oui dis nous quel est cet organisme histoire d’éviter de bosser avec eux…
quel est cet organisme illarienne!!!
merci de ta réponse
filou
crevette76 a écrit:
comment avoir ne serait-ce qu’un semblant de démarche cohérente si on impulse de telles manipulations ?!!!
Bah le recrutement de l’entreprise (comme d’autres séjours linguistiques à ce que j’ai compris) est assez douteux.
Le directeur n’a aucune formation liée à l’animation ou l’enfance, certes deux ans d’école de commerce anglaise mais bon… Il était en plus plus jeune que la plupart de son équipe (il avait moins de 22 ans il me semble) et devait gérer une équipe de 14 animateurs sans compter le personnel technique et les 80 enfants.
Il a été choisi parce qu’il est drôle et a fait plusieurs séjours avec l’entreprise, donc comme il faisait marrer ses chefs, ils se sont dit “ce gars est sympa, on va l’aider à avoir une ligne cool sur son CV de futur businessman” et le voilà responsable de séjour (c’est lui qui racontait presque ça avec fierté)!
Tout ça pour dire qu’à mon avis, le truc des sucreries, il n’a même pas vu le problème là-dedans… Il n’a aucune réflexion sur l’éducation, il obéit aux directives et à ses désirs de fun, c’est tout. Vu que l’entreprise fait tout payer aux enfants, et gagne de l’argent sur leur dos, pourquoi les animateurs ne feraient-ils pas pareil pour se payer leur cinquième?
Ca vient aussi de cette mentalité que je déteste comme quoi nous, les anims, on est pauvres et exploités, alors que ces enfants viennent de familles bourrées de fric (soi-disant). Du coup, c’est pas juste si on dépense de l’argent pendant qu’on s’occupe d’eux… et ça parait aux yeux de certain un juste retour des choses s’ils nous donnent un peu de leur argent…
illarienne a écrit:
Le trafic de sucrerie, ça, je n’en avais jamais entendu parler avant d’arriver sur le centre… Mais vu que l’entreprise ne donne aucun budget, je suppose qu’elle tolère ça pour que les anims se payent leur cinquième… C’est le directeur qui en a eu l’idée.
😮 👿
comment avoir ne serait-ce qu’un semblant de démarche cohérente si on impulse de telles manipulations ?!!!
Au fait, tu dis que les problèmes vie quot+sécurité se retrouvent souvent chez les anglo-saxons… Donc ce n’était pas que mon équipe? C’est vraiment un problème d’encadrement par là-bas?
Même les profs n’avaient pas cette conscience de la sécurité…
Salut Morganou,
Merci pour ta réponse! Je ne sais pas trop si j’ai le droit de donner le nom de l’organisme étant donné que j’en dis du mal… Par contre, si tu as des noms d’assoc avec qui ça s’est bien passé je suis preneuse!
Tout d’abord, moi ce n’était pas une ASSOC mais une ENTREPRISE donc il faut que je sois honnête mais je m’attendais un peu à l’idée séjour de vacances = produit commercial. Mais je ne pensais pas que l’enfant deviendrait en conséquence l’équivalent d’un vacancier Club Med censé réfléchir et prendre des décisions comme un adulte!
J’ai fait une erreur en acceptant de travailler pour eux mais mon expérience dans l’animation en séjour de vacances est limité à une seule assoc avec qui ça s’est à chaque fois merveilleusement bien passé et je me doutais que ce qui se faisait là-bas n’était pas ce qui se fasait partout.
J’ai accepté de bosser pour eux parce que leur communication sur les produits est excellente et comme les parents je me suis dit “c’est cher, c’est pas pour tout le monde mais au moins ils y mettent les moyens”. Et puis plus jeune je suis partie avec des entreprises en vacances et yavait pas de souci! Ce sont eux qui nous “affectent” sur un séjour (comme chez beaucoup d’autres organismes linguistiques, d’après ce que j’ai vu chez mes amis) donc on rencontre l’équipe et le responsable du séjour un peu en dernière minute, là c’était en arrivant sur le centre avec les gamins en l’occurence…
Ceci dit, avant de partir, je me suis renseigné un max avant le départ, j’ai discuté avec des anciens animateurs (à la formation), des anciens “jeunes” (des gens de mon entourage partis avec eux) qui avaient l’air très satisfaits. Il y avait des proviseurs et des profs avec 30 ans d’expérience qui partaient pour eux depuis des années. Et parmi les anims de base, la plupart étaient prêts à resigner les yeux fermés.
Enfin, le weekend de formation, c’était plein de poudre aux yeux : on était chouchoutés, des responsables de plusieurs pays différents qui venaient nous former et répondre à nos questions, des guides complets sur “comment réagir”, une équipe sympa, dynamique, souriante, qui se présentait comme disponible et à l’écoute. Bref, après deux jours avec eux, j’étais déjà conquise!
C’est à quelques jours du départ que j’ai commencé à douter. Et puis je n’avais pas vraiment réalisé que le recruteur avait bien esquivé certaines de mes questions avec des mielleux “on gère, ne t’inquiète de rien”.
Bref, oui l’entreprise sait que les activités optionnelles sont payantes. Elle le présente comme des “plus” confort. Genre “vos enfants ont envie du must à la carte, ils peuvent se le payer en plus!”. Comme ils le présentaient, ça me paraissait acceptable. Je me disais, si les parents sont ok…
Par contre, je ne me doutais pas que ce serait sous cette forme là, une vraie manipulation psychologique d’enfants qui nous voient comme leurs référents et qu’on doit convaincre de nous donner de l’argent pour des activités de consommation (bowling, cinéma…), parfois en leur mettant la pression! En plus l’entreprise m’a dit “tu as un budget très large pour organiser les activités” et je n’avais pas compris qu’ils voulaient dire “si tu prends assez d’argent aux enfants, ça te fait un budget très large pour les activités”.
Le trafic de sucrerie, ça, je n’en avais jamais entendu parler avant d’arriver sur le centre… Mais vu que l’entreprise ne donne aucun budget, je suppose qu’elle tolère ça pour que les anims se payent leur cinquième… C’est le directeur qui en a eu l’idée.
Pour les animateurs, ce n’était pas l’horreur en soi, tu parles : on avait le droit de se prélasser pendant que les enfants vivaient leur vie, et on n’était pas plus mal payé qu’ailleurs, avec tous les frais remboursés à 100% (souvent par les enfants d’ailleurs, genre ils nous payaient le car sans le savoir). C’est pour ma conscience que ça l’était, manipuler des gamins et pomper le fric de leurs parents à travers eux, tout en les mettant en danger, ça me rendait folle! Surtout que les autres animateurs n’y voyaient pas de problème…
C’est pour ça que j’aimerais trouver un organisme “respectable” pour les séjours linguistiques, si ça existe. Qui est honnête avec parents et enfants, qui ne résume pas sorties à shopping et qui considère que l’enfant est un enfant, pas un petit consommateur.
Bonjour Illarienne,
mais quel est donc cet organisme pour que je ne travaille jamais avec eux!
déjà je tiens à te rassurer en te disant que non, tous les séjours linguistiques ne se passent pas de la même façon et non ce n’est pas l’horreur!! au contraire c’est en général “a lot of fun”! maintenant tout dépend en effet de pour qui tu travailles… il y a des organismes plus sérieux que d’autres, ça c’est sur!
Que tu sois anim ou directeur, à toi de te renseigner sur l’assos, de leur poser un max de questions avant le départ. N’as-tu pas eu de réunion de préparation pour ton séjour avec l’organisme, avec tes anims, éventuellement une rencontre avec d’autres directeurs?? La préparation AVANT séjour te donne déjà un aperçu du sérieux de l’organisme en général.
Même si le BAFA n’est pas obligatoire pour bosser sur des séjours linguistiques je connais des organismes qui l’exigent malgré tout (même si après on est d’accord: avoir le Bafa ne fait pas tout!), taux d’encadrement, diplômes, déroulement des activités, qui fait quoi, l’organisme est-il au courant de ces activités optionnelles payantes? du petit trafic de sucreries des anim (scandaleux au passage)? à toi aussi de faire remonter ses informations.
Maintenant il se peut que l’organisme soit au courant (vu leur remarque assez spéciale sur la ligne d’urgence qui sert le plus souvent à INFORMER d’un problème pour recevoir des conseils en cas d’urgence) mais après libre à toi aussi de ne pas travailler avec cet organisme!
Lire aussi leur projet éducatif, il est bidon? il fait 3 lignes? vous n’y adhérez pas? et bien soyez cohérent et ne bossez pas pour eux.
Après tu peux en effet rencontrer des “difficultés” liées au séjour linguistique, du type travailler avec d’autres nationalités, j’entends par là d’une formation différente ou parfois comme tu le dis, bien souvent sans formation! La notion de l’Animation est bien différente chez les anglophones par exemple et tu le décris assez bien (sécurité douteuse, vie quot zéro, etc).
Après il faut voir si les anim étranger viennent en renfort de votre équipe ou s’ils font partie du quota d’encadrement car ca n’implique pas les mêmes responsabilités.
Je suis partie plusieurs fois avec mon équipe au complet dès le départ et sur place on collaborait avec les animateurs locaux, avec une ptite réunion quotidienne tous les matins, avec notre mot à dire dans le planning tenant compte des envies des jeunes, tout le monde s’adapte et tout se passe super bien.
Cela dit, OUI, les séjours linguistiques sont bien souvent orientés “consommation”, à toi de voir ce que tu peux mettre en place en dehors des activités déjà prévues et surtout de combien de temps tu disposes (tous les aprem libres ou seulement un dans la semaine?).
Je te souhaite de très belles expériences en séjour linguistique car ils ne sont pas tous à fuir ^^^^
Good luck!
Bonjour à tous!
J’arrive pas à trouver beaucoup d’infos là-dessus sur le forum donc je poste.
Je suis rentrée d’un séjour linguistique mercredi, c’était mon tout premier et je suis absolument horrifiée par le déroulement du séjour. J’en ai parlé à un autre pote anim qui est parti avec un autre organisme aussi catastrophique…
Alors j’aimerais avoir vos expériences de séjours linguistiques en tant qu’anim : comment était l’organisation? le suivi de l’assoc? la manière de traiter les gamins? est-ce que c’est mon assoc et celle de mon pote qui sont à fuir ou les séjours linguistiques en général?
J’aimerais en refaire parce que j’ai aimé le côté international de l’expérience, la confrontation avec l’animation à l’anglaise par exemple, et bien sûr l’opportunité de voir ailleurs… Mais, et sans parler de l’organisation naze, voilà ce que j’ai détesté (j’étais avec des 8-13 ans) :
– J’étais la seule à avoir un quelconque brevet d’animation sur 14 personnes. Ceci dit, cinq d’entre eux étaient des jeunes profs mais leurs réflexes n’étaient pas du tout ceux de BAFA.
– En conséquence : sécurité complètement nulle avec une surveillance équivalente à zéro, des enfants qui traversaient les routes en courant (il fallait aller “vite”), des convois avec les animateurs qui discutent en tête de file sans surveiller ce qu’il se passe derrière, le SB en permanence dos à la piscine quand il n’était pas dedans à faire la planche,.
– Vie quotidienne absolument pas suivie : des enfants de moins de douze ans qui prenaient leur douche tous les quatre jours, des enfants qui se gavaient de chips et sautaient les repas, le coucher où fermer la porte et éteindre la lumière avant de descendre en salle de réunion suffisait pour toute la nuit etc.
– Un travail d’équipe absolument pas coordonné : on savait à la dernière minute ce qu’on allait faire, jamais de réunion ou de réflexions sur ce qui avait raté dans la journée.
– Des animateurs qui se croyaient en vacances : ils organisaient les acti pour eux (piscine, tennis, sorties), passaient leurs temps scotchés ensemble (au repas, en sortie), organisaient des jeux exprès pour que les enfants jouent tous seuls (chasse au trésor sans surveillance), cachaient aux enfants où se trouvaient leurs chambres, même quand il y avait des malades.
– Des animations mal préparées, jamais de retour au calme, pas de supervision des anims pendant le déroulement…
– Des excursions “culturelles” qui se résumaient à la visite du centre commercial de chacune des villes avec des enfants livrés à eux-mêmes avec une montagne de fric pendant que les anims se buvaient un café.
– Et ce qui me dégoûtait vraiment : la vision des enfants comme consommateurs. On leur demandait du fric en permanence pour des activités “optionnelles”, les anims ne voyaient aucun problème à leur revendre des sucreries pour s’acheter de l’alcool avec les bénéfices. Il n’y avait aucun budget activité ce qui faisait que chaque activité demandant du matériel entrainait une participation financière des enfants.
Du coup aussi, les erreurs des enfants, leur non-respect du réglement était mis sur leur dos : ils étaient censés être courant de ce qui était bien ou pas… Et ceux sans qu’on les aide à bien le respecter puisqu’on les laissait libres jusqu’à ce qu’ils dérapent et là, ils étaient punis.
Les enfants étaient ravis mais j’ai eu l’impression d’abuser de leur confiance et de jouer avec le feu au niveau sécurité.
Les anciens de cet organisme n’arrêtaient pas de me dire de ne pas me plaindre, qu’il y avait franchement pire (ils me citaient des exemples où des anims emmenaient des gamines en boite par exemple) sur d’autres séjours.
AUCUN ANIMATEUR n’était choqué par cet état de fait. Bon, nous n’étions que trois françaises sur 14 mais tout de même! J’en ai discuté très souvent avec eux et ils me voyaient comme la rabat-joie soixante-huitarde de service… Parfois ils me disaient “oui, oui” et faisaient complètement autre chose que ce que j’avais préparé…
Est-ce qu’il y a des séjours linguistiques avec une équipe un peu internationale mais qui ne tombent pas dans ces dérives là??
Car d’après moi l’équipe est responsable de ça mais aussi beaucoup l’organisme d’après ce que j’ai entendu des anciens et leur suivi plus qu’aléatoire des problèmes (ils nous ont entre autre ordonné de ne jamais utiliser la ligne d’urgence ou de ne jamais les appeler hors des heures de bureau car il n’y a soi-disant jamais de vraie urgence puisque même des accidents graves ne peuvent être réglés par le siège)…
Est-ce qu’un séjour linguistique peut raisonner autrement qu’en voyant les jeunes comme des consommateurs qui leur font gagner du fric? Le marché est tellement compétitif et les parents tellement prêts à y envoyer leurs gosses…
Merci de vos réponses!