Et sinon hier, conseil d’école.
J’ai annoncé les perspectives de l’année prochaine !
“(…) l’année prochaine nous laisserons encore plus d’autonomie et un plus grand pouvoir de décisions aux enfants, pour arriver à terme à un Clae auto gérer pédagogiquement par la communauté enfantine” !!
Aucune objection, ni de la part du corps enseignant ni des parents d’élèves et “une très bonne idée” de la part du maire de quartier ….( en même temps c’est pas sure qu’il est tout compris … 🙄 🙄 )
à suivre…. 🙂 🙂
un peu de doc en lien !!!
c’est lié à l’âge
et Neill parle plutôt de la phase gangster, à un certain âge, où les enfants ne pensent qu’à se bagarrer, y a qu’à observer la cour de récré pour s’en rendre compte
quant à la destruction, il disait que c’était plus des pulsions créatives en fait, l’enfant n’a pas vraiment la même compréhension de la possession que les adultes
laissés à eux-même, ils ne conçoivent pas la beauté, l’ordre et le confort de la même façon qu’un adulte
Ceux qui sont parents et qui ne mettent pas un pied dans la chambre des mômes, comprennent ce que je veux dire, du style arracher les rideaux pour faire une tente et enfoncer les clous pour la maintenir dans le parquet 😀
salut,
c’est étonnant et intéressant, car sur les séjours où l’équipe a réussi à (s’)autoriser un lieu avec très peu de contraintes (comparé à l’habituel), c’est au contraire une absence quasi totale de violence à laquelle nous avons assisté… Le contexte était différent : ados, séjour… et les conflits étaient toujours bien présents par contre.
Il y a trop de paramètres pour conclure à quoi que ce soit, mais c’est vraiment intéressant comme observation…
merci Jojosmala
Merci de m’aider à pousser la réflexion sur ce thème qui parait impossible ….
et c’est partie pour une série de réponses 😀
@ moilapa
Et les directeurs dans tout ça ? Vis à vis des anim’ ? Pas de hiérarchie non plus ?
Oui pas de hiérarchie, tout passe par un conseil !!
Dans les faits je l’ai déjà mis en place sur des séjours où il y avait un directeur sur le “papier” et que sur le terrain nous étions tous responsable….
bilan : et bien de nombreux animateurs ( mais je pense que c’est propre à l’homme en général….) avaient besoin “de chef”, avaient besoin de consignes etc.
Est ce du à un manque d’expérience, à un formatage où ils ont appris à obéir et pas à réfléchir et agir par eux même, est ce qu’ils ont peur d’agir par eux même, peur de mal faire ? est ce que le fait d’avoir quelqu’un qui Contrôle se qu’ils font les rassure ? je n’ai pas les réponses ! mais si je peux aider des personnes à devenir décisionnaire de leurs actes et ou de leur vie ça m’intéresse, mais la question est est ce que ces personnes le veulent vraiment ?
Je n’y crois pas une seconde…
Pour l’objection première que fait Végéteuse !J’ai du mal à voir comment un clae autogéré pourrait exister pleinement au sein d’une institution scolaire classique, qui est quand même un lieu de privation de liberté pour les enfants.
Et de la question que je me pose ailleurs :
un enfant sur le claé ne continue t-il pas à être un élève ?
je rejoins végéteuse sur l’aspect de privation de liberté au sein de l’école, mais je suis persuadé que le Clae c’est pas l’École !!
Certes nous utilisons les même locaux mais dans ces locaux nous n’agissons pas de la même façon et pas en même temps !
ici par exemple il y a un point sur le règlement intérieur de l’école où les enfants ne peuvent pas amener des jouets de chez eux. Sur le Clae ces même enfants peuvent le faire !
Avant les vacances de pâques nous avons organisé un grand jeu, les enfants se déplaçaient dans les locaux en criant , en courant parfois, cela n’ a posé de problème à aucun enseignant car c’était sur le temps Clae !
je pense que dans nos fonctionnement il faut que nous comprenions que l”école et le Clae qui sont amenés à partager les locaux, le matériel voir à travailler ensemble sont deux entités différentes. L’école ne doit pas se mêler de ce qu’il se fait sur le temps Clae et le clae ne doit pas se mêler de se qu’il se fait sur le temps classe. Mais rien n’empêche que tous les acteurs se retrouvent sur un projet commun.
Moilapa ta réflexion sur le rôle de l’enfant en tant qu’élève est intéressante… il y a quelque mois le directeur de l’école et moi parlions de certains enfants. Il voulait que ces derniers soit élève en Classe et aient un comportement d’élève ! Et qu’en dehors de sa classe ils soit des enfants qui jouent et s’amusent. La difficulté chez les plus jeunes c’est qu’ils ont du mal à faire la différence, eux aimeraient jouer tout le temps !
Le point de départ est donc un point de vue “pédagogique”,
une volonté éducative donc…
Déjà, cela me semble poser problème…
Sur le “pourquoi”, le sens donné à cette action (utopie).
Pourrais-tu déjà éclaircir ce fait : “pourquoi” ?
Quel but recherché ?
alors je pense que nous mettons pas le même sens à ce terme, pour moi c’est réfléchir à la place de l’enfant, enfant entant qu’enfant mais aussi enfant entant qu’individu ! pour moi c’est mettre en place une méthode, une action qui aidera les individus à être maître de leur vie et de leurs décisions….. et pour les enfants je veux qu’ils prennent plaisir, s’amusent….
à la suite du mot “pédagogie” tu peux rajouter LIBERTAIRE. la pédagogie libertaire, qu’est que c’est ?
@ ludou :
à l’école sur le lieu du claé, mais bien l’inverse, non ?
pas encore !!! 🙄 🙄
Par rapport à la construction et à la destruction, comme dirait Neil dans nos structures nous avons des “gangster” mais ce n’est qu’une période une fois que les enfant auront été au bout du processus ils arrêteront….car le groupe s’autodisplinera tout seul ! mais pour arriver à cela, “l’adulte” doit revoir sa position ….
sur notre Clae la part de liberté est déjà importante, mais je peux vous assurer que lorsque nous avons mis en place ce fonctionnement il y a 2 ans il y a eu un paquet de bagarres ( c’était même hallucinant), car les enfant découvraient cette liberté ….aujourd’hui ces rixes sont quasi inexistante……
et comme le dit situla nous parlons de CLAe et pas d’école. Je le répète nous sommes 2 structures différentes …
une discussion pour plus tard (je veux pas interrompre la discussion de jojosmala) : comment réussir à intégrer harmonieusement un accueil d’enfant sans volonté éducativo-coercitive au milieu d’une journée qui n’est que ça ? Moi j’trouve vraiment pas ça facile moralement parlant 🙄
Pourquoi penser “éducation” plutôt que de
juste penser “vivre ensemble”, “temps partagé” ?
Pourquoi s’en référer à des logiques forcément coercitives
(pas d’éducation sans coercition) s’agissant de prétendre à une
“liberté” ?
où enfants et animateurs seraient au même niveau, “pas de hiérarchie”
Et les directeurs dans tout ça ? Vis à vis des anim’ ? Pas de hiérarchie non plus ?
Je n’y crois pas une seconde…
Pour l’objection première que fait Végéteuse !
J’ai du mal à voir comment un clae autogéré pourrait exister pleinement au sein d’une institution scolaire classique, qui est quand même un lieu de privation de liberté pour les enfants.
Et de la question que je me pose ailleurs :
un enfant sur le claé ne continue t-il pas à être un élève ?
J’ai la chance de connaître le claé de Jojosmala et de l’avoir
vu fonctionner brièvement (Végéteuse, tu devrais faire
le forcing pour t’y faire embaucher par jojosmala : et de l’expression
alors du “jour et la nuit” comparé au claé de merde où tu végète,
à l’équipe merdique (fois 2 !!) que tu dois te coltiner,
claé qui correspondrait très certainement bien plus à
l’animatrice que tu es… si je peux me permettre)
On y est déjà à mille lieux des logiques en place dans la
très grande majorité des claés toulousain.
Et l’environnement des lieux est une part très importante
de cette donnée. Et les lieux (un claé paumé au milieu de rien,
absolument rien, exception déjà à Toulouse) et le petit
nombre d’enfants, et les enfants, et l’équipe dirigeante…
ont leur part ici..
Donc :
Voilà plusieurs semaine ma collègue et moi faisions le bilan de nos deux ans de travail en commun, et surtout un bilan de nos actions…
la conclusion, sur un point de vue pédagogique : nous pouvons faire mieux !!!
et de fils en aiguille dans les discussions nous sommes arrivée à l’idée :
” et si nous mettions en place un Clae autogéré ???”
– où enfants et animateurs seraient au même niveau, “pas de hiérarchie”
– où tous seraient véritablement acteur de leur vie et surtout de leur loisirs.
– faire du Clae une vrai communauté enfantine.
Le point de départ est donc un point de vue “pédagogique”,
une volonté éducative donc…
Déjà, cela me semble poser problème…
Sur le “pourquoi”, le sens donné à cette action (utopie).
Pourrais-tu déjà éclaircir ce fait : “pourquoi” ?
Quel but recherché ?
oulà plein de questions et tant mieux… 😀
comme je l’ai dit dans mon premier post nous en sommes au stade de l’idée. ce projet verra le jour petit à petit…
avant de répondre à vos questions, je vais essayer de faire un état des lieux précis de notre fonctionnement…..
Nous sommes donc un CLAE Toulousain, gérer par une association suite à un appel d’offre de la mairie pour une durée de 4 ans !
Le CLae et le groupe scolaire ont 2 ans, nous sommes actuellement dans des locaux provisoires, normalement nous devrions intégrer notre nouvelle école à la rentrée 2016. Pour l’instant l’école primaire accueille 136 enfants ; 130 sont inscrit sur le CLAE.
A notre disposition nous avons :
un bureau
une salle CLae
La BCD
Une salle polyvalente
deux salles de classe vides mise à notre disposition ; l’une est devenue notre ludothèque, l’autre un atelier.
une cour de récréation goudronnée.
Le matériel sportif est mis en commun avec l’école.
Nous nous entendons parfaitement bien avec l’équipe enseignante, nous travaillons ensemble sur certain projet, et personne n’interfère dans le travail des autres.
Notre Équipe Clae est composée de 8 anims et d’un binôme direction.
Passons au fonctionnement
:
le matin :
accueil des enfants à partir de 7h30.
les enfants vont où ils veulent rien ne leur est proposé. certain vont voire les anim qui discutent entre eux en bidouillant en salle CLae, tout le matériel est disponible d’autre viennent discuter dans le bureau, certain reste à l’accueil pour attendre leurs copains ou tout simplement discuter avec l’anim, la ludo est ouverte et la cour est accessible !!!
à la sonnerie tout le monde doit être dehors et nous passons le relais aux enseignants….
midi :
nous mangeons en deux services (jusqu’à la fin de l’annee nous sommes encore en service traditionnel, à la rentrée nous passerons en service plateaux) les enfants choisissent leurs services.
comme je l’ai déjà expliqué dans un autre post, des activités sont proposées dans des lieux, mais les enfants peuvent choisir un lieu et décider de faire autre chose, parfois il arrive même que des enfants demande une salle vide pour faire un truc entre eux.
un animateur peut se retrouver avec un seul enfant sur un atelier, et en même temps il peut y avoir une quinzaine d’enfants dans une salle sans anim etc …( les combinaison sont infini)
Pour les début des ateliers, il n’ y a pas de rassemblement, les enfant les intègrent quand ils veulent, s’ils le veulent…
Un enfant n’est pas obligé d’aller au bout d’ un projet, il peut même quitter un atelier en cour !
la passation avec les enseignants se fait à 13h45… dans la cour !
le soir, de 16h à 18h30 ;
même fonctionnement que le midi …
Il n’est pas rare de voir sur le Clae des pétition circuler pour ou contre quelque chose, toujours à l’ initiative des enfants, il y a même eu une campagne d’affichage contre un point du règlement scolaire … 😀
j’ai parlé d’ un “terrain vague” à proximité de l’école, nous l’utilisons sans demander l’autorisation, pour l’instant ( et tant que rien de dangereux arrivera) nous avons de bon retour, même de notre employeur…
voilà je pense avoir fait le tour……..
j’y vois des nuances sur la définition de l’auto-gestion.
Je parle d’école comme lieu, car dans notre pays l’école est définie par un lieu dédié, nommé ainsi. On ne dit pas, par exemple, qu’on va à l’école sur le lieu du claé, mais bien l’inverse, non ?
Par contre, pour les cas où le claé ne se déroule pas sur l’école, hé bien il suffit de rajouter “lieu du claé” dans ma phrase situla 😉
Moi ce qui m’intrigue en ce moment, c’est d’imaginer comment (si c’est possible) peuvent cohabiter sur un même lieu celui qui veut détruire* et celui qui veut construire* (et celui qui veut détruire ce que l’autre a construit… puisque c’est sa manière à lui d’utiliser le lieu). Actuellement (et de ce que j’observe où je suis pour plus très longtemps), les échanges entre enfants ne permettent pas de trouver un accord, avec ou sans intervention de l’adulte (de toute façon lorsqu’il intervient, le conflit ressurgit dans les 10 minutes). Je sais bien qu’il y a d’autres paramètres que simplement le lieu restreint, mais…
* construire et détruire, pas seulement dans le sens matériel, mais aussi construire ou détruire une conversation, un jeu, un apprentissage.
ludou a écrit :
c’est quand même une bonne question tout ça : peut-on (s’)autoriser un fonctionnement auto-gestionnaire (ou qui tend vers) dans un lieu qui ne nous appartient pas ? D’autant plus dans une école (lieu du savoir (de qui ?), mais aussi lieu de restriction et d’injustice) ?On peut faire ce qu’on veut chez soi, mais pas dans la rue ou à l’école. Et peut-être à juste titre.
il est clair que si c’est une auto-gestion à la Neill, ça risque d’amener beaucoup de destructions, les enfants adorent casser et aiment le désordre c’est sûr !
On peut faire ce qu’on veut chez soi, mais pas dans la rue ou à l’école
qui parle d’école ? on parle de claè non ?
et auto-gestion, ça ne veut pas dire faire ce que l’on veut, ce doit être approuvé par le groupe enfants + adultes
ne te serais-tu pont trompé de fil semastien ? 🙄
Edit : Erreur de post
ah ok tu parles surtout du matériel en fait
évidemment qu’on ne peut pas modifier des locaux et extérieurs sans l’accord de tous les usagers
maintenant la cour d’école appartient-elle aux enseignants ? 😀
pour la BCD nous ne l’utilisons pas
les périsco ont chacun leur propre bibliothèque, ça fait beaucoup de manutention 🙄
maintenant je ne sais si jojo et son équipe ont leurs propres locaux ce qui faciliterait les choses effectivement
c’est quand même une bonne question tout ça : peut-on (s’)autoriser un fonctionnement auto-gestionnaire (ou qui tend vers) dans un lieu qui ne nous appartient pas ? D’autant plus dans une école (lieu du savoir (de qui ?), mais aussi lieu de restriction et d’injustice) ?
On peut faire ce qu’on veut chez soi, mais pas dans la rue ou à l’école. Et peut-être à juste titre.
situla a écrit :
c’est associatif donc ça ne dépend pas de la mairie non ?
et normalement les enseignants n’ont pas y mettre le nez, en tout cas chez nous ils ne le font pas, ils ne se le permettraient pasle périsco, le claé est supposé être en dehors de l’institution scolaire même si souvent c’est dans les mêmes locaux
Je ne sais pas dans mon clae, associatif aussi, dés qu’on doit creuser un trou dans l’herbe ou toucher un mur de l’école, on doit faire une demande auprès de la mairie. Si par exemple, les enfants souhaitent réaménager la cour, la mairie comme les enseignants auront, il me semble, leur mot à dire. Ils auront même le pouvoir d’interdire, non?
Cette année je fais un projet sur la BCD, je dois en référer à la directrice de l’école autant qu’à celle du Clae…Je ne suis vraiment pas sure qu’on puisse faire un projet véritablement autogéré sur un lieu partagé avec les enseignants et qui appartient à la mairie.
c’est associatif donc ça ne dépend pas de la mairie non ?
et normalement les enseignants n’ont pas y mettre le nez, en tout cas chez nous ils ne le font pas, ils ne se le permettraient pas
le périsco, le claé est supposé être en dehors de l’institution scolaire même si souvent c’est dans les mêmes locaux
si, malheureusement, il y existe des fonctionnements similaires c’est un problème d’individus, de direction
J’ai du mal à voir comment un clae autogéré pourrait exister pleinement au sein d’une institution scolaire classique, qui est quand même un lieu de privation de liberté pour les enfants.
Quelle marge de liberté/pouvoir/autonomie les enfants pourraient-ils concrètement gagner par rapport à ce qui se fait aujourd’hui dans ton clae?
En tous cas, ton clae semble avoir un fonctionnement très libre! Je suis tout à fait étonnée que les enfants aient le droit de sortir de l’enceinte de l’école sans adulte… Je sais que dans pas mal de pays l’école n’est pas une prison comme en France, mais je ne savais pas que ça se faisait sur Toulouse 😀
Sinon, je seconde les questions de Situla sur la place qui serait laissée aux parents, enseignants, à la mairie… dans ce système? Te laisseront-ils la liberté de mettre en place un tel projet?
Je crois que ce genre de Clae pourrait tout à fait exister mais en dehors d’une école (donc on est d’accord ce ne serait plus du tout un Clae :-D).
J’ai l’impression d’être négative, mais en fait ce genre de projet ça me fait rêver…
c’est évidemment très intéressant mais dans quelle mesure, jojo, peux-tu mettre en place ce type de fonctionnement sans l’accord de ton employeur, des parents ? vas-tu leur expliquer ce projet, essayer de les convaincre ?
Lorsque les parents emmenaient leurs enfants à l’école de Summerhill de Neill, ils étaient partie prenante, totalement au fait du fonctionnement de l’école.
Dans ton claé, comme le souligne Shaaa, on parle de co-habitation, personne n’a choisi d’y être et les parents les laissent là parce qu’il leur faut une garderie et qu’il n’y a que celle-là.
tu parles d’auto-gestion mais est-ce que cela ne va pas être dans les limites-contraintes imposées par les adultes, animateurs, parents ?
les enfants pourront-ils faire des propositions et seront-elles acceptées si vous, adultes, jugez qu’elles présentent un danger, danger souvent mesuré à l’aune de votre propre responsabilité.
je prends un exemple simple : grimper aux arbres ce qui, inévitablement, serait validé par l’ensemble des enfants.
Les laisserez-vous faire ? comme je me doute que tu n’es pas dans le délire sécuritaire, je pense que tu vas me dire oui alors que c’est complètement interdit ailleurs, c’est juste permis ponctuellement par certains animateurs en solo, au risque de se faire incendier par le directeur.
Là, ce sera voté, donc officiellement autorisé et donc quelle va être la réaction de certains parents ? qu’en pensera l’employeur ?
un autre exemple : ne pas être puni si on dit des gros mots 😀
tu dis que les enfants peuvent aller seuls sur le terrain vague , vraiment ?
est-ce que ça a posé des problèmes aux yeux des parents ?
ça m’intéresse vraiment de savoir, je serais très partante pour ce type d’expérience moi !
merci,
et concernant ces prises de décision, quels sont les sujets ? Est-ce que toutes les questions liées au CLAÉ sont traitées par le vote ? Avez-vous déjà anticipé les questions pragmatiques (ex : une stricte égalité des votes) liées à la démocratie directe ou bien vous attendez de voir comment ça se passe ? Vous en avez déjà parlé aux courts-sur-pattes ?
ludou a écrit :
salut jojosmala,du coup, tu nous tiens au courant de la suite j’espère ?
oui, sans problème ….
Et sinon, dans ce que tu imagines là, il serait où (physique dans le lieu) l’animateur ? Il bouge ? Il fait quoi ? Si pas de hiérarchie, et qu’un animateur veut faire son activité tout seul (= sans enfants) dans son coin et que les enfants s’en foutent, c’est possible ?
ben l’animateur serait ou il veut, disponible si les enfants ont besoin de lui, entrain de faire son activité tout seul dans son coin, entrain de faire de la recherche pour un élevage de dragon, etc…..
Quelle différence avec un lieu où les anims seraient répartis à droite à gauche à proposer du jeu pour les uns, attendre des sollicitations pour les autres (et rebondir dessus) ?
ben çà c’est déjà ce qu’ils se fait chez nous !!
la différence essentiel est dans le pouvoir de décision !!!! chaque personne du CLAE = une voix
crevette a écrit
et un môme qui veut sortir (des locaux, extérieurs compris) prendre l’air seul, il pourra alors ?
tu veux dire si par exemple un enfant traverse la cour, ouvre le portail, referme le portail et va jouer dans le terrain ” vague a coté de l’école, et faire une cabane dans le bosquet … ??? euh ben ca se fait déja….