matw25 a écrit :
Au final hier soir, ce battage médiatique a profité à Arte qui devance les chaines de la TNT avec un beau score:5. Tomboy (Arte) : Le film de Céline Sciamma a conquis presque 1,3 million de téléspectateurs, soit 4,9% de PDA.
:10sur10:
visible quelques jours ici : http://www.arte.tv/guide/fr/045724-000/tomboy?autoplay=1
dir_cv a écrit :
et bien sûr, il y a toujours des contestataires conservateurs avec l’esprit un peu étroit, relayés par le président de l’ump (au moins ça l’occupe)
Prévu pour une diffusion ce mercredi 19 février sur Arte, “Tomboy” fait l’objet d’une demande de déprogrammation de la part du groupe intégriste chrétien Civitas. Pour ces dérangés du genre, ce film est une «propagande pour l’idéologie du genre». «Ce film ne répond pas à la mission d’Arte qui est de “concevoir, réaliser et diffuser des émissions de télévision ayant un caractère culturel”», expliquent-ils sur leur site Internet. Ils appellent ainsi à «protester poliment mais fermement ! Par téléphone, par fax ou par mail».
Ils n’acceptent pas non plus que Tomboy soit diffusé dans les écoles primaires dans le cadre du programme «Ecole et Cinéma». [/b]Sujet fusionné avec un sujet similaire plus ancien.
Au final hier soir, ce battage médiatique a profité à Arte qui devance les chaines de la TNT avec un beau score:
5. Tomboy (Arte) : Le film de Céline Sciamma a conquis presque 1,3 million de téléspectateurs, soit 4,9% de PDA.
et bien sûr, il y a toujours des contestataires conservateurs avec l’esprit un peu étroit, relayés par le président de l’ump (au moins ça l’occupe)
Prévu pour une diffusion ce mercredi 19 février sur Arte, “Tomboy” fait l’objet d’une demande de déprogrammation de la part du groupe intégriste chrétien Civitas. Pour ces dérangés du genre, ce film est une «propagande pour l’idéologie du genre». «Ce film ne répond pas à la mission d’Arte qui est de “concevoir, réaliser et diffuser des émissions de télévision ayant un caractère culturel”», expliquent-ils sur leur site Internet. Ils appellent ainsi à «protester poliment mais fermement ! Par téléphone, par fax ou par mail».
Ils n’acceptent pas non plus que Tomboy soit diffusé dans les écoles primaires dans le cadre du programme «Ecole et Cinéma». [/b]
Sujet fusionné avec un sujet similaire plus ancien.
Je ne l’ai pas 🙁 Et ce n’est pas la première fois que je le regrette !
Il passe ce soir sur canal + pour ceux qui l’ont 😉
En voyant la bande annonce pour canal vendredi soir (mais n’ayant pas canal ) j’ai quand même eu l’idée de le trouver pour le regarder.
Un film agréable à regarder qui peut être intéressant en effet à diffuser avec une réflexion sur le genre comme déja dit, le film est surtout basé sur le jeu d’acteurs des enfants qui donnent une plus value à ce dernier.
Même si je rejoins Hanu sur le fait qu’il n’aurait pas été positif d’envisager comme la relation entre Laure et Lisa après l’été, la fin est un peu brutale et me laisse une impression d’inachevé.
Enfin je ne regrette pas de l’avoir regardé une belle découverte malgré quelques longueurs tout de même
La aussi il n’y a pas de morale et l’histoire se déroule tres simplement.
Des enfants de 6-8 ans l’ont regardé durant ces vacances.
Malgrès les conditions ignobles (être 10 devant un écran d’ordi, dans une salle qui sert de bureau pour les anims, avec une dame qui répond au téléphone à côté d’eux (et qui en plus ose se moucher))… ils ont adhérer.
Je n’ai pas raconté le synonpsis. Du coup les :
“- c’est une fille..
et non c’est un garçon !”
a duré sur les 3/4 du film.
Les 5 dernières minutes deviennent longues… (il dure quand même 1h20).
Bref. Film à passer et à repasser.
J’lui met six étoiles parce que c’est bientôt noël !
Je reviens à l’instant du cinéma et j’ai vraiment apprécié ce film. Effectivement pour une fois les personnages principaux sont des enfants néanmoins les parents ont une place bien à eux dans l’histoire.
J’essaie de m’imaginer comment évolue la relation entre Laure et Lisa après la fin du film, je crois que la réalisatrice a su mettre un point final avant de tomber dans un faux-réalisme. Résultat, pas de gros Happy-end et c’est très bien comme ça !
Lapin a écrit :
Depuis quand le cinéma français ne nous avait-il pas offert un film sur l’enfance (- de 11 ans) ? Je veux dire un film focalisé sur les enfants, et pas sur les adultes, comme dans Etre et avoir ou Les choristes ? 1962 avec La guerre des boutons ?
Avé Lapin
D’accord avec les choristes et la guerre des boutons; je n’ai pas vu être et avoir.
Mais je me permet de rajouter dans la liste : L argent de poche, de Truffaut. La aussi les enfants sonr “les vedettes”; on le voit des le début du film.
La aussi il n’y a pas de morale et l’histoire se déroule tres simplement.
Si le film Tomboy passe à La Réunion, (moi aussi c’est une forme de cambrouse, mais j’y suis bien,) je ne manquerai pas d’aller le voir.
Oui mais en dehors de ça on l’aime bien notre cambrousse 😛
c’est ça d’habiter à la cambrousse Matw 😆
Grrrr j’étais bien motivé à aller le voir vu le résumé et le fait que cela semble intéressant et ensuite la déception il passe pas dans les deux cinés de ma ville !!!
Oui…
Petit “pitch ” sur le film …
Laure a 10 ans. Laure est un garçon manqué. Arrivée dans un nouveau quartier, elle fait croire à Lisa et sa bande qu’elle est un garçon. Action ou vérité ? Action. L’été devient un grand terrain de jeu et Laure devient Michael, un garçon comme les autres… suffisamment différent pour attirer l’attention de Lisa qui en tombe amoureuse. Laure profite de sa nouvelle identité comme si la fin de l’été n’allait jamais révéler son troublant secret.
( Tomboy veut dire garcon manqué en anglais 😉 )
Pense aller le voir ce W E si j ai le temps
Depuis quand le cinéma français ne nous avait-il pas offert un film sur l’enfance (- de 11 ans) ? Je veux dire un film focalisé sur les enfants, et pas sur les adultes, comme dans Etre et avoir ou Les choristes ? 1962 avec La guerre des boutons ?
Bref, la jeune cinéaste française Cécile Sciamma, qui avait éclairé la sexualité adolescente sans honte et sans brutalité dans son premier film La naissance des pieuvres en 2007, réalise un nouveau bijou : Tomboy.
Comme dans La naissance des pieuvres, la mise en scène est propre – presque une rigueur d’école -, et le scénario efficace. Sans rebondissements impressionnants, il nous tient en haleine et le film s’écoule rapidement. Cécile Sciamma nous propose un film grave mais absolument pas tragique, et montre une nouvelle fois que le cinéma peut être sérieux et émouvant sans tomber dans le pathos.
Tomboy est un film doux et sensuel, au suspens inattendu. L’interprétation est à la fois forte et retenue, les seconds rôles sont précis et sincères, et l’histoire se déroule simplement. Pas de morale, pas d’événements bouleversants qui vous prend au cœur. Simplement un très bon film sur l’enfance et l’identité sexuelle. A voir.