crevette76 a écrit :
romainyan77 a écrit :
Bah, un BPJEPS, en règle générale, faut le vouloir vue le prix de la formation O.oça révèle bien comment les jeunes qui se forment abordent la formation…
il s’agit d’un achat…
Pas sur ce genre de formation.
Aspect financier: Toute proportion gardée ce sont des sommes ridicules par rapport au BAFA à 500€ la semaine.
Aspect implication: La démarche est totalement différente de celle d’un BAFA car elle implique un investissement personnel dans le temps (1 an et plus).
Il s’agit très souvent d’une suite de parcours professionnel, donc des personnes qui ont déjà validé leur projet. Enfin, quand il s’agit d’une réorientation professionnelle le choix est mûrement réfléchi .
De part les prérequis de cette formation il n’est pas possible de tomber sur de gens qui viennent faire un BPJEPS “parce qu’ils ont vus de la lumière”.. (cela n’empêche pas de tomber sur des “mauvais” animateurs, décalés de leur “public” )
Quand aux contenus là je suis d’accord sur le fait que certaines methodes peuvent enfermer l’animateur jusqu’à le rendre prisonnier d’un système pédagogique rigide en décalage avec “l’humain”. En cela ces formations peuvent être (et non pas “sont”) destructrices alors même que ces personne l’abordent plutôt de manière ouverte et insouciante.
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romainyan77 a écrit :
Bah, un BPJEPS, en règle générale, faut le vouloir vue le prix de la formation O.o
ça révèle bien comment les jeunes qui se forment abordent la formation…
il s’agit d’un achat…
n’est-ce pas un tantinet illogique ?
Et puis oui, j’ai vu des gens formés au BPJEPS ou en train de s’y former qui ne s’intéressaient pas à leur public, j’en ai vu pas mal qui s’y intéressent bien moins que mes deux collègues “même pas bafa”, j’en vois régulièrement sur planetanim qui l’oublient total, alors que peut-être bien qu’en s’inscrivant à la formation ils avaient réellement envie de bien faire…
Je vois que le principe même de cette formation là place les animateurs en situation ubuesque, et les amène à se conformer à un système illogique ou à avoir une réflexion difficile à assumer quand on débute (voire parfois difficile à assumer toute sa vie) parce que liée aux incohérences de l’éducation populaire, des projets, des objectifs, de la formation qu’on paie…
Comme cette politique de réfléchir “masse salariale” et non “humain” me hérisse total mais ne peut être occultée de ma vision de la société et est elle aussi fourbe car pas toujours réellement assumée, et masquée par des arguments “qualité”, “formation”, “ouverture d’esprit”, “social”…
Perturbant, non ? 🙄
Sinon, toi en tant que jeune animateur, t’en penses quoi du projet pédagogique ?
Est-ce que tu l’as travaillé sur les séjours que tu as fait ?
Comment ?
A quoi ça t’a servi ?
Qu’est-ce que ça t’a posé comme problème ?
Désolé si ma vision est celle d’un jeune doux rêveur ! 🙂 C’est ma jeunesse !
Dans ce cas, qu’on se plaigne pas de faire une politique de masse salariale alors ! :O
Concernant l’intelligence, je suis peut-être un doux rêveur, mais personne né(e) con. (Je rêve trop crevette ? 🙁 )
“Si le diplôme stoppait les risques de tomber sur quelqu’un de dangereux ou qui se fiche total du public, ça se saurait.”
Bah, un BPJEPS, en règle générale, faut le vouloir vue le prix de la formation O.o, et c’est j’imagine (ne l’ayant pas) que ça se limite pas aux bases apprisent aux B.A.F.A. Donc tu a moins de chance de tomber sur une personne désintéresser … Ou alors je comprend plus rien moi
Romain
romainyan77 a écrit :
Mais dans ce cas … Si on veut pas prendre de risque (ou presque… Parce que des fois le B.A.F.A même ceux qui l’ont on se demande comment c’est possible …) on prend des diplômés, et non des stagiaires parce que ça coûte pas cher !
Quel grand rêveur tu fais… 🙄
des bafa validés ou des gens formés “pro” (BPJEPS ou autre titre plus “haut”, plus “sérieux”), j’en ai vus pleins.
Si le diplôme stoppait les risques de tomber sur quelqu’un de dangereux ou qui se fiche total du public, ça se saurait.
Par exemple en ce moment je bosse avec deux nanas qui n’ont même pas la base bafa.
Ben elles ont une intelligence de l’humain bien plus élevée que celle de pas mal de “pros formés” que j’ai croisés dans ma carrière.
A commencer par prendre plaisir à ETRE avec les mômes, à se rappeler parfaitement qu’une des choses que j’ai avancée pour argumenter ma manière de faire c’est que les enfants sont en vacances (et qu’en gros ça implique de leur lâcher un peu la grappe).
Et d’ailleurs, au moins une voire les deux va se former au bafa dans quelques temps, j’pense que ça sera surement “rigolo”…
(et rêveur aussi pour penser que le recrutement se fait en pensant “humain” et non “masse salariale”… ça me fait violence hein, mais le constat est là)
Je suis d’accord sur le fait que le B.A.F.A filtre mal les gens dangereux. Mais de la à faire une généralité, ça m’énerve un peu. Il est vrai qu’être animateur est une responsabilité … Mais dans ce cas … Si on veut pas prendre de risque (ou presque… Parce que des fois le B.A.F.A même ceux qui l’ont on se demande comment c’est possible …) on prend des diplômés, et non des stagiaires parce que ça coûte pas cher ! Et j’insiste sur le fait qu’un Directeur est aussi un formateur … Parce que pour avoir vu quelques (pas tous dieux merci) directeurs qui donne le stage B.A.F.A à une animatrice stagiaire qui proposait rien et faisait rien… Ah ça, oui les enfants était en sécurité, peut-être, mais l’animation dans tous ça ? ça m’irrite un peu. C’est comme partout, il y a des gens bien, et des cornichons… Mais j’ai horreur qu’on fasse des généralités…
J’me remet zen ? |Merci Crevette;)|
romainyan77 a écrit :
Les gars cherchent un stages … ils sont pas des pros, un peu de tolérance bon sang ! Et merci, j’étais l’an dernier un stagiaire BAFA, j’aurais jamais aimé qu’un Dirlo me traite d’imbécile par derrière.
pas des pros peut-être (et encore, faut regarder de plus près à quel usage certains passent bafa ou bafd), mais des gens à qui on va confier des enfants.
le fait de ne pas être pro et/ou d’être en cours de formation n’est à mon sens pas une excuse pour faire n’importe quoi ; oui il faut accueillir, expliquer, former, mais non un stagiaire qui se montre maltraitant (il y a moult manière de le faire) je ne tolère pas et je le stoppe (pas forcément tendrement).
Et en effet, pas certaine que le système de formation actuel bafa soit un filtre véritablement efficient aux gens dangereux et:ou qui n’en ont simplement rien à faire des mômes, pour énormément de raisons, dont des raisons financières.
sinon pour retrouver le sujet du fil, je pense que l’important dans le projet pédagogique est probablement de savoir en faire un outil plutôt qu’une contrainte (comme les projets d’animation et tout le toutim).
s’il n’est rédigé que pour répondre à une demande des autorités, aucun intérêt à le “travailler en équipe”.
S’il est compréhensible, clair, qu’on peut en discuter, s’appuyer dessus, le comprendre sans avoir besoin de bac+3, alors le “travailler” avec l’équipe peut avoir un intérêt.
Moi je pense qu’il faut surtout travailler à se demander à qui il sert ce projet, avant de le rédiger et de s’en servir d’un ou l’autre manière.
J’ai vu plein de lieux ou ça parlait rédaction de PP comme d’un argument marketing/qualité, et où la manière de penser le truc était déconnectée du public enfant puisque axée sur “comment donner le sentiment qu’on fait de la qualité”. c’est le cas dans certaines enseignes de manière assez ouverte ; c’est le cas dans pas mal d’ACM d’une manière par contre niée ou non perçue comme telle, mais pourtant… 🙄
Alors le pauvre anim dans tout ça, qu’il soit stagiaire, pro ou autre… si comme le disait jetty (je crois) on lui laisse simplement faire son job d’anim et qu’on l’allège de ce projet, pas certaine que ce soit un mal, ni que ce soit le considérer comme un crétin fini.
J’adhèrerai à cette idée lorsque le BAFA sera un vrai examen dont le taux de réussite sera raisonnable. Tant que ce sera un brevet acheté, qui constitue le fonds de commerce de tous ces organismes pourris qui le vendent pour continuer d’exister, ça ne sera pas possible, et on aura chaque année les mêmes imbéciles incompétents qui viendront chercher un stage pratique sur planetanim sans savoir ni aligner trois mots, ni ce qu’est un gamin, ni en quoi consiste l’animation.
Lire ça me révolte ! Le directeur à un rôle de formateur durant le stage pratique. Et tu n’a pas vu tout les organismes avant de dire ça. Le miens à commencer par la sécurité, la réglementation et les besoins des enfants … Les gars cherchent un stages … ils sont pas des pros, un peu de tolérance bon sang ! Et merci, j’étais l’an dernier un stagiaire BAFA, j’aurais jamais aimé qu’un Dirlo me traite d’imbécile par derrière.
Merci !!!!!!!! Raaaahhhh ça m’énerrrvvveeee :engarde:
Ahem, calme repris. :jesors:
Al-Batros a écrit :
La concertation n’est pas une négociation
Elle ne l’exclue pas non plus.
Concerter sans négocier ou sans accepter de modifier c’est quand même compliqué, nan ? a moins de se la jouer autocrate..
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Langelous
Art R227-25 du CASF: La personne qui assure la direction d’un des accueils mention nés à l’article R. 227-1 met en oeuvre le projet éducatif […], dans les conditions qu'ELLE* définit dans un document, élaboré en concertation avec les personnes qui assurent l’animation de cet accueil
La concertation n’est pas une négociation, donc, stricto lego, c’est “La personne qui assure la direction” qui doit décider et engager sa responsabilité. Cette personne peut très bien se contrefoutre, en toute légalité de cette concertation s’il l’a trouvée stérile.
Al
*Si il est elle. J’espère qu’un jour, On se fera boucher grammerien et tranchera
Doublon
Bonjour
En formation BAFD, je préconise toujours que le PP doit être rédigé, du moins en partie, avec l’équipe. Dans tous les cas, il doit être partagé avec l’équipe. Donc forcément, il évoluera.
En réunion de préparation, c’est bien de le valider définitivement avant le début de l’accueil. Pendant l’accueil, on s’adaptera à la demande. Mais nul doute, certains anims s’en foutent de ce document, alors que d’autres vont le “critiquer” positivement.
C’est en échangeant les points de vue qu’on progresse ensemble, toujours.
@ +
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Pour mémoire : Art R227-25 du CASF :
La personne qui assure la direction d’un des accueils mention nés à l’article R. 227-1 met en oeuvre le projet éducatif […], dans les conditions qu’il définit dans un document, élaboré en concertation avec les personnes qui assurent l’animation de cet accueil.
ludou a écrit :
Il n’y a donc aucun effet de sclérose associé à la rédaction d’un projet ?
Comme n’importe quelle autre cadre qui poserait le fonctionnement d’une équipe cohérente.
Quel que soit sa forme et son appellation.
Ni plus ni moins.
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Avé à tous
A mon sens un projet n’est pas figé; surtout pas. ll peux, c’est même de loin, le cas le plus fréquent, évoluer en fonction de divers paramètres : souhaits des enfants, circonstances non prévus, occasions qui se présentent, j’en passe et des meilleures.
Le contraire serait enfermer les enfants et l’équipe dans un carcan incompatible avec l’éducation populaire.
A titre personnel j’ai toujours vu le PP de départ évoluer. De m^me lorsque je dirigeais des stages BAFA ou BAFD, je ne me souviens pas d’avoir, ne serais qu’une fois, avoir respecté le sacro saint planning de départ, ce qui m’a valu qelques discussion avec le représentant de laJeunesse et des sports d’ailleurs
Au sujet du rôle de chacun dans la conception de ce fameux PP.
Avec quelques personnes ou seul je décidais d’un ou deux objectifs éducatifs de l’oeuvre puis ensuite l’équipe entière décidait de la mise en oeuvre ce qui laisse un champ libre très important. Horaires, activités, fonctionnement, place des enfants, réunions d’équipe, aménagements des locaux etc etc.
Les objectifs éducatifs de l’oeuvre sont en général suffisamment large (heureusement :lol:) pour laisser beaucoup de liberté à l’équipe.
Voila mon avis allez bye
Match-e: J’ai aussi toujours chercher, volontairement et ouvertement, à recruté des équipes mixtes. 😀
Il n’y a donc aucun effet de sclérose associé à la rédaction d’un projet ?
Match-e a écrit :
on aura chaque année les mêmes imbéciles incompétents qui viendront chercher un stage pratique sur planetanim sans savoir ni aligner trois mots, ni ce qu’est un gamin, ni en quoi consiste l’animation.
Pour l’heure, je fais mon projet péda, et je recrute (entre autre) sur la compréhension et l’adhésion de l’équipe à celui-ci.
J’insiste, mais un des rôles du directeur c’est bien celui de formateur. A lui de transmettre les infos, à lui de susciter l’interet, à lui de provoquer les débats et reflexions !
Y’a pas besoin du BAFA pour être animateur ça je suis bien d’accord.
Quand à la “connaissance du public” c’est une très bonne chose qu’elle ne soit pas acquise car les animateurs sans experience ont tendance a s’y rattacher bêtement en enfermant les enfants dans des cases préconçues.
Ces raisons doivent te pousser, toi, directeur, à partager ta vision du séjours et ta façon de l’appréhender avec le reste de l’équipe.
La formation continue est à mon sens la plus importante.
ludou a écrit :
Est-ce que l’on pondrait, en amont du séjour, un projet figé (puisque “validé”) ? Est-ce que nous réussirions à respecter 24h/24 ce projet pédagogique ?
Un projet pédagogique figé c’est un peu un contresens..
Un projet, par définition, n’est qu’une hypothèse, on “tend vers”.. mais rien n’est figé.
Un discours partagé, des methodes communes, des choix pédagogiques discutés: c’est ça un projet d’équipe !
Croire que le PP est figé c’est mettre les enfants dans des cases en fonction de leur age (cf + haut)..
C’est un fil conducteur, mais en aucun cas un carcan dans lequel on doit s’enfermer.
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faisons comme si le projet le projet pédagogique n’était pas obligatoire, voire mieux : n’existait pas. Comment nous organiserions alors ? Qui déciderait de quoi et comment ? Est-ce que l’on pondrait, en amont du séjour, un projet figé (puisque “validé”) ? Est-ce que nous réussirions à respecter 24h/24 ce projet pédagogique ?
Le seul document obligatoire ne dit pas grand chose sur la dynamique souhaitée, sur le parti pris par l’équipe pour travailler avec les enfants. Peut-être parce que évoluer, c’est dur à formaliser dans un document ?
Matim a écrit :
lejoueurfoux a écrit :
les animateurs ne sont pas capable de comprendre les objectifs pédagogique alors pourquoi les faire participer ?C’est pas en les empêchant de participer qu’ils vont pouvoir réussir à comprendre …
Plutôt que de se plaindre il faut aussi penser au rôle formateur que DOIT avoir un directeur.dir_cv a écrit :
ce n’est surement pas aux animateurs d’écrire le projet pédagogique, mais au directeur, éventuellement avec ses adjoints et ce n’est pas non plus à l’organisateur de le fournirPas d’accord sur ces 2 points :
– le Projet pédagogique devrait être élaboré par l’équipe (cad directeur + animateurs), ce sont les opérateurs ! Si un opérateur n’est pas partie prenante du projet, là encore , il ne faudra pas se plaindre du manque d’enthousiasme, du manque d’originalité et d’une certaine démotivation. Un PP ça se partage, ça se négocie et ça se valide en équipe !
– L’organisateur peut et doit pouvoir fournir (fournir ce n’est pas élaborer) le projet pédagogique à tout parent qui le demande.C’est précisément en continuant à impliquer les animateurs dans toute les formes de réflexions possibles, qu’on pourra eviter de tomber dans les habituels “HELP, SOS, je sais pas quoi faire, j’ai pas d’idée…”
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J’adhèrerai à cette idée lorsque le BAFA sera un vrai examen dont le taux de réussite sera raisonnable. Tant que ce sera un brevet acheté, qui constitue le fonds de commerce de tous ces organismes pourris qui le vendent pour continuer d’exister, ça ne sera pas possible, et on aura chaque année les mêmes imbéciles incompétents qui viendront chercher un stage pratique sur planetanim sans savoir ni aligner trois mots, ni ce qu’est un gamin, ni en quoi consiste l’animation.
Pour l’heure, je fais mon projet péda, et je recrute (entre autre) sur la compréhension et l’adhésion de l’équipe à celui-ci.
lejoueurfoux a écrit :
les animateurs ne sont pas capable de comprendre les objectifs pédagogique alors pourquoi les faire participer ?
C’est pas en les empêchant de participer qu’ils vont pouvoir réussir à comprendre …
Plutôt que de se plaindre il faut aussi penser au rôle formateur que DOIT avoir un directeur.
dir_cv a écrit :
ce n’est surement pas aux animateurs d’écrire le projet pédagogique, mais au directeur, éventuellement avec ses adjoints et ce n’est pas non plus à l’organisateur de le fournir
Pas d’accord sur ces 2 points :
– le Projet pédagogique devrait être élaboré par l’équipe (cad directeur + animateurs), ce sont les opérateurs ! Si un opérateur n’est pas partie prenante du projet, là encore , il ne faudra pas se plaindre du manque d’enthousiasme, du manque d’originalité et d’une certaine démotivation. Un PP ça se partage, ça se négocie et ça se valide en équipe !
– L’organisateur peut et doit pouvoir fournir (fournir ce n’est pas élaborer) le projet pédagogique à tout parent qui le demande.
C’est précisément en continuant à impliquer les animateurs dans toute les formes de réflexions possibles, qu’on pourra eviter de tomber dans les habituels “HELP, SOS, je sais pas quoi faire, j’ai pas d’idée…”
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ce qui est tout à fait possible dans le projet de fonctionnement, à bien différencier du pédagogique et de l’éducatif
Je ne suis pas de cet avis. Certains points peuvent être négociable. S’il ne le sont pas, ou s’il est imposé, les animateurs peuvent seulement se taire et faire mine d’être ok.
Le dialogue est nécessaire dans une équipe tant du côté animateur que du côté directeur.