Et la machine à bras, je n’ai ppas bien saisi comment tourne t-elle?
Le tout repose sur un système de pédalier de vélo : je tourne la manivelle et les bras en mousse tournent…
Petite question concernant les petite îles en haut de cette page: s’agit-il de matériel que l’on peut trouver dans le commerce ou d’objet que tu as fabriqué à partir de matériaux de récup?
Alors, j’ai fait à partir de récup, mais pas n’importe quelle récup’ : du plastazote (en 20 cm d’paisseur pour certains bouts !!!)
C’est une matière souple et rigide à la fois, agréable au toucher : un peu comme de la mousse de tapis de souris en deux fois plus dense, et en grosses épaisseurs…
Sinon : avantage du fonctionnement de ce claé : à midi, on avait pas fini la réunion : la réunion a continué et on a juste pas été faire d’animation pour le premier temps…
Vendredi, il y avait la fête des claés : là aussi pas d’animation le midi et le soir pour pouvoir préparer la fête…
Robes de mariée, robes de mariée, robes de mariée à bas prix, Robes de mariée, robes de mariage de concepteur, vous pouvez acheter des robes de mariée
A vrai dire, je n’avais jamais vraiment parcouru ce fil: pas de chance pour moi, je l’ai découvert hier soir, et il m’a occupé une bonne partie de la nuit! (Je dédie donc ma “Têtedanslculdujour” à Moilapa)
J’y ai découvert de bien belles choses! Et un tas d’idées
Petite question concernant les petite îles en haut de cette page: s’agit-il de matériel que l’on peut trouver dans le commerce ou d’objet que tu as fabriqué à partir de matériaux de récup?
Et la machine à bras, je n’ai ppas bien saisi comment tourne t-elle?
merci!
Je n’ai pas été assez vite pour finir… Juste : il faut lire :
juste le plaisir de jouer
et non
Juste le plaisir de gagner…
Voilà une idée sur la façon de penser les propositions de jeux pour des enfants. Notamment dans cet espace particulier qu’est l’école… En essayant de s’extirper de cette logique d’affrontement…
Je vais prendre pour exemple un grand jeu, ce qui est d’habitude le “summum” en animation s’agissant d’exciter les enfants les uns contre les autres, les faire s’affronter… produire des winners et des loosers à la chaîne, créer des haines entre enfants quand rien en dehors des adultes n’avait réussi cela…
Il y a beaucoup d’enfants : 100 au total en deux fois (on fait donc deux grands jeux, puisque deux services en cantine)
Vu le nombre, on ne peut pas faire comme la semaine dernière : une seule équipe…
Il y a donc 4 équipes (les enfants choisissent avec quels copains et copines ils vont : on a pas besoin d’équiliber les équipes, en “force” ou en nombre ; une équipe s’est entièrement constituée autour du plaisir à être avec une animatrice : seulement des “petites”) : l’animateur va suivre cette équipe tout au long du jeu dans les différentes épreuves (les animateurs savent donc gérer toutes les épreuves)
Il y a plus d’épreuves que d’équipes (beaucoup plus en faite : il n’y aura donc jamais une équipe qui attendra son tour à une épreuve, puisqu’il y aura toujours des épreuves “vides” : au passage, les enfants n’auront pas le temps de faire toutes les épreuves) Ce sont les enfants qui décident où aller… difficile à choisir parce qu’il y a partout plein de trucs rigolos…
Les enfants sont tous ensemble, même si groupés en 4 équipes : à chaque épreuve, ils vont gagner des clefs : à la fin, tous se réunissent et une seule clef va ouvrir le cadenas du coffre au trésor : si les enfants ont gagné la bonne clef, tout le monde est gagnant. Reste la possiblité que la bonne clef n’ait pas été gagné.
Les épreuves :
Toute l’intensité du jeu, le plaisir à faire, est dans la créativité des épreuves. l’idée est que les enfants oublient de suite cette idée de confrontation (ou même de comparaison) , qu’ils soient dans un plaisir du jeu. Comme lors d’un “chat” spontané.
L’idée n’est pas de gagner mais de jouer… les épreuves se doivent donc d’être des “petites fêtes”, des” petits plaisirs à faire”
Exemple d’épreuve : les îles :
Il faut arriver jusqu’à la grande île centrale avec le trésor sans toucher le sol.
Tous les enfants jouent en même temps (départ sur la grande île bleue-noire qu’on voit en partie sur la photo au premier plan)
Le problème, c’est que certaines de ces petites îles ont un “pouêt” cacher dessous : si on met le pied dessus, ça pouêt et on a perdu.
Quand on arrive prêt de la grande île, les îles deviennent toute petites (blanches sur la photo) et l’équilibre est plus ardu (on doit avoir les deux pieds sur une seule île)
Il suffit qu’un enfant arrive sur l’île et l’équipe a gagné la clef dans le coffre.
A noter : j’ai donné 2 clef supplémentaires à une “petite” qui avait encouragé sa copine.
Sur le coup des garçons sur l’épreuve suivante ont encouragé un autre joueur (mais non rien gagné : non mais vous me prenez pour une truffe !)
On lance le dés :
case 1 : les enfants avancent d’une case.
case araignée : l’araignée télécommandée entre en scène : elle a 20 secondes pout toucher un maximum de petites îles : tout enfant sur l’île a perdu.3 îles sont rouges : l’enfant sur cette île ne peut être atteint par l’araignée.
le labyrinthe aveugle :
Les enfants pieds nus (et yeux fermés) doivent trouver la sortie du labyrinthe tactile : il faut passer sur les carrés en moquette (douce) et non sur le lino (froid) ou la moquette retournée (rêche)
On ne met pas de bandeau sur les yeux des enfants : certains vont tricher et ouvrir les yeux mais on s’en fout (d’ailleurs tout le monde s’en fout : y compris les enfants qui sont tous ensemble)
La toile d’araignée : grand classique : passer au travers sans toucher les fils.
Le labyrithne au serpent :
autre animal télécommandé : un serpent :
Au passage : inutile de l’acheter : autant acheter d’occas (vide greniers) à 2 euros une voiture télécommandée à laquelle on enlève la carcasse et on la remplace par le corps d’araignée ou de serpent : facile à faire : j’ai fait ça pour l’un de mes numéros de magie et ça marche mieux qu’avec les deux bestioles achetées et pas top)
La règle : l’animateur qui active le serpent est “les yeux” du serpent : les enfants sont tous entrés dans le labyrinthe pour chercher les clefs cachés : ceux qui sont vus par l’animateur-serpent sortent du labyrinthe.
Labyrinthe : des cartons autour des tables…
Un labyrinthe-tunnel : il suffit de trouver la sortie. Là encore tous les enfants passent (ceux qui veulent)
Je l’ai construit à partir d’un jeu pour enfant que j’ai récupéré dans une poubelle.
J’ai juste rajouté des parties avec des tubes pvc.
Je vais en faire un labyrinthe géant maintenant que je sais que ça marche.
Le pont suspendu : il faut le traverser (tous ces ceux qui veulent…)
Autre réutilisation : la machine de la mort : c’est une machine avec des grands bras en frite de piscine qui tournent : faire le tour de la machine sans être touché (dessous, en sautant…)
Manque en photo : un autre type de pont, les cerceaux suspendus et les énigmes.
Juste le plaisir de gagner…
Pas d’enfant qui demande : “qu’est-ce qu’on a gagné ?”
Par contre des :
On refait quand ?
des enfants et des anim’s…
Les anim’ se sont éclatés au moins autant que les gosses… Surtout que j’ai tout installé avant qu’ils arrivent et que eux aussi ont tout découvert à midi…
Ca pose la question de la responsabilité : si un enfant qui n’était pas sur mon atelier cirque (sous ma responsabilité) mais dans la cour sous la surveillance des surveillants, qui par exemple en courant se prend les pieds dans le slack tendu entre deux poteaux du préau : gros imbroglio avec la mairie déjà pas commode !
Les enfants avec les animateurs sont sous JetS, les enfants dans la cour sous EN. Et effectivement le nombre d’enfants par adulte ne correspond pas en surveillance au quota JS.
Et puis c’est bien de garder cette idée de “sanctuaire” de la cour de récréation, où les animateurs n’entrent pas (ou alors de façon exceptionnelle comme ici) :
J’ai mis dans une salle au sol des centaines de déguisements : les enfants (14 précisément ce jour-l) ont choisi le leur. Les filles (majoritaires ce jour-là) ont pris de la poudre de paillettes pour mettre sur la tête des petits dans la cour, en disant (elles sont des fées) que ça les protègera des “méchants”.
Malgré le côté “c’est pour les filles, les bébés” de certains, ils ont quand même voulu leur dose de “poudre magique eux aussi”.
Rebelote au deuxième temps avec les “petits” :
Sinon, effectivement, claé et école sont séparés : ce sont deux lieux différents séparés par deux portails.
C’est une école très récente et le claé a été pris en compte par l’architecte : sa “vision” me semble particulièrement pertinente : tout ce qui concerne le jeu, les loisirs, les sports… ne fait pas partie de l’enceinte de l’école : quand les enfants sont au claé matin, midi ou soir, ils ne sont pas dans l’école.
D’ailleurs, quand on prend un groupe et qu’ils passent le deuxième portail, il y acomme une “délivrance” une autre atmosphère : voici les lieux :
Ce côté “temps passé dans l’école de plus en plus long pour certains enfants a été ici pris en compte (quand certains centres de loisirs sont aussi l’école où l’enfant va toute l’année, les mercredis et toutes ses vacances d’été !!!)
en plus de ça, comme déjà dit, ces lieux sont bien séparés dans l’esprit de la récréation qui est un autre lieu de “liberté”.
Sur le terrain du claé en herbe et terrains “en dure”, voici par exemple à quoi jouent les enfants le soir (le soir cette espace d’herbe et les salles sont le lieu de garderie : sous la surveillance des surveillants, ils jouent librement) :
Des enfants ont profité du côté “pente” du terrain pour creuser des petits cannaux et jouer avec l’eau. Ca ne m’étonne pas de ces surveillants qui sont des gens beinveillants et laissent faire ce genre de jeux qui ailleurs seraient complètement interdits.
Petit tour sur la maternelle :
Je dispose pour jouer avec les enfants d’un espace qui surplombe la cour :
ou je fais aussi bien tout ce qui est délire, jeux (comme ici une grande cabane:)
qu’activités manuelles (il y a une salle mais je n’y vais quasiment jamais) :
(les zhu-zhu pets moins jolis que d’habitude : je me rends compte que même si je laisse entièrement les enfants faire, ma “présence” dans la construction est grande : là, je me rends compte que j’ai oublié 1 consigne, et “mécaniquement” ces zhu-zhu pets pêchaient graphiquement : les enfants eux sont loin de ces considérations, mais ça montre bien que c’est la maîtrise de l’adulte qui fait beaucoup dans ce que les enfants sont capables de produire : ici, j’ai oublié la consigne “les yeux prêts” du “museau”, comme ici :
où la consigne a été donnée (un autre groupe de primaires)
sinon, d’autres réalisations de mes collègues ces derniers jours :
(c’est un truc fait en cuir pour attacher les cheveux)
Encore d’autres photo (pour la fête des mamans) :
heu… tu me taquines ou tu blagues ou j’suis nouille ?
parce que si les surveillants i’z’ont pas le bafa… ben ils l’avaient déjà pas dans la cour… donc j’vois pas le blème :
> j’sais pas du tout si les quotas “surveillant” c’est pareil ou pas qu’anim périsco (et j’m’en balance un peu là tout de suite à vrai dire), mais là y’a deux cas de figure :
>> soit on était dans les clous en nombre de surveillants nombre de mômes et nombre d’anim nombre de mômes,
>> soit on l’était pas.
Dans les deux cas, j’vois pas bien en quoi déplacer une partie de ce petit monde d’une cour à un batiment changera quelquechose au schmilblick :
> si on était dans les clous on le sera encore (au bémol près de la “zone” de la cour sans surveillant en fonction du nombre de surveillant et des locaux)
> si on était déjà pas dans les clous j’comprend même pas pourquoi on se prend la tête à réfléchir en ces termes ?
Mais bon, c’est peut-être mon thé aux fourmis qui commence à faire effet 😀
sauf que si les surveillants ont pas le bafa, ça peut dépasser le quota non diplomés ou plus assez de surveillants dans la cour de l’école
on est dans l’absurde là
🙄
ouais, autant pour moi, j’ai lu et aussitôt esquivé cet élément apparemment… 🙄 mais ça ne change pas grand chose à ma remarque en fait :
à moins que la cour ne nécessite quel que soit le nombre d’enfants qui la fréquente la présence de tous les surveillants (parce que peut-être ils sont répartis par lieux et qu’on peut pas avoir une surveillance effective raisonnable sans les répartir de cette manière), qu’est-ce qui empêche un (ou deux) surveillant de passer d’un poste de surveillant “cour” à un poste de surveillant “zone d’acti de machin” si sur l’acti de machin y’a ce jour là plus de mômes (qui du coup seront en moins sur le quota de “surveillés cour”) ?
(bon j’aime moyen les termes employés, mais sur ce point j’cause logistique pure, parce que justement à la logistique de s’adapter aux mômes et non l’inverse – j’en reviens toujours à ma “logistique de l’ombre”…)
y’a un certain nombre (un gros nombre en l’occurrence) de mômes à “surveiller” ; ben si certains changent de lieu, ‘suffit de changer de lieu une partie des surveillants, c’est mathématique, non ?
t’as pas bien lu crevette
apparemment le claé se trouve dans d’autres bâtiments, à part, donc les enfants ” en surveillance” restent dans la cour de l’école et ceux en animation passent de l’autre côté du portillon
les anims et les surveillants sont pas dans le même lieu
…si j’ai bien compris….
Merci pour ce retour et ces photos sympas, tes p’tites bestioles là ça donne envie de s’y essayer (c’est du collé hein ? :roll:)
moilapa a écrit :
De ce que tu as décrit brièvement du fonctionnement, je fais le pari que dans peu la “mécanique” va s’adapter aux envies des mômes…
Bin, pari perdu…Cela ne pouvait “qu’empirer” : parce que les enfants se parlent, que d’une situation de méfiance légitime, on en passe à l’envie de participer à ces événements, ces animations.
Quand 20 gamins arrivent dans la cour avec le jouet construit sur le claé, forcément cela donne envie à d’autres.
Je crois que t’as compris de travers mon pari, ou qu’on ne parle pas exactement de la même chose.
Ton “empirer” et les aménagements dont tu parles plus tard, c’est ma mécanique qui s’adapte : limiter les nombre d’enfants sur un atelier qui est demandé, ça ne colle pas bien avec leurs envies ; les mômes ont envie de faire leur tortue/serpent ou autre, et z’avez trouvé un “arrangement” pour en accueillir plus : la mécanique s’adapte.
(finallement j’ai fini par trouver l’animal top pour ce tissus : je vais faire des salamandres. Et peut être des caméléons…
En effet, le caméléon me parait tout à fait adapté à ce tissu (ou inversement)
J’aime particulièrement cet escargot :
Yeah, la classe, avec du détournement-adaptation de technique en prime, cool.
sinon : Sur ta question :
mais qu’est-ce qui empêche que ce “14” grimpe vers un autre chiffre ?
bin la situation particulière de claé : d’habitude, sur un claé, on a 1 animateurs pour 14 enfants sur la totalité de l’école. Les enfants sont tous sous “la garde” de cette équipe.
Ici, il n’y a que 4 anim’ pour 300 (312) gosses.
Il ya donc un nombre d’enfants sous la responsabilité des anim’ et ceux sous la responsabilité des “surveillants”.Dans une autre école, on sait que l’on est suffisament d’animateur sur la totalité : on peut donc prendre 20 ou 30 enfant seul sur une activité, puisque dans le décompte total on ne dépasse par le 1 pour 14 (parce que ça veut dire que d’autres anim’ ont 2 ou 3 gamins sur l’atelier)
Ici, ce n’est donc pas possible !!!
Ben soit j’suis neuneu, soit l’affectation des gens est très restrictive (et j’pige pas pourquoi) : qu’est-ce qui empêche un surveillant d’être autour de ton acti si t’as plus de mômes que le quota ? si le surveillant il a son quota à lui en “visuel” ?
On lui demande pas d’animer, mais surveiller, sauf qu’au lieu d’être dans un coin de cour “libre”, il est dans un coin de cour “activité de david”, non ?
(mais peut-être que c’est une pure histoire de logistique des locaux qui fait que… j’connais pas le nombre de surveillants et la composition exacte des lieux)
Et sinon pendant que je suis là, dans ton premier constat y’a eu une anim qui a annulé son animation parce qu’elle n’avait qu’un ou deux volontaires devant elle… ça c’est dommage, non ?
Oui… mais c’est une règle établie ici : pas d ‘animation si il n’y a pas au moins 3 mômes.
Et surtout ce qui m’arrange…Ca reste que c’est une bonne chose dans ce que cela dit aux enfants : VOUS avez réellement le choix : CE TEMPS DE RECREATION VOUS APPARTIENT : personne ne peut dire à votre place de quoi ce temps est fait.
Ben là j’suis pas vraiment d’accord.
Pour qu’ils aient réellement le choix, ‘faut aussi que si dudule il a choisi de faire la construction de girafe, il puisse le faire, MEME s’il est tout seul ou en duo avec son pote martin, non ?
Autant j’peux comprendre que si la proposition c’était un épervier géant, deux mômes ne pourront pas le faire s’ils ne sont que deux (et ça peut s’expliquer et du coup on peut réfléchir à comment amener le truc derrière ou pas) ; autant annuler systématiquement une proposition si y’a pas mini trois enfants ça ne fait qu’oter le pouvoir de décision des deux gamins concernés qui voulaient faire le truc.
On me donne le choix, je choisi “faire des girafes”, et en fait j’peux pas. Et j’peux pas pourquoi ? Parce qu’on est pas trois… ben j’vois pas ce qu’il y a d’intéressant.
Ceci étant, je te rejoins complètement sur le côté où laisser le choix c’est aussi (et parfois surtout) laisser la possibilité de ne pas choisir une proposition d’adulte, mais de faire autre chose.
ça n’empêche que si ce jour là j’avais choisi girafes et qu’on me coupe l’herbe sous le pied, on me laisse le choix de ne pas faire, mais j’ai plus celui de faire… (et du coup, à quel point j’peux faire confiance en l’adulte et ses propositions, et du coup à quel point j’suis pas un peu manipulé..?)
C’est bien parce qu’il existe ce choix réel que les animateurs sont en difficulté.
Et ça me rassure vis à vis des questions que j’avais : le fait que je mette en place des animations qui attirent beaucoup d’enfants ne change rien au fait que quand ça leur plaît pas ils n’y vont pas : on pourrait dire que je suis pour les enfants “l’exception qui confirme la règle”…
ou qui conforte la règle : en fait, ça a même accentué la chose : si “David ne m’a pas pris”, je vais pas à l’animation…
Ben oui, ça on est d’accord.
Au bémol près que cette histoire de ne pas proposer l’acti si on n’a pas trois mômes ça fait que le choix n’est pas entier pour moi.
Aujourd’hui 2 anim’ sont revenus “bredouilles”…
ben oui, mais tu fais bien d’y mettre des guillemets.
parce que comme je le disais à lalune en mp, comme je l’ai vécu, comme j’en suis convaincue, ne pas avoir d’enfants volontaire pour une activité donnée avec un anim donné, ce n’est pas synonyme pour moi de défaite : c’est la preuve que justement ces enfants ont pigé qu’ils ont le choix, et que (contrairement à l’anim en question qui peut avoir l’égo blessé – surtout la première fois) ils ne se disent pas plus que ça que ça va faire de la peine à l’anim ou autre. Juste c’était pas le moment pour cette acti, ou alors l’anim n’a pas su la présenter, ou alors y’avait un autre truc trop cool en face, ou alors…
selon ben faudra soit reproposer à un autre moment, soit abandonner, soit proposer autrement après avoir réfléchi le truc, soit…
Le seul moment où ça deviendrait peut-être “préoccupant” c’est si y’a systématiquement personne sur la proposition d’un anim donné, parce que là ce serait peut-être lié à l’attitude de l’anim – parce que quand c’est du à la qualité de l’animation, l’égo aidant, c’est un système qui “booste” les anims, puisque y’a le “danger” de n’avoir personne, donc on ne peut pas tricher et ça donne une motivation à préparer des trucs qui tiennent la route.
Jeudi, on fait un grand jeu à tous les anim’ : la dernière fois, j’avais mis en place un grand jeu aventure : un anim’ m’avait rejoint, on avait donc pris que 28 gosses (on avait un peu dépassé en fait : une trentaine) : ce qui avait laissé dans la cour d’innombrables frustrés : j’ai proposé à l’équipe un autre grand jeu : tout le monde est partant : avec le directeur, ça va faire : 14×5 petits aventuriers (multiplié par dedeux services : ici les anim’ ne mangent pas durant leur temps de travail et font deux animations à midi)
J’pige pas tout bien…
> la première fois que 28 participants au grand jeu >> comment z’avez “trié” les volontaires ?
> jeudi y’aura tous les enfants ? (enfin tous ceux qui veulent ?) >> et du coup à quoi servent les surveillants à ce moment là ?
Et les masques ils sont pas mal aussi.
De ce que tu as décrit brièvement du fonctionnement, je fais le pari que dans peu la “mécanique” va s’adapter aux envies des mômes…
Bin, pari perdu…
Cela ne pouvait “qu’empirer” : parce que les enfants se parlent, que d’une situation de méfiance légitime, on en passe à l’envie de participer à ces événements, ces animations.
Quand 20 gamins arrivent dans la cour avec le jouet construit sur le claé, forcément cela donne envie à d’autres.
Y compris quand il s’agit de jouet simplissime comme les balles rebondissantes (dont on parle sur un autre post) ou des petits bidules… Ex : j’ai trouvé un tissus (ce dont je parlais je crois sur le post sur les poupées vaudoues) et j’ai inventé des animations à partir de ce tissus très très spécial :
Et bin, avoir sa petite tortue (même si la photo ne rend pas bien ce tissus particulier, un tissus “métallique” avec des reflets multicolores et avec des écailles) ou son serpent :
ça ne se “loupe pas”.
(c’est le même tissus, mais selon la lumière ou l’angle de la photo, ça ne donne pas la même chose)
(finallement j’ai fini par trouver l’animal top pour ce tissus : je vais faire des salamandres. Et peut être des caméléons…
ou les énièmes peluches-chaussettes (que j’ai fait aussi avec les mater, y compris les 3 ans) :
J’aime particulièrement cet escargot :
sinon : Sur ta question :
mais qu’est-ce qui empêche que ce “14” grimpe vers un autre chiffre ?
bin la situation particulière de claé : d’habitude, sur un claé, on a 1 animateurs pour 14 enfants sur la totalité de l’école. Les enfants sont tous sous “la garde” de cette équipe.
Ici, il n’y a que 4 anim’ pour 300 (312) gosses.
Il ya donc un nombre d’enfants sous la responsabilité des anim’ et ceux sous la responsabilité des “surveillants”.
Dans une autre école, on sait que l’on est suffisament d’animateur sur la totalité : on peut donc prendre 20 ou 30 enfant seul sur une activité, puisque dans le décompte total on ne dépasse par le 1 pour 14 (parce que ça veut dire que d’autres anim’ ont 2 ou 3 gamins sur l’atelier)
Ici, ce n’est donc pas possible !!!
Sauf que…
J’ai droit à un petit “aménagement” vu avec la responsable des claé : je “prends” aux autres anim’ les enfants “qu’ils n’ont pas avec eux : si par exemple comme certains jours 2 animateurs ont aucun enfant (ça arrive presque tous les jours qu’un anim’ ait personne) je prends 14 + etc….
Parfois l’anim “sans enfant” vient avec moi…
Et sinon pendant que je suis là, dans ton premier constat y’a eu une anim qui a annulé son animation parce qu’elle n’avait qu’un ou deux volontaires devant elle… ça c’est dommage, non ?
Oui… mais c’est une règle établie ici : pas d ‘animation si il n’y a pas au moins 3 mômes.
Et surtout ce qui m’arrange…
Ca reste que c’est une bonne chose dans ce que cela dit aux enfants : VOUS avez réellement le choix : CE TEMPS DE RECREATION VOUS APPARTIENT : personne ne peut dire à votre place de quoi ce temps est fait.
C’est bien parce qu’il existe ce choix réel que les animateurs sont en difficulté.
Et ça me rassure vis à vis des questions que j’avais : le fait que je mette en place des animations qui attirent beaucoup d’enfants ne change rien au fait que quand ça leur plaît pas ils n’y vont pas : on pourrait dire que je suis pour les enfants “l’exception qui confirme la règle”…
ou qui conforte la règle : en fait, ça a même accentué la chose : si “David ne m’a pas pris”, je vais pas à l’animation…
Face au choix entre “grand jeu aventure” et “thèque”, “thèque” perd ses quelques “adeptes…
Pas facile pour mes collègues, heureusement des gens très biens…
Aujourd’hui 2 anim’ sont revenus “bredouilles”…
A côté de ça, il y a des enfants qui sont fans de ce “passage” au claé (puisque le claé n’est pas dans l’école, mais dans des bâtiments propres, avec terrain de jeu, pelouse…
Certains arrivent à gruger : ici, la cantine est un self (300 gosses !!!)
et certains enfants font la première activité (une heure d’activité, vont manger vissa, et se retrouvent à participer à une deuxième activité (3/4 heure ou un peu) en jonglant entre les animateurs et leur retour dans la cour. Soit presque deux heures d’animation !!! (et sans doute 5 mn dans la cantine !!)
Sinon, c’est un pied total : une équipe intelligente, capable de remise en question, des mômes adorables, des conditions de travail optimum (plus de salles à dispo que d’anim’ ! etc…)
Jeudi, on fait un grand jeu à tous les anim’ : la dernière fois, j’avais mis en place un grand jeu aventure : un anim’ m’avait rejoint, on avait donc pris que 28 gosses (on avait un peu dépassé en fait : une trentaine) : ce qui avait laissé dans la cour d’innombrables frustrés : j’ai proposé à l’équipe un autre grand jeu : tout le monde est partant : avec le directeur, ça va faire : 14×5 petits aventuriers (multiplié par dedeux services : ici les anim’ ne mangent pas durant leur temps de travail et font deux animations à midi)
Je mettrais aussi des photos de ce que font mes collègues :
par exemple :
qui m’a fait pensé à des trucs que je fais, ou :
moilapa a écrit :
Avec la difficulté de devoir “refaire” vis à vis des enfants laissés dans la cour et qui auraient voulu venir… Ce qui dans une école de 300 mômes posent un gros problème : est-ce que pour la moindre animation, à raison de 14 mômes par activités, je vais pouvoir “avancer” ?
De ce que tu as décrit brièvement du fonctionnement, je fais le pari que dans peu la “mécanique” va s’adapter aux envies des mômes…
> ok, 300 enfants sur la même école c’est beaucoup, mais visiblement les groupes de “14” peuvent suffire quand les animations proposées ne sont pas énormément “consommées” (choisies plutôt) par les mômes. Ouvrir à tous synchro, probablement pas, mais qu’est-ce qui empêche que ce “14” grimpe vers un autre chiffre ?
Et sinon pendant que je suis là, dans ton premier constat y’a eu une anim qui a annulé son animation parce qu’elle n’avait qu’un ou deux volontaires devant elle… ça c’est dommage, non ?
(et ça pourrait en partie expliquer le fait que les enfants ne sollicitent pas plus que ça les animateurs)
concernant la difficulté pour les anims, ben oui, souvent ça les met en (illusion de) péril ce choix ouvert donné aux enfants ; c’est pour ça que le dirlo doit penser la logistique pour parer aux situations pas “logiques” à régler, pour permettre un confort, une logique de travail qui n’est pas forcément “naturelle” aux anims, pour apaiser les égo aussi accessoirement mine de rien (quand aucun môme ne vient faire ton animation ça peut être difficile à encaisser)
> pour ça que je te dis qu’à mon avis ce “14” va évoluer ; et pour ça que je m’étonne que les “seulement 2” n’ont pas pu faire l’animation choisie. (ça déroge à la règle du choix ça)
Bin, déjà on est plus que 4 : une jeune fille a démissionné.
Sinon c’est une équipe sympa, qui a la capacité de réfléchir ses actions, , capable de centrer la réflexion autour de l’enfant, se remettre en cause… ce qui est déjà pas mal (en fait, ce qui est énormissime en animation)
Les choses se mettent en place petit à petit, dans un fonctionnement déjà en place… ça chamboule pas mal de choses…
Sinon, des observations rendues possibles par mon regard “neuf” sur ce claé :
– Les jeux de séduction ne s’arrêtent pas à la possibilité de l’acte sexuelle.
– L’enfant quand il a réellement le choix est libéré des âneries que des animateurs sont capables d’inventer. Et dans un accueil enfants où les enfants ont réellement le choix (ce qui n’existe presque jamais) les animateurs sont forcément en difficulté : ce ne peut pas être autrement, ce n’est juste pas possible.
Je vois ça l’été avec les pauvres animateurs qui se retrouvent à bosser avec moi…
– Faire attention de ne pas devenir la propriété exclussive d’un groupe d’enfants : comme bien souvent, ici les “enfants difficiles” de l’école : des CM2 (garçons et filles) très négatifs à toute idée d’animation jusque là : vendredi, je leur ai demandés de ne pas venir, que la semaine prochaine je mettais en place un big grand jeu surprise à partir de leurs demandes (eux ils m’ont demandé du Ko Lanta : je leur ai dit “ok” pour le côté aventure, mais en changeant le nom du jeu…) et de laisser la place à d’autres… Je pense que ça arrange mes collègues que ces enfants soient avec moi…
– il existe des responsables de claé sur les mairies qui ont une réelle réflexion autour de l’enfance, cohérente, intelligente (j’avais déjà travaillé avec cette personne il y a très longtemps, du temps où elle n’était qu’animatrice débutante)
– Il existe des directeurs sur les claés avec qui bosser est un plaisir (j’avais déjà bossé avec lui du temps où il était animateur il y a un bout de temps aussi, mais lui je m’en suis souvenu)
Bon, tout ça, c’est quand même plus facile pour être embauché…
Côté animations, pour l’instant je réponds à des attentes “primaires” (primaires au sens “premier”, les animations que les enfants vont demander dans un premier temps) à partir de la liste établies par les anim’ en demandant à chaque enfant ce qu’il pouvait attendre du claé : cabanes, constructions de jouets, jeux.. Avec la difficulté de devoir “refaire” vis à vis des enfants laissés dans la cour et qui auraient voulu venir… Ce qui dans une école de 300 mômes posent un gros problème : est-ce que pour la moindre animation, à raison de 14 mômes par activités, je vais pouvoir “avancer” ?
côté mater’, je propose les mêmes activités manuelles : ce qui déjà en primaire est bien au delà techniquement de ce que ces enfants ont l’habitude qui leur soit proposés… avec ces 3-5 ans, ça devient une vraie aventure que de par exemple constuire un hamster en fourrure…
Sinon, top : on dispose d’une heure pleine sur le premier temps, et de 3/4 heures sur le deuxième…
mais à 14 heures, il fait un peu faim : c’est sympa parce les anim’s restent pour manger ensemble tous les jours… parfois des anim’s d’autres claé nous rejoignent…
Bref, pour l’instant, en primaire, des conditions optimales pour bosser.
bon qu’est-ce t’as fait alors ? t’as aidé les pôv’ z’anims en perdition ?
Premier jour dans un nouveau claé…
étonnant claé.
Depuis janvier, j’ai eu la chance de voir pas mal de claé, mais celui-ci a quelque chose de spécial…
D’abord, côté “infrastructures”, c’est un petit bijoux : très grande cour, et toute la partie “animation” à part, en passant un portillon : plusieurs airs extérieurs en herbes, des salles maginifiques (c’est une école très récente), du matériel en grande quantité et de qualité,
On est plus dans Toulouse, même si seule une 4 voies séparent les deux communes.
C’est une commune “plutôt aisée”, et cette école parmi les écoles plutôt “favorisée”
Et surtout : 300 enfants et 4 (5 maintenant avec moi) animateurs.
Ce qui rend ça possible ? la présence de surveillants (c’est leur nom) dans la cour.
Se promener dans la cour est un vrai plaisir : vous marchez prés de petits groupes ici et là, “on dirait que je serais blessé..” “d’accord mais après je suis la maîtresse”… les enfants jouent en ignorant les adultes. Ils se foutent de ma présence, ils ne sont même pas curieux de ce nouveau monsieur… (je sais que cette situation d’anonyme n’existera pas au delà de ce premier jour pour moi, et je ne pourrais plus passer ainsi en ayant cette délicieuse impression d’être invisible)
La particularité de cette société, ce sont les petits groupes partout, dans le moindre recoin. Et l’absence apparemment d’un groupe dominant un grand espace : il n’y a pas par exemple d’enfants qui jouent au foot…
L’atmosphère est étonnament sereine pour un aussi gros rassemblement d’enfants (je n’ai juste jamais vu autant d’enfants réunis sur un même lieu) Ca court dans tous les sens, et seuls certainement des algorytmes très complexes font que jamais deux ombres ne se rentrent dedans… il y a de l’alchimie là dessous…
L’organisation de ce claé :
Les 4 animateurs arrivent dans la cour où les enfants, grâce à un affichage, savent déjà ce que chacun propose : ils se positionnent devant l’adulte puis partent avec lui pour un peu moins d’une heure.
Le groupe revient ensuite dans la cour, l’adulte repart alors avec un deuxième groupe (CP-CE1) pour une deuxième animation (les animateurs ne mangent pas sur l’école)
Il n’y a donc jamais d’animation dans la cour.
Ce qui semblerait enfin correspondre à l’idée d’un claé à sa place dans une école : donnant la possibilité par exemple à des enfants qui n’en ont pas l’occasion de profiter de loisirs culturels, des moyens d’expression (si l’on fait fi du noeud “animateurs”) où la très grande majorité des enfants n’ont aucun rapport avec ces animateurs, vivent tranquillement dans la cour cet entre enfant primordial….
Et c’est là qu’il y a quelque chose d’encore plus étonnant : dans un système dont la principale “règle” de la responsable des claé est le choix des enfants, réel, enfin !!!!
Avec comme résultat :
Animateur 1 : une activité hockey avec 6-7 mômes.
Animateur 2 : activité bowling dans une salle : 6-7 aussi.
Animateur 3 : peinture avec 3 enfants.
Animatrice 4 : 2 enfants devant elle dans la cour, elle a donc décidé de ne pas faire d’animation…
Je ne connais pas encore l’équipe pour expliquer cette situation, mais c’est sans doute ce réel choix laissé à l’enfant (ce que je n’ai jamais rencontré sur aucun accueil enfants en presque 25 ans : colo, centre de losiris…) qui met ces animateurs en difficulté (et ils le sont sans aucun doute)
Ces animateurs se retrouvent réellement face à des enfants qui ont le choix !!!!!
D’où la difficulté. Là, on ne peut plus tricher : via des thèmes à la con, des inscriptions, des “tu dois venir puisque tu as dit que…” “Rien ne te plaît ? Mais il faut que tu choissises une animation : tu ne peux pas rester tout seul !!!!!!! etc…
Et pour couronner le tout côté enfants : une extraordinaire envie de participer, de jouer au simple jeu que j’ai proposé au beau milieu de la cour… avec tant d’enfants que j’ai finallement arrêté, et aiguilloné les enfants qui voulaient absolument que je continue : “Bin, mainteant vous connaissez les règles ? Pourquoi vous jouez pas entre vous ?”
Aussitôt dit, aussitôt fait.
Me restait plus qu’à passer d’un groupe à l’autre, les écouter, les questionner…
Et qui pose la question de ma place sur ce claé.
Comment alors ne pas abîmer cette situation que je sais fragile, en tant qu’animateur qui débarque, et qui sait rendre incontournable les situations d’animations ?
Est-ce que j’ai intérêt à épauler cette équipe ?
Est-ce que je dois mettre en place des animations ? Et de quelle façon ? Avec quel message derrière ces animations ?
Parce qu’il est évident que le premier réflexe, pour un animateur qui adore ce métier, c’est d’être égoïste : c’est juste une situation incroyable !!!!
J’avais l’impression d’avoir à faire à des piles rechargeables que l’on aurait laissé des année sans les sortir de leur boîte !!
Ce qui va évidemment poser des questions côté équipe d’animation (en fait, qui a déjà posé problème ce premier jour)
en parallèle, je travaille le soir sur la maternelle. Et la situation est encore plus complexe !
Mais je vais m’en tenir ici à ce primaire.
Qu’est-ce que je vais proposer demain ?????
Les animateurs il y a quelques jours, face à cette désafection des enfants pour les animations, ont interrogé tous les enfants, leur demandant leur souhait s’agissant de ce qu’ils pouvaient attendre… mais n’ont pas pu mettre en vie ces demandes (rêves pour certains) .
Je ne pense pas qu’ils y soient pour grand chose : c’est avant tout (et encore) la question de qui sont ces personnes, le parcours qui les a amené sur cette école, leur formation “obligatoire” (Bafa…) et celle reçue “in situ” (pratiquement toujours inexistante où que l’on soit)
Donc, demain !!!!!!!!!!!!
pour lancer des toupies lourdes ou d’un grand diamètre comme des toupies avec des cd, on peut fabriquer un lanceur de ce genre beaucoup plus efficace et puissant, ça évite le porte à faux qui freine la toupie ( lanceur gerger )