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Avé à tous

Faisant partie des “autres” je donne mon avis sur ce document.
Je pense aussi que c’est assez simple, mais suffisant au niveau animateur d’ACM.
Mes remarques.

Dans la définition je trouve trop vague l’expression “cruauté mentale”. PEux être que les auteurs y englobe les humiliations, le fait qu’en permanence ses frères et soeurs soient “pistonnées, ou le “surbooking”. J’ai entendu le cas d’un gamin qui s’est jeté du premier étage de son collège car il s’attendait à un retour chez lui tres dur, du fait d’une mauvaise note.

Pour la suite
Je suis particulièrement d’accord avec le passage :
” Les conséquences sur l’enfant sont particulièrement agravées lorsque la rélité des faits n’a pas été prise en compte et que l’auteur n’a pas été sanctionné”

Sur la conduite à tenir devant un enfant qui nous déclare qu’il subit des maltraitances:
Je trouve cette partie un peu trop simple bien qu’il y ait l’essentiel.
Je rajouterai :
laisser parler l’enfant sans l’interrompre et sans lui poser des questions . c’est déjà difficile pour lui d’avouer certaines choses, il n’est pas utile d’en rajouter.
Je le déculpabiliserai en lui expliquant que ce quis’estpassé n’est aucunement de sa faute.
Je lui dirai aussi que je fait en parler à d’autres personnes pour que cela cesse.
Enfin j’essaierai d’éviter de me montrer trop bouleversé, complètement affolé.

Au sujet du rapport écrit à faire; d’accord avec micmuch sur le fait de transcrire les mêmes mots et expressions que l’enfant, sans aucune interprétation ni jugement ni insinuation sur la véracité ou pas des faits
Un exemple qu’a vécu une de mes collègues,directrice d’ACM/
Une petite fille lui a dit :
“Mon p’tit père a mis son cabot dans ma chouchoute; ça a saigné et ça m’a fait tres mal”.
La directrice a,entre autre, écrit cela dans son rapport.

Enfin au sujet de prévenir la famille, je pense que c’est au professionnel de le faire.
Comme je l’ai déjà dit, un médeçin de la PMI m’a déclaré un jour, que pour eux les cas de maltraitance étaient les plus délicats et les plus difficiles à gérer.
Une juge spécialisé dans ce domaine a déclaré devant des profs que certains coupables s’en tirent car des personnes, peu averties, de la chose ont eux m^me interpellé la famille présumée coupable.

Voila mon avis personnel sur le document de Lapin.
Bien entendu, comme tout avis personnel, il est discutable.
Je ne suis que directeur d’ACM et formateur BAFA BAFD

[Lapin]

Merci michmuch, j’ai modifié mon commentaire afin d’intégrer ton avis plus précis.

[michmuch]

Il n’y a pas d’erreurs particulières… C’est effectivement incomplets mais si les animateurs comprenaient déjà ce qui est écrit dans ce document ce serait déjà bien…

Nos échanges sur la mal-traitance dans les files de discussions auxquelles tu fais référence m’ont amené à la conclusion suivante : les animateurs ne sont pas fait pour gérer ces questions… qu’ils les transmettent proprement et se sera déjà pas mal… Il est bien trop compliqué d’expliquer les tenants et les aboutissants, de développer les concepts théoriques et d’essayer de faire de la formation accélérer… Tout le monde pense qu’il fait bien, qu’il sait ce qu’il faut faire et pourtant il faut bien reconnaître que personne ne sait vraiment. Quand je vois le temps que l’on passe ici dans un service de protection de l’enfance pour élaborer, pour construire des pistes de réflexions pour tenter de débloquer des situations, que nous sommes 8 professionnelles de 4 professions différentes et que nous n’arrivons pas toujours à construire des pistes cohérentes… Comment un animateur BAFA peut-il comprendre les enjeux, les risques, les concepts, et surtout les paradoxes de l’intervention en protection de l’enfance?

Ce doc est une petite base, juste, simplifier mais qui me semble nécessaire et suffisante. Il manque deux points :
– que sur les écrits, il n’y ait que des éléments factuels et que les propos soient repris de manière exactes, exhaustives et entre guillemets. Qu’aucun jugement, commentaires ou interprétations de soient faites… C’est ce que j’appelle transmettre proprement…
– et que normalement l’information de la famille est obligatoire… Pas forcément par l’animateur mais par le représentant de l’organisateur (maire, adjoint, président, directeur par délégation).

Voilà, lapin, ce que je peux te dire sur ce doc…

[Lapin]

[Lapin]

Salut michmuch (et les autres),

en faisant mon tri liens webs, je suis tombé sur un document réalisé par la DDCS du Pas-de-Calais : Guide de prévention contre la violence : Enfance maltraitée, enfance en danger.

Au regard de ce que tu as dit récemment sur Critique constructive d’une démarche sur internet… (post #11) et Au pays de la fessée interdite (post #57), je trouve ce guide très simplificateur, mais bon, moi ce n’est pas mon métier.
Toi t’en penses quoi ?

Pour l’instant, mon commentaire est simplement :
Lapin, déc. 2011 : « Un site départemental à la navigation difficile qui propose quelques contenus spécifiques en téléchargement dans la rubrique « Jeunesse / Accueils Collectifs de Mineurs », tels que :
(…)
– et un guide « enfance maltraité » assez simplificateur. »

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PS : J’ai bien attentivement lu ta réponse (et celle de Shaaa) sur La colo une spécificité éducative ????!!!!, merci, mais là faut que j’avance sur la réorganisation du module de liens et j’ai surtout rien d’intelligent qui me vient à l’esprit… 😀

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