toute nouvelle….

  • Ce sujet contient 16 réponses, 9 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par sd, le il y a 13 années.
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  • #94619
    xav43
      @xav43

      Bonjour,

      que de masturbation cérébrale, a grand coup d’ auteur, et citation etc…
      Et surtout quelques contre vérités du à une vision un peu restrictive d’animateurs qui mettent des oeilleres, nient la réalité des obligations du directeur de l’ acm et des organisateurs, des demandes de jeunesse et sports, de son travail, de ses exigences.
      Et dommage de rentrer sur ce débat éducation/ socialisation

      en quelques mots pour notre jeune responsable d’ accueil de loisirs et accueil périscolaire:

      – ta mairie, dis tu, engage le processus de déclaration en accueil périscolaire ou accueil de loisirs de ce qui est actuellement une garderie pour bénéficier des aides notemment de la caf… Peut être te trouve t elle tatillon sur l’encadrement ( et notemment les diplômes et taux d’encadremenr), pourtant elle n’a pas le choix, sinon il va y avoir problème pour maintenir cet agrément auprès de jeunesse et sports…
      D’autre part toi en tant que directrice déclarée, tu dois respecter ces paramètres et exiger de la mairie de te donner les moyens. ( former les gens qui bossent avec toi au bafa, recruter des diplômes…) pour rester dans le cadre légal des tx d’encadremenr ( nombre et diplômes).
      Même si la je rejoins moilapa, quand il dit que ces personnes non diplômes font certainement du meilleur boulot que des diplômes)

      – pour obtenir cette autorisation d’ouverture, qui permettra de toucher les sous de la caf ( LOL), la mairie va devoir établir un projet éducatif et toi de faire un projet pédagogique en lien avec ce projet éducatif.
      Contrairement a ce que dis moilapa ( sûrement plus compétent en animation que dans la dimension de direction), la ddcs et la drjcs y sont très vigileant… Et les inspecteurs en plus de la vérification du cadre réglementaire ( registre, tx d’encadrement, locaux, Securite …), s’interressent a savoir comment le directeur fonctionne concrètement ( par exemple si le pe/PP. parle d’autonomie comment concrètement cela se fait…), c’ est d’ailleurs tout l’objet du PP.
      De plus, ce sont des paramètres et notions qui sont importants dans ta formation Bafd et dans le bilan de formation que tu devras élabores…)
      le PP., n est pas un vague document copie/colle comme le sous entend moilapa mais une véritable déclinaison des intentions éducatives en actions concrètes qui aboutissent aux grilles d’activités.
      – d’autre part par rapport au débat sur le mot éducation/ socialisation ( 2 concepts différents), il n’est pas demandé de faire de l’éducation dans le centre de loisirs ( au sens sociologique défini par moilapa), mais d’avoir une dimension éducative dans son action…
      La socialisation dont parle moilapa, en est une! Meme si comme il le dit, cette notion est une action présente au sein du groupe, dans la relation à l’autre au sein du groupe, elle influe sur la construction de l’être, donc sur son devenir, sur le futur: d’où sa portee éducative…
      Il en est de même pour la notion d’autonomie, de permettre l’expression creative ( ou de développer selon ce que l’on veut), de permettre la découverte d’activités sportives, la découverte de l’environnement, la sensibilisation a l’environnement, l’ épanouissement a travers le plaisirs…. Etc…. Liste non exhaustive et a titre d’exemple…

      Contrairement a ce que certains pensent et disent , les activités ( même le jeu ), meme si elles apportent la dimension distractive ( qui n’est pas la plus négligeable et peuvent être un des points du projet éducatif, de même que proposer un lieu d’accueil et de loisirs post et péri scolaire aux enfants de la commune…), ne sont pas gratuites… Elles comportent tjrs une dimension transverse éducative…
      Qui dit projet éducatif, dit dimension éducative de l’action et non pas education ( dans le sens sociologique de moilapa)…
      Qui dit projet pédagogique, dit seulement comment va t on mettre en œuvre ces dimensions éducatives…
      Dans ce sens, la notion ” garderie” et ce type de fonctionnement
      peut totalement trouver sa place dans une structure al post ou périscolaire, du moment qu’elle répond au projet éducatif… ( le fonctionnement n’est que le moyen d’atteindre ces objectifs… Et pas une finalité…. )

      en ayant pu , j’espère t’apporter quelques éléments dans ton projet et pour l’évolution dans ton poste.

      #94650
      moilapa
        @moilapa

        Merci skippyremi de nommer l’auteur de cette comparaison…
        mais au delà de l’auteur et des intentions qu’il a mis derrière ces mots, ce qui m’intéresse c’est l’idée, cette dictinction : ce en quoi elle exprime ce que je me “construis”. Ce que je vais en faire à l’intégrant à mon “système de pensée”. Ma façon de travailler.
        Peu m’importe ces intentions, donc.

        Tout comme il peut être intéressant de pouvoir se détacher de ces grandes figures que tu cites.
        Sur Freinet, dont Michmuch tire un bien plus intéressant “récit” que ce que je n’aurais pu faire, je pourrais par exemple retenir toute la méfiance (en dehors de sa méfiance pour le jeu, au contraire de ce que tu dis !!!) qu’il avait pour Montessori. Qui au delà de quelques fulgurences, était pas mal cinglée dans son genre exaltée et mystique. Que si l’on prend par exemple son dernier livre “le pouvoir absorbant de l’enfant”, on peut à juste titre penser qu’elle était complètement fêlée. Et que toute la première partie de l’ouvrage tient de la fumisterie.
        Et que quand ça veut à près dire quelque chose, ces “théories” sur les objets par exemple, c’est là aussi hautement discutable pour le moins !

        Quand à Decroly… et son idée que le rôle du jeu est de préparer à l’activité sérieuse, on a droit d’y voir une fumisterie de plus. De voir dans les “jeux éducatifs” encore de la fumisterie (je ne vais pas répéter ce que je dis déjà longuement sur le forum)

        Ajoutons Steiner à la liste pour voir tout ce dont on à ce méfier ici…
        Pour ceux qui ne sauraient pas trop de qui on parle ici, sur ce post j’ai égréné un “racourci” à ma façon (il s’agit évidemment d’un point de vue et non une vérité )

        https://archive.planetanim.fr/modules/newbb/viewtopic.php?topic_id=12635&forum=35&post_id=135801#forumpost135801

        De la même façon qu’en tant qu’animateur je me méfie de cette idée d’éducation dans le loisir des enfants, je ne prête à toutes ces figures de l’éducation que leur place dans l’histoire. Et tout comme je me tourne vers cette idée de sociologie dans mon travail, je me tourne vers les auteurs modernes de la sociologie de l’enfance pour essayer de “cheminer”. Là aussi, on trouvera aisément ces noms en farfouillant sur le forum.

        Sinon : je ne sais plus qui me parle de projet péda, et où… j’étais persuadé que c’était toi… :
        La seule obligation légale par rapport au PP, c’est qu’il existe (c’est à dire que quelqu’un prenne 5 mn pour faire le copié-collé de bidules trouvés sur internet). Pas qu’il soit traduit sur le terrain.
        Ce n’est pas un contrat où le parent, JetS, dans la réalité demandent des comptes : durant l’improbable inspetion JetS, l’inspecteur ne va prendre le temps de lire le PP et demander : Bien : vous parlez d’autonomie des enfants… concrètement qu’est-ce vous avez mis en place pour…
        Il a sans doute autre chose à faire.

        Pour ce qui est des parents : quand ils choisisent le produit-séjour pour leur enfant, ils vont pas s’emmerder à lire sur le site du vendeur de séjours le projet de la structure ! Ici, l’assoc’ vendeuse nous fait un petit coup de coquetterie, en faisant semblant d’avoir encore quelque chose à voir avec l’éducation populaire… On voit aisément à qu’elle société commerciale souvent “présente” ici je pense en particulier…

        Ton raisonnement pourrait presque justifier les démarches commerciales de certains organismes qui vendent leurs séjours en disant “école caca, colo super, viens chez nous, t’oubliera l’école et tu t’éclateras”….
        J’attends que tu me cites 1 vendueur de séjour qui a ce discours : en allant voir sur leur site : où l’on ne parle que consommation, où le pp n’est qu’un gadget.

        Et ce discours ne me dérangerait absolument pas : mais on en estmalheureusement pas là : commerciale et soit disant “réflexion pédagogique”…

        Absolument pas d’accord ! Séparer foncièrement loisirs et éducation est une aberration.
        Non : l’aberration est de parler d’éducation dans le loisir : Et l’on démontre ça en partant d’une définition de ce qu’est le loisir par exemple.
        Dans le cadre des loisirs (Ne confondons pas éducation et temps qui permettent aux enfants de souffler (justement vis à vis de ces temps d’éducation : à l’école, dans les acceuils enfants qui ne sont en rien des loisirs) ) où le premier droit de l’enfant est qu’on lui foute la paix avec ces histoires d’éducation (voir la définition donnée dans la comparaison de mon post précédent) de dressage, on parle de socialisation, de la participation de l’enfant à sa propre socialisation.
        Ce qui doit se faire avec lui (sinon on retombe dans l’éducation) au présent.
        Et non dans la contrainte (l’idée qu’il faudrait l’éduquer “pour son bien” y compris “contre lui”)
        l’exemple de cet enfant à qui l’on parle de ranger ses vêtements : on est pas dans l’éducation si on a pas un objectif d’éducation ! On lui donne une clef pour cette socialisation : “Tu n’es pas seul dans cette chambre et ton bazar pourrait gêner les autres enfants. Qui pourraient t’en vouloir et.. etc…” L’action de l’adulte sert l’enfant, sa socialisation. On est pas là dans l’idée d’apprendre à l’enfant, mais de l’aider à “faire sa place”. Et si il y a apprentissage, cet apprentissage est au service de sa socialisation. Dans une société bien réelle : la taille de l’enfant : et non celle abstraite pour qui travaille l’éducation.
        Il n’y a rien au dessus de cette socialisation : et certainement pas l’éducation.
        A la rigueur, pour une même action (celle de l’apprentissage du rangement de la chambre) avec deux adultes qui ont un objectif différent (celui de l’éducation et celui de la socialisation) ce qui change ce sont les intentions de l’adulte : ce qu’il a “derrière la tête”.
        Et dans le cas de l’éducation (où l’adulte se place au dessus de l’enfant) l’adulte attend quelque chose de l’enfant.
        Dans l’idée de socialisation, l’adulte n’attend rien de l’enfant. Ce qui se fait pour et avec l’enfant. A son rythme.
        Dans le cas de l’éducation, ce n’est pas l’enfant qui détermine le rythme : parce que cette éducation rentre dans autre chose “autour”, des obligations (de résultats…) de “plus grand”

        Si j’ai l’idée d’aider l’enfant à trouver sa place parmi les autres, parmi nous, je suis dans une position de quelqu’un qui accueille, acceuille l’enfant parmi nous.
        Dans le cas de l’éducation, j’essaie de placer l’enfant dans une place définie ; avec ou sans.
        Et c’est dans cette différence d’approche de l’adulte que se joue quelque chose : dans ce que l’enfant ressent forcément.

        Ce qui fait que dans les temps que je mène avec des enfants (familles), même si on est dans un espace particulier, il n’est absolument pas question d’éducation. Mais de partage, de rencontre.
        Ce qui fait, par exemple, que j’étais bien embêté à une époque quand sur les Bafa les anim’ me demandaient “comment tu fais quand tu dois gronder un enfant ?” Parce que je ne me retrouvais (à cette époque où je ne bossais que dans ce contexte) jamais dans une situation de “devoir gronder”.

        Toute interaction avec un enfant s’assimile à de l’éducation. Un enfant de 5 ans sur un SJ qui arrive énurésique permanent signalé par ses parents qui mettent des couches dans la valise pour la nuit et qui revient en étant propre, c’est bien grâce à la réalisation d’un acte éducatif.
        Un enfant qui apprend à reconnaître ses fringues et à les ranger, c’est bel et bien la conséquence d’un acte éducatif.

        Et tout ça, c’est de l’ordre de la socilaisation. Et non de l’éducation.

        Si on suit ton raisonnement, cela signifie que l’école ne peut pas avoir d’aspects ludiques, interactifs et apporter du plaisir et de l’épanouissement à l’école. Pourtant des Grands comme Freinet ont réussi aisément ce pari ! En liant même éducation, loisirs et travail…
        Non pour interactif : juste la question ludique. La question de ce qu’est un jeu. La définition de ce qu’est un jeu. Qui ne peut coller avec cette idée d’éducation : c’est juste pas possible : parce que le “jeu” alors n’est plus un jeu. (je vais pas réécrire ce que j’ai déjà dit ici)
        je ne reviendrais pas sur ta mauvaise lecture de Freinet.

        A l’école, peu importe ce que les enfants apprennent de leurs cours : puisque nombre de ces connaissances seront oubliées, ne serviront à rien dans sa vie future d’adulte (puisque l’école pense la personne que l’enfant sera et non ce qu’il est) . C’est bien que ce n’est pas ça qui importe : ce qui importe ce n’est pas ce que les enfants apprennent mais le fait qu’ils apprennent.
        Mais dans le cadre des loisirs, on ne parle plus du futur de cette personne : on s’intéresse à la personne maintenant, l’enfant que l’on a en face et non de ce que des apprentissages pourraient éventuellement dans le futur apporter à la société (ce qui fait de l’éducation un jeu avec une boule de crystal)
        On s’intéresserait à la personne maintenant, à sa socilaisation, et non à ce qu’il sera éventuellement (via l’acte et la volonté éducative)
        Pourtant, l’école s’intéresse à la socialisation des enfants ! Ce qui est paradoxale, pace que l’école est basée sur une individualisation à outrance : le système de notation en étant l’un des piliers.
        Encore plus paradoxale en apparance : l’école s’intéresse à cette socialisation non pas du point de vue de la personne (l’individu !!! tout en cherchant cette individualité à outrance le chacun pour soi, pour sa gueule !!) mais de ce que l’individu peut apporter au tout “société” (non pas celle ouverte dont on parle quand on pense enfant au présent, mais celle de laquelle les enfants sont exclus des décisions, celle où les enfants sont tout juste des fantômes) : on trie à l’excés les individus en les confrontant les uns aux autres: on en fait des êtres parfaitement individualistes (les notes, la concurence…) mais en même temps les plus productifs possibles (le système qui élimine à chaque étape les plus faibles pour ne garder que “la crème” : non pas les plus aptes socialement, mais les plus aptes à produire : ces êtres individuels centrés sur leur propre réussite qui vont devenir de parfaits éléments productifs de cette société : d’autant plus maîtrisables qu’individualistes : une société faite d’individualistes bosseurs et tournés vers eux-mêmes !!!!)
        Voilà ce que fait le système scolaire.
        Voilà ce que ne devrait pas faire les accueils enfants !

        J’explique mon point de vue (que j’ai construit à partir de cette différenciation socialisation-éducation) (en sachant que d’autres personnes auront une autre définition de ce mot éducation)
        Par exemple à travers cette “éducation informelle” dont je me demande si la seule raison de son invention n’est pas de répondre à ce noeud éducation-socilaisation. Du maquillage qui ne répond à rien.
        Du maquillage tout comme l’utilisation du jeu fait à l’école (merci Decroly !!!… ) : une stratégie contre l’enfant, un outil pour utiliser voir tromper l’enfant.
        (ce qui fait de ces “jeux” autre chose que des jeux : je réponds à ton objection : j’explique ça déjà sur le forum ; je ne vais pas me répéter à l’infini ; ça va devenir lassant)

        La socialisation : présent, c’est maintenant que l’on agit.
        Éducation : futur (on fait des plans sur la comète)

        Dans l’exemple des “comportements déviants” : dans le cas de l’éducation, on réagit parce ça gêne le processus d’éducation du groupe. Le bon déroulement de la machine. L’enfant est vu comme un risque. Et que le groupe dans ce cas de danger prime sur l’individu (tout en cherchant cette individualisme à outrance !! Sckyzophrénie !!! ) . Avec cette idée que l’éducation se fait au profil de la société en tant que chose abstraite et lontaine (inhumaine !) , qui est aussi celle qui organise cette éducation. Sans que les enfants fassent partie de cette société qui décide, sans qu’ils en soient acteurs, sans qu’ils aient quoi que ce soit à voir avec cette organisation, la façon dont on applique les méthodes…

        Dans le cadre de la socialisation, on devrait se soucier de ce que ce comportement a de négatif (au présent) pour l’enfant et le groupe d’enfants, ici, maintenant : une “société bien concrète” dont l’enfant fait partie, sur laquelle il peut agir : celle que ces enfants commencent à construire dés à présent, et non celle déjà construite “déja en place” qui est avant tout celle des adultes, et celle que des “anciens” ont mis en place. Et non “celle futur que les enfants vont construire” qui n’est qu’un stratagème là aussi pour justifier l’éducation (ce soucis du futur)

        Je vais finir en nuançant un peu mon propos sur le côté “carcéral” de l’éducation , “contrôle absolu de l’enfant”, comparé à l’idée de socialisation.
        En effet, l’éducation peut se faire AVEC (notamment avec des “apprenants” qui ont une réflexion sur la place de l’enfant dans sa socilaisation)
        Mais la socialisation se fait immanquablement AVEC. Elle ne ne peut se faire CONTRE. Au contraire de l’éducation.
        C’est aussi en ça que les accueils enfants (colo, centre de loisirs…) ne sont pas des loisirs, ne sont que des annexes de l’école et de ses objectifs éducatifs.

        Bon, sinon, non pas que les objections qui vont m’être faites ne me “parlent pas”, que l’échange ne m’intéresse plus, mais je ne vais plus pouvoir “jouer sur internet” pendant quelques mois…

        à plus…

        #94668
        michmuch
          @michmuch

          skippyremi a écrit :
          Absolument pas d’accord ! Séparer foncièrement loisirs et éducation est une aberration. Si on suit ton raisonnement, cela signifie que l’école ne peut pas avoir d’aspects ludiques, interactifs et apporter du plaisir et de l’épanouissement à l’école. Pourtant des Grands comme Freinet ont réussi aisément ce pari ! En liant même éducation, loisirs et travail…

          ….

          La socialisation n’est qu’un des apprentissages de l’éducation. Sans plus.

          Tu fais référence à Freinet, mais tu fais erreur sur la position du Freinet sur le jeu, l’apprentissage et l’école… Célestin FREINET est en fait assez ennuyé par le concept de jeu dans l’apprentissage, il va reconnaître l’importance du jeu dans l’apprentissage de l’enfant mais hors de l’école. Il construira deux concepts pour définir ce qu’il peut attendre du jeu : le « travail-jeu » (qui est un travail répondant aux besoins de l’enfant, sans aliénation, sans exploitation et qui doit devenir naturel) et le « jeu-travail » (jeu pédagogique qui permet l’apprentissage). Il construit en fait une gradation allant du « jeu-haschich » (jeu uniquement fait pour s’étourdir) vers le « travail-jeu » en passant par le « jeu travail ». Freinet réfute à travers ces concepts, d’un côté, le travail contraint et, d’un autre, la détente pure voire le défoulement. Sa pédagogie va plutôt se développer en s’appuyant sur les activités spontanées des enfants et leur envie de découverte. On retrouve dans la pensée de Freinet des influences communistes.

          Les pédagogues de l’éducation nouvelle vont développer des “façon ludique” de jouer et finalement peu de Grands, comme tu le dis, ont vraiment construit leur pédagogie sur le jeu, on pourrait citer : MONTESSORI, CLAPAREDE et DECROLY. Les autres Grands pédagogues Dewey, Freinet, Oury, Korczak, Robin, etc… s’appuient sur le ludique pour permettre l’entrée dans les apprentissages.

          Les seuls pédagogues à avoir clairement séparé socialisation et apprentissage et conceptualisé leurs pratiques sont Oury et Dewey. Dans leur travaux, la socialisation est un objectif à part entière et mis en moyens spécifiques, l’apprentissage est aussi développé en moyen spécifiques.

          “Tu dis : La socialisation n’est qu’un des apprentissages de l’éducation. Sans plus.”… Reste à définir l’éducation… C’est quoi “éduquer”? Aujourd’hui tout le monde éduque… mais tout le monde, c’est personne. Définir ce qu’est notre “éducation” dans les ACM, c’est définir ce que l’on fait et donc pouvoir définir un corpus théorique de notre intervention. Si l’école transmet des savoirs à l’enfant, si les parents (la famille) transmettent des règles et des valeurs à leurs enfants, si les clubs sportifs amènent l’enfant à un épanouissement physique et au dépassement de soi, si les bibliothèques transmettent le sens de la lecture, que font les accueils collectifs de mineurs? Pour moi ils socialisent… A vouloir faire du général (càd de l’éducation), nous ne faisons rien que du vent…

          #94679
          skippyremi
            @f-remi

            moilapa a écrit :
            Non-non : pour moi, “éducation” a bien rien à faire dans les temps de loisirs des enfants. Mais je vais pas redire ce que je dis déjà ailleurs…
            Bien que…
            http://www.scn.org/gcad/modules/edu-intf.htm

            ”La socialisation et l’éducation toutes les deux impliquent l’apprentissage, mais il y a une différence importante entre les deux en sociologie.

            La socialisation est ce qui se passe tous les jours de notre vie. Elle n’est pas planifiée et elle implique un apprentissage de notre identité, de la nature de la réalité et de la manière de nous entendre avec les autres. Les compétences et connaissances ainsi apprises n’ont pas de limites définies.

            L’éducation, par contre, est planifiée et normalement implique un organisme officiel qui a la responsabilité de fournir et surveiller l’apprentissage. Elle se concentre sur un ensemble limité de compétences et connaissances enseignées selon un programme d’études.”

            Pour ma part, je ne peux plus envisager l’animation autrement que par cette differenciation faite par la sociologie.
            Qui de mon point de vue représente très bien les errements de l’animation socio-cul : qui font que ce à quoi participe cette animation socioculturelle n’est pas de l’ordre du loisir. Mais de l’éducation. Est la continuité de la scolarité au lieu d’être une rupture.

            Absolument pas d’accord ! Séparer foncièrement loisirs et éducation est une aberration. Si on suit ton raisonnement, cela signifie que l’école ne peut pas avoir d’aspects ludiques, interactifs et apporter du plaisir et de l’épanouissement à l’école. Pourtant des Grands comme Freinet ont réussi aisément ce pari ! En liant même éducation, loisirs et travail…

            Ton raisonnement pourrait presque justifier les démarches commerciales de certains organismes qui vendent leurs séjours en disant “école caca, colo super, viens chez nous, t’oubliera l’école et tu t’éclateras”….

            Toute interaction avec un enfant s’assimile à de l’éducation. Un enfant de 5 ans sur un SJ qui arrive énurésique permanent signalé par ses parents qui mettent des couches dans la valise pour la nuit et qui revient en étant propre, c’est bien grâce à la réalisation d’un acte éducatif.
            Un enfant qui apprend à reconnaître ses fringues et à les ranger, c’est bel et bien la conséquence d’un acte éducatif.

            La socialisation n’est qu’un des apprentissages de l’éducation. Sans plus.

            L’article que tu cites est une très mauvaise traduction d’un article américan.
            Le mot enseignement est traduit ici par éducation… Pour les américains, l’enseignement et l’éducation se traduisent pareillement.
            Phil Bartle est un consultant pour le management des structures éducatives…

            #95012
            moilapa
              @moilapa

              Bin, si toi tu es prête à assumer ta part de responsabilité le moment venu…

              Sinon pas d’accord : on a toujours le choix : par exemple de refuser.
              Et dire alors “oui, mais c’est quelqu’un qui aurait eu la place à ma place”, c’est cautionner le système, participer à ce qu’il perdure.
              tu ne peux t’extraire de la réalité que tu décris : tu en es un des rouages. Une des personnes qui permet que cette situation existe.

              Sinon, tu arrives à mettre en place des animations ? Les enfants s’amusent ? Ils ont des temps entre eux où vous les laissez jouer ? Ils ont même leur mot à dire dans ce qui est mis en place et la façon dont c’est mis en place ?
              Eh bien tu es très au delà de la majorité de ce qu’il se fait en animation. Ce que vous faites est du top de top.
              Par exemple le fait que les enfants s’amusent (sans se péter quelque chose, ou en minimisant au possible la possibilité que cela arrive) c’est quelque chose qui ne va pas de soi partout.

              Et pourtant, que ces enfants jouent ensemble sereinement, ce devrait être le seul objectif de ces accueils. Tout le reste c’est du vent.

              N’essaie pas de comparer à ce qu’il se fait ailleurs… je peux t’assurer que “ailleurs”, c’est avant tout de la merde qui est proposé aux enfants. Dés que l’on touche à ce qui est concrètement fait sur le terrain . Quelque soit les diplômes, la taille des fédé, l’amoncellement de projets écrits trop tchadés, quelques soient même les volontés parfois…

              Tu as déjà l’essentiel : le travail que j’ai effectué au cours de l’année se cantonne à la “garderie”! Ce n’est peut être pas l’idéal pour toi, mais ça l’est pour les enfants : proposer de la garderie à ces mômes, c’est de très très loin ce qu’on peut leur proposer de mieux sur leurs temps de loisirs.

              Soyons fières de faire de la garderie sur les ACM (c’est mon crédo notamment sur les formations BPJEPS)

              #95018
              sd
                @sd-2

                Merci pour vos réponses!!

                En fait je n’ai pas rédigé de projet pédagogique à proprement parlé. J’ai plutôt établi un programme dans lequel je détaille jour après jour les activités prévues (en fait, personne ne m’en a demandé plus!).
                Je le répète, il s’agit là de ma toute première expérience en tant qu’animatrice (et de fait directrice!^^). J’avance donc un peu à l’aveuglette!

                effectivement, mettre au point un accueil de loisir n’est pas de tout repos, surtout lorsqu’on le fait seul!! Déjà, trouver et préparer et adapter les activités demandent beaucoup de temps! Et puis, j’essaie de programmer mes journées pour que les enfants puissent aussi trouver des moments de détente et se retrouvent entre eux.

                En ce qui concerne le “personnel”, malheureusement, je n’y peux riien… Je sais pertinemment que nous sommes hors règles… Il s’agit d’une petite commune, les personnes prenant les décisions quant au recrutement font un peu fi des règles…

                J’ai donc été embauchée en tant que responsable de l’accueil de loisir périscolaire et je n’ai malheureusement pas d’autre choix que de faire avec les personnes qui ont été embauchées. Elles n’ont certes pas de “diplômes” mais m’aident bien et me suivent dans mes projets tout en respectant les enfants.
                Pour le centre de loisir du mois de juillet, c’est pareil! Je n’ai pas mon mot à dire sur le recrutement… J’ai bien essayé de leurs dire que nous n’étions pas dans les règles, ils estiment que je suis trop tatillon…

                En ce qui concerne l’aspect éducatif, je pense qu’il va de soi… Il me semble que lorsqu’on travaille avec les enfants, au quotidien, toutes les valeurs de savoir vivre, de respect, d’écoute et d’attention sont implicitement transmise au cours des activités ou tout simplement par le temps passé avec eux.

                Pour tous autour de moi, le travail que j’ai effectué au cours de l’année se cantonne à la “garderie”! J’aurai pû faire du tricot dans mon coin en gardant un oeil sur les petits juste pour pas qu’ils s’étripent, la reconnaissance de mon travail aurait été la même! Le centre de lmoisirs que je me casse la tête à mettre en place, n’existera pas parceque je fais du bon boulot mais juste parcequ’ils ont besoin de subvention de la CAF!
                Après, ma conception du travail avec les enfants est toute autre! Il est important pour moi de partager plein de choses avec eux, de leurs proposer des activités qu’ils n’ont jamais faites, de les écouter et de créer une complicité. Mon plaisir qui vaut toute reconnaissance de mes employeurs, est quand un parent vient chercher son enfant et que celui ci souffle en lâchant un gros “déjà!”! C’est pas sympa pour les parents mais moi, qu’est ce que ça me fait plaisir!

                Je n’arrive pas à impliquer les gens qui bossent avec moi sur le projet, elles suivent le mouvement tout simplement! J’ai tout transformé la moindre des idées que j’ai trouvées pour tout faire coller à mon thème (WEstern!), la moindre chanson, toutes les énigmes et épruves du jeu de piste, j’ai tout rédigé à la sauce cow boy! Tant pis si on est pas dans les règles, j’ai pas le choix! Ce qui m’importe le plus c’est de ne pas décevoir les enfants qui eux sont les seuls jusqu’à présent à s’intéresser à ce projet et à vouloir le vivre!!

                #95033
                Import
                  @import

                  Oui d’accord 🙂 Moi je te parlais de l’éducation au sens large (pris dans tous les domaines des sciences humaines pas uniquement en sociologie) qui a tout a fait sa place dans les loisirs des enfants (éducation informelle)Mais sinon maintenant j’ai très bien compris ce que tu voulais dire et ce que tu attendais de l’animation. J’utiliserais plus souvent le terme de socialisation qui me semble effectivement plus précis et plus approprié 🙂

                  #95036
                  moilapa
                    @moilapa

                    Non-non : pour moi, “éducation” a bien rien à faire dans les temps de loisirs des enfants. Mais je vais pas redire ce que je dis déjà ailleurs…
                    Bien que…
                    http://www.scn.org/gcad/modules/edu-intf.htm

                    ”La socialisation et l’éducation toutes les deux impliquent l’apprentissage, mais il y a une différence importante entre les deux en sociologie.

                    La socialisation est ce qui se passe tous les jours de notre vie. Elle n’est pas planifiée et elle implique un apprentissage de notre identité, de la nature de la réalité et de la manière de nous entendre avec les autres. Les compétences et connaissances ainsi apprises n’ont pas de limites définies.

                    L’éducation, par contre, est planifiée et normalement implique un organisme officiel qui a la responsabilité de fournir et surveiller l’apprentissage. Elle se concentre sur un ensemble limité de compétences et connaissances enseignées selon un programme d’études.”

                    Pour ma part, je ne peux plus envisager l’animation autrement que par cette differenciation faite par la sociologie.
                    Qui de mon point de vue représente très bien les errements de l’animation socio-cul : qui font que ce à quoi participe cette animation socioculturelle n’est pas de l’ordre du loisir. Mais de l’éducation. Est la continuité de la scolarité au lieu d’être une rupture.

                    #95045
                    Import
                      @import

                      Je suis plus ou moins d’accord avec toi moilapa sur le premier point. Mais le fait que les projets pedagogiques ne soient que des copiés collés est en fait la face visibile de l’iceberg. J’entends par là que c’est à cause d’un problème de fond (diplômes que je considère parfois donnés un peu trop facilement par exemple, manque de “vocation” de la part de certains diplomés etc.).
                      Par contre, pour ton deuxième point je pense que tu confonds éducation et enseignement. On peut éduquer sans enseigner , on n’est pas obligé d’être à l’école . Au sens large l’éducation regroupe aussi bien les connaissances intellectuelles, mais aussi l’apprentissage d’activités manuelles, artisitques etc, la possibilité d’atteindre le bien être, et enfin le savoir être 🙂

                      #95053
                      moilapa
                        @moilapa

                        Mais mettre en place un ACM, ne se résume pas à acheter ballons, perles et peinture.
                        Heu…oui… mais est-ce que je dis le contraire ?

                        De la même façon que l’obligation de l’existence d’un projet pédagogique ne certifie absolument en rien qu’un début de réflexion surnagera dans tel accueil.
                        Pas seulement parce que ces pp sont majoritairement des copiés-collés d’internet, (les plus courageux font l’effort de changer l’ordre des mots dans les phrases, et croient donner du sens à leur action en multipliant à l’infini les objectifs au point que cela n’a plus aucun sens, quand se concentrer sur 2 ou 3 objectifs semblerait plus cohérent) dont on sait avant même de les avoir lu leur contenu… mais parce que ce ceux qui les rédigent, n’ont pour s’appuyer que les prêts à penser de l’animation socioculturels (milieu scérosé où les idées tournent en rond depuis les années 80), que l’on se régurgite d’un collègue à l’autre, que ces écrits ne sont pratiquement jamais le travail de l’équipe qui va faire vivre ce temps de rencontre qu’est un acueil enfants, que les grandes idées comme “l’autonomie de l’enfant” ne sont absolument pas prises en compte dans la réalité de ce qui sera, que cette vision du temps de loisirs des enfants se fait sans les premiers intéressés : les enfants…

                        quels buts on veut atteindre (accès à l’autonomie, apprendre à vivre en collectivité, respect de l’autre etc.)
                        Oui ? Et alors ? Tu as besoin d’en passer par la forme de l’éducation pour en arriver là ? Ne serait-il pas plutôt intéressant de penser “socialisation” et non “éducation” sur le temps de loisirs des enfants : temps de loisirs mis en place pour faire le pendant au travail de l’enfant : l’école !
                        Donc tu proposes de l’éducation pour reposer les enfants de l’éducation ?

                        Et qu’il n’y a, comme je l’ai déjà écrit, aucune raison que tu sois moins efficace que tous ces bataillons qui ont passé tel ou tel diplôme. Tel que ces diplômes existent aujourd’hui.

                        #95054
                        pharaon36
                          @pharaon36

                          L'aspect éducatif ???? Sur un temps de loisirs ?

                          C'est bizarre comme idée ça, non ?

                          C’est d’ailleurs pour ça qu’un projet éducatif est obligatoire sur quasiment tous les ACM (sauf en garderie périscolaire ou en séjour de vacances dans une famille)…
                          L’accueil périscolaire se décline de 2 façons:
                          – soit un accueil éducatif de loisir, avec projet éducatif et pédagogique
                          – soit une simple garderie, qui n’est alors pas soumise à déclaration, pas de PE ni de PP… On ne chercher alors qu’à occuper les enfants

                          Dans ton cas noursonne, il me semble que ce ne peut être qu’un accueil éducatif de loisir, sinon je ne comprend pas comment tu aurais l’expérience nécessaire pour suivre valablement ta formation BAFD avec ton CAP Petite Enfance (équivalent BAFA).

                          Mais que ce soit ton travail à l’année ou celui en temps extrascolaire pendant juillet, j’ai l’impression que les règles de taux d’encadrement ne sont pas respectés:

                          – à l’année si vous n’êtes vraiment que 2 (tu dis être la responsable, donc tu assumes déja les fonctions de directrice de cet accueil périscolaire ??), il y a un problème, car 20% au maximum des animateurs doivent être sans qualification (tolérance d’1 anim non qualifié si vous êtes en tout 3 ou 4).
                          Elle doit au pire être stagiaire BAFA, même si tu respectes l’exigence première de 50% des anims avec diplôme
                          Ratio à respecter: 1 anim pour 10 (- de 6 ans) / 1 anim pour 14 (+ de 6 ans).

                          – sur ton centre aéré, c’est encore plus grave, si aucun autre que toi n’a de diplôme, puisque tu ne respecterais pas l’obligation de 50% d’anim qualifiés.
                          Rappel ratios: 1 anim pour 8 (- de 6 ans) / 1 anim pour 12 (+ de 6 ans)

                          Si tu ne prend pas compte de ces ratios, ta responsabilité risque fortement d’être engagée en cas d’inspection. Tu risques notamment une incapacité administrative, le centre risques d’être fermé administrativement, après injonction…

                          Pour ton contrat d’ATSEM, c’est peut être pas un mal pour toi. C’est peut être la meilleure façon de valoriser ton CAP petite enfance et d’être payé en conséquence. Après toi seule connais le contenu de ton contrat, mais je suppose que tu dois 35 heures semaine à ta mairie, qui les emploient comme bon lui semble.
                          Tu ne peux de toute façon pas être employée par contrat d’engagement éducatif (tu dépasses les 80 jours d’animation par an)

                          #95057
                          Hanu
                            @hanu
                            #95059
                            Import
                              @import

                              Bonjour 🙂
                              Je suis un peu étonnée par ce que tu viens d’écrire “moilapa”. En effet, je n’ai pas d’experience dans la rédaction d’un projet pedagogique et encore moins d’un projet éducatif. Mais mettre en place un ACM, ne se résume pas à acheter ballons, perles et peinture. Bien sur qu’il faille un “aspect éducatif”. Il faut savoir quelles valeurs on veut transmettre aux enfants , quels buts on veut atteindre (accès à l’autonomie, apprendre à vivre en collectivité, respect de l’autre etc.) Comment va-t-on les atteindre? (Grâce à l’équipe d’animation etc.)

                              #95077
                              moilapa
                                @moilapa

                                L’aspect éducatif ???? Sur un temps de loisirs ?

                                C’est bizarre comme idée ça, non ?

                                Noursonne : pour ce qui est de ne pas avoir de diplôme, cela ne changera pas grand chose au niveau “réalité du terrain” : dans l’animation, la plupart de ceux qui ont un diplôme ne sont pas plus en capacité que toi de gérer les loisirs et vacances des enfants.
                                Donc ne t’en fais pas trop.

                                #95091
                                XXYYZZ
                                  @xxyyzz

                                  Mode modérateur
                                  .Avé Noursonne et bienvenue sur le forum de Planetanim.

                                  Si j’ai bien compris tu seras drectrice de l’accuiel de loisirs.
                                  Pendant le stage de formation générale BAFD, tu verras comment préparer rédiger et mettre en oeuvre un projet.
                                  Ce projet, appelé projet pédagogique, doit tenir du projet de l’oeuvre appellé projet éducatif
                                  Si tu le peux cela serait bien que tu puisses faire participer les animateurs à la rédaction de ce projet; au moins pour la mse en place, le choix et l’organisation des activités, le fonctionnement de ton Accueil de loisirs, l’organisation, la vie quotidienne.
                                  A mon avis il faut essayer que les enfants s’éclatent sans oublier l’aspect éducatif comme la socialisation, le respect des autres etc. Ce moment estr aussi pour les enfants, l’ocasion de pratiquer des activités qu’ils ne peuvent pas pratiquer chez eux.
                                  Pour plus d’infos essaie de farfouiller dans les différentes rubriques du forum ainsi que dans les ressources. Tu trouveras surement ton bonheur.
                                  Allez bye

                                  #14567
                                  sd
                                    @sd-2
                                    #95097
                                    sd
                                      @sd-2

                                      Bonjour!!

                                      Je suis toute nouvelle sur le forum mais aussi dans le métier de l’animation!
                                      En fait je me pose des tas de questions auxquelles j’ai vraiment beaucoup de mal à trouver des réponses.

                                      Si ça vous intéresse, voici mon parcours! Je suis titulaire d’un CAP petite enfance depuis 2010 et j’ai trouvé un emploi dans ma commune en tant que responsable de l’accueil périscolaire, emploi que j’occupe depuis septembre 2010. Je travaille avec une collègue qui n’a pas de qualification mais avec laquelle ça se passe bien.
                                      Nous accueillons des enfants de la maternelle au CM2.

                                      N’ayant aucune expérience dans le domaine de l’animation, depuis septembre j’improvise et je dois dire que ça se passe plutôt bien avec parents et enfants. J’ai plein d’idées bricolage pour différents evènements, internet m’apporte beaucoup pour les idées jeux…

                                      Ce qui est important pour moi, c’est d’être à l’écoute des enfants et de suivre leurs envies! Et j’adore ce que je fais! Seulement, je suis complètement livrée à moi même!

                                      On m’a demandé de monter un projet pour un centre aéré qui durera 15 jours en juillet et en contre partie la commune me paie la formation au BAFD à laquelle je viens de m’inscrire.

                                      J’ai donc élaboré ce projet, j’ai tout préparé pour que les enfants aient des activités adaaptées aux âges, des activités variées et le plus originales possibles. Je passe un temps assez important afin d’essayer que les enfants s’éclatent au maximum!

                                      Au delà de ça, n’ayant aucune formation, je ne sais pas si je suis dans le bon… A priori, deux ou trois autres personnes devraint s’occuper de l’animation avec moi et ce qui est sûre, c’est que je serai la seule avec un semblant de diplômes. En fait, ce qui m’ennuie le plus c’est de ne pas trouver de soutien dans un métier qui me plait et que j’aimerai exercer le mieux possible.

                                      Merci de m’avoir lue!

                                      PS: juste une petite question, est ce juste de m’employer en tant qu’ATSEM autant pour l’accueil périscolaire que pour mes fonctions de responsable du centre aéré?? Merci!!!!

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