça devait faire 5m sur 5 ou même moins. Du coup, beaucoup trop petit… La prochaine fois j’étudierai les tracés du terrain de sport.
Ahh c’est le printemps, les parades amoureuses commencent 🙂 C’est le genre de grands jeux spontanés où les garçons courent après leurs amoureuses et vice-versa, non ? Ça permet de dévoiler, l’air de rien, ses sentiments. Je n’en ai pas encore vu dans la cour…
Oui, n’hésite pas à mettre des photos. D’ailleurs en cherchant des sujets sur une activité funambule, j’ai vu les photos que tu as faites sur ce thème !
”J’ai essayé le jeu : la prochaine fois je tenterai un plus grand tracé”
J’utilise la moitié (voir la totalité) d’un terrain de hand ball (ça a l’avantage que certaines lignes sont déjà existantes et très visibles) Tu as fait avec quelle taille, à quelque chose prêt ?
Ca te donne une idée de la taille que j’utilise.
”est-ce qu’on peut y jouer à 10 ou 15 enfants? ou est-ce trop ?”
Oui. Pour ma part il peut y avoir pas mal d’enfants. Plus il y a d’enfants, plus ça “fuse” au niveau du changement de loups (plus de possibilité de blocages)
Mais c’est un jeu de cours d’école : qui se “crée spontanément entre copains (ou copines) : c’est plutôt alors des groupes de 4-8 enfants…
Il est plus rares que ces jeux spontanées réunissent beaucoup d’enfants, à quelques exceptions : cette semaine j’ai vu un trappe-trappe garcons/filles qui réunissait pas loin d’une vingtaine de mômes… C’est pas loin d’une “parade amoureuse”, les enfants sont tous de la même classe d’âge et si les règles peuvent être mouvantes, les rapports entre chaque individus sont très “codifiés”…
Pour nous aujourd’hui, ça a été un “grand jeu aventure”. Les enfants ont appelé ça “Kho Lanta”…
Je mettrais des photos…
J’ai essayé le jeu : la prochaine fois je tenterai un plus grand tracé car là les enfants se sont pas mal bousculés ce qui a déclenché des disputes.
Aujourd’hui, suite à une erreur de planning, j’ai également ignoré le tableau des inscriptions. Tant que je ne demande pas de matériel précis, on me laisse tranquille, pour le moment.
Mais il faudra que j’en parle également en réunion car dans l’histoire se sont les enfants qui semblent le plus angoissés : ils me demandent plusieurs fois s’ils sont autorisés à venir ou si je peux les inscrire sur le tableau.
Si à la prochaine je viens avec l’idée de plus de flexibilité à la cantine et dans les inscriptions alors que je suis débutante, je crains qu’on m’envoie bouler mais bon…
Plus tôt des petits de CP m’ont invitée à voir un spectacle de funambule pour de faux, et je me suis dit que ça devait être possible à mettre en place une vraie activité funambule ( leçon de Moilapa :-))
Comme j’ai aussi bien retenu les leçons de Crevette, je vais utiliser le moteur de recherche et voir ce que je trouve sur le forum 🙂
A bientôt !
Bonjour !
Juste une petite question pour ceux qui ont déjà essayé le jeu “raya blanca” : quelle est la taille la plus appropriée pour les dessins au sol ? est-ce qu’on peut y jouer à 10 ou 15 enfants? ou est-ce trop ?
Merci 🙂
ah oui ! le jeu “raya blanca” je connais, justement car je suis allée emprunter quelques livres à la bibliothèque et que je suis tombée sur celui que tu indiques. Je vais essayer alors ! Et j’abandonne pour l’instant mon idée d’activité sportive – non spontanée j’entends – (pas envie de faire souffrir les petits calvins) ; sauf la gym car les plus grands sont très en demande d’un lieu pour faire leurs acrobaties, et qu’ils ne sont pas autorisées à les faire dans la cour.
Shaaa, je n’avais même pas remarqué ton avatar Calvin et hobbes 😀
Tu dis : “Le second-degré, c’est cette capacité du jeu a transformé, modalisé, métaphorisé tout objet, toute situation en un jouet ou un jeu. C’est une nouvelle signification que donne le joueur à un objet ou une situation.”
Alors ça s’appelle le second degré car les enfants ont la capacité de dépasser le degré premier d’un objet ou d’une situation? C’est intéressant, du coup l’animateur n’est pas inutile mais au contraire comme tout objet utilisable et “détournable”, non ? Parce que de mes 5 jours d’expérience d’animatrice, j’ai l’impression que les enfants “m’utilise” dans leurs jeux, sans que je saisisse d’ailleurs bien le sens de cette utilité 🙂
En tous cas, ça m’intéresse beaucoup ce que tu dis. Tu as fait des études de psycho ou socio?
Moilapa : j’ai du mettre trop d’eau sur ma balle rebondissante, elle a commencé par déteindre puis a perdu toute son élasticité.
Pour la réunion d’équipe, j’espère vraiment ne pas en arriver au frittage. Je vais présenter le problème sous la forme d’une demande (à savoir demande de plus de flexibilité pour les repas).
“Bien souvent j’ai le dernier mot dans ce type de situation non par parce que j’avais raison, mais parce que j’avais préparé “mon coup”, que j’avais anticipé les réponses des personnes que j’allais avoir en face…”
Les télévendeurs connaissent bien ce fonctionnement aussi avec les contre-arguments déjà préparés qui n’en finissent jamais et dont on a un mal fous à se débarrasser 😀
Mais tant que tu utilises ton pouvoir pour faire le “bien” et non pas vendre des forfaits téléphoniques ou assurances … 😀
Ceci dit tu as raison, je vais essayer d’anticiper ce qui pourrait faire blocage.
Pour le jeu que cite moilapa, c’est la “raya blanca”, un jeu issu de la culture enfantine espagnole. Je l’avais vu dans ce bouquin, plutôt chouette : par ici…
https://archive.planetanim.fr/modules/newbb/viewtopic.php?post_id=158554#forumpost158554
Ce sont des jeux transmis entre enfants ce qui assurent qu’ils vont “marcher” parce qu’ils correspondent à quelque chose qui fait “sens” pour eux (là où ils en sont). Avec tout ça, on a vu deux éléments essentiels (et fondamentaux) du jeu : le “second-degré” et la décision (et ses mécanismes) confer les travaux de G. Brougère (2005).
S’il n’y a pas de décision, les probables joueurs auront du mal à entrer dans le jeu. S’ils ne décident du jeu, de ses règles, du moment, du lieu, de son déroulement, ça sera d’autant plus difficile. L’exemple du Calvinball est emblématique. 😀
Calvin ne supporte pas de se soumettre à des règles qu’il n’a pas décidé (ou à participer à la décision). C’est là une des différences d’avec le sport.
Le second-degré, c’est cette capacité du jeu a transformé, modalisé, métaphorisé tout objet, toute situation en un jouet ou un jeu. C’est une nouvelle signification que donne le joueur à un objet ou une situation.
Les deux vont de paire. 😀 (après, il reste 3 autres critères mais ils sont ‘mineurs’ : frivolité, incertitude et mécanismes de décision)
Et dans tout ça, bien souvent l’animateur n’est d’aucune utilité. Il a plus d’intérêt à offrir des possibilités de jouer en aménageant des espaces avec du matériel, du temps et de la rencontre sereine…
Moi non plus je ne connaissais pas la “main blanche” (mano blanco il me semble), ni les enfants;
C’est shaaa qui m’a donné l’idée…
C’est un jeu où l’on avait ajouté des règles au fur et à mesure (c’est la conversation qui m’y a fait repenser, sur le coup je vais faire ça bientôt sur le claé)
On avait notamment rajouter un “camp”…
C’est un jeu qui va très vite : le changement de loup se fait tèrs très rapidement, au poing qu’à un moment on ne sait plus qui est le loup et que l’on se jette dans ses bras : “C’est qui ?
– C’est moi !!! Pas droit à “retouche” !!!
(mille excuses pour mon post précédent bourré de fautes!)
je n’ai pas parler de la réhydratation, car j’ai essayé de le faire chez moi (après ton conseil d’ailleurs) avec une balle un peu sèche et j’ai fait de la gadoue (je sais j’ai honte, il y a quelque chose que j’ai du mal faire).
Non-non : c’est bien un casse-tête : on a l’impression que la pâte séchée n’absorbera jamais l’eau, mais finallement au bout d’un temps très long ça le fait : et le dosage est des plus délicat !
Trop d’eau dans le pot et l’on obtient une pâte collante inutilisable. Et pour la boule : elle peut “fondre litérallement dans son eau…
J’ai commencé à préparer les arguments mais je n’avais pas pensé à ce qui pourrait m’être objecté.
Quand je vais à une réunion avec une idée bien précise en tête, que je sais qu’il va falloir défenre l’idée vis à vis de “blocages”, je fais en sorte se savoir quelles sont ces blocages. Comment répondre à ce contre-argumentaire. Parfois qu’est-ce qui va alors être répondu à cette étape et quoi répondre : rarement les gens sont préparés à cela…
De plus, de plus en plus, ce sont des échanges que j’ai déjà eu : j’ai déjà entendu ces possibles blocages, si j’ai déjà répondu, etc…
Peu de personne ont en “live” une capacité de répartie au delà d’un “niveau d’argumentaire”, la capacité de rebondire sur des concepts, des changements d’organisation dont on ne peut pas immédiatement “voir” tout ce que cela implique.
Bien souvent j’ai le dernier mot dans ce type de situation non par parce que j’avais raison, mais parce que j’avais préparé “mon coup”, que j’avais anticipé les réponses des personnes que j’allais avoir en face…
Il y a des équipes où la pensée se construit en commun, par étapes. Où l’évolution du groupe se fait à peur prés harmonieusement.
Il y en a d’autres où il faut batailler plus que convaincre. Où ces “évolutions” se sont par “accouts”. Quit à acculer les personnes dans les limites de “leur réflexion immédiate”.
En cela, le forum (l’écrit en général) est un très bon entraînement.
Entre en compte bien entendu d’autres impondérables selon le niveau de “fritage” : sa maîtrise de soi s’agissant de son emportement, le contrôle de sa propre violence, de sa voix, de la capacité à “retourner” des avis petit à petit, à chercher des alliers, à faire se retourner les gens les uns contre les autres, à chercher non plus les failles d’un argumentaire mais les failles dans la personne, détourner “un sujet”…
Mais bon : je te souhaite de ne pas en être à ce type de rapport à tes collègues, en réunion ou pas…
En dehors de quelques cas à vomir, notamment en formation Bafa, j’ai l’expérience de réunions de travail plutôt agréables…
moilapa a écrit :
Je ne sais pas si les enfants ont besoin de nous pour ça : ils font cela tout le temps…
Bien d’accord, mais dans ce cas précis c’était une tentative de réflexion de ma part sur comment proposer un activité sportive qui soit aussi un jeu. Et en écrivant ça, je me demande bien qu’elle est mon “obsession” avec les activités sportives… Après tout un jeu peut tout aussi bien défouler qu’une séance de sport.
Au passage j’ai ignoré le tableau des inscriptions
Bin, c’est que les conditions ne travaille ne sont pas aussi désespérente que ça sur ce claé : que ta direction accepte que l’on puisse fonctionner autrement que ce qui était de mise jusqu’alors…
Oui, c’est ce que j’ai cru comprendre les choses semblent plus ouvertes que ce que j’ai craint ; mais en même temps je n’ai pas encore eu le retour de notre responsable d’équipe (qui n’a peut-être pas non plus bien observé ce qui se passait dans la cour).
pour les balles rebondissantes : tu n’as eu assez de pâte pour satisfaire tous les enfants qui voulaient ?
Est-ce que tu as fait des boules bi-colores ?
As-tu pensé à dire aux enfants qu’il leur faudra réhydrater les boules pour qu’elles gardent leur pouvoir rebondissant ?
Et pour ça, ‘vaut mieux que tu ais tester toi même pour ensuite expliquer comment procéder aux enfants : pas si évident que ça !
Comme je n’avais acheté que quelques pots pour faire des essais chez moi, je n’ai pas eu assez de pâte pour ceux qui sont arrivés à la toute fin. Du coup, j’ai passé commande de patarev et je referai une activité dans 15 jours.
J’avais 3 couleurs et la plupart on fait des balles tricolores qui rendaient très bien (bon, certaines petites ont préféré faire des bonhommes et des serpents :-)). Je leur ai juste dit de la faire la plus ronde possible pour qu’elle rebondisse bien et qu’avec le temps elle durcirait un peu.
je n’ai pas parler de la réhydratation, car j’ai essayé de le faire chez moi (après ton conseil d’ailleurs) avec une balle un peu sèche et j’ai fait de la gadoue (je sais j’ai honte, il y a quelque chose que j’ai du mal faire).
Observe, décrypte, puis parles-en réunion d’équipe, prépare tes arguments, réfléchis à ce qui va t’être objecté, prépare tes réponses à ces objections, puis propose une autre façon de voir, de faire… si le sujet te “tient à coeur”…
Oui, c’est un sujet qui me tient à cœur et j’ai commencé à en parler à mes collègues (qui semblent être d’accord avec le fait que c’est un système trop dur et rigide), j’ai signifié que j’en parlerai à la prochaine réunion. J’ai commencé à préparer les arguments mais je n’avais pas pensé à ce qui pourrait m’être objecté.
Autre petit jeu de cour d’école très facile à mettre en place et qui marche très bien : la main blanche. Dont on parle quelque part dans le forum… (sur le post “une journée en claé, il me semble)
Merci pour l’idée, je ne connais pas du tout !
Je me demande dans quelle mesure il serait possible de mettre une sorte de Calvinball en place
Je ne sais pas si les enfants ont besoin de nous pour ça : ils font cela tout le temps…
Au passage j’ai ignoré le tableau des inscriptions
Bin, c’est que les conditions ne travaille ne sont pas aussi désespérente que ça sur ce claé : que ta direction accepte que l’on puisse fonctionner autrement que ce qui était de mise jusqu’alors…
pour les balles rebondissantes : tu n’as eu assez de pâte pour satisfaire tous les enfants qui voulaient ?
Est-ce que tu as fait des boules bi-colores ?
As-tu pensé à dire aux enfants qu’il leur faudra réhydrater les boules pour qu’elles gardent leur pouvoir rebondissant ?
Et pour ça, ‘vaut mieux que tu ais tester toi même pour ensuite expliquer comment procéder aux enfants : pas si évident que ça !
Comment se passe la cantine de votre côté?
Il doit y avoir autant de situations différentes que de claé !
Du lieu où l’enfant est écouté, pris en compte, à l’abattage où l’enfant n’est qu’une merde (la situation la plus fréquente)
Observe, décrypte, puis parles-en réunion d’équipe, prépare tes arguments, réfléchis à ce qui va t’être objecté, prépare tes réponses à ces objections, puis propose une autre façon de voir, de faire… si le sujet te “tient à coeur”…
C’est comme ça que les équipes avancent, dans les lieux où la remise en cause est une possibilité (c’est rare, mais on peut trouver…)
Sinon si tu veux que je t’envoie “comment faire pour le site”, laisse-moi ton mail via les MP (messages à gauche dans la rubrique “menu utilisateur”)
Autre petit jeu de cour d’école très facile à mettre en place et qui marche très bien : la main blanche. Dont on parle quelque part dans le forum… (sur le post “une journée en claé, il me semble)