jongloman,
Malheureusement tu as raison. Mais (pour te prendre ton habitude) y’a des organismes qui se debrouillent mieux que d’autres pour recruter et pour s’assurer d’un minimum de qualité sur leurs stages… Parait il qu’il ne faut pas donner de nom … Alors disons que l’IF…. ou l’UF…. ne seront pour moi jamais des organismes d’educ pop. Parait il aussi que le club M… forme au BEATEP (rappelons: Brevet d’Etat d’Animateur Technicien d’Education Populaire et de la Jeunesse)… Jusqu’ou irons nous dans l’absurdité?
Je suis bénévole dans une assoc qui participe à la réinsertion pro des personnes au chomage, ou aux personnes qui viennent de régulariser leur situation “papiers”, je connais bien ce “pubic” je participe à des chantier – vacances pour tous… et bien souvent, ces personnes sont beaucoup plus motivées que les anims qui arrivent les mains dans les poches…je parle ici d’animateurs qui bosse dans un environnement confortable, avec des enfants sans problèmes particuliers, dans un clsh ou le materiel attend avec patience qu’on l’utilise… la jeunesse n’est plus militante… où alors, j’ai des problèmes avec le recrutement, ou c’est bien un problème d’évolution des moeurs… m’enfin… il me reste la culture des courgettes sur le 33ème parallèle!!
Certe, je ne dit pas le contraire…
Je me considère comme quelqun de motivé et investi, et pourtant je n’avait jamais évoqué le terme “education populaire” jusqu’à présent.
maintenant, il faut savoir s’y intérresser lorsqu’on en entend parler pour la première fois, quitte à le mettre de côté en se disant que c’est pas pour nous!
Salut Barilla !
On peut être animateur impliqué dans son travail auprès des enfants, y pendre du plaisir, en donner aux enfants, et ne pas connaître grand chose à l’historique de l’Education Populaire.
Je comprends aussi qu’il y ait des personnes plus ou moins motivés dans le monde de l’animation. Je ne prendrais pour exemple que les Claé dans ma ville (Toulouse qui bientôt pour chaque primaire, chaque maternelle aura son Claé).
Qui accepte ces boulots de 2 ou 4 heures par jour ? Quel est le parcours de cette population ? Entre ceux, rares, qui envisagent de faire carrière dans le domaine socio-culturel, visent des diplômes professionnels, et ceux qui à raison de mieux se retrouvent là ? Qui font une heure de métro et de bus, bossent deux heures, reviennent parfois à 16h30 faire une heure de plus ? Empêchant ainsi de planifier quoi que ce soit d’autre dans une journée.
Quel motivation donne t-on à ces gens (absence de formation, d’évolution…) , avec des contrats aidés de toutes sortes qui permettent à peine d’arriver à la fin du mois ?
Sans compter les jeunes de moins de 25 ans qui attendent d’avoir le RMI ?
Je fais de la formation auprès des animateurs Claé, et avant de penser à leur parler de l’historique de l’Education Populaire, j’essaie déjà de leur donner envie, de les remotiver. De revaloriser leur action au jour le jour. L’importance que peut avoir leur action auprès des enfants. Et c’est ça c’est déjà beaucoup.
… les chèvres, ca devient trop commun, je pencherai plus pour les gorilles au quebec…
Je pense que c’est comme partout, il y’a des personnes qui s’impliquent, d’autres non. Et dans ces autres, il y’a ceux qui font au moins le minimum, et ceux qui ne font strictement rien.
Les même que ceux qu’on maudit tout les soirs, mais tout bas pour ne pas énerver Mr Le directeur du service enfance, piston dudit branleur….
Quelqun a t’il enfin trouvé une méthode pour bannir ces derniers de son environnement direct?
Merci de vos réactions… je vous ai laissé parler… mais je reste toujours aussi pensive… hier en réunion, forte de mon envie de transmettre l’évolution et l’adapation de l’éduc pop, j’ai abordé le sujet… 1789, Instruction publique pour tous, lois Ferry, lois 1901, condition des ouvriers, apparition du temps libre, prise en charge des loisirs par les patronages, évolution, création des fameux “centres aéré”, professionalisation du metier d’animateur pour en finir que les acteurs éduc pop se dirigent aujourd’hui vers un rôle de médiation… ce même en centre de loisirs… et bien vous savez quoi? Tout le monde a été très attentif, je souhaitais que tout mon petit monde s’impregne et prenne conscience que le metier d’anim… c’est pas “en attendant” autre chose ou faute de mieux… on m’a répondu tout de suite après… heu… Fanfan… les vacances de Noël on te les pose quand? Ce même débat en formation BEATEP a crée de longues discussions… passionant… crotte de bique à ressort… combien sur 100 ont la conviction de leur métier… je désespère je vais aller élever des chevres dans le larzac!!
Dans le fond, je crois qu’il faut apprendre à se faire son propre avis en prenant un max d’informations de tout bord.
Comme le dit je sais plus qui plus haut, il y’a plusieurs façon de raconter l’histoire. Mais en réalité, il n’y en a qu’une! A nous de savoir faire ressortir les fait réels, les valeurs réelles.
Je ne sais pas réelement ce qu’est la notion d’éducation populaire (d’ailleur, si quelqun connait un site qui en parle concretement…), mais cela doit certainement avoir une définition commune à tout les organisme?
J’ai vu passer “par le peuple pour le peuple”. Est ce que ca n’est pas déjà une base de reflexion?
Reste à extrapoler des infos par dessus!
A partir de là (en oubliant le coté temps ou argent ou loi ou je ne sais quoi d’autre), je ne vois pas d’obstacle au fait que cette initiation soit prodiguée par des personnes ou organisme avec leurs idées propre.
Il faut eveiller la curiosité des “BAFA”, et ceux qui se sentiront assez concernés par ce qu’il font feront la démarche de faire des recherches et de se documenter, pour se donner une position!
Et j’en profite au passage: C’est grace à des outils comme planetanim’ que cette déarche est de plus en plus facile. On peut ici confronter toutes les positions, partir à la pèche au site ….
Merci!
Des sociétés de formation BAFA BAFD ????
loulou36 a écrit :
Quel est l’organisme agréer par jeunesse et sport pour assurer des formation BAFA ou BAFD entre autres, qui serait porteur de valeurs qui ne pas en phase avec l’éducation poulaire?
Loulou36 !!! Ne me dis pas que tu crois encore au père noël …
Je peux te garantir que certaines ASSOCIATIONS et plus particulièrement des sociétés (mais qui elles ne sont pas agrées, on est bien d’accord), qui se cachent derrière certaines valeurs (là aussi on est d’accord), défendent avant tout leurs intérêts économiques et financiers au travers des formations qu’ils proposent.
Je ne citerais aucun nom. Libre a chacun d’en faire les conclusions ou déductions qu’il veut.
En revanche, je ne jette pas la pierre aux personnes qui se pérsuadent du contraire, ce qui leur permet de préserver leur intégrité, leur efficacité et leur engagement. Mais on en revient à ce que je disais précedemment, il s’agit plutôt de personne et non plus d’organisme.
L’important en stage, c’est d’être en accord avec les principes de l’organisme, surtout ne pas se sentir en opposition. Quel est l’organisme agréer par jeunesse et sport pour assurer des formation BAFA ou BAFD entre autres, qui serait porteur de valeurs qui ne pas en phase avec l’éducation poulaire?
En suite il appartient à chacun de défendre ses propre valeurs en accord avec le projet éducatif de l’employeur, et le projet péda du directeur.
Chaque individu est unique la rencontre des individus qui compose le groupe doit être un ensemble de richesses complémentaires a communiquer aux enfants.
Partant de là on peu commencer, ensemble, à enseigner l’éducation populaire. L’éxemple des adultes est déja la première source d’enseignement.
Que chacun soit bien dans sa peau au milieu des autres que l’on respecte, voir auquels on porte une affection.
sssylvain,
Je suis d’accord avec toi sur le fait qu’il y’a certains organismes sérieux qui défendent des vraies valeurs et qui existent par et pour l’éducation populaire.
Mais (eh oui il y a un mais), je ne suis pas sûr qu’en multipliant le nombre de stages, séjours, … ces organismes puissent garantir leurs écrits et leurs idées sur le terrain.
Il ne suffit pas qu’un dirigeant ait du charisme, un passé, des valeurs, … et qu’il ait réussi à les coucher sur le projet éducatif de “sa maison”, pour qu’il puisse garantir la qualité de tout ce qui se passe sous le nom de sa maison.
Exemple : un directeur, un formateur, de stage qui adhère complètement aux idées de l’assoc (ne parlons même pas des sociétés) pour laquelle il travaille, va mener un stage de formation en respectant ses idées et il va servir l’image, la notoriété et respecter les valeurs de cette dite assoc !!! Mais qu’en est-il de l’autre stage ? Oui celui qui a eu lieu à la même période, avec la même assoc, mais avec un nouveau directeur de formation ??? Peut-être s’est il bien déroulé, ou peut-être a t’il été une réussite totale.
On ne peut pas être persuadé de ce qui va se “passer” (respect des valeurs, éducation populaire, …) uniquement en choisissant une “maison”. La seule chose qui puisse garantir la “réussite”, c’est l’humain qui dirige au plus prêt : le directeur, le responsable, de séjour, de stage, …
Toutes les maisons que nous affectons (on a chacun les notres) ont leurs boulets, leur bête noire, … qui ne servent pas le PE de la “maison”. Mais qui pourtant parfois restent là pendant des années. Allez savoir pourquoi (il y a plein de nouveaux bons directeurs qui n’attendent qu’à faire leurs preuves).
Ceux qui me connaissent personnellement savent qu’en ce moment je tiens ce discours (qui peut-être évoluera) : Qu’importe la maison pour laquelle tu travailles, si elle te donne les moyens que tu souhaites, c’est toi en tant que directeur qui détermine le déroulement de ton séjour.
Moi aussi je préfère choisir la maison avec laquelle j’ai les mêmes idées (j’ai failli écrire idéaux), mais je préfère avant tout choisir la maison qui va me donner les moyens de réaliser le projet que JE vais mettre en place, par leur biais et grâce à leur organisation et idées d’accord, mais dont je resterais LE SEUL garant.
vassrohm a écrit :
Expliques toi davantage… mais peut être vaut il mieux ouvrir un autre sujet, je t’en laisse l’honneur!
Désolé mais je pense que ce débat à déja été vu,et que l’on a toujours eu nos points de vue,et je respect totalement le tien. Par contre évite ce genre de réflexion avec moi. Ok pour échanger,mais dans le respect STP!
Très intéressant comme débat. Et à mon goût, trop rare…
Je pense en effet qu’il est important que les animateurs comprenent les enjeux et le décor de leur travail, qu’il soit temporaire ou non.
Mais s’il est sûr que l’on pourrait donner beaucoup de définitions différentes de l’éducation populaire, il est sûr aussi que la formation BAFA entre parfaitement dans le projet global de l’éducation de tous, par tous.
Oui, le BAFA est une formation pour “apprendre” à animer, mais c’est surtout, quand c’est bien fait (c’est à dire par un réél organisme d’éducation populaire), c’est aussi un moment où l’on réflechit, où on fait le point sur ses valeurs, où l’on va partager sa vision des choses avec la génération suivante, comme acte de citoyenneté…
Bien sûr, la formation peut être aussi pauvre que riche, voire scolaire et donc inutile. Personnelement, je pense que les organismes serieux recrutent des directeurs de stage BAFA parmis les professionnels, qui savent faire passer le message de l’éducation populaire (sans forcément en faire un cours d’histoire). Choisissez vos organismes!
Si le stage théorique BAFA a manqué à ses devoirs, rappelons nous que l’éducation populaire, c’est l’affaire de tous, des directeurs aussi (et surtout qui participent de fait en tant que formateurs dans le cursus BAFA). Et puis nous sommes tous, tout le temps en formation. Laissons le temps au temps de comprendre les choses…
Expliques toi davantage… mais peut être vaut il mieux ouvrir un autre sujet, je t’en laisse l’honneur!
Pas trop dur d’être extrémiste…surtout en ce moment?!
Pas trop dur d’être toujours le cul entre deux chaises??
jongloman a écrit :
Eh oui,C’est aussi pour ce genre de “dysfonctionnement” et de “manque” que je ne suis pas d’accord avec l’idée de faire le “l’économat” en formation BAFA (ce n’est qu’un exemple parmis les autres).
Et ben perso moi je suis pour l’économat en formation BAFA,car quand on voit l’importance que cela peux avoir lors des mini camps et camps.
Après c’est un autre débat. Je comprend la position de Jongloman,mais je pense qui l’ai important que le BAFA soit un plus aussi sur le parcours professionnel des anims “éphémère”. Après chacun à sa conception et sa vision de ce que l’on veux apprendre et apporter aux autres!
l’organisme quel qu’il soit, ne peut pas inventer l’historique, que ce soit CEMEA, FRANCAS, IFAC et tous les autres, l’histoire, c’est l’histoire…
Ah bon?? L’histoire serait elle objective? Pourtant n’y a t il pas plusieurs façons de raconter l’histoire? Raconte t on l’histoire du colonialisme de la même façon en pays colonisés et en France? Raconte t on l’histoire du capitalisme de la même façon selon qu’on est Marx ou Ricardo?
Eh oui,
C’est aussi pour ce genre de “dysfonctionnement” et de “manque” que je ne suis pas d’accord avec l’idée de faire le “l’économat” en formation BAFA (ce n’est qu’un exemple parmis les autres).